Archives mensuelles : septembre 2011

Moi, la vérité, c’que j’en dis, hein….

Le mercredi, on va au tennis. Ouais, terminé le judo, on a changé de sport. Enfin, surtout N°1.

Ce mercredi, N°1 a eu la joie de se prendre un coup de raquette dans les dents. Heureusement, c’est arrivé à la fin du cours, heureusement, ça reste des dents de laits. Malheureusement, j’ai hérité d’une vraie pleureuse en guise de fils.

Il a hurlé.

Hurlé pendant, hurlé en se nettoyant la bouche, hurlé après, hurlé quand je disais au prof de tennis que « non, non, vous inquiétez pas, c’est rien ». Un bon moment quoi.

Du coup, comme le papy d’une copine de N°1 était là et savait que j’allais rentrer en métro avec mon hurlant de fils, il me propose de me raccompagner, moi et ma bande de gniards.

Dès que je peux rendre service au peuple en lui évitant des décibels néfastes à la procréation, j’hésite peu, et je lui ai dit « banco ».

Dans la voiture, on charge le club des quatre à l’arrière (ouais, je sais, on n’est pas au norme): 2 x 6ans, 3 ans et 22 mois. La foire quoi.

N°1 s’est un peu calmé entre temps, trop la honte de pleurer devant trois filles quand même.. et puis Miss 3 ans lui tient la convers, faut qu’il entende quelque chose.

« C’est où que t’as mal, fais voir? »

« Là » (doigts dans la bouche, grimace de circonstance)

« Ah ouais tu saignes »

(glups)(en même temps, je crois qu’il le savait déjà)

« Tu sais, c’est pas moche »

« Tu sais ce qu’il font les gens moches? »

??

« Bah ils meurent »

« Et tu sais quoi? Bah Papy, il va bientôt mourir »

J’ai hâte que Clapiotte nous fasse de belles phrases, d’un coup!

 

Quand la Fnac reprise les chaussettes…euh… L’high Tech

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On a tous nos bons plans quand il s'agit de se débarrasser des choses inutiles et de se faire une petite enveloppe pour racheter certaines choses (qui deviendront obsolètes à leur tour, la vie n'est qu'un éternel recommencement, surtout quand on est matérialiste).

Et quand on est Geek, on fait comment? Revendre son matos high tech n'est pas si simple. D'abord parce qu'on sait rarement ce qu'il vaut (ce secteur évolue tellement rapidement qu'en aucun cas on fera un investissement rentable dans le temps) et aussi parce que l'acheteur potentiel n'aura pas forcément envie d'acheter du matériel d'occasion, souvent par manque de confiance de l'entretien de celui-ci (enfin, je parle pour moi, mais je pense qu'on est un peu plus que 1 dans ce cas là)

C'est là que la Fnac invente Fnac Reprise, un concept simple, clair et efficace. On ramène notre vieil ordinateur (non, l'Amstrad CPC 6128, ça compte pas) avec tous ses accessoires (câbles, batteries etc…) et être en état de marche au   SAV Fnac. Là, ils évaluent l'argus de notre produit et nous donne cette valeur en bons d'achat.

Évidemment, le service ne se limite pas aux produits achetés dans le magasin, ils reprennent aussi le matériel acheté à la concurrence.

De quoi re-dépenser nos petits sous à la Fnac high tech (ou dans les autres rayons si jamais on veut aussi se cultiver en achetant des bouquins en papier), histoire de se refaire une petite santé de Geek!

On notera tout de même que les bons d'achat ne sont pas valables sur Fnac.com et ne seront valables qu'un mois… un peu dommage tout de même (surtout pour l'achat en ligne à vrai dire).

Après avoir fureté sur le net parce que je me demandais tout de même ce qu'il advenait de nos ex-amis-devenus-trop-vieux-pour-nous, il se trouve qu'ils seront revendus sur les marchés émergents. L’opération est censée représenter une opération à somme nulle pour la Fnac. Du coup, je trouve ça très bien pour tout le monde, sans avoir l'impression de se faire avoir quand même!

Et puis… ce que j'aime par dessus tout dans ce projet, c'est leur petite pub:

Elle me fait marrer!

