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Jour 698 du confinement. (Où on en profite pour se demander comment se fait-ce et pour tester à fond le Porte-bébé physio de Neobulle

J’aurais aimé pouvoir venir ici régulièrement pour te dire des choses drôles de la vie en confinement et te faire oublier pendant tes 3minutes de lecture le brume épaisse qui a envahi toutes nos têtes depuis plusieurs semaines maintenant.
Sauf que j’étais moi aussi dans la purée de pois, et que donc, arriver à pondre un truc léger de plus de 4 lignes (oui, parce que tu sauras que je suis vachement plus prolifique sur mon compte instagram), bah je n’y suis pas arrivée jusque là.

Globalement, ça veut dire que je ne suis pas plus forte qu’un autre (je sens poindre la déception en toi, je sais, moi aussi ça m’a fait bizarre, il faudra t’y faire) et que ces quinze derniers jours (18, en fait, parce qu’on a voulu prendre de l’avance dans le confinement, on aime bien faire les premiers de la classe de temps en temps), on les a surtout passés à accuser le coup et à s’organiser.

Ce qui est très con, on notera, car on a laissé les deux grands à leur papa au bout de 2 semaines alors qu’on avait pris un petit rythme de croisière…. Tout ça pour recommencer à 3 seulement.

 

Alors je vais te raconter comment on s’en sort sur ce temps là, juste à trois, parce que pour le moment, c’est comme ça, et puis faut bien laisser une trace quelque part de cette histoire.

Comme pas mal d’entre vous, je squatte beaucoup les réseaux sociaux (plus que d’habitude oui)(oui, donc, « beaucoup » prend tout son sens ici). Et je ne peux que me rendre à l’évidence : on est mauvais.
Nan parce qu’il y a ceux qui font des tas d’activités, qui lisent, qui regardent des séries, qui font à manger (des trucs qui prennent plus que 10 minutes), qui enchainent les visio-apéros avec leurs potes et leur famille, qui ont réinventé l’école à la maison (et les activités manuelles) et, bien entendu, qui télétravaillent.

Alors, oui, je conçois que rester à la maison, c’est beaucoup plus de temps pour tout ce qu’on ne faisait pas puisqu’on était dehors. Ok.
Mais vos journées à vous, elles font 36h non ?
Parce qu’ici, je ne vois pas vraiment le temps passer qu’on est déjà en fin de journée et que, très honnêtement, j’ai toujours pas construit de cabane en carton, ni fini cette partie de Monopoly entamée le 1er jour, et encore moins trié les CD par ordre alphabétique.
Il va de soi que je n’ai pas ouvert un livre à part le manuel d’histoire de 3ème de mon fils (une fois).

Pour être complètement transparente, y’a même des jours où j’ai pas le temps d’aller aux toilettes avant la sieste de JackJack. Véridique.

La réalité, c’est que Jackjack se lève tôt et ne redort qu’une heure trente à deux heures GRAND MAX (et ça arrive vraiment pas souvent) en début d’après midi. Une pause qui nous permet de manger et boire un café en gros.

Le reste du temps, faut s’en occuper. Même si il nous accorde des petits breaks de temps en temps dans sa cellule de confinement dans le confinement (son parc nous sauve clairement la vie, n’en déplaise à ceux qui crient au scandale liberticide dès qu’ils voient des barreaux avec un enfant derrière, moi, ça me permet, par exemple, de faire caca (oui, je te sors une activité vitale que je peux pas faire avec lui, comme ça, tu peux pas me contredire)).
Alors on joue. On joue à ramasser tout ce qu’il lance, à l’engueuler pour pas qu’il pète des trucs ou qu’il arrache les grilles d’aération (une belle trouvaille apparemment, ça nous prend bien la moitié du temps de l’empêcher de défoncer les VMC de la maison) et à le faire rire ou danser, aussi. Entre temps, on lui change sa couche et on lui donne à manger.

On rajoute à ça les balades. Oui, on se balade, mais dans le jardin, on a de la chance, et je vous jure  qu’on se rend bien compte que dans le contexte actuel, on vit carrément dans le luxe de pouvoir sortir quand ça nous chante pour lui faire prendre l’air (et à nous aussi).

On essaie de sortir plusieurs fois et si possible longtemps (je ne remercie pas les giboulées qui nous ruinent le programme depuis 3 jours). Parfois en poussette histoire de lui rappeler qu’elle existe, parfois dans les bras (environ 4 minutes, vu qu’on ne peut plus fréquenter les ostéopathes) et souvent, en porte-bébé.

– L’instant test de Cranemou : ENFIN le retour de test  du porte-bébé Neo de Neobulle-

Si tu me suis sur Instagram (quand je te dis que je suis productive là-bas je mentais pas), tu as peut-être vu passer il y a de ça deux mois, que j’avais reçu en test le porte bébé physiologique Néo de chez Neobulle et que j’étais comme une dingue à l’idée de l’essayer (ma story donnait le mal de mer, c’était magnifique au niveau de la présentation)
Déjà parce qu’il me faisait déjà de l’oeil alors que j’étais encore enceinte, mais aussi parce qu’on me proposait de recevoir une des deux nouvelles couleurs trop canons, et que moi, tu sais bien, je suis faible.
Le problème était surtout que je l’ai reçu juste avant mon opération (on en reparlera de ça aussi tiens) et que donc, derrière, j’ai enchainé avec un mois à pas vraiment pouvoir appuyer sur mon ventre.
Après, j’avais écrit un article sur le comment c’était trop canon, et puis j’avais pas fait de photo, parce que le temps était trop vilain pour publier quelque chose de bien.
ET là, BAM, confinement.
Et bah l’occasion était toute trouvée pour le mettre à l’épreuve pour le coup. Et je peux t’annoncer qu’on n’est toujours pas déçu.
Déjà, parce que les bretelles sont ultra confortables, mais aussi parce que la matière est vraiment parfaite : c’est léger et ça respire, et crois moi, pour cet été, je préfère savoir que j’ai cette option pour éviter de suer comme un bœuf sur mon fils.
Évidemment, c’est physiologique, pour épouser parfaitement la position la plus adaptée de notre bébé… dès la naissance !


Ce petit air blasé vous est offert par ce qui semble de plus en plus être le frère de Ed Sheeran.

