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Pourquoi on mange pour pas cher à Palma de Majorque ?

A vrai dire, j’en sais rien. C’est juste que ça sonnait bien titre et que c’est vrai qu’on mange pas cher à Palma de Majorque. Pour ce qui est de la raison de ce bon marché, c’est pas à moi qu’il faut demander (Rho ça va, ne faites pas comme si c’était la première fois qu’on vous incitait à cliquer avec un titre). Par contre, on va quand même parler bouffe. Ça devrait me faire pardonner.

Durant notre séjour à Palma (dont le pourquoi du comment est expliqué ici), nous avons pu expérimenter la qualité de restauration de Majorque. Autant vous le dire tout de suite, il y a à boire et à manger dans cette histoire (ce qui tombe plutôt bien).

Pour commencer, nous avons tout de suite pris le pli des habitudes espagnoles. Le temps d’arriver, de trouver l’hôtel et d’en sortir à peu près présentable nous a conduit à débuter les recherches de vivres vers 16 heures. Nous étions en plein cœur du vieux Palma, sur une place charmante face à l’église Santa Eulalia. Natacha n’ayant qu’un seul critère “Une terrasse !”, nous avons atterri au Café Plaça.

Cette facture est intéressante à plusieurs niveaux. D’abord on notera qu’on a pris une seule pizza pour deux (parce que 16 heures déjà et on pensait plutôt au dîner). Si vous voulez perdre 30 kilos avant l’arrivée de l’hiver pour être bien dans votre combinaison de ski, pensez donc à décaler vos horaires de repas en fait. Pour ce qui est de la pizza, on n’a pas pensé à la prendre en photo mais ce n’est pas grave parce que je l’ai retrouvée dans les courses en ligne.

Le soir, on a décidé de faire confiance aux guides, ceux que j’avais empruntés à la bibliothèque. On a choisi un peu au hasard et on est tombé sur “Bar Espanya”. On devait déjà être fatigués (il était presque 10 heures) sinon on se serait peut être méfié du nom de ce bar. Imaginez en France un resto qui s’appellerait “Bar français”, c’est un peu louche non ? Autant vous le dire tout de suite, on lui met quatre étoiles à ce bar de ruelle sombre : une étoile pour l’ambiance avec sa bonne musique et sa clientèle enjouée, une étoile pour le service parce que tout le monde était sympa derrière le bar et enfin deux étoiles pour les tapas qui enfin nous donnait l’impression de bien se trouver sur une terre hispanique.

 

 

 

On a pu avoir un bon aperçu des spécialités à goûter absolument si vous faites un séjour à Majorque. D’abord le pa amb tomaquét, un pain frotté à l’ail et à la tomate avec de l’huile d’olive accompagné de jambon ibérica. Ensuite la fameuse sobrasada que je qualifie, sans doute à tort mais ça vous donne une idée, de pâte de chorizo à tartiner. Ils l’ont servi sur un morceau de pain avec un piment vert mariné, un vrai délice. On aussi commandé des croquetas (2 de morue et 2 aux légumes) qui déchiraient. Enfin Natacha a pris un burger de gambas et là j’ai pas compris, je l’ai laissée seule avec cette incongruité.
Pour la soif, j’ai pris deux verres de Bla Bla Bla. Non que je ne me souvienne pas de ce que j’ai bu mais ceci est le vrai nom de ce vin majorquin, peut être en hommage à la qualité de ton discours (ou de ce que tu comprends) si tu finis la bouteille.

Sinon Natacha a bu de l’eau (si, si).
On en a eu pour 29 € et des cacahuètes à deux, on avait donc envie de faire la Ola (que tal ?) quand on a vu l’addition.

Bar Espanya, Carrer de Can Escursac, 12, 07001 Palma, Illes Balears, Espagne

 

Le lendemain on partait pour une expédition en vélo et on avait prévu environ 60 kilomètres de route. C’était donc plutôt une bonne idée que de s’arrêter un moment pour un petit-déjeuner conséquent. Il faut dire que c’est assez facile à Palma car ils aiment bien le sucre et le gras dès le réveil.


(oui, on s’envoyait des messages trop mignons de ce genre pendant le séjour alors qu’on était à côté)

On s’est arrêté près de notre loueur de vélos à côté de la station sur la plaça d’Espanya. Cet endroit semble être l’un des points stratégiques de la ville donc n’espérez pas profiter de la quiétude du petit matin cependant on a eu une bonne surprise avec le restaurante “La Parada” et j’ai enfin pu goûter l’ensaïmada, LA spécialité de majorque pleine de saindoux et de sucre. Natacha a préféré se rabattre sur une flauta crema qui est une recette … mexicaine.

Restaurante La Parada, Plaça d’Espanya, 6, 07002 Palma, Illes Balears, Espagne (pour le petit déjeuner, le reste on ne sait pas).

Le but de notre voyage en vélo consistait à pouvoir s’éloigner de la ville pour profiter d’une côte un peu plus sauvage, se faire dorer la pilule et trouver une paillote remplie de beaux majorquins qui feraient griller des poissons sur la plage.

A la place on a eu ça.

Vers 17 heures, à bout de forces et cédant à nos fesses qui se demandaient bien pourquoi on les obligeait à subir l’épreuve des poteaux alors que normalement c’est les pieds qui s’y collent, on a fini par revoir à la baisse nos exigences. En vrai, on n’avait plus aucune exigence. Ah si, Natacha voulait une terrasse !

Sachant qu’on avait perdu environ 3742 calories, on n’a pas hésité à prendre des patatas bravas. SI vous connaissez les potatoes des fast-food, vous visualisez assez bien le concept même si ici, l’huile d’olive prime. J’ai cru que j’allais défoncer la marmite tellement j’avais faim mais en fait ça ressemblait un peu à un miracle comme celui de la multiplication des pains. Quand je mangeais une patata brava, deux autres apparaissaient dans mon assiette comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessus que j’ai prise à la fin de mon repas.