Et vous, vous en faites quoi de votre vieux PC?

 

 

 

Vidéo virale par ebuzzing

Bref…

Bref, on a donc reçu le nouveau catalogue Ikéa.

On est allé chez Ikea.

Tony a dit « on a besoin d’un bahut »

J’ai dit « j’ai besoin d’un vrai bureau »

On a pris un chariot, il passait pas le tourniquet. On a reposé le chariot, on a pris un sac en attendant de retrouver un chariot.

J’ai vu des bougies, je les ai mises dans le sac.

Il les a enlevées.

Je les ai remises.

Il les a enlevées.

J’ai fait la gueule. Et puis je me suis dit que j’avais pas envie d’être comme tous les couples qui se font la gueule chez Ikea.

Je faisais toujours la gueule, mais je souriais comme si j’étais heureuse.

On a trouvé un bahut et un bureau.

On a mesuré le bahut. Il était trop grand. On l’a remesuré. Il était toujours trop grand.

On a noté l’emplacement du bureau dans les hangars.

Dans les étagères du hangar, il ne restait plus que des bureaux oranges.

J’aime bien le orange, mais pas en bureau. Mais j’ai besoin d’un bureau.

Tony m’a regardé, j’lai regardé, il m’a regardé, j’l’ai regardé.

J’ai dit: « orange c’est chaud quand même »

Il a dit: « de toutes façons on trouve jamais ce qu’on veut »

J’ai pensé qu’il avait raison. j’ai dit: « pfff, arrête de faire la gueule c’est saoulant à la fin »

Il faisait la gueule.

J’ai pris des boites.

Et des bougies.

 

Bref, on est allé chez Ikéa

 

 

« Bref », c’est la nouvelle mini série de canal+, ça passe en clair et quand les enfants (les moins réticents en tout cas) dorment… sinon, c’est sur le site de Canal et c’est délectable! Le petit bonus, c’est qu’on peut y retrouver de temps en temps la très drôle Bérengère Krief. J’en avais parlé suite à son spectacle à Lyon.

 

 

 

Ma bible annuelle

Il y a des petites joies dans une vie qu’on n’échangerait pour rien au monde.

Ma petite joie annuelle de rentrée à moi, c’est de trouver dans ma boîte aux lettres le catalogue IKEA. On note qu’il m’en faut peu pour être heureuse.

Je ne sais pas pourquoi, mais mon catalogue Ikea, il a toujours la tranche qui s’est pris des coups de stabilo fluo.. mais malgré ça, je l’aime.

Si je le reçois un jour de cantine, c’est encore mieux, je m’installe avec mon plat de pâte et mon catalogue, j’en ai pour une heure à le décortiquer, je le regarde avec passion et l’apprivoise avec l’amour que je donnerai à un chaton. Le catalogue Ikea, chaque année, on l’adopte, en fait. Y’a qu’à voir, c’est le seul truc de la maison qui fait toutes les pièces: stocké dans les toilettes, il passe régulièrement dans le salon, dans la cuisine ou sur la table de chevet. Avouez que c’est quand même con d’être accro à un catalogue de meubles en contre plaqués!

Dans une autre vie où je serai très riche, je serai accro à des catalogues BO Concept, Ligne Roset et Bang & Olufsen. Et comme je serai très riche, en fait, je snoberai ces marques pour qu’elles créent des meubles exprès pour moi (dans une autre vie où je serai très riche, je serai aussi et surtout imbuvable) .

Bon, comme je suis pas riche, je fais comme le commun des mortels, et je trompe mon mari avec le catalogue Ikea. Il me fait pousser des « Haaa » et des « hooo », il est toujours proche d’un crayon et du mètre mesureur, pour voir si ça rentre, si c’est trop court ou trop gros et je le connais par coeur. Au bout d’une semaine, oui. Les mensurations des Billy et autres IngsmAr n’ont plus de secret pour moi. Je me rends compte que je serai incapable de connaitre les côtes d’autre chose que les meubles Ikea, pas même les cotes de Tony lui même.

D’ailleurs, à peu de chose près, c’est le même que l’année précédente, mais je ne sais pas, il a toujours ce même pouvoir attractif sur mon fantasme de déco suédoise.

