Archives de catégorie : Mais que fait la police?

Bah quoi ?

Ouais, OK, je SAIS que j’ai laissé le blog moisir pendant… outch… 8 mois !

Mais c’est pour mieux revenir.
Je n’ai pas parlé de ma grossesse, mais j’y viendrai, quand je serai prête à raconter cette histoire de foufou. En attendant, on va faire comme d’habitude, surtout si vous avez pris l’habitude de me suivre sur les réseaux sociaux, à la place de venir ici : on va la jouer à la WTF et je m’en vais vous raconter tout le reste dans le désordre, comme ma vie depuis 4 mois et quelques jours.
Ça sent le lait caillé, les premiers fous rires et le bordel non organisé par chez nous, mais ça prend place, à 3 et puis à 5, une semaine sur deux.
J’ai des cernes sous les genoux, des cuisses molles et des cheveux en moins (mais des blancs en plus), mais comme la vie reprend son cours, alors je me suis dit que c’était le moment de faire renaitre le blog de ses cendres (bon, ok, aussi parce que je dois vous parler de quelques histoires croustillantes et que je me suis engagée à parler aussi de quelques tests incroyables (si si tu verras).

3-2-1 : OUVERTURE DES PORTES !

 

Vous êtes toujours là ?

La sortie scolaire : Le musée.

Oui.
Ça va.
Je SAIS que le blog est en jachère, mais c’est parce que, je ne sais pas si je t’ai dit, mais je fais plein plein de trucs ces derniers temps.
Entre mon changement de vie, la reprise d’un contrat à mi temps, pas mal de boulot et l’écriture d’un roman (BIM, comment je te place ça l’air de rien TAVU ???), j’avoue que le blog a été mis de côté.
Mais bon, tu sais, je fais toujours le clown sur facebook ou Instagram, en attendant que je me dégage du temps ou que je devienne reine du Monde et que je décrète que les journées de 24h c’est pour les nazes, moi, je ferai des journées de 50heures, ce sera plus sûr pour tout mettre dedans.

Comme je fais pas mal de bêtises sur ces deux réseaux en y racontant ma vie, et que dernièrement, j’ai  participé à une sortie scolaire au Musée des Beaux Arts (12 points sur le tableau de la Mère dévouée), je me suis dit que quand même, un petit compte rendu s’imposait.

 

Alors déjà, il faut que je te parle d’un truc quant aux sorties scolaires.
Je ne comprends PAS comment on gère le trajet.
Je veux dire, ça va, j’ai deux enfants, j’ai BEAUCOUP accompagné leurs classes à diverses activités (bon, j’avoue, beaucoup plus pour N°1 que Clapiotte, les cadets sont définitivement les mieux lotis quand même)(ou alors on devient juste moins naïf, peut-être), mais je ne sais toujours pas OÙ me foutre quand j’accompagne.
Du coup, je me retrouve toujours vers le milieu, l’endroit bâtard par excellence parce que tu te tapes souvent de devoir remettre la moitié de la classe dans le droit chemin (les enfants ont cette petite passion de vouloir marcher bien sur le rebord du trottoir, en défiant les entorses ET les voitures), pis tu sais pas si faut que tu prennes la moitié de la file ou le tiers, rapport qu’une autre maman gère le milieu MAIS que c’est aussi elle qui se met en travers des passages piéton. Du coup, ça bousille toute ton organisation à toi à chaque fois qu’on doit traverser une rue (et donc en centre ville, on en traverse un paquet, de rues).
Comme dans le train, où à tous les coups, je me retrouve à partager une banquette avec le type qui bouffe un saucisson-pâté, quelle que soit l’heure, là, je me retrouve systématiquement avec les deux enfants à migraine intégrée.
Je ne sais PAS comment font leurs parents à eux (dit la mère de Clapiotte herself, haha), mais ces deux là débitent un flot de paroles continues, tellement dense et dont la trame est aussi incohérente que les sujets ultra pointus, que je finis TOUJOURS par avoir envie de les pousser sur la voie (pardon)(je le fais pas, hein, c’est une blague).
Bref, à un moment, on arrive quand même au musée.

Que ce soit bien clair. Je voue un culte aux instits.
Moi, une matinée comme ça, je suis rincée, j’ai perdu 10 ans de ma vie et j’ai limite des petites pulsions suicidaires à un moment donné.
L’instit, elle est dans un musée, avec 25 gamins dont quelques uns que toi, perso, tu cacherais bien dans des amphores grecques et des sarcophages, mais elle, elle est zen. Tu vois, qu’elle gère.
Moi, avec une autre maman, on a dû s’enfuir à un moment juste pour prendre un café et se faire 10 minutes de pause.
L’instit, elle balaye du regard ses élèves façon scanner permanent, elle sait, elle voit, elle GÈRE je te dis.

Comme elle gère, que l’animatrice qui fait la visite gère tout pareil et que concrètement, j’ai vite compris que des gamins de 8 ans étaient plus cultivés que moi, j’ai bien saisi que je servais plus trop à rien, du coup, j’ai fait la fille mature et j’ai commencé à faire des blagues avec les statues. C’est un peu ma Nuit au Musée à moi. Mais en journée quoi.
Je le partage parce que je voulais me souvenir qu’un jour, j’ai toujours pas été apte à être sérieuse plus d’une demi heure.

J’ai presque hâte de faire la sortie de fin d’année du coup, tu penses !

 

Le retour s’est  bien évidemment passé comme l’aller. Mention spéciale pour le môme qui s’est jeté dans un tas de pollens juste devant moi en rigolant et en y mettant des grands coups de pieds, mes yeux ont kiffé, c’était cool, j’avais l’impression de pleurer du sang  acide, c’était génial.

