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Cranemou en voyage

Avant de te parler de tout ce que j’ai pu faire pendant les 15 derniers jours, je me pose dans ma chambre d’hôtel, en escale à Tokyo (minute je suis trop une globe trotteuse) pour te raconter un peu l’envers du décor d’un voyage en ma compagnie.

(Entre temps, je finis l’article à Lyon hein)

D’ailleurs, tout à coup, je comprends un peu pourquoi j’ai voyagé seule !

Pour commencer, il faut savoir que j’ai fait Lyon-Auckland pendant les vacances de février car mon meilleur ami s’est marié avec une Kiwi. La motivation était donc double : découvrir un pays tant rêvé ET y retrouver toute sa bande de potes sur place pour LA méga fête de l’année.

Des copains, fraichement parents, avaient proposé de les rejoindre d’abord à Hong Kong où ils sont expatriés. Nous devions ensuite partir tous ensemble sur Auckland.

C’est cet été que nous avons tous pris nos billets d’avion.

Et c’est là que tout à commencer.

Alors que toute la bande avait bien pris ses billets Paris-Hong Kong, Hong Kong-Auckland, j’ai évidemment été celle pour qui ça bugguait.

Impossible de prendre ces billets là. Après avoir tapé mon code de carte bleue en ligne environ 160 fois, je me suis quand même dit qu’il serait préférable de vérifier que je n’allait pas être débitée autant de fois, rapport que « blogueuse », ça ne gagne pas trop 53 000 euros par mois.

J’ai même fini par passer par une agence de voyage pour avoir le précieux billet. Mais rien n’y a fait. Mes copains se sont retrouvés alors que je faisais plutôt escale à Tokyo et arrivait donc 3 jours avant tout le monde en Nouvelle-Zélande.

Il m’en faut plus pour me laisser abattre. Ces trois jours seule, je comptais les rentabiliser en mode touriste à fond.

Je passe avec succès la douane Néo-Zelandaise et me retrouve dehors. J’hésite à prendre un taxi jusqu’à mon hôtel à Auckland, mais je décide de partir en bus pour économiser la course.

Parfait, la navette n’est pas chère, la dame m’explique à quel arrêt je dois descendre. Sur le plan, il s’agit du premier arrêt. Plus facile, tu meurs.

Malgré les 33 heures de voyage dont seulement 3 de sommeil et les 12h de décalage horaire, je suis surexcitée en montant dans le bus.

Premier arrêt, je descends.

Je check Google Map pour situer mon hôtel.

« Temps approximatif : 45 minutes »

Je re-check. (d’facon ça marche jamais)

Oui oui, c’est bien ça. Donc en fait, je me suis trompée d’arrêt. Mais au moins, je maitrise Google Map.

Beaucoup moins les cartes de bus visiblement.

Même à 19 000 Km, il faut que je commence par faire une boulette.

J’ai donc trainé mon sac à dos et ma valise, en jogging et bas de contention, sous un sweat bien trop épais pour les température de l’hémisphère sud pendant 45 minutes. J’ai traversé des voies rapides, j’ai salué des gens en vélo. D’autres qui faisaient leur footing. L’air de rien.

J’avais l’air d’une pouilleuse qui faisait semblant de super bien gérer la situation.

Au final, et malgré les jambes en vrac, ça m’a permis de voir un peu de pays et de constater qu’il faisait drôlement chaud au soleil… et drôlement frais dès qu’un nuage le cachait.

Je suis arrivée à l’auberge de jeunesse en nage, littéralement. A côté, quand je sortais d’un cours de Krav Maga j’avais l’air propre et en pleine forme.

Après la douche obligatoire, donc, je suis repartie marcher dans la ville d’Auckland…

Le Jet Lag ? Connais pas ! Les kilomètres ? Pas peur.

Auckland, j’ai trouvé ça super moche. Après 3h de balade, quand même, j’en ai eu assez. J’ai appris bien plus tard que j’étais partie du côté vilain, et pas là où ça pouvait être sympa.

Ma vie.

