Archives de catégorie : Bon coup

Je fus en mon inapaisé courroux plus muet que carpion en torrent

Lors commença a fastroillier
Et le bon fransoiz essillier,
Et d’un walois tout despannei
M’a dit: «Bien soiez vos venei,
Dame Cranemou, volontiers.

Tu vois, hier, j’étais un peu triste de cette histoire d’ognon, je me suis dit que quand même, tout se perd ma bonne dame, que vraiment, ohlala, ça devient navrant de vouloir tout faciliter, même notre jolie langue. Tu sais ? La langue hyper compliquée à apprendre parce qu’on a des règles de grammaire à la con qu’on doit apprendre par cœur à 8 ans mais qu’on a oublié à 16 ?

La langue qui nous fait devenir de vrais abrutis dédaigneux dès qu’on choppe quelqu’un faisant une belle faute (voire deux… voire cinquante quatre), parce que NOUS on a une éducation Madâme, NOUS on est au dessus de ça.

Enfin… Moi, pas trop. Moi je fais des fautes d’inattention les trois quart du temps parce que je ne me relis jamais, alors en général, et même si j’évite de lire des textes et des blogs qui me font mal à ce qu’il me reste de grammaire et d’orthographe, je la joue profil bas le plus souvent sur le sujet.

J’ai vu la plupart de mes « amis » des réseaux sociaux s’insurger devant cette nouvelle réforme, et j’ai rien dit.

Enfin, si, j’ai rigolé, parce que vraiment « ognon » c’est moche. Moi qui persiste à dire « maligne » quand j’ai le droit de faire plus simple, moi qui refuse d’entendre le « z » quand on mange des haricots alors que si, on peut…

Je suis de la catégorie des vieux cons, et pourtant quand je dis ça, je ne me visualise pas en vagin décrépi.

Alors au final, j’ai refusé, pour une fois, de mener une révolte vaine, j’ai mordu mon poing et je me suis dit qu’on n’était bien qu’une génération de râleurs, et que peut-être, là dedans, ce qui nous faisait vraiment peur, c’était de se faire traiter d’antiquité conservatrice et rétrograde quand on continuerait d’utiliser des circonflexes et des traits d’union. C’était de se rendre compte qu’on était devenu des cons de réacs quand on déclarerait notre mépris pour tous ces « jeunes » qui ne mettraient plus de h aux nénufars.

Je râlerai, sois-en certain.

Je continuerai à écrire comme on me l’a appris.

Sûrement même que je dirai à mes enfants ou à leurs enfants que « si ils veulent » ils peuvent aussi l’écrire « comme avant », que la langue française est jolie et que j’aime à croire qu’elle se respecte, n’en déplaise à Keen V, Booba et l’écriture sms.

Mais je ne crois pas qu’on « nivelle par le bas ».

Je crois qu’on a pas de bol et qu’on tombe sur une simple et fatale évolution de la langue, comme ça a été le cas, finalement, depuis sa naissance.

Et puisque je sais que beaucoup d’entre vous ne seront pas d’accord avec mon constat, je vous invite à m’insulter et à débattre au subjonctif plus que parfait et au passé simple dans les commentaires, tant qu’à faire, qu’on me démontre que j’ai tort de croire qu’on est bien tous content de pouvoir s’en passer aujourd’hui.

Sur ce, y’a révision de dictée de Clapiotte, et je te promets que si un jour elle est ministre, tu vas bouffer de la « voitur », de la « coutur » et des « étoils ».

Il commença alors à baragouiner
et à massacrer le bon français,
dans un valois tout écorché
il me dit: «Soyez le bienvenu,
Madame Cranemou, vraiment!

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©Toniolibero, Marseille 2015

J’aurai chaud l’été…

« Je comprends pas que tu sois en jeans avec cette chaleur »

Cette phrase que j’entends régulièrement, entre avril et septembre, lorsque je suis à Lyon, ou en tout cas en ville.

« Mais pourquoi tu ne mets pas ton short / ta robe ? Tu serais mieux. »

Alors, oui, je sais. Y’a plein de gens qui savent ce qui serait mieux pour moi. Ma mère, mon mec, mon fils… Je sais.

Et pour répondre à vos questions, ouais, j’ai chaud.

Mais tu vois…

Si je me mets en short, ça implique que j’ai la jambe lisse en permanence, parce que sinon, c’est « vraiment dégueulasse » les filles mal épilées. Et bien que je ne sois pas pro-jachère du poil, l’entretien continue de ma pilosité et la traque quotidienne du poil de trop, ça me fait ouvertement chier, au niveau de la perte de temps. Je ne saurais te le dire autrement.

Si je mets une jupe, j’ai tout intérêt à être quand même bien gaulée, pour être au gout de la majorité et ne pas déplaire à « ceux qui savent », au risque de  devoir essuyer quelques « morue » ou « sale grosse », me revoyant tout de suite aux vestiaires, punies pour mon choix indélicat de vêtements de saison, à coup de « comment ose-t-elle » chuchotés ou de « c’est une honte de faire subir ça au reste du monde » hélé depuis le bout du trottoir.

Si je mets un short ou une robe, tu vois, je serai potentiellement une chaudasse qui aime ça. Et c’est bien connu, la chaudière sort la gambette dès qu’elle est en chaleur. Et qui dit en chaleur dit fraiche et dispose à accepter tout genre de remarques et demandes impromptues, de « t’es bonne » à « allez viens, je sais déjà ce que je vais faire à ce joli cul ».