Clapiotte, elle, était ravie.
Pis j’ai pu constater qu’elle savait qui était Ajax (dans ma tête, évidemment que j’ai fait une blague avec des éponges, une baignoires et un coup de pschitt pschiit quand la question a été posée. Heureusement qu’on doit pas EN PLUS particper, on passerait vraiment pour des tocards)

La fille qui avait la bougeotte

Je pense qu’on peut se rendre désormais à l’évidence, je suis une nomade.
Je ne tiens pas vraiment en place, j’ai besoin de renouveau, de changements, de neuf.
J’ai besoin de bouger, de renouveler les expériences, de créer de nouvelles aventures qui ponctuent ma vie. Je suis comme ça, je dois arrêter de lutter contre la nature et les bien pensants qui jugent que la stabilité passe par un ancrage indéboulonnable dans sa vie.
Peut-être que c’est à force de déménagements successifs, de cette obligation que j’ai eu, relativement jeune, de m’adapter à de nouveaux environnements, de nouvelles villes, voire pays, de cette reconstruction permanente de mes cercles d’amis, que je quittais pour devoir en chercher de nouveaux, ailleurs.

Du coup, je déménage.
Ça doit être la solution que j’ai trouvée, je ne sais pas trop, mais le constat est bien là. J’aime ça (bon, ok, pas les derniers cartons estampillés « trucs » et « bordel », eux, je les hais profondément.

Outre le fait d’aménager de nouveaux espaces, de me les approprier, d’en faire une partie de moi, ce que j’aime, à la fin, c’est de clore cette nouveauté par une fête où tous les gens qui ont encore le courage de me suivre dans mes aventures sont là pour célébrer ce renouveau.

Seulement voilà.
Après 14 domiciles différents (soit une moyenne d’un déménagement tous les 2 ans et demi environ, oui, tu comptes bien), en plus d’être devenue une sorte de « home-stageuse » certifiée, je suis devenue experte en crémaillère.

Sache donc que la meilleure façon de réussir sa crémaillère, c’est de ne pas vraiment l’organiser.
Tu fixes une date, ceux qui viennent, viennent et vaille que vaille. En général, c’est comme ça que c’est bon, et surtout, ça évite un paquet d’embrouilles et de prises de tête organisationnelles en tout genre.
Petit aparté : j’avais fait à peu près pareil pour mon mariage, genre, pas de plan de table, pas de menu, pas de DJ, pas de thème… et c’était de loin l’un des plus chouettes mariages auquel j’ai pu participer. True Story.

Maintenant, il y a UN truc important à gérer, c’est le cadeau de crémaillère.
Parce que tu vois, pour mon tout premier studio, par exemple, il y a 20 ans, j’ai eu une bouilloire de la part de mes potes. Bah figure toi que ma bouilloire, elle m’a suivie partout depuis : elle est utile ET increvable, (et moche, mais bon…).
J’en ai déduis dès lors que le cadeau de crémaillère devait avoir soit une réelle utilité, soit être source de grand plaisir (non, on n’offre pas de sextoys aux crémaillère)(normalement)(ce n’était pas le but caché de cette phrase).

A ma dernière crémaillère, on m’avait offert une tireuse à bière, rapport que j’avais tellement « tout » qu’il ne restait que les gadgets… C’est super cool comme truc et ça faisait longtemps que je voulais ce genre de chose dans ma cuisine, mais cela s’est avéré, surtout, comme un bon moyen de devenir alcoolique cette affaire).

Mais en fait, un déménagement, c’est épuisant, autant moralement que physiquement (ce qui, vu ce que j’ai écrit plus haut, me cale directement dans la case des masochistes donc), finalement je me dis, qu’on m’offre quelque chose « pour moi », puisque les gens insistent toujours pour faire un truc (oui, parce que sinon, rien, c’était bien)

« Et un coffret cadeaux genre Smartbox , ça te dirait pas ? »

Ma première réponse, c’était non, parce que j’en ai eu un, une fois, pour un truc de massage, et que j’ai a eu le temps de le laisser périmer.
Mais je me suis ravisée. Déjà, parce que maintenant, ce genre de coffret cadeau original, c’est valable deux ans et que c’est renouvelable (et ça me rassure vachement), et qu’ensuite, le type d’offres s’est largement étoffé et que, je vais pas te mentir, autant tu m’offres un saut en parachute, je fais la gueule, autant un week end dans une cabane, une yourte ou un relais château (bah quoi ?), jamais je crache dessus (passion « dormir ailleurs », un peu, j’avoue).
Bref, du coup, plutôt qu’une cagnotte (qui finira dépensée pour tout autre chose à n’en point douter), ce genre de cadeau assouvirait à la fois l’envie des gens de m’offrir quelque chose ET mon éternelle envie de voir ailleurs si j’y suis ‘la réponse étant clairement que je ne suis nulle part, on est bien d’accord).


(Coucou les copains, ceci est un message subliminal réalisé en toute discrétion)
(et comme c’est pour deux, j’emmènerai forcément l’un de vous, en plus !)
(bah quoi ?)

Voilà, ça, c’était les conseils de Cranemou en terme de crémaillère pour faire simple et efficace.
Bientôt, faudra vraiment que je te montre comment j’ai transformé un couloir en dressing. Je suis bientôt apte pour une réorientation dans la déco et l’optimisation d’espace.
D’ici là, je promets de ne pas re-déménager d’ici les 18 prochains mois (promettre plus c’est vraiment prendre un risque au point où j’en suis…).
Me reste qu’à fixer une date pour cette crémaillère du coup…. T’es dispo en avril ?