 

Ouaip. Pour ça que je le voulais, à la base, parce que son tablier se règle en hauteur et en largeur, le grand luxe quoi.
Bon, là, JackJack pèse ses 10 bons kilos. Et du coup, c’est surtout le confort pour moi que j’ai testé. Et approuvé. Le bébé est comme « suspendu » dans la poche et pas appuyé sur la ceinture, ce qui donne une répartition du poids optimale et qui, disons-le clairement, soulage ton périnée de mémé.

Le seul truc que je peux reprocher à ce porte bébé ce sont les sangles directement liées à la ceinture qui, du coup, impliquent une petite manip que je ne maitrisais (et ne comprenais) pas au début, ce qui fait que Jackjack était mal installé quand je n’y pensais pas (et c’était franchement pas confort pour lui, mais vu comme il râlait, je m’en rendait vite compte).
Le prix peut faire tiquer aussi (dans les 150€), mais de 1/ il sert longtemps et de 2/ il est made in France, Neobulle étant une marque française créée dans les Monts du Forez qui ancre son savoir faire sur l’éthique, le naturel et le respect.
Donc OUI, on le valide (surtout moi en fait à la maison) à fond.
Plus d’infos sur le site de Neobulle

FIN DU TEST de Cranemou.

 

Et au final avec tout ça ? Bah j’ai pas le temps. Je m’octroie quand même, chaque jour minimum 30 minutes de sport, histoire de me défouler et de compenser le nombre de Granola ingurgités dans une journée.

C’est tout ce que j’arrive à faire d’autre par rapport à mes journées « d’avant ».

Alors, la question est : MAIS BORDEL COMMENT FAITES VOUS BON SANG ?

Sur ce, je vais cocher « écrire un article » sur ma liste des trucs que je pensais faire de façon journalière pendant cette période particulière.

 

Mais allez, cadeau, pour la postérité :

 

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Une publication partagée par Natacha (@cranemou) le

 

 

 

Stop aux fashion faux-pas des plus de trente ans !

Il est de notoriété publique maintenant que je suis une grande référence dans le monde de la blogosphère mode et beauté, et de fait, je suis de loin la plus légitime pour distiller conseils et avertissements concernant ta façon de t’habiller, voire, même, et surtout, pour juger tes goûts.

D’après les statistiques de ce site hautement populaire, j’ai pu constater que la grande majorité de mes lecteurs sont des femmes entre 30 et 40 ans.
Comme moi.
Même si j’en ai plutôt 30, notamment après minuit, dans les lieux peu éclairés où la concentration de gens au mètre carré est proportionnelle au taux d’alcoolémie ambiant.

Bref, je suis jeune, je suis belle, je suis merveilleuse et populaire et surtout, j’ai du goût. Et ÇA c’est important !
Je suis donc, par définition, la mieux placée pour donner mon avis.

Maintenant que tout est clairement défini, voilà quelques « fashion faux-pas » à éviter lorsque tu as passé la barre de la trentaine.
Parce que c’est bien connu, quand ce seuil est dépassé, tu te dois de devenir une femme. T’es plus une gamine ! Prends tes responsabilités et range ton immaturité crasse.
Ton look se doit d’être aussi irréprochable que le trait de ton eyeliner : net, précis mais discret, et dans tous les cas, toujours classieux.

C’est pourquoi, en tant que porte parole de la fashion-parole absolue, je me joins à Anna Wintour pour le dire haut et fort :

« Meuf, range tes fringues d’ado et sois une femme ! »
(et arrête de dire « meuf », t’as cru que t’avais 15 ans ou quoi ?).

Je me doute que ce n’est pas évident pour tout le monde de trouver ce qui lui convient parfaitement, alors ne bouge pas, je suis là pour ça.
Voilà quelques conseils qui iront à toutes, que tu aies une morphologie en F ou en Z, si tu suis mes conseils, tou seras la plou belle.
(notamment après minuit, dans les lieux peu éclairés où la concentration de gens au mètre carré est proportionnelle au taux d’alcoolémie ambiant).

Pour commencer, toujours bien choisir ses chaussures. Toujours.
C’est la base.

La chaussure se doit d’être féminine, elle va prolonger la jambe, voire, l’allonger.
Veille bien, surtout, à ce qu’elle soit toujours très propre et en accord avec le reste de ta tenue.

Ensuite, ne lésine pas sur le choix des chaussettes.

Discrètes, elles ne doivent JAMAIS dépasser de ta chaussure et si jamais tu étais dans cette impasse, un jour de grande détresse de lessives, il te faudra t’assurer que la couleur de la chaussette est en total adéquation avec la chaussure. Il va de soi, donc, de ne pas porter, A AUCUN MOMENT, des chaussettes dépareillées ou trop criardes.

Enfin, le haut va définir ton style et automatiquement te propulser  au rang de déesse du goût et de l’élégance.

Le « Top » doit être féminin et neutre.
Surtout, ne pas porter de Top à message ou arborant des références quelconques de ton passé  de jeune femme encore immature.

Je sais que tu te demandes souvent où je trouve ces merveilles mettant en valeur mon goût inné pour la mode, et bien sache que je voue un culte tout particulier au site RedBubble, qui a bien compris ma passion #TshirtOfTheDay et a eu la gentillesse, en plus d’assouvir mes pulsions de modeuse mâture, m’envoyer quelques échantillons de leur (immense) collection, rien que pour parfaire mes soirées dans les clubs les plus huppés de Lyon.

 

Ce site est une mine inépuisable de modèles pour femmes, hommes et enfants, on y trouve toutes les coupes et au niveau des illustrations, je te préviens, tu en as pour un moment tellement il y a de choix (j’utilise la barre de recherche quand je veux quelque chose de précis… et 90% du temps : je trouve mon bonheur)

Oui, je sais, maintenant, tu as grave envie d’avoir le même look que moi, je me doute, et je ne peux que te l’accorder, mon influence dans le monde de la mode n’a désormais plus de limite.

Pour t’aider un peu, Redbubble et moi-même  te proposons -15% de réduction sur tout le site avec le code promo CRANEMOU, jusqu’au 13 mars inclus (oui, jusqu’au code promo j’incarne la distinction).
Je sais que beaucoup d’entre vous attendaient mes conseils avec impatience, j’espère que vous élèverez un autel en mon nom dans chacune de vos demeures, et n’hésitez surtout pas à transmettre votre savoir, désormais à son apogée, à votre entourage.

Parce qu’il n’y a pas d’âge pour tout ça.
Parce qu’on s’en fiche un peu des codes et que si on ne peut pas rire aujourd’hui des diktats imposés, alors on perd un peu de notre liberté !

Cranemou Wintour,

Révolutionnaire auto-proclamée de la mode Ranafout-Tant-Qu’on-S’marre.