Je veux des boites, je veux construire des meubles et m’énerver dessus parce que j’y comprends rien, je veux trop visser un boulon et craqueler les plaques d’aggloméré, je veux tenter de faire du joli avec du pas cher et tant pis si j’ai la même lampe que tout le monde?

En tout cas, cette année, ma bible aura eu l’honneur de me faire bien rire, grâce à ses pages « enfants ».

Si c’est pas de l’ouverture d’esprit, ça, de faire jouer son enfant avec ses amis légumes!

 

Dans la famille timbrée, je voudrais…

Je suis un peu fofolle avec mes enfants. C’est vrai. Parfois, je fais des trucs complètement absurdes rien que pour les faire rire. Faire le pitre et les voir se bidonner, y’a que ça de vrai.

Ces derniers temps, nous sommes tous malades les uns après les autres. Alors que je sors d’une gastro, Tony plonge dans une laryngite, suivi de près par N°1 et là, Clapiotte nous fait encore un truc bizarroïde dont elle a le secret… bref, pas trop le temps de nous poser, ni de nous marrer en nous roulant par terre, à se faire des grimaces et à mimer les lamantins du Sénégal.

En ce moment, c’est plutôt sieste-télé-bouquins… mais surtout, du calme. Je me demande quand même s’ il n’y a pas eu un peu d’abus au niveau de la télé…Ou des pitreries

 

J’ai eu ma séance fou-rire sans rien demander!

 

(Désolée pour ceux qui avaient vu ça sur Facebook, mais je voulais le garder sur le blog aussi)

Vous reprendrez bien un peu d’variole?

Ca doit être mon humeur de dogue du moment, mais là, j’avais envie de péter un coup de gueule, tant pis pour la polémique, j’ai besoin de le dire.

Quand j’ai eu N°1, sans parler de ce sentiment de bonheur qui ‘a envahi, j’ai aussi été comblée par une énorme boule d’angoisse: l’angoisse de perdre cet enfant, l’angoisse qu’il me perde moi. La mort, la maladie, les accidents sont devenus des sources d’appréhension qui m’oppressent la poitrine et l’esprit. Sans dire que je vis avec cette trouille chaque minute, je vis avec tout de même, alors qu’avant, lorsque je ne vivais que pour moi, je n’y pensais même pas.

Et on ne me fera jamais croire que je suis la seule mère à connaître ce genre d’angoisses depuis qu’elle a un enfant.

Dès lors, je fais mon possible pour protéger mes enfants, avec les moyens qui me sont donnés, mes capacités, mes croyances.

Et non, je ne crois pas qu’allumer un cierge ou badigeonner mon bébé d’huiles essentielles le protégera des pires maladies. Tout au mieux, ça lui évitera d’avoir des poux et lui débouchera le nez, quoi que j’émets des doutes pour la bougie.

Plus sérieusement, pour parler de maladies, j’aimerai savoir POURQUOI certains parents obstinent à boycotter la vaccination. Pourquoi?

Je ne bosse pas pour un quelconque laboratoire, d’ailleurs, j’aurai préféré que le P4 s’installe ailleurs qu’à Lyon pour faire leurs essais sur de gentils virus… savoir qu’Ebola dort pas loin de chez moi est tout à fait confortable, quand j’y pense… N’empêche que des labos, il en faut. Et des vaccins aussi.

Quand l’an passé j’ai posé Clapiotte à la crèche et qu’un grand panneau affichait: « Un cas de rougeole », je suis devenue livide. Je pourrais dire que je m’en tape, ma Clapiotte, elle est vaccinée, mais non, je ne m’en tape pas, parce que la rougeole, comme son nom ne l’indique pas (on dirait que ca va être une variante d’un coup de soleil, tout au plus une grosse varicelle), peut avoir de graves conséquences et entraîner de sévères complications.