#LesGossesCestLaMerde : catégorie gros winner.

J’avais commencé un article de rentrée mais bon, comme on est déjà le 9, je me dis que t’es plus trop à 3 jours près pour que je te souhaite mes vœux et te fasse part d’un gros tas de nouvelles qui vont enjailler ta propre année par procuration (oui, j’ai inventé la modestie, cherche pas.).
Non, donc, du coup, je te dirai les trucs habituels plus tard pour te parler d’un truc complètement peu important, mais c’est de la faute des story Instagram.

Pour l’explication, sache que j’essaie de publier des choses sympas sur Instagram, mais que du coup, en story, je me lâche un peu en racontant certains backstage de ma vie.
Et comme ma vie n’est qu’un carbone-copie 2017 2018 de celle de Pierre Richard, souvent, ça vaut un peu le coup de jeter un œil.

BREF.

Hier, j’y racontais comment Clapiotte, petit être mignon, naïf et inoffensif, m’aidait à prendre une photo de mon nouveau Tshirt (oui, j’exploite mes enfants tout en leur apprenant que leur mère n’est rien qu’une égocentrique qui veut des photos d’elle-même) quand un message est apparu sur l’écran.
Message qu’elle a bien entendu lu à haute voix pour m’informer de la chose.


Flagrant délit de OUUUUUPS

Bref, ce message n’était clairement pas destiné à un enfant, j’ai un peu hurlé « stoooooooop », repris mon téléphone, dit que « ohlala quand même j’ai des copains qui font des blagues vaseuses » et puis j’ai un peu ri, aussi, parce que bon.
(Après, j’ai passé 4 heures à trouver comment on enlevait ces fucking pop up de messagerie.)

Bref, bis.

J’ai continué la story Instagram en rigolant de ce fail inadapté et ai clôturé l’histoire avec ceci :

Parce que finalement, à côté, cette histoire de sms, c’est le Pays de Candy, du coup, tu penses.
J’ai lancé ça en rigolant, mais je me dis que c’est quand même dommage que tu n’aies pas vent de cette sombre histoire de F.i.s.t raconté aux enfants. (j’ai mis des points pour tromper toute recherche Google déviante sur le sujet. Les détracteurs de l’inclusif, CECI N’EST PAS DE LA PROVOCATION)
Après tout, PERSONNE n’est à l’abri d’avoir un jour à devoir expliquer ce genre de chose à sa progéniture.
TU SAIS PAS !
Oui, je sais que je détiens un level supérieur dans le WTF au niveau des questions que peuvent poser mes enfants, mais un jour la routourne va tourner et tu feras moins le malin ! (merci de me laisser y croire, bisous).

Donc, voilà l’histoire :

Cet été, nous allions à la plage par un petit chemin fait de lattes à travers les dunes.
Sur une des lattes étaient tagué « Fister ». Je pense que ça se prononçait [f i s t ε r] mais bon, moi, ça m’a fait rire, parce que, déjà, mais aussi parce qu’on était au cap d’Agde et je pense que je n’ai pas à te raconter l’image qu’a cette charmante petite ville balnéaire (et décadente).
Bref, j’ai ri, j’ai fait une photo, je l’ai postée en story instagram.

Mais ça n’avait pas échappé à N°1, qui, le lendemain matin, repassant devant, me demande, très naturellement :

« Mamannnn, ça veut dire quoi « f.i.s.t.e.r ».

J’ai black outé une minute.

Et puis bon, j’ai pris le parti de ne pas mentir à mes enfants, tu sais, donc voilà…

– C’est… hum… sexuel. Je suis pas sûre que tu aies envie de savoir.
– Ha non, biiiih, non, je veux pas.

SOULAGEMENT.

La journée a pu continuer sans réel souci, dans un univers où cette question et ce mot-même n’avait jamais existé.

Et puis nous sommes rentrés en fin de journée.

Par le même chemin.

-Bon, en fait, je crois que je veux savoir.
– Hum… Je comprends. Mais attends, tu dois savoir que c’est sexuel ET que c’est quelque chose de…. sordide.
– Je veux savoir quand même… je crois.
– Bon… hum… Tu vois Iron F.i.s.t ? Tu te rappelles ? Bon. C’est quoi son super pouvoir ?
– Il a le poing hyper fort.
– Ouais. Voilà. Donc… « f.i.s.t », en anglais, ça veut dire quoi ?
– Euh… « Poing » ?
– Voilà.
– …
– …
[là, c’est le moment où tu espères que le môme a lâché l’affaire] [ Mais non]
– Ok, mais donc ?
– Bah… C’est sexuel. Et ça parle de poing. Mais attention hein, j’ai prévenu, c’est sordide je te rappelle.
– …
– …
– Bon. Je veux plus savoir.
– Je sais. Moi non plus mon chéri. Moi non plus.

 

Mais sinon, au niveau de la culture Marvel et des devoirs de vacances en anglais, on était au taquet, note bien !

 

(Bon, sur le coup, j’avoue, je l’ai pas hyper bien vévu, et en fait, quelques heures après, je me suis souvenue qu’au même âge, je savais quand même un gros tas de blagues bien gores et que finalement, à part un ou deux petits pets au casque, je trouve que je m’en sors pas si mal aujourd’hui)(hum…)

 

 

 

Rêve de gosse n°312 : Avoir un trampoline à la maison.