 

En rentrant le soir, on n’avait même plus la force de manger mais comme c’était notre dernière nuit à Palma, on a fait l’effort. On s’était en plus promis de trouver une place au Café Antiquari, un bar qui nous faisait de l’oeil depuis la veille. On a enfin pris un vrai apéro pour nous féliciter de ce #coworkBeach réussi et de nos efforts physiques. J’ai sauté sur la sangria, juste parfaite et réalisée devant mes yeux ébahis pendant que Natacha succombait à l’appel de la Guiness (il faudra donc un jour que j’explique le concept de spécialité locale à cette fille).

On était tellement prête à tout pour aller dans ce bar qu’on a accepté la place prisée des marches de l’escalier (spéciale dédicace à nos fesses).

Café Antiquari, Carrer Arabí, 5, 07003 Palma, Illes Balears, Espagne (il paraît qu’on y mange bien aussi).

Le lendemain, on devait partir assez tôt pour se rendre à l’aéroport. Autant dire que je me souviens même pas de ce qu’on a pu boire et manger. Comme on devait poireauter dans les salles d’embarquement, j’en ai profité pour acheter quelques dernières spécialités culinaires comme une sobrasada (en IGP) …

… et des Haribos Goldbären parce que ceux des Allemands sont meilleurs (les arômes naturels doivent y être pour quelque chose) et que là-bas on était quand même un peu en Allemagne, il faut l’avouer.

Sinon, pour la prochaine fois, si vous avez l’adresse d’une paillote avec de beaux majorquins qui font griller la pêche du jour pas loin de Palma, on est preneuses !

 

Cet article a été écrit par Séverine, Aka Electroménagère, mon acolyte de coworkBeach, je ne comprends pas du tout de quoi elle parle quand elle dit que j’ai un problème avec les terrasses et les commandes de tout sauf les spécialités. Vraiment. N’importe quoi évidemment.

Le p’tit bilan, calmement

Ça y est, je suis donc officiellement revenue de vacances (je dis officiellement, parce qu’en fait, il y a de grandes chances que je décroche encore quelques jours de rab voir ce que l’Atlantique a à me raconter).

Cet été a été riche de beaucoup de choses alors comme je suis là pour te raconter ma vie, tu ne vas couper à mon petit debrief de rentrée.

D’abord, j’ai retrouvé mes enfants.
Ouais, on commence par les trucs sérieux, ouais.
L’année scolaire est passé si vite que début juin je me croyais encore en novembre (et pas qu’à cause des températures).
On n’a pas vu le temps passé, du coup, on a eu cette impression de tellement peu profiter.
Et puis il y a eu cet été.
N°1 et Clapiotte m’ont accompagné à la mer, on s’est retrouvé, on a dormi ensemble, on a attrapé des poux (si si, merci LE KARMA), on a fait des châteaux sur la plage, ils m’ont fait tomber dans l’eau, on a beaucoup discuté d’un peu de tout et surtout, surtout, on a ri.
Ils m’ont fait remarqué que je n’étais pas vraiment comme les autres mamans de la plage. Je ne lis pas de livre à la plage, je me couche sur ma serviette quand elle est pleine de sable, je fais des gestes improbables quand je joue aux raquettes, j’ai les genoux rougis par le sable à force d’être à quatre pattes (je te vois sourire) et je m’auto-fais des croches-pieds pour tomber dans 10cm d’eau avec la classe d’un lamantin, tout en perdant mon haut de maillot.
Je ne me fais pas beaucoup de copines à la plage, du coup… Enfin… pas qui aient atteint la majorité en tout cas, mais ils aiment bien me voir comme ça, en vrai, et c’était drôlement cool.

Bon, y’a des légendes explicatives pour ces photos hein, en vrai, sur mon Instagram… hum…

Quand j’étais petite, j’en avais des tas des copines et des copains de plages.
Et cet été ça tombait bien, j’ai eu la chance de recroiser deux d’entre eux.

Ces amis là, c’est le concept même de ce qui peut être vraiment précieux. Des gens qui ne jugent pas beaucoup mais qui écoutent, des discussions trop longues, qui partent en vrille, font un lutz piqué et qui finissent toujours dans des fous rires. Passez du temps avec eux, c’est comme reprendre un souffle qu’on avait oublié, tout devient plus simple, plus beau et moins ennuyant.
Ces amis là, c’est l’un qui attend minuit pour me souhaiter mon anniversaire et l’autre qui arrive le jour J pour ne pas me laisser seule avec un rosé sans glaçon.
Ces amis-là, j’espère que tu les as.
MÊME si clairement, on ne dort pas assez quand on se retrouve 10 jours ensemble !


Et ELLE, elle déboite toutes les amitiés, je te le dis…

Et sinon, après les larmichettes on a quoi ?

Ha bah on a tout le reste.

On a les femmes aux seins refaits qu’on ne sait pas trop si ce sont des bouées ou pas quand elles vont dans l’eau tellement ça leur remonte jusque sous le menton.
C’est les chariottes de glace immonde où t’as tellement envie d’aller leur commander une pizza et du rosé, pour voir…

C’est les vieux dégueus qui profitent de la promiscuité estivale pour mater le fessier rebondi de ta pote.
Ce sont les enfants des autres que tu as envie de fracasser à coups de pelle parce que visiblement, ta tête fait partie de la plage, donc marcher dessus ne pose aucun souci.

C’est aussi ces parents qui disent :
« Si tu pleures en allant dans l’eau, je te laisse au large » ou « oui rhoooo ça va » sans se lever de leur serviette alors que leur gamine hurle de panique parce qu’elle ne les retrouve plus au milieu de tous les parasols (et donc, t’as aussi envie de les fracasser avec ta pelle, hein, on est d’accord ?)