Comme dévoiler mes jambes peut être synonyme de me faire casser les pattes arrières par quiconque serait partant, de me faire insulter ou de devoir rivaliser avec la perfection, je préfère les cacher, histoire de m’octroyer le droit du choix.

Du coup, oui, j’ai chaud.

Tu sais, je suis pas hyper vilaine, mais je suis pas un canon de beauté non plus.

Pourtant, je me fais emmerder quotidiennement dans la rue.
J’ai renoncé aux robes d’été, les réservant à la plage, depuis qu’un gars et ses potes ont fait 3 fois le tour du pâté de maison en bagnole juste pour le plaisir de me klaxonner, de freiner violemment à mon niveau ou de me hurler des trucs pas hyper catholiques.
J’ai renoncé aux shorts en ville après qu’un gars se soit frotté à moi en faisant la queue, alors que j’avais 15 ans.

Je me balade en jean par 40 degrés juste pour éviter ça. Je préfère avoir « un peu » chaud que de devoir serrer les dents (et les fesses).

Je viens tout juste de le réaliser bizarrement.

Je l’ai réalisé parce que depuis que la chaleur s’est installée, j’ai recommencé à mettre des petits hauts un peu fluides, un peu décolletés, un peu légers. Des petits hauts qui laissent passer l’air juste ce qu’il faut pour ne pas étouffer.
Je fais un 90A, autant vous dire que je n’ai pas le décolleté provocateur. Mais comme je fais 1m57, depuis quelques jours, je sens ces regards plongeant à la recherche de quelque chose pour se rincer l’œil, un peu.

C’est l’été, ça sert à ça après tout, non ?

Le faire discrètement n’aurai absolument aucun intérêt, c’est bien plus sympa de lire la gêne sur mon visage.

C’est bien plus sympa que je sois rentrée l’autre soir en me disant que tout de même, je devrais prendre moins décolleté, petite provocatrice que je suis.

J’ai réalisé que je ne mettais que des jeans l’été, en ville, pour ces raisons, en réalisant que j’allais bientôt m’abstenir de porter des hauts plus aérés que des cols roulés.

J’ai vraiment hâte de mourir de chaud sous mes couches de vêtements.

A ce moment là, je pourrai m’assoir à une terrasse et contempler le ballet de ces hommes supérieurs qui ont depuis longtemps oublié qu’on pouvait apprécier les femmes sans pour autant penser qu’elles devenaient, l’espace d’un été, un cheptel de citadines « bonnes à baiser ».

J’aurai chaud.

Et j’aurai honte de m’être laissée dicter ma garde robe, de m’être docilement privée de la liberté de ne pas mourir de chaud sous un jeans, par 40°c.

Ou peut-être que cet été, à Lyon, je serai cette « pute-en-short », cette « salope-en-robe-qui-aime-ça ».
Peut-être que cet été, en ville, je serai une de celle qui a plus « chaud au cul « que chaud aux cuisses.
Peut être que cet été, si tu me dis que j’ai l’air « d’aimer la bite « , je m’approcherai de toi, doucement, avec un sourire, et que je te dévoilerai que c’est surtout le cas de mon genou.
Celui-la même que tu pensais pouvoir commenter ouvertement puisqu’il était offert à la vue de tous.
Tu verras. Ferme les yeux. Tu sentiras rien.

Je sais que tu aimes ça (connard) !

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C’est vrai que quand même ca pousse à être vulgaire ce genre de tenue…

Blog mode de pieds

Dans une autre vie, j’ai toujours été une blogueuse mode.

Secrètement, je me vois prendre la pose sur une marche d’escalier, avec deux pieds, oh puis non, un seul, ou alors pas du tout. Je pencherai la tête de côté en faisant cette moue que mes fans adorent tant et je passerai mes nuits à choisir les photos pour mon prochain billet. Oh et puis zut, je les choisirai toutes, parce que je ne sais pas choisir, en fait.

Je compte vraiment, un jour, faire une chronique mode sur ce blog. Mon style tellement cool vaut au moins un post par semaine à sa seule gloire.

En attendant, je m’entraine sur mes enfants, qui deviennent, de temps en temps, les brouillons de ma vocation de modeuse.
Et autant Clapiotte a un avenir tout tracé, autant N°1, ça a été compliqué (tu vas voir, les photos recadrées parlent d’elles mêmes)

Cette semaine donc, zoom sur les jolis souliers d’hiver pour des look de mini-hipsters (je dis ce que je veux, c’est MON blog mode).