Tu le sais, depuis le temps, j’ai environ l’âge mental d’un enfant de 7 ans.
Ou plutôt les envies d’un enfants de 7 ans : avoir le dernier Lego, faire la roue dans un magasin, manger des céréales au dîner, dessiner sur les murs… La seule différence, c’est qu’en plus, je fais le ménage et à manger.
Quoique pour le « manger », c’est pas tout à fait ça, on est d’accord.
Bref, dans ma liste de rêves d’enfants que j’ai gardé en bonne place dans ma tête, il y avait un baby foot et un trampoline quelque part.

Le Babyfoot, à partir du moment où t’as un peu de place, ça se fait, clairement, mais concernant le trampoline, je t’avoue que j’étais plus sceptique, à cause de la place déjà mais aussi à cause des voisins du dessous, parce que bon, je n’ai pas du tout les moyen d’avoir une maison en plein centre ville.

Et puis bon, hein, allez, viens on a dit « tant pis », le jour où j’ai eu ce gentil mail me disant « Hey Cranemou ! Tu veux pas un trampoline ? »

Trop tentant de dire oui.
J’ai pas dit non.

Pis ils disaient qu’il était petit et qu’il se rangeait, au pire, dans un sac. J’ai re-dis oui, donc, et quelques jours plus tard arrivait à la maison le Graal : un trampoline Topflex dit « de fitness ».
Tu dois voir à peu près à quoi ça ressemble, ce sont ces trampolines où tu peux rajouter une barre de maintien histoire de ne pas t’envoler quand tu fais des exercices de fitness. Il a même des élastiques pour compléter les exercices du haut du corps si tu as envie.

Je l’ai mis pile dans l’entrée, au niveau des escaliers, surtout parce que c’est tellement drôle, déjà, de sauter dessus pour accéder à l’étage (oui, on est des oufs un peu)(aucun membre de la famille Cranemou n’a été blessé pendant ce test).

(A la base, c’était une vidéo rigolote, mais comme ça fait 2h que j’essaie de la mettre en ligne, en vain, je te colle des captures d’écran et je suis dé-so-lée pour ce fail minable de ma part du coup)

Je ne suis pas encore hyper assidue pour pratiquer du fitness dessus quotidiennement, mais quand je m’y mets sérieusement plutôt que juste essayer de faire des figures avec atterrissage sur mon canapé, bah c’est plutôt vachement plus marrant que les exos bateau à faire au sol. Et je te raconte même pas niveau cardio, ça te fait bien comprendre qu’il faut que tu te bouge quand même un peu plus pour développer ton souffle quand même (ou alors que tu vieillis)

(Je pense acheter un tapis histoire de faire evoluer un peu la chose et finir par faire CA dans mon salon. Direct. Mais bon… après Noel. D’ici là j’apprends à mettre des vidéos sur le blog promis)

Les enfants, depuis, construise une famille de petites statuettes à mon effigie pour me remercier d’être un peu tarée, leurs copains sont sur la liste d’attente pour l’adoption, et à ce jour, aucun voisin n’est venu clouer d’oiseau mort sur ma porte en guise de représailles.

Du coup, ça fait plusieurs semaines qu’il se tient là, je n’ai pas du tout envie de le ranger dans son petit sac parce qu’on aime vraiment trop ça, il fait désormais partie de la déco (à côté des Batman et des chaises en formica, je suis à CA de créer une rubrique « toi aussi décore ton appart en brisant les codes esthétiques actuels », mais je suis pas certaine que le monde des internets soit prêt pour tant d’anarchie)

Bref, j’ai un trampoline (un mini-trampoline, ok) à la maison, je viens de rayer le point n°312, et je ne compte pas me soigner (mais vraiment pas)(JAMAIS).

 

Une eau chaude pour la 4 !

Oui rhooo ça vaaa j’avais dit que je revenais « demain » te raconter mon histoire d’eau chaude, mais en même temps, j’avais pas dit QUEL demain. Note bien.

Hum.

Bref.

Je disais la dernière fois que la rentrée avait été quelques peu perturbée et pas qu’à cause des réunions et des fournitures scolaires.

Il se trouve que dans un mélange de dépression post-vacances trop cool-excès de vacances trop cool – rentrée pas trop cool – fatigue générale pour cause de mise à profit de vacances trop cool et retour à la réalité dans un froid de gueux, je suis tombée malade.

La bronchite, ma désormais meilleure amie de chacune de mes rentrées depuis quelques années, est revenue me rappeler que j’étais humaine et que donc, je devais aussi ressentir, parfois, cette impression de mourir comme si j’avais la lèpre de la plèvre (si tu le dis très vite c’est pas facile-facile).

Et comme en plus j’étais fatiguée, c’était le combo parfait pour avoir l’impression que j’allais décéder juste en faisant l’effort de cligner des yeux. Rouges, les yeux.

Du coup, j’ai comblé le peu de temps de vie active qu’il me restait en faisant des vertiges, histoire que mon hypocondrie s’active de façon exponentielle à mon mal-être.

C’était génial. J’ai même gémi je crois.

J’ai réussi à ramper chez le médecin qui m’a fait comprendre que je n’avais pas de leucémie, mais des résultats sanguins dégueulasses, option ça craint, rapport, éventuellement, à une alimentation bière-chips que j’ai pu avoir pendant l’été (on m’avait forcé, évidemment).

Je me suis excusée auprès de mon corps (si, si, je ‘lai vraiment fait), et du coup, je me suis fait une cure de jus de légumes, graines en tout genre, tisanes et autres jus de citron.

Plus de café, plus d’alcool, plus de gras, plus de sucre, j’étais devenue du jour au lendemain l’ambassadrice du healthy instagrammable (mais tu noteras que j’ai rien instagrammé).