Je n’avais alors encore rien prévu de précis quant à la suite de mon périple, mais  j’avais internet. C’est bien la seule chose que j’ai su gérer sans me planter d’ailleurs, allez savoir…

Mais bon, j’en garde un peu sous le coude, sinon c’est pas drôle, vous aurez la suite plus tard !

cranemou

Vous pouvez m’insulter.

 

 

Je suis quiche troisième Dan en taux de change [sponso]

Depuis quelques temps, je je suis prise de bougeotte aigüe.
Besoin de recommencer à voyager, de voir ailleurs si j’y suis, de rencontrer d’autres gens, de voir d’autres choses.

Ma seule condition pendant un voyage, c’est de dormir dans des endroits sains avec toilettes et douche. Je m’adapte au reste.
A vrai dire, le reste, je m’en fiche un peu, je prends ce qui vient.
Evidemment, mes deux derniers périples à l’étranger étant Dubaï et la Tunisie (au Club Med), autant vous dire que je la ramène pas trop niveau confort. Du coup, je m’entraine quand je dors à Paris pour me rappeler que tout n’est pas all inclusive dans la vie.

Le truc auquel, en revanche, je ne fais jamais attention, c’est le taux de change.

Je pense que j’ai buggué en CM1 quand on a essayé de me faire résoudre des problèmes dans lesquels Jean Michel devait partir dans l’Ohio avec 5 francs soixante-quinze pour s’acheter des bonbons en dollars.

Du coup, je pars avec ma carte bleue et je paye avec. Et je ne vois pas la couleur de la monnaie locale.
Et je pleure en regardant mon relevé de compte en rentrant, en constatant l’étendu des dégâts dû aux frais bancaires de cette façon de faire.

Vous allez me dire que vu que je le sais, pourquoi donc ne fais-je pas l’effort de me farcir le bureau de change du coin ? Bah parce que, pour commencer, je suis une feignasse devant l’Eternel et pour continuer, je me dis toujours que « ça va me souler » et « je vais me faire avoir parce que peut etre que le bureau de change 800 mètres plus loin vaut plus le coup, ou alors sur place peut être »… mais comme je renonce à comparer rapport au premier constat sus-cité, je reste avec mes frais bancaires. On se refait pas.

Alors après, quand on me présente des services du type de ceux proposés par Travelex, je me sens un peu niaise. Parce que du coup, j’ai d’autres solutions que je ne connaissais pas à ma portée. Et en ligne. C’est bien en ligne, parce qu’à force d’être derrière mon écran, je suis légèrement devenue phobique de la queue. (Je vous ai vu sourire).

Par exemple, Travelex a créé la carte prépayée Cash PassportTM  (qui existe en 3 devises Dollars US, Dollars Canadiens et Livres Sterling, mais peut être plus bientôt ? Hein ? hein ? Tu veux pas faire les Dirhams dis ? Rame. (Je suis tellement drôle)) qui fonctionne comme une carte bancaire et permet de mieux contrôler les fameux taux de change et d’éviter de se déplacer avec de grosses sommes en espèce.
Gnagnagna, suffisait d’y penser.

Les services de cette société, c’est aussi la rapidité de la mise à disposition des devises (48h pour 9 devises majeures parmi les 55 proposées). Pou les mous du genou comme moi, c’est un vrai plus.

Bref, je vais peut être bien faire ça pour avoir un minimum de liquide (parce qu’en fait, en cas de problème, ça peut bien servir, à défaut d’une CB qui ne passera pas forcément partout) (genre dans le désert quoi).

Sinon, je pensais aussi partir visiter la Dordogne.

people in the airportTu vois l’avion ? Bah dedans y’a Maman. Sans son portefeuille donc.

 

Au lit on dort! (avec des cadeaux, pour la peine!)

Je vais vous donner une énième occasion de me haïr (je veux dire, en plus de mon intelligence, de ma fraicheur et de ma beauté suprême): mes enfants DORMENT.

C’est un fait, j’ai des enfants toujours malades MAIS, ils sont plutôt cools niveau sommeil.

Les siestes durent entre 2 et 3 heures, les nuits 12 et au moment de se coucher, c’est un peu comme une fête. En fait, mes enfants sont accros à la couette douillette, du coup, c’est « bonne nuit, bisous » et zou, ils dorment.