Commençons par Clapiotte qui a eu le joie d’avoir des bottes absolument merveilleuses de chez Boni Classic
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(oui, tout à fait, je fais des photos magnifiques de bottes. Oui. Le talent ça s’appelle.) (hum)

Alors, Boni Classic, je ne connaissais pas avant qu’on vienne me parler de cette marque. Et j’ai été enchantée de la découverte. D’abord, parce que c’est super joli, et on va pas se mentir, les chaussures, c’est un peu LE truc le plus important dans une vie (avec le chocolat).
Ensuite, parce que je ne trouve jamais, mais alors JAMAIS de bottes pour Clapiotte que je juge « convenables », c’est à dire jolies-confortables-pratiques. Les 3 critères réunis, c’est mission impossible très souvent. Mais pas cette fois. La semelle est souple, tout comme le cuir, ce qui permet à ma fille de courir sans se lacérer le mollet. La fermeture éclair se remonte facilement (MERCI ! je n’ai pas besoin de l’aider) ET elles sont solides (et vieillissent bien, en se patinant sur le dessus de manière esthétique).
Il n’y a PAS de mauvais point à donner à cette marque suite à ce test fort concluant. Le prix ? Oui, le prix reste élevé : Une centaine d’euros pour une paire de bottes.
Ceci étant dit, quand je veux une BONNE paire de chaussures, je trouve souvent dans ces prix-là. Et pour avoir acheté 3 paires de bottes à 40 euros l’an dernier, qui n’ont pas DU TOUT fait l’affaire… c’est vite vu quand on fait les comptes.
Et puis, bon, y’a encore des soldes jusqu’au 17 février… je dis ça…

Boni classic 2

Boni classic 1
Featuring l’escargot
(OUI, elle tape la pose. Exactement)

Pour ce qui est de N°1, l’affaire est ENCORE plus compliquée quand il s’agit de lui faire mettre des chaussures qui ne ressemblent pas à des baskets-qui-courent-vite-tant-que-je-peux-faire-du-foot-avec-tout-va-bien.
Des chaussures de ville = la misère sur Terre, dixit lui-même.

D’ailleurs, quand je lui ai choisi cette jolie paire de chaussures U.S. Polo ASSN (la marque officielle du United States Polo Association) (trop la classe) (mon fils ce dandy), la première réaction a été magique :

« Super ! Tu m’as choisi des chaussures du Vème siècle ! »

Oui, du Vème siècle, carrément. Cela sous-entend que j’ai des goûts de vieille (TRES TRES vieille même).

Par chance, dans le colis, il y avait AUSSI une casquette de la marque New Era, à l’américaine, pile ce qui compensait l’effet trop « ville » des chaussures.
Le deal était acté : tu PORTERAS ces chaussures (les jours où tu n’as pas sport en tout cas) et tu peux crâner avec ta casquette comme bon te semble.

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La casquette a toujours plus de succès que les chaussures, mais il les met sans se plaindre du confort (ce qui sous-entend qu’elles doivent donc être confortables) et surtout, il admet que c’est autrement plus classe de porter ce genre de chaussures quand tu veux t’habiller correctement. L’adolescence et la coquetterie, je vous attends, on tient le bon bout je crois !

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(oui, c’est TOUT ce que j’ai pu en tirer. Cet enfant sera blogueur Geek, plutôt, hein.)

Bref, deux marques de chaussures, une de casquette, et trois jolies découvertes, que ce soit pour eux comme pour moi.

Allez, maintenant que je vous ai présenté ces jolies découvertes, je m’en vais réfléchir à ma rubrique mode à moi. On va bien rigoler, je vous promets !

Cadeaux de rentrée avec Rio 2 et Dora.

La rentrée étant toujours un peu déprimante pour tout le monde, je remarque que mon inconscient me guide régulièrement depuis une semaine vers de petits plaisirs quotidiens.

M’offrir un gros cappuccino crémeux plutot qu’un expresso, commander une robe chez Asos, acheter des gels douches qui sentent le monoï, bref, des petites choses qui me font du bien pour oublier les réveils à 7h du matin.

Du côté des enfants, la dépression de rentrée semble moins problématique. Eux, ils retrouvent leur copains, tout ce qui comte, c’est dans combien de temps sera la récré en gros.

Malheureusement, je n’ai souvent que des cadeaux pour les enfants à vous faire gagner, mais on va dire qu’on se gâte par procuration ça marche ?

Alors, pour commencer, et rentrée oblige, parlons du tube de colle. Oui, celui qu’on doit renouveler toutes les semaine et demi par ce que l’enfant est martelé chaque matin par l’adage « mange 5 fruits et d’la glue par jour ». On a tous ce problème d’hyper consommation inexpliquée, je LE SAIS ne mentez pas.
Du coup, pour fêter ça et en guise de clin d’oeil, Uhu m’a proposé, pour la sortie de leurs tubes à l’effigie de Rio 2, d’envoyer une cargaison de petits tubes jaunes chez l’un d’entre vous (lot comprenant : 1 paquet de Patafix, un lot de 2 gros stics, ainsi qu’un tube de Twist&Glue sans solvant).

Uhu Rio colle
C’est génial, idéal
C’est la vie qui vous ensorcèle !
AHIIIIII.

POur tenter de gagner ce lot, laissez un commentaire ci dessous en tentant de m’expliquer cette consommation abusive de sticks de colle chez les 3-12 ans.

Et sinon, parce que ça me rappelle aussi beaucoup mes vacances où, sans honte aucune, sur le chemin de la plage, nous hurlions chantions en choeur :

« Où allons nous ? A LA PLAGE » (nous ne nous sommes pas fait QUE des amis sur ce coup là)

J’ai deux lots fort sympathique offerts par Nickelodeon Junior à vous faire gagner. Et pour la rentrée, ils ne se fichent pas de vous niveau Dora :

Cette fois ci, le thème est « les rituels du lever et du coucher », et la box est pleine de cadeaux que les petits fans de Dora vont vraiment a-do-rer.