Ce sont les gens qui continuent de planter des parasols alors que le vent te décolle ta propre plèvre, et qui ne bougent pas quand celui-ci s’envole pour aller se planter dans le sein d’une nana qui sortait de l’eau.

Ce sont ces « vieux » qui te connaissent depuis que « t’étais petite comme ça dis donc t’as grandi », qui te tiennent la jambe pendant 45 minutes alors que toi, bah ouais, t’étais petite comme ça, donc tu t’en souviens pas, tu as donc l’impression de raconter ta vie à de parfaits inconnus, alors même que ta propre mère n’est pas au courant de la moitié.

 

 

 

Et puis… c’est le Cap d’Agde, je vais pas te cacher que même si on est loin du camps naturiste qui fait tant parler de lui, l’humeur est rarement à autre chose que l’humour gras, sale et qui tâche. TOUT est prétexte à glousser une fois que tu es là-bas. C’est la tradition. Et bien évidemment, moi, j’adore les traditions. Surtout dans ce genre là.


Oui là aussi sur Instagram y’a des légendes, même si bon, t’as compris le concept…

 

C’était bien, c’était beau, c’était drôle, je suis en dépression, mais ça valait le coup. Beaucoup.

Sortir la tête de l’eau en fin de semaine. Enfin !

J’avoue tout, depuis un peu plus de 15 jours, je suis comme enfermée dans une sorte de bulle où, visiblement, l’inspiration n’est pas admise à l’entrée. Du coup, certes, j’en profite pour vous faire des retours de tests pour inspirer une peu vos Noël, mais tout de même, j’aurai tellement voulu vous raconter plein de trucs drôles, plein de choses un peu futiles qui vous auraient mis un peu de baume au cœur…
Pourtant, j’ai éteint la télé, je fais comme si les infos n’existaient pas… Comme si…
Mais c’est pas facile facile de redevenir léger, en vrai.

Pourtant, je devrais vous raconter que je suis allée à Paris en fin de semaine dernière. Que je suis descendue à République et que j’ai pris une bouffée d’émotions, alors même que quelques jours avant, je me rendais compte à quel point ce petit voyage parisien me terrorisait.
Ce truc de remonter sur le cheval alors qu’on vient de se casser la gueule, c’est pas si con, finalement.

street art paris

A Paris, j’ai vu des copains de collège, j’ai dormi chez des fous encore pire que moi question Lego et collections immatures, et c’était bien trop court.
J’ai bu des cafés avec E-zabel et Claire parce qu’on se connait vraiment bien, même de loin.
J’ai rigolé avec des papas chauves et des papas tatoués que je ne vois pas assez souvent et pourtant j’aimerai tant.
J’ai admiré Zaza pour la première fois en chair, en os et en timidité.
J’ai rencontré une mère cruelle douce et drôle.
J’ai aussi croisé des kopines qui s’avèrent être mes voisines à 4 numéros près.
J’ai passé le reste de mon temps avec une wondermum avec qui on peut parler d’herpès en passant devant des caméras de France 3 sans que ça pose problème, une buveuse du mojitos se rabattant sur du champagne et une maman débordée rock’n roll qui m’a nourri de nounours en guimauve.
J’ai même fait des grimaces avec une autre mère débordée et une magasaly encapée.
Je dois oublier plein de gens avec qui j’ai bien ri aussi, je le sais.
Mais le principal c’est bien de s’être marré je crois.

efluent4

J’ai tellement ri, que j’en ai oublié d’aller voir ce que ce 4ème salon « efluent » proposait. S’il y avait eu des votes, j’aurai certainement été élue plus mauvaise blogueuse de ce salon, en fait.
D’ailleurs, c’est simple, dans le flot de photos que vous trouverez sous le hashtag #efluent4, la seule mienne représente le carrelage des toilettes du Carreau du Temple. Autant dire que j’étais loin d’être dans le trip blogueuse à cet instant précis.

carrelage
Vl’a la blogueuse donc….

Après, je suis montée dans mon train, tard.
Il a pas démarré, parce que, apparemment, le chauffeur avait décidé qu’il ne voulait pas écraser la personne qui avait eu l’idée glorieuse de se cacher dessous. Alors il a fallu faire sortir cette personne, qui, visiblement, en plus de respirer l’intelligence, était elle aussi assez influente pour emmener avec elle un pote. Qu’il a fallu sortir aussi, donc. Toujours cette volonté de ne blesser personne, que ce conducteur était sage !
Sérieux, les gens, ce genre d’idée en période d’état d’urgence, j’ai beau avoir mon spectre de l’humour hyper élargi, là, j’ai pas bien pigé.

Je suis donc rentrée chez moi TRES tard. Et TRES fatiguée. Voire un poil énervée, mais c’était sans compter sur les textos de mes nouvelles copines me rappelant qu’on avait quand même passé une bien bonne journée.

Du coup, on a passé un week end hyper pépère à deux, en mode couette et grasses matinées.

Dimanche je me suis rappelée qu’on avait dit qu’on irait récupérer le sapin de Noël qu’on stocke chez mes parents.
Vers 18h.
Parce que traverser Lyon à cette heure là, un dimanche, c’est au moins une aussi bonne idée que de se cacher sous un train.
Mais bon, quand même, on va être en décembre, là, faut se bouger. Alors on est parti.
Arrivés au sous-sol, j’ai remarqué que le sapin et les décos de Noël n’étaient pas là.

Rapport qu’ils sont dans ma cave, en fait. Au fond. Sous 120 cartons.

Je pense que mon chéri-que-j’aime-vraiment-d’amour-il-est-si-gentil-et-patient-et-cool-et-beau-et-fort-et-grand-CSB a failli m’étrangler.