Les greffons ont du talent, il faut les écouter vraiment.

Oui, rhooooo je sais que souvent, je rigole des greffons, parce qu’en soi, ils sont drôles, déjà, souvent.
Parfois, ils sont un peu relous.
Et puis souvent, en fait, ils sont perspicaces. Et bons. Et remplis de toute cette empathie qui s’évapore de nos cerveaux d’adultes grandissant pour laisser plus de place à notre sarcasme et notre besoin de nous plaindre.

C’est pour ça que ma grande passion, c’est de les faire parler sur plein de sujet, parce que leur point de vue, à eux, n’est pas biaisé, ils ne s’encombrent pas (encore) de tous les facteurs qui les empêcheront bien trop vite de rêver encore.
C’est en ça que le projet Good World organisé par Okaïdi depuis quelques années maintenant me touche plus particulièrement.

Le concept est simple.

On propose aux enfants de réfléchir à ce qu’ils feraient, eux, si ils pouvaient proposer quelque chose qui changerait la donne.
On parle ici de proposer des projets autour de 6 thématiques : l’environnement, le vivre ensemble, la solidarité, l’éducation, la musique et les arts, le sport.
Pour chaque thématique, un projet sera sélectionné par un jury et se verra récompenser par sa réalisation.

On sait bien que les enfants ne manque pas d’idée, ici, N°1 voudrait qu’on puisse rendre le sport accessible à tous, sans barrière financière ou autre, qu’on organise des collecte pour le matériel à destination de ceux qui ne peuvent pas forcément accéder à tout un équipement qu’il existe des aides pour que les licences et inscriptions dans les clubs puissent devenir des choses ne constituant pas un frein à la pratique d’une passion.
Faut dire qu’à la maison, le sport, c’est du sérieux, on sait ce que ça apporte en terme d’éducation, de bien-être et de principes et voir que N°1 a compris ça, déjà, pour moi, c’est une grande fierté, mais qu’il veuille en faire profiter tout le monde, je crois bien que tout au fond de moi ça ressemble à une petite victoire.

Si toi aussi tu as des enfants inspirés et inspirants, le site goodworld.fr vient d’ouvrir ses portes et les projets de nos enfants peuvent désormais y être déposés. Okaïdi s’engage aux côtés des associations CATS, Idkids Fondation, Surfrider Foundation Europe, Les éditions Play Bac, le label We are World Citizens, et Sport dans la ville pour continuer de défendre les droits des enfants.

Une bonne façon d’animer les dîner de la semaine que de parler de tout ce qui ne va pas et de ce qu’on pourrait faire pour faire bouger les choses.

Et puis n’hésite pas à me dire ce que ça donne, hein, parce que moi, j’adore les voir rêver et puis, aussi, j’adore me voir y croire !

J’étais plus forte que le #MeToo quand tout à coup.


©Super Families Andry Rajoelina

Ce week-end ont navigué sur les réseaux sociaux les hashtags #MeToo et #BalanceTonPorc, lancés par Alyssa Milano ainsi que la journaliste Sandra Miller, suite à l’affaire Weintein.
Je ne pense pas que tu sois passé-e à côté.
L’idée étant de se servir de ces hashtags pour faire prendre conscience de l’ampleur de ce que peuvent subir les femmes quand il s’agit de harcèlement sexuel.

J’ai vu mes flux se saturer de #MeToo et d’histoires plus glauques les unes que les autres et j’ai contribué à faire passer le message.

Mais moi, tu sais, je suis forte.
Moi, j’ai pas peur.
moi, je le vis bien.
Je suis comme ça. J’ai une cape de Batman, un sourire qui dit que je vais bien, partout, tout le temps. Je ris, et puis de toute façon, je cours vite et je frappe fort.

Alors, pour moi, c’était facile d’écrire.

Et puis en fait…

En fait, après avoir posté mon statut, en lisant vos messages, j’ai été prise d’un malaise que je ne connaissais pas.

Parce que j’avais listé ce qu’il m’était arrivée.

Pour moi, ce n’était qu’une accumulation de choses désagréables qui se sont succédées en 37 ans.
Des petits trucs pas cool qui font partie de la vie.
De ma vie.

Et de la tienne.

Partout. Tout le temps.

– Les fois où on s’est frotté à moi, prenant pour prétexte que nous étions serrés, qu’il y avait du monde, quand j’avais 12 ans et tous les jours d’après.
– Les fois où mon moniteur d’auto-école me mettait sa main sur la cuisse en me disant que la leçon s’était bien passée.
– Les fois où « t’es bonne, tu dois aimer sucer toi, je suis sûr, avec ce sourire »
– Les fois où le prof d’EPS me touchait à pleines mains pour « mieux me positionner » en gym.
La fois où j’ai claqué la porte assez vite avant d’entendre ce qu’il allait me faire si il réussissait à l’ouvrir.
– La fois dans l’ascenseur.
– Les fois où j’aimerais ne pas savoir ce que tu voudrais « faire à mon cul ».
– La fois où il était caché dans un buisson en train de se toucher alors que j’étais sur le banc avec des copines.
– La fois où il a fallu qu’il me montre son intimité dans un parc.
– Les fois où je reçois des bites en photo alors que je n’ai rien demandé.
– Les fois où on m’a suivie en voiture en ralentissant à chaque fois devant moi.
– Les fois où on m’a suivie alors que je disais non merci.
– La fois où il m’a dit « Laisse toi faire, ça va te faire du bien »
– Toutes ces fois où t’as pas le choix.

J’ai sombré dans une profonde déprime, hier soir, en lisant tout ça.

Parce que j’en oublie.

Parce que c’est ancré dans ma vie.

C’est qui je suis. C’est sur ça que j’ai construit mon personnage.

J’ai plus peur, je me dis que c’est comme ça, c’est quotidien, c’est même plus fatigant, c’est juste une habitude, un caractère à se faire, un truc qui passera, ou pas.
On verra.

Et en fait, on verra pas.
Faut voir ça maintenant, faut pas faire comme si c’était normal, une petite fatalité de la vie parce que c’est facile de vivre en insurgé-e sans bouger, c’est facile d’avoir un bouclier comme état d’âme, mais tu vois, hier soir, ça a tout pété en dedans de moi.
Ça veut dire que ça marche pas.

Parce qu’on m’a pas aidée.
On m’a pas écoutée.
On m’a pas crue.
On m’a pas relevée.
On m’a même pas regardée.

Et on est un paquet dans ce cas.