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(1 livre, 1 DVD, une poupée, un accroche-porte, des stickers phosphorescents, 1 gel douche et un accessoire de toilette)
(non, y’a pas tout sur la photo, et alors ?)

Pour tenter votre chance, laissez un commentaire ci dessous en me racontant un rituel de coucher ou de lever (ici, par exemple, c’est « dépêchez vous mais dépêchez vous allezzzzzzzzz mais plus vite bon sang on est en retard ! ». TOUS les matins. TOUTE l’année.)

Vous pouvez évidemment tenter votre chance pour les deux concours en même temps mais dans deux commentaires séparés.

Evidemment, vous pouvez partager sur vos réseaux sociaux, ce sera avec plaisir. Et comme vous m’adorez (mai si), vous pouvez également aller liker la page Facebook du blog.

Vous avez jusqu’au 20 septembre inclus pour jouer (parce qu’avant, je ne serai pas rentrée, et que je vous connais, à venir dès le lendemain de la date limite me demander « aloooors c’est KIKAGAGNééééééé ? »).
Les gagnants seront tirés au sort et contactés par mail.

Bonne chance à tous !

Edit :
Les gagnants Dora sont M* et Anna L
La gagnante pour Uhu est : Flo
Les mails pour avoir vos adresses postales sont partis :)

Bravo et merci à tous !

Lecture d’été pour petits et grands

Ces dernières semaines, j’ai reçu plusieurs livres et j’ai bien envie de vous présenter mes coups de coeur, aux greffons ou à moi, et que parfois, on a bien envie de donner notre avis aussi. et puis il reste encore un mois de vacances, ça occupera les jours de pluie !

Commençons par le moins drôle mais le plus « utile » s’il en est.

La méthode de lecture syllabique, à partir de 5 ans par le très célèbre Bled. Editions Hachette.

Clapiotte, à la fin de l’année scolaire, entre deux tartines de Nutella, m’a annoncé très sérieusement : « Maman, je veux apprendre à lire ».

Moi, je suis aussi pédagogue qu’un Orang-Outang. Donc autant vous dire que j’ai été légèrement prise au dépourvu. Je suis bien contente que ma fille soit motivée par la lecture, mais lui apprendre MOI-MEME, non, là, vraiment, je ne voyais pas bien comment m’en sortir.
Et le Bled tombait plutôt bien. D’autant que la méthode syllabique est celle à laquelle j’ai eu le droit en CP, et que visiblement, ça a plutot bien fonctionné sur moi (je sais lire quoi).
On a commencé doucement, à sa demande. La méthode est simplissime, et Clapiotte connaissant déjà parfaitement les lettres de l’alphabet, elle commence à maitriser les syllabes simples (type ba-be-bi-bo-bu). On y va cool, seulement quand elle veut et on arrête quand elle en a marre. Je ne suis pas maitresse, je ne veux pas faire de bêtise avec ça, donc c’est seulement du jeu à ce stade, et le livre est tout à fait adapter à ce genre de demande de l’enfant, du coup.

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Pour l’acheter c’est ICI, 7,90 euros

La cuisine des Sisters, Bamboo Edition.

Quand mes greffons ne jouent pas aux enfants intelligents, ils veulent passer aux fourneaux.
Je ne suis pas pédagogue, je suis encore moins bonne cuisinière, ils n’ont vraiment pas de bol, eux qui ont décrété que c’était tellement cool de passer un moment en cuisine avec moi…
Je me fais donc aider, par des sites internets qui proposent des recettes simples souvent. Et maintenant grâce à la BD « La cuisine des Sisters ».
Suite à un atelier cuisine chez In Cuisine à Lyon, en s’appuyant sur une des recettes de la BD.
Les enfants ont A-DO-RÉ. Et j’ai tout mangé (compensation non négligeable). je vous montre le concept en images, ça sera plus simple.

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Pour l’acheter c’est ICI, 10,60 euros

 Les P’tits Diables, de Dutto, aux Editions du Soleil
 

Une BD sur la relation « je t’aime moi non plus » entre frère et soeur. Destinée aux enfant, j’avoue avoir ri à plusieurs reprise en retrouvant clairement des situations vécus avec mon propre frère… Du coup, forcément, parfait pour N°1 qui, souvent, n’en peut plus de sa soeur.
Une BD qui permet de dire du mal de celui ou celle qu’on nous a imposé comme frère ou sœur, en rigolant, beaucoup, et en constatant, souvent, que finalement, parfois, c’est bien quand même !
Parfait pour crever les abcès ou juste pour bien se marrer, et bien vu pour aborder les premières BD avec les enfants. Je pense qu’on va commencer la collection du coup, en en faisant un petit rituel marrant le soir, en allant se coucher… quelques planches pour que N°1 et Clapiotte rigolent de tout ça, même si parfois, ce frère ou cette sœur, on aimerait bien s’en débarrasser définitivement.

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La collection les P’tits Diables est en vente ICI, 10,50 euros le tome

 
Avant, on était deux, par Astrid M, aux éditions MARAbulles.
 

Astrid, je la connais d’abord sur son blog, et puis parfois, on discute et même une fois, j’ai eu la chance de manger avec elle. Je me rappelle de la première fois où nous nous sommes croiser, j’étais en mode fan « ahhhh mais c’est toi AstridM » une vraie tarée… parce que j’aime ses dessins et son humour et que ça me suffit très largement à être admirative et déstabilisée quand je rencontre ces personnes là « en vrai ».