Heureusement il a des petits doigts qui font pas le tour de mon cou. (pardon chéri-que-j’aime-vraiment-d’amour-tu-es-si-gentil-et-patient-et-cool-et-beau-et-fort-et-grand-CTB).

Tu vois, je devrais vous raconter tout ça…

Faut juste que mon inspiration reprenne le temps.
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(ce tatouage n’aura jamais été plus symbolique)

 

On m’aurait menti ?

D’après des statistiques croisées à des classements saupoudrés d’une quantité de mails, je serais une blogueuse influente (oui, je reçois des mails commençant par « en votre qualité de blogueuse influente. Si si)
Genre, je possèderais un blog « maman » ou un blog « lifestyle » ou un blog « famille » ou un blog « wtf » (je ne sais pas trop où ranger mon blog parfois, mon côté bordélique) qui aurait la capacité d’influencer mon lectorat.

Je te cache pas que l’idée d’être un peu une sorte de gourou virtuel, je trouve ça super classe. Sérieusement, zéro investissement matériel, déjà, c’est cool. Un vrai gourou, il a besoin de construire un village au fin fond du Larzac. Moi, j’ai même pas eu besoin de me créer un avatar chez les Sims.
Sans compter que je n’ai pas besoin de coucher avec vous tous, aussi. Franchement, c’est un gros poids en moins au niveau de mon emploi du temps de Gourou, je te laisse imaginer.
Sinon, globalement, c’est plutôt carrément chouette, rapport qu’en tant que gourou, ça implique que tu sois TOUJOURS d’accord avec moi.

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Et moi, j’aime bien avoir raison. Toujours. d’ailleurs j’ai toujours raison, quoi qu’en dise mon entourage (qui, lui, bizarrement, n’es en aucun cas influençable quand je dis un truc.).

En revanche, j’ai noté quelques points sur lesquels, franchement, en tant que lecteur sous mon influence, tu pourrais quand même t’améliorer.

  • D’abord, je trouve quand même que parfois, certains se croient tout permis. GENRE, ils me donnent des leçons VOIRE expriment leur propre avis. Tu vois, ça se fait pas ça. Bah non. Tu dis rien. Mieux, tu acquiesces. Même quand je me trompe. Oui.
  • Il y a aussi le point mode à développer un peu plus. Parce qu’en tant qu’influenceur, je ne comprends pas encore très bien pourquoi quand j’annonce qu’il est hors de question que le mocassin revienne à la mode, certains s’obstinent encore à en acheter. Je ne parle même pas de ceux qui les produisent. Je suis outrée.
  • JE. NE. ME. BAIGNE. PAS. DANS. DES BAIGNOIRES. DE. CHAMPAGNE. Ce point là est totalement incompréhensible et va de paire avec PERSONNE. NE. LANCE. DE. PÉTALES. DE. ROSES. SUR. MON. PASSAGE.
    Alors je veux bien que certains d’entre vous soient moins malléables que d’autres ou aient un peu de personnalité et d’amour propre, mais j’aimerais que les 2/3 niais se déclarent et viennent faire le taf. Merci.
  • Aucun d’entre vous n’a ouvert un compte en ligne à ma gloire pour récolter de l’argent pour moi. De ce fait, je ne suis PAS riche. A CAUSE DE VOUS !
  • Quand tu vois un rouleau de PQ tu penses à moi. Par contre, quand tu vois des Louboutin ou des sweet tables, LÀ, tu me taggues nulle part. C’est quoi ton problème ?
  • Aucun éditeur ne propose que j’écrive ma biographie, ma vie mon œuvre. Je trouve ça louche. Ils ont pas internet dans chez Gallimard ou quoi ? Les Editions Atlas ? Panini ? Pfffff….

En vrai, je suis « influente » à cause de vous.
Et vous êtes VRAIMENT super, comme lecteurs. Parce que vous êtes de vrais gens qui n’acquiescez pas dès que j’ouvre la bouche, vous rigolez avec moi, et parfois, même, vous pleurez (bande de lavettes). Je ne crois pas que je vous influence. Je crois que cette influence dont tout le monde parle, celle que « tout le monde » voudrait avoir sur le net, nous, on est passé à travers, on est juste des gens qui voulons rigoler et partager (et pleurer parfois, un peu).

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Il y a quelques jours j’ai posté un Tshirt (j’ai un problème avec les TShirts en ce moment) sur les réseaux sociaux et certaines ont déclaré vouloir le même, voire l’ont acheté, même. Je me suis dit « tiens, c’est fou, c’est vrai cette histoire d’influence ? ». Ca m’a fait flipper, un peu. parce que j’aime bien donner mon avis, mais je trouve ça bizarre qu’on puisse « suivre » quelqu’un en se basant sur son avis ou ses choix à lui.
Et puis le lendemain, j’ai réalisé que non. C’est juste que si vous êtes là, si vous aimez me lire (punaise merci pour ça, d’ailleurs, vraiment), c’est parce qu’on est pareil. C’est que si tu avais été ma voisine, mon collègue ou ma belle sœur, on serait ami-e, parce qu’on a des points communs. Donc t’aimerais mes Tshirt pareil, et moi les tiens. Juste on serait deg parce que comme on se croiserait souvent, bah on oserait pas l’acheter.
On est pareil parce que t’aimes bien mes blagues et tu me vois pas, parce que souvent, je zappe de répondre aux commentaires la faute au temps (mais je te jure que je lis TOUT, partout), mais je me bidonne autant à voir tes réponses.
On est pareil parce que si quelque chose te plait pas tu le dis (ce qui est assez terrifiant, parce que ça fait un sacré paquet de grandes gueules).
Alors je vais continuer à poster mes tshirts de gamines, mes grimaces de gosse, mes cuisses en short et même mes avis sur ce qui me chante. Je sais que tu feras le tri de toute façon.
Et je continuerai à recevoir des mails avec de la « blogueuse influente » dedans, et je continuerai à penser à toi qui ne m’attends toujours pas avec une chaise à porteurs à disposition en bas de chez moi, à toute heure.