Ouais, je sais ce que vous pensez.

Et je goûte ma chance.

Comme du coup, on est plutôt peinards de ce côté là, on a tendance à en profiter en les embarquant avec nous quand l’option baby-sitter est compromise.

Habituellement, nous avons un lit de voyage « basique ». Le truc qu’on trouve partout, qui pèse 20 Kg et qu’on n’arrive jamais à déplier du premier coup à cause du machin du milieu qui reste bloqué ou d’un des côtés qui ne veut pas s’enclencher, sans parler du matelas qui imite très bien les paillasses spartes.

C’est là que Phil&Teds entre dans ma vie, autrement que par le biais du catalogue Oxybul: je vais tester le lit de voyage « Traveller ». J’aime bien quand mes enfants sont cobayes, surtout quand le test peut effectivement changer pas mal de chose. Et j’ai toujours la foi, quand je regarde les descriptions sur internet avant de recevoir mon Graal.

Sauf que quand je le reçois, je me dis que je suis mal barrée. Je réussis à monter une étagère Billy à l’envers, et là, le lit, il faut le CONSTRUIRE. Genre, comme une tente. La construction de tente, mis à part dans « Mickey et ses amis font du Camping », je connais pas. Et encore, eux, ils arrivent à faire un truc au top du confort avec deux bâtons et un drap (les enfants: ON VOUS MENT, ON VOUS SPOLIE)

Autant vous prévenir tout de suite: le premier montage nécessite un calme ABSOLUE. SANS enfant, donc. Oui, parce qu’en soit, c’est pas compliqué, mais avec des enfants hystériques qui prennent les barres latérales, les brandissent en se courant après et en hurlant « attaaaaque », ça devient nettement moins fluide niveau compréhension.

 Bon, sans blaguer, seule, avec deux enfants dans les pattes, j’ai mis bien 15 minutes à venir à bout du montage. La deuxième fois, vraiment seule, plus que 5. Et aujourd’hui, c’est une affaire qui roule. Il suffit donc de se faire un peu la main et finalement, on monte le lit aussi rapidement qu’un lit de voyage « classique ».

Mais ce lit là n’a rien de basique. Il ne prend pas de place une fois plié (on peut facilement le caler sous la poussette, pour dire!) et ne pèse qu’un peu plus de 3 Kg. Moins que votre bébé, donc.

Niveau montage, j’en ai parlé, c’est un coup à prendre, mais ça reste tout de même abordable et rapide… même pour moi.

Niveau solidité, j’y ai enfermé les deux enfants , ils se sont éclatés à sauter, se cacher, ouvrir, fermer les fermetures… quoi de mieux comme test in-vivo? RIEN n’a cédé. Je n’ai pas de meilleure preuve!

Niveau confort: c’est là où j’ai eu le plus peur. « Pauvre enfant, il va dormir à même le sol ». Sauf que le matelas (auto-gonflable) est réellement confortable (et isolant thermique, au passage). Quand on voit le lit comme ça aussi, on peut croire que l’enfant va finir claustro… mais pour l’avoir tester sur Clapiotte et un autre petit cobaye, ça n’a pas l’air d’être aussi traumatisant qu’un adulte peut le penser, et effectivement, en passant la tête dans le lit, on voit très bien à travers les filet ce qui évite le sentiment d’être enfermé.

Si je devais résumer, donc:

Les +: Encombrement minimum, poids léger, confortable et robuste.

Les –: petit coup à prendre pour le montage

Bonus Track: la moustiquaire qui se zippe sur le dessus pour vraiment enfermer son enfant et passer une soirée tranquille éviter d’assommer avec des pommes de pain le troll endormi pendant le pique-nique champêtre ou qu’un énorme taon décide de siester à ses côtés.
Un des pans sur le côté se dézippe complètement, le lit se transforme ainsi en parc, et vu la qualité et la robustesse du tissu, je peux vous assurer que c’est vraiment parfait pour les après midi d’été ou les soirées dans le jardin des beaux-parents.