C’est très drôle, parce que cette BD, on pourrait la vendre dans un pack avec mon propre bouquin (ouais, ça sera la seule allusion auto-promo mais fallait que je le dise parce que ça m’a sauté aux yeux).
En illustrations et en bulles nous voilà projetés dans la vie de ces nouveaux parents. On se reconnait dans chaque situations, on rigole bien, et on a qu’une envie, c’est de le faire lire aux copines qui découvrent tout juste les joies de la maternité !
Un cadeau à s’offrir ou à offrir qui met pile dans le mille. Bien joué !

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Pour l’acheter on clique LÀ, 13,50 euros

Un Tout Petit Rien de Camille Anseaume, chez Kero.
 

Camille aussi, je la connais de son blog. Et j’adoooore ce qu’elle écrit. J’aime son humour, sa sensibilité, ces mots choisis, je voudrais qu’elle m’épouse mais c’est compliqué.
Son premier roman, c’est Camille en entier. C’est drôle, c’est fin, c’est triste, c’est touchant. C’est le roman qu’on devrait tous avoir dans son sac de plage, parce qu’il se lit vite, peut être trop vite, parce qu’on voudrait faire durer le plaisir mais on le dégomme comme un paquet de Granola, on s’enfile les pages sans être écœuré et on se retrouve à la dernière page la larme à l’oeil, le sourire au lèvre et l’envie qu’elle nous ponde vite vite des tas de petits frères parce qu’on voudrait que ça continue ! (je vous épargne un résumé, parce que je DETESTE savoir de quoi parle un roman avant de l’ouvrir. Je peux juste vous dire que ça touchera nos cœurs de mamans et de femmes, à n’en point douter).

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Et on se le commande vite ICI, 17 euros.

Je vous souhaite de belles lectures, de belles vacances, et des belles tranches de rigolade !

Tiens, voilà la vieille qui sort du grand bois.

Ah ! Quelle merveille,
La vieille, la vieille.
Ah ! Quelle merveille, cette vieille-là !

Cette vieille là, c’est moi. Parce que OUI, voilà, je suis vieille, et aujourd’hui, je participe à des événements qui me le rappellent comme une grande claque dans la tronche.

On est tous le vieux de quelqu’un, comme les cons, certes, et il y a encore un peu de marge pour ne plus avoir grand monde à traiter de vieux moi-même. N’empêche, ça fait doucement mal au fondement quand on se rend compte que c’est bien nous, là, le vieux qui râle parce que… pfiou, c’est plus d’son âge.

Et donc l’autre week end, c’était Les Nuits Sonores à Lyon.
Les Nuits sonores, ce festival électro qui rassemble les foules dans des lieux atypiques, un festival made in Lyon dont la ville est fort fière et à laquelle je n’avais pour ainsi dire jamais mis les pieds.
Je n’ai pas d’explication à ce pourquoi je n’avais participé à ça. Je dois être vieille depuis 13 ans déjà en fait.

Bref, il a fallu que je sois invitée par Philips pour me dire « allez, c’est l’occas’ « . HAHA, mais c’est ça, je suis blogueuse depuis toujours en fait, MOI ON M’INVITE MONSIEUR.

Mouais. Je sais pas.

Nuits sonores 2014
Oui, si, en fait, je sais.

Mais j’y suis allée. En journée, d’abord, pour constater que je n’étais pas SI vieille, même si dans le tramway j’ai dû fermer les yeux très fort pour faire comme si les ados n’essayaient pas de se bourrer la gueule à grand renfort de Rosé-Pamplemousse (seriously ?).
Et c’était donc plutot cool, ambiance famille avec des animations pour petits et grands, de la musique électro (c’est le principes) et même des rues complétement bloquées juste pour y faire la fête (voisins qui râlent inclus).

Nuits sonores 2014
Sucrière, Lyon.

 

J’ai fini l’après midi en visitant la « maison Hue » de Philips qui avait aménagé deux containers « comme à la maison », un salon et une chambre, éclairés entièrement avec les nouvelles lampes connectées Hue. Un truc de malade mental un peu. (je peux confirmer qu’une chambre avec des ambiances lumineuses peut être fort propice à la reproduction… ou au contraire à une baisse significative de la libido)

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En gros, de la magie. En vrai, des ampoules qui fonctionnent comme des ampoules normales mais qui, par le mystère du 21ème siècle, sont connectées à différentes appli de notre tablette ou smartphone. De là, on choisit l’ambiance de la pièce, soit avec des ambiances pré-programmées, soit comme on le souhaite, soit en rythme avec la musique, soit, MEME, si on a la télé Philips Ambilight, l’ambiance lumineuse se crée automatiquement selon le programme qu’on regarde. J’imagine bien le 8ème épisode de la saison 4 de Game of Thrones dans ces conditions moi…. Ca doit être génial.
Enfin non, je crois bien que je trouve Hue de Philips génial, ce n’est même pas une supposition.
D’autant que les ampoules étant des LED, la consommation est nettement réduite.

Et puis… En étant connectée jusqu’au bout de l’ampoule, je fais vachement moins vieille non ?