J’ai commandé du thé vert dans les cafés et des Perrier-tranche dans les bars, en constatant que les régimes detox en gardant une vie sociale, ça coutait finalement aussi cher que de boire des cocktails au yuzu et feuilles d’or 24 carats.

Même qu’au Coworking (Chez Sofffa, c’est trop bien (en plus tu peux me voir) je te conseille), comme je pouvais plus boire de café, ils me faisaient goûter tous les trucs bien chelous qu’ils avaient en stock…

 

Et j’ai dormi. Plein. C’était bien.

Petit à petit, je me suis remise d’aplomb. Bon, j’ai pas encore refait de prise de sang, mais j’ai plus l’impression de marcher à l’envers dans un roller coaster, donc y’a quand même du mieux.

Pendant tout ce temps, quand même, où j’ai dû me plier à un régime sain, je suis allée dans des magasins bio histoire de faire ça vraiment bien (tant qu’à faire, je me suis carrément investie dans ma mission de régénération cellulo-plasmatique, je ne fais jamais les trucs à moitié)

Une fois, j’étais devant le rayon tisanes d’un magasin bio de mon quartier, m’extasiant devant autant de choix de saveurs et de couleurs (oui, je fais aussi très bien semblant de trouver ça formidable de passer 4h devant le rayon tisanes), remplissant mon panier de toutes ces petites boites mirifiquement alléchantes, je suis allée à la caisse.

Pendant que je me rendais compte que je n’avais pas de sac pour ramener mes 43 paquets de tisanes, m’offrant en sus un 64ème totebag pour la peine, la jeune femme de la caisse s’extasiait à son tour sur mon choix de tisanes.

  • Ohhhh vous en avez pris beaucoup ! Vous êtes fan ?
  • Euh… fan de tisanes ? Haha, non, pas vraiment, mais quitte à boire que ça, autant varier je me suis dit.
  • Vous les connaissez celles-ci ?
  • Non.
  • J’aime pas du tout.
  • Ha bah c’est motivant ça.
  • Non mais je n’aime pas les tisanes en général en fait.
  • Ha ok… En même temps si vous avez encore le droit de boire du café, hein, profitez-en pour ceux qui doivent s’en passer…
  • Ha non mais moi, je ne bois que de l’eau chaude.
  • HAHAHAHA.
  • Non mais je ne rigole pas.
  • Mais de l’eau chaude, c’est à dire… de l’eau… chaude. Et c’est tout ????
  • Oui oui, quand je bois de l’eau chaude, ça me donne l’impression de purifier mon corps, ça me procure un sentiment de réconfort, c’est un peu ma boisson doudou.
  • Qu’on soit bien d’accord, votre boisson doudou, c’est donc… de l’eau. Chaude.
  • J’adore oui ! Vous devriez essayer.
  • Alors écoutez, je trouvais ma vie assez hyper triste comme ça avec mes tisanes, donc je vais en rester là, mais promis si je me mets à l’eau chaude je vous appelle hein !

Je suis sortie déjà vachement moins dépressive qu’en entrant, du coup je me suis dit que les magasins bio, c’était peut-être le secret de la bonne humeur…

J’ai croisé un copain à qui j’ai raconté mon histoire, trop fière de pouvoir enfin dire que ma vie de merde n’était finalement que joie des papilles et festivités gustatives.

  • Ha mais arrête de rire, tu sais ce qui est VRAIMENT bien ?
  • Vas-y…
  • L’eau tiède.

Franchement, les mecs, merci à vous d’avoir embelli mon quotidien morose du mois de septembre, grâce à vous, à chaque fois que j’engloutissais une tisane, un Perrier ou, fête, une Badoit rouge, je me disais que quelque part, dans Lyon, des personnes trinquaient à l’eau chaude.

Et ça m’a fait du bien.

Cœur avec mon plasma !


Cœur avec la vie aussi hein !

 

Rangs très serrés.

Reine du jeu de mot : CHECK.

OUI.
Je sais.
Presque un mois sans revenir écrire ici mais attends, c’est qu’il s’en est passé des trucs pendant ce mois… si tu savais…

Mais bouge pas tu vas savoir, en fait, tu penses bien que je ne reviens pas pour rien.

 

Alors, déjà, et surtout y’a eu la rentrée et je sais pas chez toi, mais ici cette année, ça s’est présenté un peu comme l’anti-chambre de l’enfer cette histoire.

Premièrement (et principalement), parce que je suis tombée malade et que mon corps a dit en même temps « allez, salut, j’te laisse là grognasse », mais je t’en reparle un peu plus tard.
Parlons des greffons.

Greffons à qui il manquait des mines de criterium et des règles pas cassées, même après avoir fait les fournitures au point par point pour être bien sûr de ne rien avoir raté. Par contre, N°1 a maintenant en sa possession 5 jolis cahiers 24×32 petits carreaux. Vas savoir ce qu’il s’est passé le jour où j’ai fait les courses. Je ne sais pas.

Après, on a enchainé direct avec le froid et les habits pas adaptés, et du coup, le… rhume Mesdames et Messieurs. Forcément, hein, on est beau, on est bronzé MAIS ON EST SURTOUT enrhumé !!! C’est un package rentrée cette histoire de mouchoirs je pense (en bonus de 4 cahiers en trop et du porte mines en moins).

Et ensuite, bien évidemment, les inscriptions aux activités extra-scolaires (tu peux cliquer là, j’en ai fait un article) et… les… réunionnnnns de rentrée OH YEAH !