Et si on n’avait plus peur de marcher seule, de sortir tard, de prendre des rues moins éclairées et de ne plus avoir avoir la crainte d’ouvrir une photo en pièce jointe aussi ?
Et si on n’avait plus peur pour nos gamines qui arrivent là-dedans ?

Alors voilà, qu’est-ce t’en dis, on va se sortir le bras du cul pour le coller plutôt dans la gueule des pourris.
On va écouter sa voisine et laisser pleurer sa copine si elle veut, parce que c’est dur, en vrai.
On va arrêter de croire qu’en étant plus forte ça passera alors qu’en fait, ça les arrêtera pas.
On va croire ce qu’on nous dit.
On va plus minimiser.
On va regarder. Et se bouger.
On va dire que ça suffit et on va le répéter à nos petits, on leur racontera comment on peut vivre sans ça, que c’est cool, que ça vaut le coup de tenter, de plus se taire et de toujours réagir quand ça arrive à côté de toi.
Tu risques quoi ?

T’as tes règles ou quoi ?

Tu étais peut-être dans une grotte à ce moment là, mais cet été, le magazine BIBA a eu l’idée incommensurablement subtile de demander à des hommes ce qu’ils pensaient… des règles.

Bon, en soi, pourquoi pas. Mais pour le coup, ils ont choppé une belle tripotée de mecs nés en 1903 visiblement si on lit leurs réactions de petite chose fragile dégoutée face à un truc qui, bon, allez, je le dis, touche UNE PERSONNE SUR DEUX en âge de procréer.
Evidemment, gros bad buzz, relayé par Buzzfeed par la suite. Ça m’a énervée.

En lisant des « beuuuurk » et autres petits commentaires remplis de dégoût, je me disais que c’était pas possible, pas là, pas aujourd’hui, pas « Jules, 25 ans » ni « Paul, 38 ans ». Je sais pas, moi, j’avais pas l’impression qu’autour de moi, les mecs soient dérangés par le concept pourtant…
Alors j’y suis allée de ma petite enquête dans mon entourage, et Ô surprise, je fréquente uniquement des gens éduqués, cultivés, ouverts d’esprits et qui vivent bien en 2017 (ils sont drôles et beaux, aussi, allez, cadeau).

J’ai ma copine Almira Gulsh qui a partagé l’article sur les réseaux sociaux et j’ai bien évidemment participé à la conversation, parce que moi, j’aime bien donner mon avis, surtout pour dire que les gens sont cons, donc, surtout dans ce genre de cas. Parce que je pige pas, moi, d’avoir honte de cacher son tampon ou sa serviette, de parler de ça comme d’un tout autre sujet.Mais genre VRAIMENT je pige pas. J’accepte qu’on essaye de m’expliquer, hein, j’aime bien essayer de comprendre, mais à part si tu as vécu un traumatisme sanguinolent dans la vie, je comprends pas.
En soi, on est bien ok que si on pouvait faire sans, on signerait direct, mais bon, dans la vraie vie où t’as pas trop choisi d’avoir un utérus, bah tu vis avec.

T’sais, moi, ça dure 7 jours TOUS les 28 jours, alors autant te dire que ça fait BIEN partie de ma vie, et qu’étant donné mon caractère festif, je me planque pas une semaine entière tous les mois depuis 23 ans. Tu sais pourquoi ? Déjà, parce que ça ferait plus de 5 ans à se planquer (je viens de vivre un petit traumatisme en calculant ça, sache le)(5 ans PUTAIN !), en tout, et que je suis nulle en cache-cache de toute façon (pis ça me donne toujours envie de faire pipi en plus).
Puis parce que c’est comme ça, je vois pas le problème, d’autant que je fais partie des miraculée qui n’ont pas spécialement mal ou peu (ou parfois vraiment beaucoup, et là, j’ai envie d’égorger des chatons un peu).

Ça, c’est mon point de vue.

Autour de moi, mes copains ont pas de suite compris pourquoi je les agressais avec mes « Et les règles, t’en penses quoi toiiiii ? » entre deux cafés et sans transition au milieu d’une conversation sur la cuisson des pâtes.
Mais j’ai eu ce genre de réponses :

« Bah, euh… rien. Je devrais en penser quoi ? »
« Bah c’est comme ça »
« Bon je t’avoue que pour un one shot si la meuf a ses règles je saute pas au plafond mais sinon, j’ai jamais eu de souci avec ça » (et de rajouter « en plus j’en ai connu une qui était en feu dans cette période je te raconte pas » (non, me raconte pas).
« Bon, je te cache pas que la toute première fois, j’étais pas hyper à l’aise, mais bon… c’était la première fois »

Des gens normaux quoi.
Bon, après, ce sont mes amis, forcément ils sont normaux (pour compenser avec moi).

Tout ça pour dire que dans ma conversation avec Almira, elle m’a présenté virtuellement Jack Parker alias Taous Merakchi qui tient un blog… sur les règles : Passion Mentrues.
Oui.
Et qui a sorti « Le grand mystere des règles » chez Flammarion.
Je te conseille vivement d’avoir ce livre dans ta bibliothèque, que ce soit pour en savoir plus ou pour savoir comment aborder sainement le sujet avec ta progéniture si jamais tu n’es pas à l’aise avec le sujet.

Il se lit à la cool, sans jugement, mais bon, si tu n’es pas tout à fait d’accord avec ce que j’ai pu écrire plus haut, ça risque de te faire un peu grincer les dents, parce que globalement, elle pense tout comme moi (mais elle l’écrit en mieux, dans un bouquin, donc).

Le livre traite d’à peu près tout ce qu’on voudrait savoir sur les règles, de comment sa marche à qu’est-ce qu’on doit faire pour que le sujet ne soit plus un truc à planquer comme si on portait la peste noire en collier une fois par mois, en passant par leur place dans la société, dans l’histoire, comment mieux les vivre, enfin comprendre qu’on n’est pas toutes pareilles ou comment et pourquoi De Palma a traumatisé toute une génération de jeunes filles pré-pubères (genre moi).
On en sait plus aussi sur le pourquoi de la fameuse tradition de « la claque » des premières règles, et même, on sait qu’en Espagne, on fait dans la métaphore fine en disant que « le steak décongèle ».

J’ai refermé le livre moins bête de beaucoup de choses et je le garde bien précieusement en cas de questions des greffons, parce que j’ai beau me vanter de les éduquer sans tabous ni non-dits, si je peux le faire encore mieux, je prends.
Et je te le conseille.