D’après l’institut de veille sanitaire:

•L’épidémie de rougeole en France démarrée en 2008 s’est intensifiée fin 2010. A ce jour, plus de 10 000 cas ont été déclarés.
•Par rapport à 2009, les taux d’incidence ont plus que triplé chez les moins de 1 an et ont augmenté de près de 5 fois chez les adultes de 20 ans en 2010
•La circulation du virus concerne l’ensemble du territoire métropolitain mais région Rhône-Alpes ++ fin 2010-début 2011
•En 2010, 8 encéphalites ont été recensées par la DO dont une conduisant à un décès.
•Au total, 5 patients décédés depuis 2008
•La couverture vaccinale 1 et 2 doses ainsi que le profil immunitaire de la population en fonction de l’âge ne sont pas en faveur d’une fin rapide du phénomène épidémique

(Source InVS)

Ça vous fait rêver franchement? Tu as une chance sur 2000 de mourir de la rougeole si tu la chopes. Là, tout de suite, je préfère faire planter une aiguille dans le bras de mes gosses et tenter notre chance au loto.
Je sais.
Je sais qu’il y a un risque avec les vaccins, et je sais que celui ci n’est pas obligatoire. Personnellement, je ne fais pas vacciner mes enfants contre la varicelle ou encore la gastro non plus. Pas pour des raisons de danger, mais parce que ces maladies là sont gérables étant donné l’état de santé de mes enfants. je ne dirais peut être pas ça si ma gosse était vraiment fragile. Et je ne souhaite pas culpabiliser qui que ce soit qui fait le choix de ne pas vacciner. Mais je veux comprendre. Je veux qu’on m’explique où je ne saisis pas le principe d’opposition.
La vaccination en France (youhou M. Pasteur) était devenue tellement  normalisée qu’on en a oublié, peut être, la véritable utilité. Jusqu’à ce que les médias étalent certains effets secondaires des vaccins. Il existe effectivement des accidents, étranges réactions de notre corps à base de mutations sur les gènes impliqués dans la réponse immunitaire.
Maintenant, et comme on a le choix, on est en droit de ne pas faire vacciner son enfant. J’ai beau prôner mon respect pour les choix de chacun, j’ai beau toujours trembler en pensant qu’il pourrait arriver quelque chose à mes enfants, je n’arrive toujours pas à me faire à l’idée qu’on prenne plus en compte les risques d’un vaccin comme le ROR (punaise, vous avez déjà eu les oreillons? c’est HO-RRI-BLE) que ses bénéfices à l’échelle de la population.
Si de plus en plus de gens décident de se passer d’une couverture vaccinale minimum, nous risquons de vivre le retour de maladies sympas du passé… Sérieusement, ça vous manquait? En plus, on serait bien comme des pauvres couillons, puisque vous imaginez bien que depuis le temps, nos corps ne sont plus du tout prêts à affronter  ce genre d’épidémies et y et résister.
Vous saviez, vous, que la variole avait été éradiquée? Genre vraiment quoi… Et je vous le donne en mille… c’est grâce à quoi?
VOILA.

SOS mère en détresse

Pourtant, je m’étais réveillée de plutôt bonne humeur.

J’avais posé N°1 à l’école et c’était jour de crèche, ce qui signifie pour moi, jour de liberté où je peux bosser/faire les courses/glander tout comme je veux.

En rentrant à 10h après dépôts de trolls, j’ai bien senti qu’il y avait un truc bizarre. Une maison calme? Non… autre chose… Un mal  de ventre. Sûrement le café, je m’allonge pour que ça passe, après tout, je suis seule, autant en profiter.

Je me réveille ensuquée à 14h. j’ai froid. Non, plutôt, j’ai chaud. Et c’est l’heure d’aller chercher Clapiotte.

Le trajet jusqu’à la crèche, c’est Koh Lanta, j’ai l’impression que je dois allée chercher ce fichu totem d’immunité. 500 mètres et j’y serai, pourvu que je ne croise personne, je ne serai capable de parler à personne. Je n’ai plus que trois ou quatre rues à traverser et je manque de m’arrêter tous les 5 mètres pour vomir mon petit déj. En personne civilisée, je m’abstiens.

Arrivée à la crèche, on me fait la relève: supplice ultime, pourtant, ça s’est bien passé aujourd’hui, mais rester debout avec mes 11Kg de Clapiotte sous le bras me donne des suées, on m’enfoncerait des aiguilles sous les ongles que je supporterai mieux.