Je ne lâche pas l’affaire.
10 ans de scolarité pour l’un, 6 pour l’autre, et pas une seule réunion à laquelle j’aurais échappé (avec els réunion foot en prime, parce qu’on dirait que j’étais en manque)
Et pourtant, c’est pas faute de savoir ce qu’il va se passer.
Des instits qui s’attendent à des questions bien pourries, des parents au taquet sur les devoirs, des explications bien trop longues concernant le programme qui a encore changé… C’est long, on a chaud, on a soif, on regarde les balles de tennis qui ancrent les pieds des chaises et on se dit que nos scotchs ont bien du courage de rester assis là des heures durant et que finalement, on comprendra peut-être la punition pour rêvasserie ou décrochage en cours de leçon. (Non, je rigole, évidemment, comme tout le monde, je frappe mes enfants à coups de règle en fer si ils reviennent avec une punition).
Le truc drôle de cette année, c’est que je me suis pointée à la réunion en robe/collants/bottes/coiffée/maquillée, rapport que j’avais un truc après où on m’avait demandé d’éviter les baskets. Je pense que seulement 4% des gens que j’ai croisé m’a reconnue du coup. Le reste devait juste se demander si y’avait pas une erreur de casting au niveau de la soirée.


Mais non j’ai pas utilisé mon téléphone une seule pendant ces 143h de réunion…
Que dalle.

La nouveauté, c’est le collège à la limite.
Tu es bien tranquille assis dans ta salle de classe avec le prof principal – physiquement sympathique, du coup, tu te dis que ça va le faire cette réunion, pour une fois – qui te présente un peu comment ça va se passer, et là, le défilé des autres profs commence.
Tu as celle dont ton fils t’a parlé, qui l’a déjà puni 2 fois (COUPS DE RÈGLE) pour oubli de matériel alors que bon, c’était le premier jour et grâce à qui ton hypothalamus se casse à Hawaï au bout de 4 phrases, te laissant dans le vague absolu d’une brume envahissant ton cerveau. Pas faute d’avoir essayé d’être drôle (mais c’était raté). J’ai longuement hésité à taper son nom dans Google pour savoir si elle n’était pas la créatrice de la narcolepsie.
Il y avait celui qui avait 103 ans. On ne savait pas trop comment il pouvait encore respirer, mais il y arrivait. Du coup, old school oblige (il faut croire), il nous parlait comme si on avait 4 ans et demi, c’était un peu gênant au bout d’un temps. Pis du coup ça a remis en cause des tas de préjugés sur l’âge de la retraite des fonctionnaires alors depuis je suis pas très bien.
Il y a eu la prof avec LE défaut physique qui te fait dire qu’elle a quand même le moral de se taper des ados susceptibles à tout moment de lui faire une blague débile sur le sujet.
Et puis gros big up au prof d’histoire, qui, en parlant des devoirs, a réussi à caler « déporter ». J’ai failli applaudir mais je me suis souvenue à temps que c’était pas avec moi qu’il avait fait le pari.

Ce qui reste pas mal, quand même, il faut le dire, c’est que depuis la maternelle, j’ai eu le temps de me faire pas mal de copains et comme nos enfants se suivent dans les classes, je te fais pas un dessin de l’ambiance quand on se retrouve tous assis les uns à côté des autres.
Ça a vachement moins fait rire mon gamin qui a eu le droit avec sa pote à un « Ah bah vos mères elles parlent encore plus que vous pendant que j’explique un truc ».
Il était pas fier de moi (COUP DE RÈGLE !)


Genre ça ça pourrait être moi. En fait (mas j’ai plus de ride)

Je ne me suis pas suicidée à coup de ramettes de papier, c’est que je m’en suis sortie.
Et demain, je te raconte comment j’en suis venue à parler eau chaude avec une inconnue (true story).

Tu vois ! Je suis pas morte, c’est juste que j’étais un peu occupée…

 

Chers parents, ne faites PAS ça.

Bon, que ce soit bien clair.
Je ne donne presque jamais de conseils ici-même, parce que j’estime que je n’ai vraiment rien à enseigner à personne en terme de parentalité. J’imagine que je me vautre aussi souvent qu’un parent normal en ce qui concerne l’éducation, donc je m’abstiens quasiment toujours de tout jugement.

MAIS PAS AUJOURD’HUI.

 

Aujourd’hui, l’heure est GRAVE.

Aujourd’hui, des centaines d’enfants scolarisés, que dis-je, des MILLIERS, sont partis faire des classes vertes, classes péniche, classes de langue, classes découvertes, classe pas classe ou que sais-je encore.

Des TAS d’enfants sont partis avec leurs petits sacs à dos avec leurs petits camarades à petits sac à dos et se sont retrouvés, l’espace de quelques jours, sans vous, parents.

Ahhhh, oui, tu as souffert hein , c’était ta première fois ? C’est normal, on a tous, à un moment, ce petit souci avec ce cordon dans lequel on se prend les pattes.

Mais bon, au final ? Ça a été ? Ça s’est bien passé ?
Oui, il a ramené des poux, oh ça va, hein, fais pas comme si tu ne savais pas que ça tomberait sur toi !

Tu sais, les profs, ils ont tous bien compris que toi, parent, t’étais un chouilla traumatisé par cette petite escapade. Alors ils se sont adaptés.