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La lumière connectée Philips avec option attrape-greffons inclue.

Bref, je vais pas tarder à m’installer ça à la maison et j’écouterai Queen en couleur dorénavant. Et comme chez Philips, ils sont ultra cool, j’ai un kit de départ à vous offrir, contenant 3 ampoules Hue et le pont qui permet de connecter tout ça en Wifi.
Pour tenter votre chance, dites moi en commentaire où vous allez installer vos ampoules si vous les gagnez.
Vous avez jusqu’au 26 juin inclus pour jouer.
Le kit de départ ne pourra être envoyé qu’en France métropolitaine.

Bonne chance à tous !

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EDIT:
Le grand gagnant qui va pouvoir revoir sa vie en couleur est…
Mioutwo !
Bravo et merci à vous tous ainsi qu’à Philips pour cette chouette invention (et découverte donc)
Pour ne pas vous laisser en plan, voici un code promo qui vous fera bénéficier de -20% de réduction sur toute la gamme Hue du shop Philips:
NSHUE20

L’utérus, cet espace public.

C’est en grande section de maternelle que j’ai fini par comprendre que j’étais une fille… pour toujours. Je pensais naïvement que j’avais le choix d’être un garçon plus tard, peut-être, éventuellement, rapport que je n’aimais pas trop le rose et les jupes et que certains garçons me pointaient du doigt en me « traitant » de garçon manqué.
A l’époque, je me disais que ce n’était pas si manqué que ça puisque si je le souhaitais je pouvais être un garçon, un vrai, un qui les aurait pilonnés de s’être bien moqués de mes pantalons, de mes cheveux coupés court et de mon manque flagrant de candeur féminine.

La découverte ne fût pas si terrible, être une fille avec un cerveau de mec, ça a tout un tas d’avantages non négligeables.

Ça a aussi tout un tas d’inconvénients.

Parce que visiblement, être une fille implique tacitement que tu seras régulièrement au centre de débats à propos de ton statut de fille, de tes propres droits et de la façon dont tu devrais t’occuper de ton utérus.
Notons bien qu’on n’a rarement entendu des gens clamer haut et fort qu’il fallait voter une loi pour la suppression des prépuces ou l’interdiction formel de pisser debout. Étrange.

Je connais encore des personnes qui ont connu les aiguilles à tricoter et qui te racontent leur(s) supplice(s) avec des regards vides qui me font vivre ma vie encore plus pleinement de la savoir aussi libre.

Mais les bien-pensants savent tellement mieux ce qui est bon pour moi. Et ils crient tellement plus fort aussi. On les entend arriver avec leurs psaumes et leurs idées si étriquées qu’elles nous fouettent sèchement la liberté d’avoir un corps qui nous appartient.

Ai-je besoin de venir ici vous faire l’apologie de tout ce que les femmes ont fait pour nous 40 ans en arrière, à une époque où nous n’étions, pour la plupart ici en tout cas, pas né(e)s. Belle aubaine que de naitre quand le travail a été fait, n’est ce pas ? Un beau confort, même pas la peine de s’en faire, on arrive et on met les pieds sous la table.

Aujourd’hui j’ai les cicatrices de mon corps et de mon cœur qui me tiraillent et qui me demandent de faire attention à ce que j’ai et à ce qu’on essaye de m’enlever.
J’ai des envies de bâillonner la bêtise et le non-respect de l’autre à en faire s’étouffer les bigots gesticulant dans la rue.

Viens donc me dire de quel droit tu veux régir mes entrailles, mon futur, mon histoire, mes plaies et ma vie. Je t’attends.

Si seulement. Si seulement toute cette bêtise, cette ignorance teintée d’obscurantisme pouvait peu à peu disparaitre au nom, simplement, de la considération, du respect et de l’estime de soi et de son prochain.

Si seulement on savait parler des hommes, des femmes et de la sexualité dans son ensemble d’une manière saine et objective et ce, dès très jeune, ne serions-nous pas plus conscient de notre corps et de sa valeur ? Ne deviendrions-nous pas tous plus tolérants et respectueux envers nous-mêmes, nos envies, nos désirs, nos convictions et ceux des autres ?

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« On fait un marché:
Tu ne légifères pas sur mon utérus et je ne te coupe pas les couilles.
Deal ? »

Je soulève justement la question car elle est étudiée en ce moment par le gouvernement sous sa version « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe » rédigée par L’OMS.
Une sorte de gros pavée théorique sur comment et pourquoi faire rentrer l’éducation sexuelle à l’école et ce, dès 4 ans.
Oui. 4 ans.
Je vois déjà ces parents outrés, gesticulant en hurlant au scandale parce que 4 ans, mais c’est trop jeune Madâme, ce pauvre enfant qui n’a rien demandé, il s’en fiche bien de savoir ce qu’est le plaisir.
Pourtant, moi, je connais une petite fille qui jouait à faire du cheval sur un accoudoir de canapé et qui a réitéré l’expérience plusieurs fois jusqu’à se faire surprendre. Elle avait 4 ans et elle a eu honte hein. Mais on ne lui a pas expliqué pourquoi. Ni comment. On l’a laissée dans l’embarras avec son irrépressible envie de recommencer et la trouille de faire quelque chose de mal. Elle avait 4 ans et elle aurait bien eu besoin que quelqu’un lui explique, avec des mots adaptés à son âge.
Mais parfois, en famille, les choses ne se disent pas. Ou mal.
Aujourd’hui elle se dit que c’est bien dommage, parce qu’elle sait que tout ça, en fait, c’est bien naturel. Que les petits garçons se tirent sur la quéquette et les petites filles jouent au docteur avec les museaux de leur nounours.
Aborder la sexualité infantile n’est ni sale ni mauvais. L’information sur le sujet, si elle est donnée de manière consciente et adaptée ne pourra être que bénéfique. Mieux se connaitre, mieux connaitre l’autre, savoir où s’arrêtent nos droits par rapport à nos envies, savoir dire non, savoir et pouvoir s’exprimer sur le sujet…