Et comme j’ai vraiment aimé (oui, parce que je ne vous ferai pas gagner des trucs que j’aime pas, soyons honnête, ça serait ridicule), Phil&Teds met en jeu DEUX lits Traveller sur le blog!
Et c’est pas du petit cadal de rien, on parle d’un super lit pliant de compèt, (valeur unitaire 170€).

Donc, il va falloir bosser. Et oui, un peu quand même!

Je vous demande de me raconter votre pire nuit. La vôtre, celle de vos enfants, peu importe.
Vous pouvez la raconter avec des mots, des photos, des dessins, je suis curieuse de tout!
Vous pouvez participer en commentaire, par mail (indiqué en haut de la colonne de droite) ou sur votre blog.
Vous multipliez vos chances de gagner en relayant cet article: une chance de plus par relai (si vous avez écrit sur votre blog avec un lien vers l’article, évidemment, la chance supplémentaire est automatiquement enregistrée).
Je vous demanderai juste de venir en commentaire me donner le lien de votre article et/ou relai ou la confirmation que vous avez participez par mail, poyr que ce soit plus facile pour moi niveau logistique, je ne comptabiliserai que les participations « déclarées » en commentaires.

Vous avez jusqu’au 18/01/2012 à 21h00 pour participer. LE CONCOURS EST TERMINE

Le premier gagnant sera désigné par Tony et moi-même (et une troisième personne si jamais on n’arrive pas à se mettre d’accord). Nous prendrons en compte l’effort fourni, l’originalité, et l’humour (oui, parce qu’on ne jure que par l’humour, désolée).

Le second sera tiré au sort parmi les participations et relais.

Aller, au boulot!

 

RESULTATS:

Alors, j’ai compté 57 participations valides. J’ai ri de pas mal d’histoires et j’ai franchement été angoissée par certaines… brrr, y’en a qui rigole pas quand ils passent des sales nuits!

Je tiens à vous remercier tous, parce que vraiment, toutes ces anecdotes réunies, ca fait relativiser! Et puis les souvenirs de jeunesse, c’est bons aussi de s’y replonger, ça m’a permis de me souvenir de pas mal de nuits ratées pendant mes jeunes années…

Bref, merci encore à tous, et également pour tous les relais, c’est gentil!

Venons en aux choses serieuses.

La premiere gagnante a été désignée par Tony et moi-même. Comme conveniu, nous avons prit en compte l’originalité, l’effort et surtout, surtout, Tony a vraiment ri, ca a fait pas mal de point dans le chapeau. c’est donc Maman Bavarde qui gagne avec sa video (et laisse ton fils tranquille maintenant, ça suffit ou j’appelle la DASS! ;) )
Bravo à elle!

Le second gagnant a été tiré au sort par random et c’est Cyl qui est sortie du chapeau.

Bravo à vous deux et encore merci aux autres. Je sais que vous êtes peut être un peu déçus, mais j’espere revenir tres vite avec d’autres beaux cadeaux comme celui ci!

Classe-Pas classe spécial London

J’ai pas trouvé mieux pour finir de raconter mon périple londonnien…

 

Classe: 4jours, 4 nuits sans enfants, des nuits complètes, donc, des journées sans se soucier des horaires, la liberté, en somme!

Pas classe: se réveiller à 7h12, comme chaque matin et ne pas réussir à se rendormir. Fichu rythme!

 

Classe: être tout de suite dans le bain British, savoir ce qu’on veut dans les pubs, être à l’aise avec les autochtones.

Pas classe: mettre 1/2 heure à traverser chaque passage piéton, toujours regarder les gens dans les voitures bizarrement « tiens, cette voiture roule toute seule… ». Fichue latéralité.


Classe: avoir été sage niveau shopping.

Pas classe: avoir été sage niveau shopping. Fichus kilos en trop.


Classe:profiter de deux heures de « blanc » pour se faire le British Museum, se replonger dans l’univers égyptien, voir la Pierre de Rosette et me rappeler que j’étais une passionnée.