MERCI !
Je vous kiffe.

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Retour sur une journée proche de l’enfer: le vide grenier.

On achète, on entasse, on garde, on trie, on range et… voilà, on a besoin de débarrasser et donc, pour les plus fous, vient tout naturellement l’idée du vide grenier.

Surtout après un week end VIP à Roland Garros, l’envie de se frotter à la plèbe est trop forte (huhuhu)

Le vide grenier est un super bon plan quand on veut trouver quelques articles à moindre coût, que ce soit des fringues, un grille pain ou du matériel de puériculture, c’est LE bon plan économique.

Mais du côté du vendeur, c’est tout de même autre chose.

Avec Tony, on ne garde pas, ça nous saoule de savoir qu’on a des choses entassées dans un placard ou une cave et qui moisissent en silence. En revanche, j’ai beaucoup plus de mal avec les affaires des Scotchs.

Mes merveilleux enfants se doivent de porter des vêtements merveilleux et de jouer avec des jeux et jouets merveilleusement géniaux. C’est un fait. Du coup, trop de merveilleux tue l’envie de se débarrasser de quoi que ce soit.
Par exemple, la plupart de nos jeux et jouets proviennent de magasins divers où on trouve toujours des choses originales, à un bon prix (surtout quand on utilise les réductions trouvées sur internet comme sur le site de réductions Cuponation, pour Oxybul notamment) et surtout, costaud. On a une succursales de ce type de magasin de jouets chez nous. Mais tellement du coup que nos placards débordent et qu’il a fallu faire un tri (pour mieux en racheter, vous imaginez bien)
Comme pour les petites robes choupies de Clapiotte en taille 18 mois ou 2 ans ou encore les baskets quasi neuves de N°1 qui a poussé du pied en 3 jours juste après l’achat.

Bref, sur mon stand il y avait quand même de quoi se faire bien plaisir quand on a des enfants. Surtout que globalement, je n’ai jamais demandé plus de 4 euros et que la plupart du temps, j’annonçais plutôt des prix à 0,50- 1€.

Je suis donc partie plutôt confiante de ma marchandise, de mes prix défiants toute concurrence, de ma bonne humeur et de la météo clémente.

vide grenier

Et j’en ai vu de belles, hier:

-Devoir se lever à 6h pour partir à 6h30 MAXIMUM et avoir N°1 qui se prend une méga quinte de toux entre 5h03 et 5h57: perfect timing.

-Se rendre compte qu’on a pas fait de monnaie et faire les poches de tout le monde pour trouver 20 euros en pièces.

– Arriver sur place, ouvrir le coffre et voir apparaitre 3 personnes à l’interieur en train de fouiller dans les sacs « electronique ? electronique ? » Bienvenue chez les cyborgs cherchant des pièces obsolètes pour se réinitialiser.

– « Bonjour, combien vous vendez cette tenue Marèse entièrement neuve avec les étiquettes ? »
   « 4 euros »
   « Je vous propose 0,50 centimes »

–  Ah… ça fait du bien ce soleil.
  
– « Bonjour, combien vous vendez cette lampe ? »
    » 1 euro »
    » Quoi ? mais vous savez qu’une fois sortie du magasin, elle ne vaut plus son prix initial »
    » Vous devez souvent faire les magasins vous, donc »

– « Où sont les toilettes ? »
   » tout de suite à gauche après la buvette »
  « Merci »
   je croise une dame dans le couloir qui me lance
   « J’espère que ca vaut vraiment le coup pour vous »
   J’ai compris en ouvrant la porte. 1 chiotte pour 150 exposants. EASY.

– « re-bonjour, je vous prends la tenue Marèse à 80 centimes si vous voulez »

– « C’est quoi ce jeu ? »
   « bla bla… règle du jeu… bla bla bla »
   « on joue ? je comprendrais mieux ! »
   « Ah bah oui tiens, sors les bières Michel, j’avais bien envie de jouer aux petits chevaux là. »

– « Il tape un peu le soleil non ? »

– « OOOoooh, Belle Maman vous êtes venue ! avec N°1 et Clapiotte, quelle bonne idée ! »
« Mais mamannnnnn, c’est mes jouets ça ! »
« Oui mais tu sais, on en avait parlé, ce sont des jouets pour les plus petits et tu n’y joues plus depuis environ 15 ans (bordel) »
« Ca je veux pas t’y donne, Et ça non plus. Et ça tu gardes hein. Et j’ai vu des péshop, je peux en avoir dis, dis, dis, je peuuuux ? »

– « Kevin, ne te mouche pas dans les vêtements de la dame ! »

– « Vous avez du 6 mois fille ? »
  « dans ce bac là »
  « où ça ? »
   « devant vous »
   « Je ne vois pas »
   « c’est marqué dessus »
   « ??? »
    « MAIS OUVRE TES YEUX MERDE !!! »

 – « Bonjour, je cherche un T Shirt »
    « Voilà »
    « Nan mais un manches longues. »
     « Voilà »
      « Non, mais noir »
       « Voilà ».
       « Il est 100 % coton ? »
       « Je ne sais pas j’ai coupé l’étiquette mais ce devait etre un 100% coton »
       « Je ne mets que du 100 % coton parce que je transpire beaucoup »
       « … »
      « ça irait avec quoi comme coupe de pantalon ? »
      « Euh…. un jeans »
       « Oui mais ça irait avec un slim ? »
 

 

SERIOUSLY LES GENS ???? On se lève à 5h du mat, on déballe des trucs sous l’humidité du matin, on se prend le soleil en pleine face toute les journée et EN PLUS il faut se battre pour 50 centimes ou une coupe de pantalon ?
Heureusement que j’étais joviale et enjouée hier, parce que certains auraient mérité des coups de boite de jeux sur la courge quand même.