A mon époque (c’est l’instant vieille peau), alors que j’étais encore en maternelle, ma mère m’a foutue dans un car pour partir une semaine faire une classe de neige et je suis pas certaine qu’elle ait eu des nouvelles durant tout ce temps, si tu veux tout savoir. Alors que bon, j’étais jamais montée sur des skis avant hein.
Moi non plus d’ailleurs, j’ai pas eu de nouvelles, mais je m’en foutais, j’avais apporté un Musclor et une copine avait Sheira, autant te dire que j’ai passé les meilleures soirées de ma vie à ce moment précis.
Faut croire que le stress parental est apparu après 1996, date de  mon tout dernier voyage de classe, parce que je ne crois pas que ma mère n’ait jamais stressé pour moi en fait (et pourtant, j’etais partie à New York quoi, note bien, je m’éloignais de plus en plus, je montais dans un avion où on pouvait fumer, picoler et j’ai même dû remplir des questionnaires en jurant que je n’étais pas une terroriste, sans aide de ma maman).


Salut les nazes !

Non, aujourd’hui, c’est plus comme ça.
Aujourd’hui, les profs ont accès à des plateformes sur lesquels ils mettent des nouvelles des enfants touuuus les soirs.
J’imagine à quel point ils finissent leur journée sur les rotules en voulant se percer les tympans avec des cintres rouillés, mais NON, ils prennent le temps de venir raconter la siouper journée qu’ils ont passé tous ensemble.
Ces gens sont des dieux.

Et toi, parent, c’est super cool, tu peux COMMENTER ces petits récits quotidiens.

C’est là que je te le dis tout net : NE. FAIS. PAS. CA.

JAMAIS.

C’est NON.

Déjà, parce que ton gosse, hein, il joue aux cartes ou il roule une pelle à Sabrina derrière le réfectoire, il a autre chose à faire que de voir si tu lui as laissé un mot quelconque, donc à la base, tu perds un peu ton temps.

MAIS SURTOUT…

Comment veux-tu qu’ils se remette de ce genre de message. Je veux dire. Comment veux-tu CONCRÈTEMENT qu’il puisse construire sa vie sereinement alors que tu lui as écrit ce genre de choses publiquement.

 

« Bisous bisous ma gagouille »
SANS DECONNER ? « ma gagouille » ? Publiquement ? Je… C’est… Non mais non  !

 

 » Ta marraine te fais des bisous bisous »
ARRETEZ avec les bisous-bisous. Et puis je pense que Chouchou peut se passer des bisous de marraine pendant 4 jours, il VA survivre.

 

« Papy et mamy ont bien repris le train. Il y a eu un peu de retard, mais heureusement, il a fini par partir »
QUI. S’EN. FOUT ?

 

« Mon Barbouillou, tu nous manques tellement, ton petit frère te pleure déjà »
Le combo cucul-culpabilisant, ça se passe comment chez vous ? Bien ou bien ?

 

« on t’embrassent tendrement ma petite amour chéri »
Bon, outre le fait que c’est un peu chelou comme tournure de phrase, relis toi. Si. je te jure. Fais le. Ou n’écris juste pas en fait. Voilà.

 

« J’espère que ça va » (08/06 à 12:03)
« Coucou ! vous devez vous éclatez ! C’est tip-top » (08/06 à 14:08)
 » Tu me manques mon choubidou » (08/06 à 16:32)
« J’ai fait du poulet rôti pour penser à toi comme tu adores ça » (08/06 à 19:01)
« Je t’en referai quand tu reviendras » (08/06 à 19:04)
« J’ai hâte que tu reviennes » (08/06 à 19:18)
« Bonne nuit et doux bisous, fais de beaux rêves » (08/06 à 20:37)
Normalement, vu que tu as transgressé toutes les lois relatives à l’humiliation publique de ton enfant, déjà, les profs ont blacklisté ton adresse IP pour que tu arrêtes.
Et éventuellement, des hommes en blancs sont venus te récupérer le 08/06 vers 21:06.
TU ARRÊ-TES !

 

« Ohhhh vous étiez trop chou dans le bus »
Alors, déjà, ok, respect, c’est bien, tu affiches pas ton seul môme, tu mets toute la classe dans le même panier, bien joué. Mais bon, quand même. C’est quand même NON.

« 2-1 pour L’OL à la mi-temps. je te tiens au courant de la suite, bisous ! Allez l’OL »
Si un jour tu te demandes si tu en fais trop… Oui. La réponse est oui.

« Bon courage aux profs ».
Bon, toi, t’as le droit, en fait, parce que les profs sont les seuls qui liront tous ces petits messages et ce sont surtout les seuls qui vont revenir en voulant partir en retraite de 8 mois au Tibet.

 

C’est tout ce que j’avais à dire.
NE. FAITES. PAS. ÇA.

Merci pour eux.

Ça serait tip-top.
Bisous-bisous.

Allez, file !
Et SURTOUT : ne te retourne pas !

Retour vers le futur

Je sais pas toi, mais moi, j’ai un souvenir un peu nostalgique des années 90 où on s’imaginait que le 21ème siècle allait être complètement dingue, avec des voitures volantes, des robots à intelligence artificielle en guise de compagnon et des tableaux numériques qui sortiraient par projection de nos poignets.

Du coup, forcément, je suis un peu déçue de constater qu’au niveau de l’ambiance « 5ème élément », on est légèrement à la bourre.
Bon ceci dit, je ne peux que constater certaines réalités, par exemple, hier, à la sortie du collège, des filles se prenaient en photo-selfie avec leurs téléphones et N°1 m’a demandé si je faisais ça aussi quand j’avais le même âge… J’ai donc dû avouer que les portables, ça existait pas et que si on voulait des photos entre copines, on devait lâcher 10 francs dans un photomaton.
Ça a bien évolué en fait. Beaucoup. Et vite.
Ce qui me plait le plus (à part internet et la possibilité d’accéder à des données infinies), c’est l’évolution des voitures.
Bon, j’ai jamais été un as du volant et mon concept de « ça serait super de rentrer sur une autoroute et que les voitures soient automatiquement séparées d’une distance de sécurité, un peu comme des aimants qui se repousseraient ou un rail qui permettrait que tout le monde soit bien en rang à sa place » n’a jamais vu le jour, certes.