« Merci, pardon, au revoir, j’ai envie de vomir, je pars là, hein, pardon, peux pas parler »

Re 500 mètres, pliage de tank, portage de Clapiotte sur deux étages hauts comme la Tour Eiffel.

Je claque la porte, jette Clapiotte et rampe jusqu’aux toilettes.

Clapiotte, en bon petit soldat, me suit, et me tapote sur le dos:

« a caca a maman a bouchhh a caca hihihi »

« Oui ma ché… oui, vas jouer, voil… file… vas prendre un j… »

Je re-rampe dans la salle de bain faire une toilette anti miasme.

« A miam miam maman, a gateau, a boire, a miam miam, maman »

arf… l’idée même de manger me retourne, mais je me rappelle que je suis sa mère.

Je lui envoie son goûter au lance pierre histoire de tenter de ne pas lui refiler mes spores.

« Y est où Numéwo 1? »

Mince, j’ai un deuxième enfant. Il est où? Ah oui, école.

« Allo? Tu peux… prendre N°1 à la sortie, je peux pas là… fièvre, vomi, blurp… supplie… reconnaissance éternelle… merciiiii…biiiiiip »

Il est 15h30.

Il est 15h30? Sérieusement? le temps s’est arrêté ou quoi? Encore 3h30 avant que Tony rentre, misère.

DVD.

Re DVD

Re-Re DVD.

Je frôle l’overdose de Mickey, ma fille à les yeux injectés de sang et fait d’étranges danses en chantant « tou,tou, ahiiiiiique » et « tirquetttt, tiiirquetttt ». J’en peux plus, Mickey en Stéréo doublé en patois Hongrois, c’est trop.

Après, je ne me souviens plus trop bien, Tony est rentré un peu plus tôt et a ramené N°1, j’ai lancé un « je ne veux pas entendre parler de bouffe » et j’ai sombré dans le coma de la mère malade.

« Mère malade », voilà un exemple d’oxymore que je donnerai à N°1 quand il apprendra les figures de style.

Alors plusieurs questions…

Pourquoi les enfants sont capables de vomir-dancer Shakira-vomir-construire un châteaux en légo-vomir-manger ou encore faire 39°5c de fièvre et faire des roulers-boulers dans le couloir alors que moi, pauvre adulte, j’ai simplement eu envie de décéder dans l’heure?

Et pourquoi, pourquoi il n’y a pas des jours « parent malade » comme il existe des jours « enfant malade »?

J’ai trinqué artistiquement

Si j’avais su que devenir blogueuse me permettrait d’avoir mes entrées dans certaines soirées huppées, j’aurai commencé en 1996…

Mercredi dernier, j’étais de la fête, au bras de mon Tony, pour assister au vernissage de La Biennale d’Art Contemporain de Lyon.

Cette année, le thème de la Biennale est « Une terrible beauté est née », beau et terrifiant programme. Dans le 2ème arrondissement, sur le site magnifiquement rénové de La Sucrière, nous avons pu admirer une exposition quelque peu déconcertante… l’initiation à l’art contemporain ne se fait pas en une fois, il nous faudra très certainement revoir certaines œuvres pour tenter de les comprendre!

Le site et son mur caméléon

Et le mur pour cette année

Crédit photo Sonia qui était présente aussi, et avec qui on a pu trinquer avec Chrys.

Oui, on a trinqué, car après tant d’émotion, Duvel régalait avec sa fameuse bière! Il a fallu faire la queue, il a fallu être patients mais nous y sommes parvenus, enfin. Et après dégustation, nous avons pu repartir avec nos verres collector, designé en exclusivité par Erick Beltrán pour la Biennale 2011… Encore merci à eux pour notre future soirée « je crâne avec mes beaux verres que tu n’auras JA-MAIS »

Même pas peur, bande de soifards!

Même pas peur (dans le tramway)

Et on en a 6 comme ça!

Avis aux amateurs, La Biennale d’Art contemporain a lieu du 15 septembre au 31 décembre. Plus d’info sur le site officiel.

(Merci à Charlotte, Mr « Duvel » qui bossait dur derrière le buffet et Hortense qui a gentiment arrêté de servir les assoiffés pour me saluer)

A la vôtre!