 

Wake up


©EFIX

Je voudrais te dire un truc et fallait que ça sorte, je crois que je me sentirai mieux après.
Un truc pas très drôle, mais un truc qui me tord l’estomac depuis des jours, et promis, ce ne sont pas (que) les chocolats.
J’ai réalisé que nous allions décider tous ensemble du dernier président qui représentera notre pays avant que mon enfant, mon BÉBÉ n’ait le droit de vote lui-même.
C’est pas un truc fou cette histoire ?
Si.
C’est fou.
C’est dingue parce que là, dans quelques jours, on en aura assez parler. Il faudra se bouger de quelques mètres pour prendre cette décision qui nous rassemble ou nous sépare.
Ce choix-là sera celui qui conditionnera la vie de mon petit.
Ses réflexions, ses aspirations, ses idéaux, ses passions, ses vocations et ses principes d’adultes vont se bâtir ces prochaines années et beaucoup de ces choses là dépendront de ce qu’on fera ce week-end, nous, tous ensemble.

Il est suffisamment grand aujourd’hui pour comprendre que quelque chose a merdé cette année en particulier, mais pas mal d’autres juste avant aussi.
Il est suffisamment grand aujourd’hui pour me demander dans une même phrase si c’était bientôt la guerre, comment mangeaient les pauvres, si c’est vrai qu’on envoie des enfants se faire sauter sur des mines et si on ne peut pas concrètement faire quelque chose pour la planète au lieu de brasser du vent.
Il est suffisamment grand pour avoir conscience de la tristesse dans laquelle on s’enfonce et ça fait mal à mon petit cœur de maman qui voudrait voir ses enfants vivre plus légèrement.
Il est suffisamment grand pour me demander si je l’autoriserai à devenir résistant pour défendre sa liberté, parce que c’est son grand truc, la liberté, mais que tout bon Charlie qu’il est, je suis quand même sa mère.


Tu vois, mon fils, c’est le gamin à droite, et moi, je suis au fond en train de le surveiller quand même un peu, faut pas déconner.

 

Je ne vais pas te faire un long laïus plein de bonne morale, parce que je n’ai de leçon à donner à personne, mais je voudrais te dire ce que j’ai répondu hier quand il m’a demandé pour la 140ème fois pour qui j’allais voter.

Je lui ai dit que j’allais voter pour celui qui représentait le plus mes convictions, dans tout ce que je ressens, ce que je voudrais, ce qui est important à mes yeux.
Il savait déjà alors il m’a demandé si j’étais sûre parce que bon, celui-là, il n’allait pas gagner.
J’ai répondu que pour une fois j’allais prendre tout mon courage et rester droite dans mes bottes plutôt que de me rallier à d’autres qui, certes paraissaient mieux placés, mais ne représentaient pas mes valeurs voire, pire, me faisaient peur en me demandant d’en renier une grande partie.

Fist in the air, in the land of hypocrisy

Au final, grâce à lui, j’ai mis un terme au questionnement qui m’envahissait de plus en plus, me mettant en tête qu’il fallait déjà « voter contre » ou « voter utile ».
Je vais juste voter pour ce en quoi je crois.
Parce que je suis persuadée que c’est ce qu’il y a de mieux.
Et il a hoché la tête.

Je ne jugerai pas les autres.
J’ai même pas mal de respect pour les personnes remplies de tant de convictions qu’ils n’ont jamais douté de « leur » candidat.
J’ai le plus grand respect aussi pour ceux qui se déplaceront pour dire que personne ne leur convient.
En fait, globalement, à part une poignée de gens que je ne peux comprendre tant dans leur démarches que dans leurs arguments, je respecte ceux qui se déplaceront dimanche.
Encore plus ceux qui choisiront en fonction de leurs convictions et non de leurs craintes ou de leurs égos.
Parce qu’être du côté de ceux qui « ont gagné d’avance, c’est trop facile, c’est pas du jeu, quand ça implique de trahir tes propres opinions.

Movements come and movements go
Leaders speak, movements cease

Parce qu’à un moment, dans ce monde tout triste que j’offre à mes enfants, j’ai plus envie de me dire que j’ai pas essayé alors que j’en avais le droit.
J’ai envie de croire encore que les gentils gagnent sur les méchants, que le bien, c’est mieux.
J’ai envie que mon fils croit encore qu’au delà de l’hypocrisie, la triche, le mensonge et la mégalomanie, on a le droit de vouloir meilleur pour nous, les autres et le reste et qu’il suffit peut-être juste de sortir de la torpeur ambiante et de commencer à le dire.
Si lui est assez grand pour concevoir être résistant, je suis bien obligée de prendre en exemple ce chouette enfant.

 

WAKE UP !
How long ? Not long, ’cause

What you reap is what you sow.

 

 

T’as eu quoi comme cadeau toi ?

Quand j’étais petite, avec ma copine Virginie, on s’envoyait des courriers longs de plusieurs pages en attendant de se revoir pendant les grandes vacances. (OUI, on est vieilles, on s’envoyait des lettres. OUI).
Virginie, c’est ma plus vieille copine, celle que je ne vois qu’une fois par an mais on reprend là où on s’était arrêté et tout recommence… Avec elle, j’ai 7 ans. Encore maintenant.
Un des courriers que j’aimais le plus écrire et recevoir, c’était celui où on se faisait la récap de nos cadeaux de Noël respectifs. Ça permettait de revivre un peu le truc quelques jours après les fêtes ou de réaliser qu’on n’était rien que des petites filles trop gâtées, je ne sais pas.

Du coup, j’avais envie de vous écrire mon courrier cette année, ici.

 

J’espère que tu vas bien, moi, ça va (ouais, ça, c’était LA BASE de TOUTES mes lettres)
On est rentré ce week end de vacances, c’était super bien, on s’est bien amusé, en plus Mamie m’a encore raconté ses histoires de cul mais cette fois j’ai pas vomi.
J’espère que c’était bien pour toi aussi et que le Père Noël t’a bien gâté.
Ici, c’était un peu dingue parce que le sapin était presque caché par tous les paquets, mais comme on était beaucoup, c’était pour ça.
J’ai eu un sweat de Téléchat super beau tout droit sorti des années 80 et des figurines Funko Pop de Deadpool et Batman pour ma collec (il faut que je rajoute des étagères du coup je crois).

J’ai pas eu mon instax mais je garde espoir, on sait jamais des fois que le Père Noël l’ait oublié au fond de sa hotte.
Et puis j’ai fait plein de cadeau à tout le monde, c’était super cool, j’aime bien faire des cadeaux.