Merci à Juliette qui m’a tenu compagnie toute cette journée… bien longue.
 Et merci au soleil, donc. Surtout pour la marque du marcel et des lunettes. So chic.

Lien Hôte.

 

Une journée à Roland Garros en 2013 vue de ma fenêtre

J’aime bien l’expression « vue de ma fenêtre », ça me rappelle ma mémé qui me le disais quand j’étais petite. « Tu vas t’en mettre de partout, j’vois ça de ma fenêtre ».
Et quand j’étais petite, je ne souhaitais qu’une chose (en plus du jeu « Dessinons la Mode »), c’était d’aller à Roland Garros.

25 ans plus tard, Babolat, partenaire du Club Med avec qui je suis en contact depuis plus d’un an maintenant m’invite à réaliser mon rêve de gosse.

Grande classe.

J’arrive à Paris avec mes gros sabots et mon sourire de gosse collé aux lèvres.
En sortant du métro (se trouvant environ à 10h de la gare de Lyon), je me retrouve emportée par la foule qui s’élance et qui danse une folle farandole… si bien que je ne sais plus très bien si j’ai trouvé ou non la porte D.
Pas grave, voilà la porte principale. Ah. 45 minutes d’attente. Comme à Disney, mais avec des adultes en fait.
Bon, je tente quand même la Porte D alors.
Je croise Manue parmi les 40 000 personnes à mes côtés. On sera pas trop de deux pour trouver « notre » entrée. Qu’on vénère légèrement quand on constate que c’est un peu l’entrée VIP, ce qui signifie principalement: pas de queue à faire et accueil à base de « Bonjour Cranemou » qui fait toujours son petit effet en public.

Sur place nous attendent nos hôtes, Anne Charlotte et la team babolat ainsi que mes compagnons d’aventure Jane, Stephanie, Joseph et Denis.

 

Ils nous attendent tous dans le « Village » où sont aménagés les stands des nombreux partenaires: des genres d’espaces lounge où se retrouver pour un café, un verre, un repas.. fort sympathique donc.

Après le café qui va bien, nous partons à la découverte du site de Roland Garros et des différents espaces. Les allées sont ponctuées de stands de souvenirs de Roland et de petites activités marrantes (et gratuites) comme le photomaton de Babolat.

babolat rolan garros

Puis direction les courts couverts, transformés pour l’occasion en gigantesque lieu de culte de la balle jaune. On retrouve encore une fois pas mal de partenaires qui, tous, proposent des activités ludiques (et gratuites) aux visiteurs; simulateur de vol, jeux videos… C’est là que nous avons découvert une BD spéciale rien que pour les petits fanas de tennis: TurboTen qui relate les aventures de jeunes joueurs dans un univers où les raquettes sont « légèrement » améliorées.. un genre de tennis de l’espace avec comme héros, pas moins que notre Jo national.

Turbo Ten tennis roland garros tsonga

 Tout au fond, le stand de cordage de Babolat. Moi qui pensais que les pros de la raquette gardaient secret le lieu où ils faisaient corder leurs raquettes, je me mettais le doigt dans l’œil. Mis à part Djoko et Federer qui voyagent avec le cordeur personnel et la machine, c’est ici que tous les joueurs du tournoi remettent leurs raquettes.
On peut donc suivre en direct le cordage supersonique de la raquette de Nadal, Tsonga ou encore Ferrer. (surtout Nadal et Ferrer aujourd’hui, donc).
16 cordeurs à bloc ont donc cordé environ 4000 raquettes pendant le tournoi. J’espère qu’ils ont des mains de rechange.

Babolat Roland Garros

Pause repas où notre panse a failli exploser puis ENFIN, les matchs.

On court voir le troisième set entre Simon (épouse moi) et Hewitt. Simon perd 2 sets à rien. Et là, il prend le 3ème set. l’ambiance est dingue sur le court Suzanne Lenglen. J’avais rêvé la Ola à Roland Garros, Gilles Simon (épouse moi) en a  mérité trois. On crie Gilouuuuuu (épouse moi) et on laisse éclater notre joie quand il finit par gagner un match passionnant. Une vraie chance de tomber sur un tel match pour le premier tour.
Le match de Ferrer qui suit est nettement plus expéditif.
Celui de Venus Williams contre Ursula Radwanska est génial aussi. Deux filles qui s’affrontent, c’est tout de même autre chose sur le terrain: ca joue tactique et ça crie fort à la volée… des filles quoi.

Ferrer Roland Garros
Gilles Simon roland garros 2013
(épouse moi)

Et sinon, une rumeur dit qu’on croise des stars à Roland Garros…
C’est tout à fait vrai. On a vu de très près le mec de la pub MacDo (même si je suis la seule à l’avoir reconnu) et de loin presque Johnny Depp. C’est déjà pas mal non ? Les autres étaient à la remise des prix à Cannes en fait, voyez vous !

Johnny DeppJonnhy Dupp
©DenisBaudry

Je suis rentrée épuisée mais tellement, tellement heureuse de cette journée de dingue.
Mille mercis encore à Club Med et Babolat et à mes amis blogueurs avec qui j’ai partagé cette magnifique journée.
Pour les belles photos, je vous invite à visiter le Flickr de Denis, notre paparazzi officiel.

Note: Un message subliminal, fin et très discret se cache dans cet article, saurez vous le retrouver ?

Les vacances en famille : notre avis pour Paroles de blogueurs

Partir en vacances en famille, ça peut ressembler à un parcours du combattant. Très vite.
Alors qu’en soi, « partir en vacances » tout court, ça avait un côté plutôt cool et fun, voire même, c’était l’extase de s’y imaginer !