Moi, j’croyais que la vie ressemblerait à ça tu vois…

N’empêche, un jour, quelqu’un à penser à moi qui suis capable de payer 25 euros ma journée au parking juste parce que je ne sais pas faire un créneau, et a inventé les systèmes de parking automatique sur les voiture. Et ÇA, c’est beau.

Pareil, des gens ont pensé que ce serait super, avec les moyens technologiques qu’on a aujourd’hui, de relier la voiture directement à un système de conciergerie. Un truc qui nous mettrait en relation avec une assistance (pas un robot, une vraie personne) en cas de souci ou pour juste faire le diagnostique de la voiture avant le départ en vacances par exemple. En ligne. Comme ça. Easy.
C’est ce qu’il y a chez Opel, depuis 96 aux Etats Unis et ENFIN en Europe depuis quelque temps. Le service Opel OnStar  est connecté (et fonctionne même sur des zones faiblement couvertes) et permet à la personne au bout du fil de savoir où on est et donc, par exemple, en cas de souci, de faire intervenir les secours ou la police. La personne reste en ligne et nous parle jusqu’à l’arrivée de l’aide nécessaire ou nous permet de trouver rapidement un service à côté de notre position…

Par exemple, lors de notre #TonioNatTour de l’été dernier, dans le sud de la France, bah on aurait bien aimé ne pas avoir à tourner pendant 3 heures, en plein soleil, pour trouver un garage ouvert qui allait pouvoir s’occuper rapidos de la clim qui nous avait lâcher en pleine canicule, au milieu de la pampa où nos téléphones ne captaient pas.


Là c’est quand je tentais de me plaindre de ces conditions inadmissibles à ma mère (sans trop de succès donc)

Ou alors, j’aurais bien aimé avoir ça quand ma voiture a calé en pleine montée et n’a jamais voulu redémarrer, que j’étais en panique, ne sachant que faire, sans batterie sur mon téléphone, une nuit vers 1h du matin…

Bon… Le tout, c’est d’avoir une Opel, certes. Mais je ne perds pas espoir…
Par contre, dans le futur, si on peut avoir les voitures volantes et les autoroutes a distances de sécurité intégrées pas 20 ans après les américains, ce serait super sympa, j’aimerais bien que N°1 n’ait pas à avouer à ses enfants qu’il a dû passer son permis dans une voiture avec DES ROUES.

Post de post-fête

Y’a quelqu’un ?
Vous êtes toujours là ?
Je vous vois, hein, venir voir si je suis vivante.
En vrai oui, je le suis. J’ai juste pris une loooongue pause de blog pour me demander si c’était quand même pas mieux de me reposer un peu, de me mettre en veille. Le souci avec les veilles, c’est que le redémarrage se fait en version diesel et qu’on est donc le 5 janvier, que j’ai été bien malpolie de ne pas vous souhaiter de passer de bonnes fêtes, ni une bonne année tout ça.
MAIS Bonne Annéééée hein !
Bon, certes, c’est plus trop l’heure de faire péter les bouchons, rapport qu’au choix, présentement, on a tous, soit la grippe, soit la gastro, soit une bonne déprime post-fête, ce qui fait que rien que l’idée de boire une seule goutte de champagne me provoque environ 6 ulcères œsophagiens.


Matrix Vs Ventre ballonné bonjouuuur. (oui, j’ai des références MÊME quand j’ai mal)

Je ne parle pas des chocolats ? Pas la peine ? Mon jeans me dit que c’est pas la peine depuis qu’il s’est ouvert à l’entrejambe comme pour me rappeler que les cuisses qui se frottent, à un moment, ça lime le tissu.
Notons au passage que le jeans me prend pour une demeurée, parce que j’avais DEJA une balance qui me disait que je ne pourrai bientôt plus aller embrasser mes enfants dans leurs lits mezzanines si je continuais avec le foie gras au saumon fumée à la raclette.
Pour bien leur faire comprendre que je n’allais pas me laisser dicter ma conduite alimentaire par des limites de poids ou de densité de tissu, j’ai mangé un gros burger. Avec des frites. En rentrant des fêtes oui. Pendant que le commun des mortels se shoote avec des tisanes detox et des soupes aux légumes.

Ça s’appelle la volonté rebelle Madâme.

J’ai dû être une punk anarchiste dans une autre vie je pense.

Sinon, ces dernières semaines, donc, pendant que je n’étais pas sur le blog, j’ai redécouvert les joies du freelance (et des factures impayées), j’ai eu deux merveilleuses idées de livre qui ne seront certainement jamais édité mais bon, je les aime bien quand même, et j’ai recommencé les travaux dans l’appartement parce que quand y’en a plus y’en a encore et qu’on n’est plus à un an près pour faire une crémaillère.

Je n’ai bien évidemment pas pris de bonnes résolutions, si ce n’est les mêmes que les 10 dernières années, que je ne tiendrai de toute façon pas, parce que les résolutions ne servent franchement pas à grand chose au final à part culpabiliser le 31 décembre prochain en se disant « allez, cette année, c’est la bonne ».

 

Cette année, c’est toujours la bonne. Je vous la souhaite belle, avec des embûches qui font grandir et des rires qui font oublier, des engueulades qui réconcilient et des nouvelles qui illuminent, des aventures qui fatiguent et des pauses qui recentrent.
Je vous souhaite tout.
Mais avec Classe.
Évidemment.