Par exemple,  Clapiotte a eu une une voiture télécommandée (oui, en plus de son robot télécommandé d’anniversaire).
Je crois qu’elle aime bien contrôler son petit monde, ça lui va bien de demander ce genre de choses du coup. LE POUVOIR quoi, c’est pas rien !
Pour le moment, rien à dire, à part qu’elle ne contrôle pas suffisamment bien son robot pour qu’il m’amène mon café au pied de mon lit le dimanche matin. Pour la voiture, mention spéciale pour sa solidité vu ce qu’elle a déjà pu subir pendant les vacances, dans le froid, la gadoue et les troncs d’arbre en plein pare-choc « oups ! Accideeeeent ! ». Merci donc à Silverlit qui réalise le rêve de ma mini-despote.

N°1 a eu le droit au Graal absolu de l’ado branchouille-mais-pas-trop-mais-quand-même.
Globalement, il en est encore au stade où il se fout pas mal de comment il s’habille le matin. Mais il y avait un truc qu’il me réclamait, c’était un sweat/T-shirt/veste avec un passe-doigt. Tu sais, le truc avec le trou pour faire passer le pousse dans la manche.
Va savoir pourquoi il voulait ça, je ne peux pas juger, j’ai porté ce genre de truc pendant des années parce que ça faisait « cool », même si ça te permet surtout et seulement de bien dégueulasser tes bas de manches très rapidement, en vrai (et à maintenir ta main au chaud quand tu mets des gants par dessus, mais ÉVIDEMMENT, tu ne mets pas de gants par dessus, sinon, on voit PAS que t’as des passe-doigts !). J’ai dû attendre d’être à Annecy pour en trouver une digne de ce nom (choisie sur excellents conseils, dans une petite boutique que j’adore et qui revend du Bench enfant)

Il y a eu le cadeaux pour mon chéri toniolibero, aussi, mais je te laisse juste te pâmer devant tant de goût de ma part. Le goût du moche et de l’abnégation. Mais je crois que ces heures à chercher  tout ce bordel (qui traine dans notre chambre, depuis…) a eu raison de ma réputation de meilleure copine du monde EVER.

Et il y a eu ces cadeaux pas évidents à faire pour la belle famille parce que bon, voilà, je les adore, du coup je veux pas trop me planter, mais je sais jamais trop quoi leur prendre.
C’était sans compter  sur l’aide du site cadeaux.com.
Un jour, ma grand-mère m’avait offert un verre à pied ÉNORME gravé avec mon prénom et des grappes de raisin, et bien que mon frère aime demander à ses enfants de m’appeler « Tatie Sacoche », faut quand même avouer que c’est pas facile à sortir tous les jours.. Donc, comme ça, à première vue et suite à cette expérience, je trouvais ce genre de truc… kitsch.
Le truc pas mal, c’est qu’en 2017 (oui bon, j’ai commandé en 2016, certes), il y en a pour tous les gouts, et que le cadeau personnalisé peut vite devenir un truc carrément sympa, en fait.
C’est comme ça que je me suis mise à créer des verres  un peu particuliers et des boites pour offrir des bouteilles qui ont fait LARGEMENT leur petit effet sous le sapin.
Niveau qualité, à 19,90 la boite, j’avais un peu peur, mais il n’y avait rien à dire, c’était très bien fini et fidèle à ce que j’avais commandé.
Alors, que j’avais perdu quelques points de ne pas avoir préparer de foie gras cette année, je crois que je les ai récupérés au moment des cadeaux. Honneur sauvé !

Du coup, pour ton anniversaire, je te prévois ça ou pas ?

J’attends que tu me dises ce que tu as eu toi aussi et d’ici là, profites en bien.

Bisous

Natach’poil (NE JUGEZ PAS)

PS : Ne fais pas attention aux fautes.
PPS : Mon chéri est sous Xanax depuis qu’il sait que tu vas bientôt venir par chez moi. Je lui dis d’en garder pour le tien ?

liens amicaux, partenaires, coups de coeur inside

Voyage, voyage…

Ouaiiiis je sais, tu as l’air dans la tête maintenant et tu m’en veux à mort MAIS sache que moi aussi du coup. L’arroseur arrosé tout ça tout ça, bien fait pour moi.

Je viens d’aller chercher les passeports à l’instant à la mairie suite au vol qu’on a subi juste avant les grandes vacances. (et après avoir fait 20 minutes de queue à la mairie, en en profitant du coup pour nous inscrire sur les listes électorales de notre nouveau chez nous, tant qu’à faire)(oui, je passe un message citoyen, il parait que je suis « blogueuse influente » alors j’en profite : VA VOTER, lecteur influençable nonmého !)

Ça m’a rappelé que cette année, je n’en ai pas vraiment eu besoin.
Pourtant, ce n’est pas faute d’aimer voyager. Ni d’être partie d’ailleurs, mais bon, moins loin que mon voyage en Nouvelle Zelande.
Ceci dit, le budget y était aussi pour beaucoup. Déjà, parce que la Nouvelle Zélande, ça te plombe pendant un moment, et aussi parce que je n’ai toujours pas gagné au Loto pour franchir d’autres frontières que celles qui touchent la France.

C’est déjà pas mal me diras-tu ET tu as bien raison. Mais comme depuis quelques mois me reprend l’envie de pousser un peu plus loin et d’aller à New York avec mon chéri (je ne suis qu’un  cliché ambulant), je me sens un peu frustrée.
Et pauvre. Aussi, certes.

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©Unsplash

Pour compenser, j’achète des Lego avec N°1 (et des chaussures avec moi-même) et je joue à un tas de jeux concours pour espérer être tirée au sort pour partir gratos.

Bon. Je ne suis pas tirée au sort.
Mais je sais en revanche que souvent, la chance ne tombe pas très loin de moi. Non. Pas sur moi.
Moi, je suis la fille qui renonce à acheter un Banco avant de monter dans le train, préférant acheter des bonbecs pour le voyage, et qui voit de ses yeux sa copine gratter le banco en question et gagner 5000 balles.
La chance me poursuit comme mon ombre.
MON OMBRE, donc. Seulement.

Mais du coup, je me dis que si ce n’est pas moi et que ça doit tomber juste à côté, autant que ça ne tombe pas sur mes voisins désagréables, mais plutôt sur l’un d’entre vous.