Où on va ? Comment ? Et qu’est ce qu’on fait ? Et qu’est ce qu’on prend ? Et on les occupe comment ?

Autant de questions qui nous donnent vite une belle migraine et quelques frissons à nous imaginer confinés dans l’habitacle de la Polo avec le transat dans la mâchoire et les brosses à de dents dans les oreilles.

Comme notre première émission « Paroles de blogueurs » avait connu son petit succès, on s’est dit avec Benjamin, Marie et Isabelle qu’on pouvait réitérer l’expérience. Mais promis, on a été plus sages que la première fois, on a même donné des idées, pour dire si notre cerveau était dédié à la cause ce jour là.

vacances en famille Paroles de blogueurs

Je vous laisse regarder… et évidemment, me dire si vous aimez, ou non, pourquoi, comment etc… parce que bon, si ça ne vous plait que bof, on pourra s’améliorer, si c’est vraiment la cata, on saura partir sans faire de bruit aussi !

 

A vous Jean Michel !

Les liens de l’émission:

www.gites-de-france.com

www.familleplus.fr

www.airbnb.fr

www.seatguru.com

Et le compteur magique du siecle: www.ruedespompiers.com/compteur-a-main-metallique.html

ou, encore moins cher : compteur-manuel

J’avais un rêve…

Depuis que j’ai 6-7 ans, j’ai un rêve.

Un truc qui me trotte dans la tête et que je me suis imaginée mille fois.

Chaque année, à cette période, je replonge dans ce rêve via ma télé, depuis mon canapé et je me dis ‘l’an prochain, peut être ». Et je repousse.
Ce rêve, il s’est développé avec ma mère. Elle était prof de tennis et y allait souvent: Roland Garros.

La terre battue, Graff, Agassi, des chapeaux de pailles, des lunettes de soleil et des tas, des tas de match de tennis.

Voilà, c’était CA, mon rêve de gosse.

Pas un séjour chez Mickey comme me le demandent régulièrement mes enfants (alors qu’ils ont déjà eu droit à un séjour de folie en VIP dans un hôtel à Disneyland Paris).

Non, moi, j’avais envie de faire comme ma mère et de m’acheter un parapluie et une serviette griffée parce que celle que ma mère avait ramenée était passée à la javel et que je ne m’en suis jamais vraiment remise.

Et puis j’ai eu 32 ans, deux enfants -qui veulent toujours partir à Disneyland, d’ailleurs, je n’ai aucune influence sur eux, notez bien- et quelques échanges de mails.

Des mails qui disaient que j’allais enfin pouvoir fouler les allées de Roland Garros, que j’allais assister à des match et voir enfin ce que c’est à travers mes propres yeux et non un écran.

Ca peut paraitre un rêve un peu étrange, mais quand on fantasme sur quelque chose depuis si longtemps, quand ça nous tombe dessus, on a de nouveau 7 ans !

Dimanche, j’étais à Roland Garros.

Dimanche, j’ai su ce que ça faisait de réaliser un rêve de gosse.

Et c’était magique.

photo
©Jai7ansDansMaTête

J’espère que vous aurez tous l’occasion de réaliser un vieux rêve un jour… d’ailleurs ça serait quoi ?

(pardon, c’était le billet cucul du mois, mais je suis pas encore redescendue, je vous en reparle en « adulte » très vite)

 

Lien hôte.

Celle qui était jaune dans ta télé…

Vous ne le savez peut être pas, mais j’ai une vraie carrière télévisuelle à mon actif.

Nan en fait non.

Pourtant, j’aime bien ça, mais comme je m’exprime oralement comme si j’avais fait trois AVC avant même qu’on me dise « ça tourne », j’évite quand même.

Et puis se voir parler n’est pas ce qui est le plus agréable (surtout quand on a la conversation d’une huitre).

N’empêche, sur l’invitation de Till The Cat, j’ai adoré le faire. Une toute nouvelle émission: « Paroles de blogueurs » avec un thème abordé et une discussion « comme à la maison » (ça tombe bien, on était à la maison » via un Hangout organisé.

paroles de blogueurs

Nous voilà donc, Marie, Isabelle, Benjamin et moi-même discutant « des enfants de blogueurs ». Ca tombait bien, comme on a des vrais enfants, on avait de quoi dire.

Un chouette moment qui, je l’espère, se représentera (ça dépendra de vous en fait). Si prochaines il y a, les thèmes seront plus axés « parents » que « blogueurs » pour que ça parle à tout le monde.

J’espère que vous aimerez…

(A regarder jusqu’au générique de fin rien que pour la chute (la vraie) finale)

La vie mondaine vs. la Grippe.

Comme on est parfois (pour ne pas dire souvent) un peu con dans la vie, on tente des trucs de dingues, histoire de se prouver qu’on est plus fort/beau/intelligent que n’importe qui d’autre. De temps en temps, c’est même plus qu’un besoin, c’est une obsession.

Et ça a été mon cas la semaine dernière.

La semaine dernière, je me suis levée le lundi en déclarant que j’avais une sensation étrange. Voire que j’avais carrément mal à la gorge, la trachée, les poumons et tout ce qui pouvait me servir de près ou de loin à respirer.

Grippe 1 /Vie mondaine 0

Rendez-vous pris chez le docteur pour le lendemain (tous ces gens qui ont la grippe passent avant, c’est normal, les pauvres), je fais mine de tenir le coup jusqu’au soir. Le lendemain, mon docteur me demande si quand même, c’est un pas un peu dans ma tête tout ça.