Et pourquoi pas ?
Et si en se connaissant mieux tout de suite on arrêtait de croire que les utérus, les vagins et les prépuces sont des espaces publics où on peut librement déverser sa bile intrusive et irrespectueuse ?

Vous avez 3 heures.
(oui, je suis énervée aujourd’hui ;) )

Notes:
Vous pouvez cliquer sur le lien plus haut rapportant à ces recommandations afin de vous faire une idée juste de ce dont on parle.
Je peux vous laisser aussi aller voir un article abordant le sujet sur les site des Vendredis Intellos.
Ce sont de vraies questions que je me pose, si on peut éviter les jets de pierres, tout le monde s’en portera bien mieux.

Le Carré Frais m’a rendu maboule (un apero à gagner)

Je parle peu, pour ne pas dire jamais de cuisine ici. Il y a des blogs cuisines très bien pour ça. Moi, j’ai un blog de chroniques. Je pourrai chroniquer sur ma vie en cuisine, aussi, mais le temps que j’y passe étant inversement proportionnel  à mon manque de talent, je m’abstiens de vous montrer les dégâts que peuvent faire, en très peu de temps, mon manque d’attirance dans ce domaine.

J’aime manger. Surtout quand on m’invite.

Faire, c’est une toute autre histoire.

On me propose très régulièrement des partenariats sur le blog pour que je teste des produits liés à la cuisine. les marques sont joueuses. Mais je refuse à chaque fois quasiment. La honte ne me fait pas peur, mais tout de même.
Mais il y a quelques jours, un ami (et il fallait au moins qu’il soit un ami sur ce coup) m’a proposé un truc sympa à tester. Carré Frais m’envoyait absolument TOUS les ingrédients pour préparer un petit repas sympa: des cromesquis et des croustillant au pralin. Le tout avec des « Carré frais » (entre autre).

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Bon, que ce soit bien clair, je ne sais pas à quoi devrait ressembler des « cromesquis », mais ce que j’ai fait ressemblait beaucoup à des Dobitchu. Moches-moches-moches. Mais voilà, hein, j’avais prévenu, je suis vraiment pas douée.
En revanche, j’ai réussi les croustillants. Et c’était fastoche (dès que ça n’a pas besoin de cuisson, c’est tout de même plus abordable pour moi).

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TADAAAAM

Je vous mets la recette plus bas, sait-on jamais, ça peut vous servir (et c’est bon) (mais j’ai pas mis le jus de citron parce que j’aime pas mélanger le chocolat aux agrumes)

Carré Frais me propose de vous faire gagner, non pas le même panier que moi, mais un panier spécial apéro… ça vous servira bien le nouvel an, je pense, pour éponger le champagne.

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Pour jouer, dites moi en commentaire ce que vous faites le mieux en cuisine (oui, casser les verres, ça compte).

Vous avez jusqu’au 24 décembre midi (après je boulotte le foie gras, j’aurai pas le temps) pour jouer.
Le gagnant sera tiré au sort et contacté par mail.

Merci Quentin et Carré Frais… même si une fois de plus, ça n’a fait que prouver que j’étais une bille.

Recette des croustillants de Carré Frais Pralin-Citron:

Ingrédients:
2 carrés frais natures
2 cuillères à soupe de pâte de praliné
2 cc de sucre de canne
1cs jus de citron
2cs chocolat noir
2 crêpes dentelles
4 sablés breton
2 portions de beurre

1. Faites fondre le chocolat noir au bain marie ou au micro onde. Émiettez les crêpes dentelles dans le chocolat. Mélangez et laissez refroidir.

2. Ecrasez les Carré Frais à l’aide d’une fourchette pour les aérer et ajoutez-y la pâte de praliné, le sucre de canne et le jus de citron. Mélangez bien pour obtenir une texture homogène et réservez au réfrigérateur.

3. Faire fondre le beurre. Emiettez finement els sables dans un bol et ajoutez le beurre. Répartissez le mélange dans les moules et tassez bien. Déposez sur le sablé le chocolat puis la crème au Carré Frais.
Réservez au réfrigirateur pendant 30 minutes. Et bon appétit !

 

EDIT: C’est Jojo qui a gagné le panier apéro ! Bravo et merci à tous !

Polluée de l’interieur

J’habite en centre ville. Je n’envisage pas vraiment ma vie autrement que comme celle que je vis actuellement: je fais tout à pieds, je ne m’embête pas avec un voiture, à peine plus avec les transports en commun. Tout est à proximité, tout est pratique, tout est simple. C’est parfait, ça correspond idéalement à mon mode de vie.