J’t’en pose des questions?

Les enfants, j'adore. Je sais, je me plains souvent, mais en vrai, je les aime bien. Surtout quand ils sont en forme.

Et aussi quand ils nous sortent de belles perles, si belles qu'on s'en ferait des colliers!

Chez  vertbaudet, au lieu d'en faire des colliers, ils ont décidé de compiler ces perles et d'en faire de petites vidéos d'une minute.

Parce que les enfants  sont plein de questions, mais surtout qu'ils ont toujours un avis sur la réponse, voilà donc la nouvelle petite série PASKE qui arrive dans notre ordi dès le 8 septembre. Une web série de 15 mini films où se retrouvent une bande de joyeux lurons entre 4 et 6 ans et qui répondent librement à des "pourquoi" en nous donnant parfois des réponses plus que cocasses.

Pour voir ces vidéos, je vous invite à faire un tour sur la page facebook de vertbaudet où vous retrouverez chaque semaine un nouvel épisode, tout aussi drôle!

 

 

Et les vôtres, si vous leur demandez pourquoi on a des poils, ils répondent paske quoi?

 

 


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Vidéo virale par ebuzzing

J’aime ma famille

Alors, que ce soit bien clair, ce titre n’est pas une fiction. J’adore ma famille, en quasi presque totalité.

Surtout quand ils me font marrer… et même quand j’en prends plein la tête.

L’autre soir, on a fait une petite sauterie pour fêter l’anniversaire de mon beau-père. le père de Tony.

Le père de Tony, je l’adore, il n’a aucun tact, mais je l’adore.

Par exemple, le père de Tony, il m’a appelé Nathalie pendant 18 mois. Sauf que ce n’est absolument pas mon prénom. J’ai dû lutter comme une forcenée pour que mon prénom lui rentre dans le crâne! Et parfois, je sens qu’il galère (ça fait que 9 ans, hein, on va pas trop lui en vouloir)

Le mieux, c’est que le pèere de Tony, il en existe 3 comme lui. Ouais, le père de Tony, il est triplé. On aurait pu tripler Georges Clooney pour qu’un jour il croise ma vie, mais non, on a triplé mon beau père et son non-tact (c’est dans les gènes)(j’en ai la preuve avec Tony himself).

D’abord, je vous raconte pas le stress à chaque première échographie. Une quantité phénoménal de poulets ont dû être sacrifiés pendant ces périodes, alors que je priais pour ne pas abriter 3 personnes dans mon utérus.

Mais le summum, c’est quand ils sont tous les trois réunis. Là, tu te mets sous anti-dépresseurs si jamais tu ne veux pas finir par te pendre.

C’est ce que j’aurai dû faire à cette fameuse petite sauterie.

En pleine discussion avec ma coupette, un des frères Bogdanov me hêle:

« Hé! Toi! j’ai une question! »

« Plait il? »

« Voilà, Simone disait « on ne nait pas femme, on le devient », t’en pense quoi? »

Là, tout de suite, à cette heure là, je ne m’y attendais pas à celle-ci.

Je réponds que perso, moi, je me sens toujours pas femme, donc bon, voilà, je ne peux pas trop répondre, mais à priori, je suis assez d’accord, si on exclu le côté sexué de la question (oui, parce que tu es homme OU femme au départ, quand même)

On part dans de longues explications sur ce que la société entend par le mot « femme », on parle du fait de devenir mère mais qui ne rend pas forcément femme ( cf. mon propre cas), bref, on arrive à Hawaï de la question de base et il ne comprend toujours pas pourquoi je dis que je ne me sens pas femme.

Je lui explique, y’a plus que ça:

« tu vois, par exemple, t’es à un café, tu bois ton verre et je passe devant toi (et je sais que tu mates les nanas qui passent alors fais pas l’innocent). Là, comme ça, tu me vois, et tu te dis quoi? »

Je sais, je cherche la merde, hein, mais je voulais étayer mes arguments par un exemple.

« Bah (réflexion)… je te regarde… et … (réflexion)… Je me dis que….bah… t’es quelqu’un qui passe« 

Finalement, je n’ai pas donné suite à cette conversation, j’ai préféré finir la bouteille la plus proche.