Je me dis que peut être. Et puis de toute façon, vu qu’à priori j’ai « juste » un rhume, je vais pas faire ma chochotte et immédiatement me remettre sur pied. ca tombe bien, j’avais rendez-vous dès 11h15 dans les laboratoires Boiron pour parler Homéopathie (on en reparle dans la semaine).

La journée se passe, j’ai mon masque de « je vais bien, tout va bien ».

Grippe 1/ Vie mondaine 1

La nuit assèche ma gorge un peu plus et j’ai légèrement chaud. Ou froid. je ne sais plus trop bien.

Mais comme je dois partir à Paris mercredi soir, je DOIS aller.

Mercredi soir, j’avais rendez-vous avec Isabelle et 59 autres de ses lectrices pour fêter ses 5 ans de blog.Une fête pour un blog ? Oui, bah oui, ça existe. Et bien que le concept soit un peu étonnant, je dois bien avouer que c’est super sympa de rencontrer certains blogueurs et beaucoup de lectrices autour d’un tel événement.
On a bu du Champagne et Champabulle (du Champagne sans alcool. Mais je n’ai pas gouté, j’étais quand même un peu malade) et on a mangé des petits trucs de chez Cojean (inconnu au bataillon rapport que c’est parisien mais ça avait l’air super bon… mais j’ai pas mangé, j’étais un peu malade quand même). Bravo Isa pour l’organisation, c’était vraiment parfait.
Je crois qu’Isabelle a aimé, la joie l’emportant sur, j’imagine, un peu d’appréhension. Moi, j’ai pu voir ou revoir certains comme Isa, PapaCube, Sabine, Clem, Stephanie, Cécile, Carole j’ai rencontré Mimi Moustik, Sandra, et Astrid (en mode fan, je n’ai pu réprimer un « hiiiii » en la voyant… la honte) et aussi des lectrices tellement sympa, un peu comme un cadeau bonus, je ne m’attendais pas à retrouver aussi quelques unes d’entre vous. C’était un chouette moment. Un peu étrange car inattendu, mais vraiment sympa, alors merci à celles qui m’ont fait passé cette belle soirée et évidemment, à Isabelle sans qui ça ne serait jamais arrivé !

La soirée s’est donc bien passée sur TOUT les points donc. Notez ma capacité à résister.

Ezabel anniversaire 5 ans

Grippe 1/ Vie mondaine 2

J’ai rejoint des amies chez qui je dormais. Et je me suis levée avec l’envie d’abandonné ma gorge, mon nez et mon dos aussi tant qu’on y était au bord d’une route.
Je me suis shootée. Beaucoup. Gavée de petites pilules, je reprends le métro parisien pour finir au Poussette café rencontrer BEUCOUP de blogueuses autour de la dernière innovation Evian pour les mamans et les bébés. J’arrive en retard, parce que mon cerveau n’est pas non plus si alerte que je le voudrais bien. Tout le monde est très attentif alors je m’assois le plus discretement possible bien que tout le monde ait bien grillé que celle qui se pointe avec 30 minutes de retard, c’est bien moi.
Je note tout de même qu’Evian sort des pack de 12 petites bouteilles de 33cl avec, à l’interieur, une tétine Beaba qui s’adapte parfaitement au bouchon. LE truc à avoir absolument dans son sac en fait. Ayant testé quand Clapiotte était petite, je ne peut que vous dire « FONCEZ » sur cette tétine et ces mini bouteilles d’eau, les enfants adorent boire à la bouteille, sauf que là, ils ne s’en mettront pas de partout. L’innovation se retrouve dans les supermarchés ou en livraison avec evianchezvous. (Plus d’infos ici: Evian Baby.).
J’aurai pu dire tout ça lorsque l’équipe de Parole de Mamans m’a demandé de répondre à quelques questions face caméra. Mais j’ai préféré les onomatopées. C’est plus hype dans le cerveau d’une grippée voyez vous. Plus qu’à espérer qu’on me coupe au montage.

Sauf ma dernière phrase. Oui, celle où je dis « retrouvez moi sur le blog evianmaman.fr ».
Parce que CA, c’est ma super nouvelle du jour dont je suis vraiment très très fière. OUI, vous pourrez me retrouver tous les jeudi sur Evian Maman, avec plein de thèmes autour de la famille, des enfants, et mon ton. Je suis ravie de partager cette experience avec Mlle Caroline (hiiii, la grande classe quand même), Olivier et Géraldine.

Une belle aventure qui commence dès aujourd’hui, alors n’hésitez pas à nous suivre (aussi) là bas ! Et je suis ravie de l’équipe qui suis ce projet qui j’en suis certaine, sera un succès.

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J’ai aussi pu ENFIN rencontré et discuté avec bon nombre de copines virtuelles, chose que je ne prends que rarement le temps de faire parce que je cours sans arrêt d’habitude. Je suis vraiment contente d’avoir pu rencontrer EmmA que je connais depuis 4 ans de blog, et d’avoir pu discuter avec Delph et  Clarisse (qui ont des enfants particulièrement calmes, je tiens à le dire), Celine, MadameParle, Virginie, Astrid, Harmony, Alex, Milie, flying mama, Cynthia(et qui ? et qui ? j’oublie environ 12 personnes là !)

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Toi aussi pose aux côté d’une blonde pétillante et fais ressortir  tes cernes habillement camouflée sous ta fatigue.

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Et le vendredi alors ?

Le vendredi, je ne me suis JAMAIS levée.

Grippe 3, Vie mondaine 3

Ni le samedi.

Grippe 4, Vie mondaine 3

Ni même le dimanche.

Grippe 5 Vie mondaine 3

Victoire par K.O

J’émerge ce matin en reprenant peu à peu possession de mon corps. Parce que vivre à 1000 à l’heure en essayant de mettre de côté une grippe; j’aime autant vous dire que ça ne marche pas.

Mais je peux aussi vous dire que ça valait le coup. Vraiment !

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