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©Jessica45

Donc, voilà, en ce moment il y a le comparateur de prix Bourse des Vols et Air Tahiti Nui qui organisent un concours  jusqu’au 11 décembre.
Il suffit de répondre à un questionnaire sur le cinéma (si tu trouves pas je t’aide, je crois que j’ai eu tout juste) et on peut gagner un voyage pour 2 personnes à Los Angeles.
Évidemment, si tu gagnes, tu peux me choisir en 2ème personne. De toute façon, j’ai dit que je l’emmènerai à New York avec moi, pas à Los Angeles….

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©Falkenpost

Viens on part en….
VOYAGE VOYAAAAGE
PLUS LOIIIIN, QUE LA NUIT ET LE JOUUUUUR…..
(c’était au cas où elle était sortie de ta tête)(bisous)

 

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Si si la fatigue !

Ça ne vous aura pas échappé si jamais vous me suivez ici régulièrement, la fréquence des publications est en forte baisse, et pour cause, je n’ai plus vraiment de temps à moi depuis quelques mois. Je sais que ma vie d’avant va bientôt revenir à la normale et que cette passade n’est justement que passagère, n’empêche que le tunnel me paraît bien long et que j’ai légèrement du mal à tenir la fin de route sans avoir les yeux qui piquent à 21h.

Sachez donc que cumuler 2 boulots, dont un en freelance en y rajoutant 1mois et demi de travaux, des enfants et la tentative (souvent avortée) d’avoir une vie sociale n’est que pur masochisme et que je rêve d’hiberner depuis juillet environ.

Le pire dans tout ça, c’est que la fatigue cumulée à l’énervement de ne pas arriver à tout faire (parce que ouais, je crois toujours que je VAIS y arriver, du coup je m’auto-énerve quand ça ne fonctionne pas), les nuits ont commencé à devenir plus courtes et à se hacher au fur et à mesure que le temps avançait.

J’ai une copine qui me soufflerait bien que c’est de l’ego de lion derrière ça, ce truc de ne jamais être satisfaite, de vouloir tout gérer et de ne pas accepter de ne pas être capable de tout assumer. Moi, je te dirais que c’est moi. Je suis comme ça. Ca me permet d’avancer, on m’a souvent soufflé que je n’y arriverai pas. Je ne publierai jamais mon livre, je ne travaillerai jamais avec les enfants, je ne pourrai jamais vivre de ma passion, je ne serai jamais une bonne mère… En fait si. Je peux. Tout le monde peut. Alors je fais. Je tente. Je râle et je suis épuisée. Et puis au moment où je me rends compte qu’il est temps que je lâche un peu sans quoi c’est physiquement que ça va commencer à être compliqué, je regarde un peu mon rythme et mes habitudes et je me rends compte qu’en plus de tirer sur la corde, je fais n’importe quoi niveau nourriture. C’est à ce moment là qu’on vient toquer à ma boite mail pour me proposer la cure Visa Equilibre. Une cure complète, avec des vitamines le matin, du magnésium le soir et même de l’huile de foie de morue, le tout proposé par les LABORATOIRES YVES PONROY .

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Je tente des cures une fois par an environ (parfois 2 quand je me motive). Des vitamines la plupart du temps, qui aide à tenir par rapport au changement de saison et à mon déséquilibre alimentaire (bouhhh s’pas bien hein).

Là, c’était nouveau, il y avait plein de petites gélules et ampoules à avaler, ça faisait sérieux genre remise en forme, j’avais rien à perdre au point où j’en étais. Ça fait pile un mois. Pile le temps de la cure.

J’ai donc pris, chaque matin, des capsules d’huile de foie de morue, réputée pour fortifier l’organisme, la protection cardiaque, la vision, les fonctions cognitives et le bien être émotionnel et les inflammations. Huile de foie de morue, donc, associée à des ampoules de « Gelée royale, acérola et Ginseng », un genre de cocktail Molotov de la pêche. Le soir, je prenais une gélule de magnésium et vitamine B6, pour la détente et la relaxation.

Et je peux constater plusieurs choses : Je ne suis pas tombée malade même si je me connais et que vu le niveau de fatigue, j’aurai dû. Je dors des nuits complètes sans me réveiller 15 fois, sans mettre 10 plombes à m’endormir. Je suis moins exécrable. Je suis toujours chiante hein, mais quand même moins à cran qu’avant.

Je ne suis pas médecin, je ne saurai dire qui a fait quoi dans ce que j’ai pris, n’empêche que globalement, il y a une nette amélioration par rapport à la rentrée. Et pourtant je rentrais de vacances, c’est pour dire !

J’ai encore un mois un peu tendu à venir et environ 2 milliards et demi de chouettes projets dans les tuyaux d’ici la fin d’année, je continue à râler (pour la forme) et à péter des plombs de temps en temps, rapport que les journées de 24h, c’est naze comme concept. MAIS je vais bien mieux. Et je vais vraiment penser sérieusement à me programmer des cures complètes une fois l’an plutôt que d’avaler des vitamines ou du magnésium seuls, ça me paraît faire de bons cocktails dans mon cas.

Et je vais aussi me décider à reprendre une activité physique et à manger plus sainement (hahaha). Aussi (il faut y croire). Mais là, va falloir me motiver façon coach les gars, parce que je suis très très nulle pour ça !

D’ailleurs, si pour ces mois froids à venir vous avez aussi des conseils à me donner genre « mange du chou ca relaxe » ou « bois du jus de goyave-épinard ça empêche d’avoir froid », je prends TOUT, j’y connais rien de toute façon (et pas la peine de me dire de tenter l’arsenic, hein, je m’y connais bien mieux en toxines mortelles qu’en botanique immuno-sympathique.)(chacun sa culture).

Je compte sur vous !

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la rentrée vs/ les moustiques en vacances : tu préfères quoi ?

Ca y esttttt c’est fini les vacances, sortons nous les doigts du … et retournons au boulot dans la joie et la bonne humeur, oui, celle-là même qui a disparu dès la seconde où tu as éventré ta valise sur ton parquet et qu’elle t’as renvoyé à la réalité des 12 machines à laver qui allaient s’en suivre, tout en t’aspergeant de cette odeur de monoï imprégné dans tous les vêtements.
Donc la bonne humeur : tu la retrouves, peut-être au fond d’une poche, tu te débrouilles, et tu te la colles au visage histoire que les collègues ne croient pas que tu viens de passer les 3 dernières semaines dans ton garage à ratisser ton plafond.

Ou alors, tu te souviens des moustiques. Au moins, tu regretteras un peu moins.

