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Moi, la vérité, c’que j’en dis, hein….

Le mercredi, on va au tennis. Ouais, terminé le judo, on a changé de sport. Enfin, surtout N°1.

Ce mercredi, N°1 a eu la joie de se prendre un coup de raquette dans les dents. Heureusement, c’est arrivé à la fin du cours, heureusement, ça reste des dents de laits. Malheureusement, j’ai hérité d’une vraie pleureuse en guise de fils.

Il a hurlé.

Hurlé pendant, hurlé en se nettoyant la bouche, hurlé après, hurlé quand je disais au prof de tennis que « non, non, vous inquiétez pas, c’est rien ». Un bon moment quoi.

Du coup, comme le papy d’une copine de N°1 était là et savait que j’allais rentrer en métro avec mon hurlant de fils, il me propose de me raccompagner, moi et ma bande de gniards.

Dès que je peux rendre service au peuple en lui évitant des décibels néfastes à la procréation, j’hésite peu, et je lui ai dit « banco ».

Dans la voiture, on charge le club des quatre à l’arrière (ouais, je sais, on n’est pas au norme): 2 x 6ans, 3 ans et 22 mois. La foire quoi.

N°1 s’est un peu calmé entre temps, trop la honte de pleurer devant trois filles quand même.. et puis Miss 3 ans lui tient la convers, faut qu’il entende quelque chose.

« C’est où que t’as mal, fais voir? »

« Là » (doigts dans la bouche, grimace de circonstance)

« Ah ouais tu saignes »

(glups)(en même temps, je crois qu’il le savait déjà)

« Tu sais, c’est pas moche »

« Tu sais ce qu’il font les gens moches? »

??

« Bah ils meurent »

« Et tu sais quoi? Bah Papy, il va bientôt mourir »

J’ai hâte que Clapiotte nous fasse de belles phrases, d’un coup!

 

Mercredi, jour de foliiiiie

Hmmmm.
Ce matin, à 6heure, les enfants se sont mis à tousser de concert. J’aime que mes enfants s’entendent si bien, soient sur la même longueur d’onde tout ça. Vraiment, quel bonheur de les voir s’accorder quant à l’heure de leurs quintes.

Et ce matin à 6 heure, je voulais pas, mais alors, pas du tout me dire que la journée commençait.

Un mercredi parmi tant d’autres, noyé sous le rythme frénétique des allers-retours maison-judo-maison-judo-maison-balade-maison.

On saupoudre le tout de gosses toussoteux et d’une envie de sieste et c’est parti pour la plus belle journée de la semaine!

Ouh lala, je raconte même aps comme j’ai hâte que N°1 veuille faire du tennis le samedi matin et de l’escalade le jeudi soir… je suis en transe par tant de sportivité de la part de cet enfant. Presque j’aurai envie que Clapiotte ait une légère tendance à se siffler des coca light devant Franklin-qui-sait-faire-ses-lacets toutes sa vie de Boulette fainéante.

Le pire, c’est qu’il a bien fallu claquer la bise au prof pour lui souhaiter une bonne année. Je lui ai même souhaité qu’il ne tombe pas en dépression ou qu’il n’ai pas d’envie suicidaire. Franchement, c’est pas un boulot, ça, prof de judo. Quand je vois ces 20 gosses courir comme des déphasés sur le tatami ça me rend presque vaseuse. Et il fait 3 fois une heure de cette tranche d’âge. Tranche d’âge qui s’en bat les cacahouettes d’apprendre une prise digne de ce nom, ils ont seulement soif de se dépenser, de transpirer un bon coup, de retrouver leurs potes dans un autre univers que celui de l’école.
Mais N°1 arrive quand même à paraitre passionné.

Pis le judo, dans ma vie, y’a plus que ça. Je vis judo, je mange judo, bientôt, je vais devoir ressortir mes posters de David Douillet. Il va falloir que j’apprenne à parler japonais pour traduire ce que mon fils m’explique en rentrant. Il va falloir que j’investisse dans des tongs nippones et toutes les couleurs de l’arc en ciel en ceintures longues de 10 mètres. Il faudra que j’apprenne à faire un nœud correctement pour pas que N°1 se tape la honte toutes les 3 minutes, il faudra aller aux compétions, il faudra être contente, il ne faudra pas insulter le gosse qui fait des prises non officielles et tire les cheveux en douce. Il faudra être fière, dire à quel point on kiffe le judo (le judo c’est ma vie bis repetita), savoir qui sont Riner et Sugimoto. Etre à fond, en fait.

Le mercredi, j’aime pas rentrer chez moi pour 10 minutes, parce que pendant ces 10 minutes, j’ai juste le temps de penser à ce qui m’attend ces prochaines années, et j’ai du mal à m’en extasier!

judo

Et les vôtres? Ils aiment leur sport?

Oui, nan, j’ai préféré ne pas parler des centaines d’enfants morts des suites des entrainements de judo trop violents au Japon, hein, j’voulais pas plomber l’ambiance!

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Le plus grand snow park du monde

Mercredi, j’étais à Paris.
Oui, vous avez bien lu: MERCREDI.

Vous savez, le jour où, dans votre télé, on vous annonçait la fin du monde parce que la capitale était ensevelie. Pas vu ça depuis 1987, les parisiens. Bah pour le retour de la poudreuse sur leur pavé, j’étais là.

Une sortie hors de chez moi de blogueuses, ça n’a pas de prix, donc, j’ai pris mon manteau sous le bras, rajouetr une épaisseur à chaque centimètre carré de mon corps frileux, et j’ai tenté de pas suffoquer de chaud en sortant de chez moi pour rejoindre la gare.

Oui, parce qu’autant, à Paris c’était un remake d’un mauvais film catastrophe, autant, ailleurs, on était en train de siroter notre café en terrasse sous 17°c.

J’aime bien, la neige. Surtout à la montagne, mais en ville, j’aime bien quand même (surtout quand ce n’est pas ma ville). N’était-il pas agréable de pouvoir marcher dans les rues calmes? Bon, certes, je poussais des cris tous les deux mètres à cause des flocons gros comme des baobabs qui se jetaient dans mes yeux comme des âmes perdues ou quand je manquais de me vautrer tous les 3 mètres. MAIS, c’est tout de même étrange, l’ambiance d’une ville sous la neige. Comme si le temps était suspendu.

Pour ce qui est de l’organisation façon Beyrouth pour aider les parisiens à circuler, je ne vais pas trop me prononcer mais quand même, j’ai eu du mal à croire qu’on était quasi en 2011, là, et qu’on ne pouvait rien faire pour 20 malheureux centimètres… pas comme si personne n’avait été prévenu en plus… enfin…

D’ailleurs, les parisiens? Je comprend bien, hein, le truc de prendre sa voiture pour aller bosser tout ça… mais un petit coup de RATP quand on vous dit que ça va être le bordel…non? enfin, après, moi, ce que j’en dis hein… (je ne vise personne…surtout pas toi, enceinte, qui flippe grave quand tu prends ta bagnole, mais que quand même c’était super important de jouer à Luc Alphand pendant 4 heures en pleine nuit).

J’étais chez moi bien avant pas mal d’entre vous, malgré le retard de mon train, et très sincèrement, je vous tire mon chapeau, à tous ceux qui ont dû rester bloquer au boulot ou dans leur voiture… en espérant qu’il n’y aura pas de prochaine fois.

En tout cas, Paris sous la neige: c’est beau!


Je vous invite à voir les magnifiques photos de Pierre Morel et de lire l’article en cette occasion: ENORME!


Et vous? vous étiez où mercredi?