Ca ne m’empêche pas d’adorer la campagne, de regarder avec envie des photos de levé de soleil sur des plaines figées dans le froid, à perte de vue. Ni d’imaginer ce que pourrait être une vie de famille en bordure de forêt (bien pratique, avouons le, pour jouer au petit Poucet avec ses enfants).

Mais non. Rien n’y fait. Je ne pourrai certainement jamais me résoudre à me défaire de mon côté urbain. Et puis… je n’ai jamais eu de bottes de pluie, c’est inenvisageable de changer à mon âge.

Pourtant, dans des situations comme celles que je connais en ce moment, ce n’ets pas bien évident non plus de gérer les inconvénients de la ville.

En ce moment, à Lyon, nous avons atteint le niveau le plus élevé du seuil d’alerte à la pollution aux particules. La pollution. Ce seuil signifie qu’une « exposition de courte durée présente un risque pour la santé de l’ensemble de la population ou de dégradation de l’environnement, justifiant l’intervention de mesures d’urgence » d’après Airparif.

Étant une petite nature niveau ORL et ayant une capacité hors du comment à être allergique à à peu près tout, voilà qui m’embête un peu. D’autant plus que ce genre de tare se transmet visiblement de façon dominante dans les gènes puisque mes enfants ont hérité de ce soucis. Seul héritage de ma part d’ailleurs. Voilà le cadeau.

Pourtant, il faut bien continuer, même en ce moment, à aérer les chambres, le salon et tout l’appart en général. En faisant rentrer, donc cette pollution extérieure dans mon humble chez-moi.
Du coup, quand on m’a proposé de tester un purificateur d’air Rowenta, je me suis dit « why not ? ». Après tout, ça ne pouvait pas etre pire. Et effectivement, le traitement de l’air peut être un bon moyen pour pallier à ce soucis.

Infographie_Allergies_Rowenta
Rowenta-infographie-purificateurs
(Cliquez sur les infographie pour les lire plus confortablement si vous n’avez pas les yeux bioniques)
(Si, si, c’est très informatif)

Globalement, qu’est-ce que j’en pense après quelques mois d’utilisation:
Déjà, c’est pas moche. Et ce n’est pas négligeable, même si ce n’est pas à la base ce qu’on lui demande, tant qu’à faire, c’ets quand même mieux.
Ensuite, j’apprécie bien qu’il s’occupe d’une surface de 35m2 en 30 minutes. Ca permet de faire le tour de la maison en une heure et demi (désolée, ca fait plus si vous habitez un loft).
Son niveau sonore est suffisamment faible pour que ce ne soit jamais dérangeant, de jour comme de nuit (mais je ne l’ai utilisé que de jour à vrai dire).
Son système d’alerte lumineuse qui nous indique dans quel état de pollution est notre pièce est assez flippante ici, elle s’est régulièrement fardée d’un magnifique rouge pour nous signaler que c’était la cata de l’air ambiant. Mais il filtre, il filtre et tout redevient aussi vert qu’une pelouse du Parc des Princes.

Et côté bénéfices ? Je ne sais pas trop quoi répondre. Effectivement, on est moins sujet cette année à des laryngite-trachéites d’origine souvent allergènes mais si c’est dû à cet appareil ou non, comment savoir. Peut être qu’on a juste plus de chance ? Peut être que les enfants sont plus résistants et ne transforment plus chaque rhume en complication ORL. Comment en être sûr ? Impossible. Mais on continue de filtrer, sait-on jamais, c’est peut être une vraie bonne solution pour qu’on arrête de tousser sans arrêt au moindre pic de pollution !

Pour plus d’infos sur le traitement de l’air, vous pouvez consulter cette page très complète.
Et pour en savoir plus sur le purificateur que Rowenta m’a offert, c’est par là.

Kof-Koffement vôtre
(ouais je fais trop bien la toux)

Idée cadeau de Noël: et si c’etait pour la chambre ? (déco)

Un camion de pompier
Une tablette
Un mp3
Trois milliards et demi de petits poneys
Une poupée qui parle
14 jeux de société
Et le reste en petites merdouilles…

Voilà à quoi ressemblent les listes de Noël des enfants. En tout cas des miens, en général.
C’est sûr, on sait toujours quoi répondre quand on nous demande (attention spoiler Père Noël) « et il veut quoi alors, pour Noël ? »

Bah vous savez quoi ? Maintenant, j’ai décidé que sous le sapin, 3-4 cadeaux c’était largement suffisant. Pour le reste, bah on se cotise, et on fait un vrai beau cadeau. Genre, du beau mobilier enfant qu’on ne s’offre pas forcément tous les jours.
Je rêve de porte-manteaux décalés, de chaises design et de suspension originales… Voilà ce que je veux. Pour que petit à petit, leur chambre ressemblent à… LEUR chambre. Et pas à une chambre d’un catalogue suédois quoi !

Petit à petit…

Hein Mamie ???

chaise-little-nobody-gris-hay-komplot-design-silvera_02
suspension-vapeur-moustache-sempe-silvera_02

portemanteau-clothes-rack-eno-paruccini-silvera_01Oui, c’est un porte manteau. Oui, oui.

Alors, on demande quoi à Noël cette année ? Nous ça ressemblera un peu à ca. En plus de jouets, hein, je suis pas SI méchante !


Lien sponsorisé.