Moi, je suis partie au Cap d’Agde. Enfin, pas que, mais principalement. Et au Cap d’Agde, à part des gens tout nus aux mœurs quelque peu déviants, il y a les moustiques.
Mais pas le moustique de la ville, tu vois. Le vrai bon moustique qui te fait jurer que le napalm, en fait, c’est une super bonne solution et qui développe ton syndrome de la Tourette au niveau irréversible en moins de 24h
Des moustiques qui trouvent ça malin (et ça l’est, de leur point de vu, si tu regardes bien) de venir te piquer les chevilles à partir de 15h30. Pile avant que tu partes à la plage quoi. Un genre d’apéro avant que tu reviennes et qu’ils recommencent à sucer ton sang jusqu’à la moelle. On dirait des fanatiques de l’EFS les mecs.
Genre, ils supportent moyennement que tu n’aies pas jugé bon d’aller te faire prélever ton litre de sang dans le camion au bord de la plage, alors que toi, tu te disais juste, à la base, que donner ton sang avec un cubis de rosé qui coulait dans tes veines depuis la veille, c’était pas franchement faire une bonne action.

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Le moustique du Sud, il s’en bat les ailes du rosé. Il KIFFE. Il a été élevé au pastis et au rosé, donc ça l’arrange plutôt ce petit arrière goût qui le rend pompette.
Du coup, depuis quelques temps, il a invité aussi ses potes les moustiques tigres.
Le moustique tigre, c’est un peu le cousin relou du fin fond de la campagne, tu vois ? Celui qui parle fort, qui rit fort, qui est aussi alerte qu’un lamantin mort, qui est hyper lourdingue et qui te trouve tellement sympa qu’il te colle jusqu’à la fin du mariage de tata Lucille. A la fin, tu ne rêves que d’une chose : le napalm.
L’avantage avec le moustique tigre, par rapport au cousin du mariage de tata Lucille, c’est que tu peux VRAIMENT lui décrocher la tronche sans déclencher une guerre civile au sein de ta famille.

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SANS . DECONNER !

Donc les gars, ils déboulent en bande organisée sous ta table (note quand même qu’ils sont pas si cons et se mettent pas à découvert direct), ils te sucent tout ce qui dépasse (et non, c’est pas aussi bandant que la phrase veut bien le sous-entendre) et une fois que l’effet rosé s’active (et que, concrètement), de toute façon, t’as plus un cm2 de peau non piquée au niveau du mollet), là, ils se mettent à vouloir te piquer sur la gueule. Rapport à l’haleine aux sulfites, je pense.

Tu te mets à faire les gestes incohérents et spasmodiques d’un épileptique pour finir par mimer Jackie Chan dès que t’en as eu un.
C’est la guérilla autour de ta jugulaire, t’en viens même à te mettre des grosses gifles sans prévenir alors que tu dissertais  sur le fait de plutôt prendre un ou cinq kilos pendant les vacances.

J’ai TOUT essayé.

On a foutu des prises dans les chambres pour pas que les mecs pensent faire des after, on a bruler des bougies à la citronnelle, des spirales de la mort, on a acheté 150 produits différents en tout je crois. On est les bêta testeurs de l’éradication du moustique en fait.
Pour info, sur la terrasse, les SEULS trucs qui nous ont donné un peu de répits sont les sprays Cinq Sur Cinq tropique (le Cap d’Agde, ce nouveau territoire d’Outre Mer…) et le diffuseur portable Thermacell.

Chez Cinq sur Cinq, on avait le spray et le stick, hyper pratique pour tartiner les greffons sans le mettre un coup de pshitt dans les yeux et les rendre aveugles.
J’ai du coup découvert à la pharmacie (qui était devenu un peu comme ma deuxième maison et qui, grâce à mon budget anti-moustiques, pourra très largement réparer sa clim ET refaire sa façade extérieure en pétales d’or) qu’ils avaient même fait un répulsif anti UV en même temps, ce qui est pas con du tout vu que ces cons-sanguins de diptères (plus communément surnommés fils de flûte) se réveillent vers 15h.

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Je voudrais d’ailleurs m’adresser à Cinq Sur Cinq pour leur dire merci, hein, mais aussi leur suggérer d’inventer des lessives anti-moustiques, des gel-douches anti-moustiques et même, je sais pas, des steaks anti moustiques. Bien que sur ce dernier point, je doute un peu du franc succès, vu le nombre de fois où, telle une Blège (une blonde-belge, on dit Blège), je me suis touchée le bras couvert de produits pour ensuite porter les doigts fautifs à ma bouche (c’est dans ces moments là que tu te rends compte le nombre de fois où tu te touches la bouche, c’est presque dérangeant, j’avais l’impression de minauder en permanence comme une blogueuse beauté)(si ça se trouve je fais le duck-face pareil mais y’a pas d’anti-moustiques pour me le faire remarquer). Bref, c’est dégueulasse comme goût, il faut pas faire ça les gens (ils le disent, hein, de pas manger, mais je suis Blège, je répète).

Thermacell, c’est un anti-moustiques portable, lui. Comme une prise que tu mets dans la chambre, mais là, tu peux le mettre sur ta table de terrasse. Ca couvre environ 20m2 autour de toi, ce qui, on avouera, est largement suffisant, sauf si tu loues chaque année un manoir avec 18 hectares de jardinet.
On met une plaquette, un tube de… genre de gaz, on clique comme pour allumer le chauffe-eau (et on a peur pareil que ça nous explose à la tronche, tout en sachant que ça n’arrivera pas, mais on peut pas s’empêcher de cliquer frénétiquement les bras bien tendus à l’avant histoire d’être bien certain que « si ça saute », on sera manchot mais pas défiguré) et c’est parti pour 4h de tranquillité.

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Et je rigole pas, c’est très efficace.
Juste c’est franchement pas bien beau en fait. les gars, je sais que bon, à la base, c’est pour camper, et qu’en camping, on est capable de mettre des Crocs, donc ça devrait pas gêner, mais franchement, c’est vilain ce design hein…

Bref bref bref, voilà.
Maintenant, mes premiers boutons de début de vacances commencent à moins ressembler à des furoncles (je rigole pas, les gens m’ont demandé si je ne m’automutilais pas avec des cigarettes) et j’ai été plutôt épargnée par la suite (et les enfants aussi, soit dit en passant, c’est important, les enfants)

MAIS ça reste un souvenir traumatisant.
Du coup, je me dis qu’au bureau, avec la clim dans la tête, je suis pas si mal, finalement…. Non ?

Non.

Courage quand même !