Pas Classe: se vautrer sur un banc et faire la française de base: « j’ai mal au pied, et tu crois que les égyptiens ils avaient pas mal aux pieds avec leurs sandales en bambou tressé? Nan mais c’est vrai, ils devaient avoir des pieds en cors, c’est pas possible autrement » et se rendre compte que le monsieur debout derrière moi se fout de ma gueule. Fichus touristes!`

l’ancêtre égyptien de Tony avait déjà inventé l’aspi-balai de table

 

Classe: avoir su hacker le wifi du Starbuck pas loin de l’hôtel.

Pas classe, redécouvrir les joies du bas débit et vouloir casser son IpodTouch à grand coup de doigts graissés au muffin. Fichue addiction.

 

Classe: Le beau temps.

Pas Classe: La bruine anglaise qui te prend par derrière un samedi après midi. Fichu temps du nord.

 

Classe: adorer les gens qu’on rencontre, trouver la communication facile et sympathique, s’extasier devant la tolérance des anglais, ne plus se soucier de notre apparence, rêver de vivre comme ça, pour toujours.

Pas classe: Savoir pertinemment que ce ne sera pas possible. Fichues habitudes.

 

Classe: avoir l’accent so cute des frenchies.

Pas classe: se rendre compte qu’une personne sur deux n’aime PAS les français. Fichus préjugés.

 

Classe: Avoir des pensées pour les copains blogueurs ou non, au fils de certaines découvertes, même loin de mon ordinateur.

Pas classe: avoir un Homme qui nous trouve quand même de plus en plus barrée avec cette histoire virtuelle! Fichu homme qui comprend pas toujours.


 

Classe: avoir envie d’acheter des chaussures de fous.

Pas classe: acheter une paire de converses toutes blanches. Fichu sens des réalités.

Classe: se perdre à Camden Town et trouver un tas de trucs vintage qu’il m’aurait fallu une nouvelle valise (ou deux) pour tout ramener.

Pas classe: y trouver aussi ce genre de choses:

Fichue fièvre!

 

Classe: Se mêler à la foule dans Brick Lane, boire des bières dehors, partager une table avec des inconnus, se faire invité le lendemain à tester une coupe de cheveux parce que « I need a model and you’ll fit for this », chercher les toilettes et tomber dans une vraie boite de nuit… à 17h.

Pas classe: avoir l’impression d’avoir 50ans et refuser la coupe de cheveux. Fichus jeunes qui foutent la mort!

(Ils sont graves chez G-Shock)

Classe: Sentir les choses de la ville, comprendre que la population est un chouille excitée ce soir.

Pas classe: se retrouver dans Picadilly Street, avoir flirter avec les émeutes, regarder des poubelles brûler et les vitrines brisés, et être désolée. Fichus casseurs (de merde).

Un ange passe…

Classe: voire un spectacle de rue complètement bluffant avec une femme extremement talentueuse.

Pas classe: j’voulais pas partir! Fichu talent!

Classe: bouffer comme des gras et ne pas prendre un gramme grâce à des marches intensives pendant ces 4jours.

Pas classe: avoir pris l’habitude de manger n’importe quoi et être limite en manque au retour. Fichue Junk Food.

 

Classe: revenir rechargés à bloc.

Pas classe: une laryngite pour Clapiotte dès nos retrouvailles: WELCOME HOME. FICHUS GOSSES!

 

Classe: avoir failli rencontrer Camille d’essayage (même week-end, même lieux de pélerinage, presque même hôtel…)

Pas classe: bah, j’ai dit « failli » :s

 

Classe: se dire qu’on y retournera… encore

 

Alors…classe ou pas classe?

Obladi, Oblada…

Chez Chocoladdict, jusqu’à ce soir 23h59, tu peux gagner des allers-retour à Londres, au départ de Lyon avec l’eurostar qu’il a eu une great idée de tirer jusqu’à chez nous et qu’on ne soit plus obligé d’aller à la capitale por prendre ce train.
Si j’attend le dernier jour, c’est pas parce que j’hésitais à participer, mais parce que Londres, j’y suis allée, plein de fois, et des souvenirs, j’en ai à la pelle… alors quoi faire? Quoi dire? Quoi présenter à Miss Choco pour qu’elle me choisisse moi?
Alors, j’ai décidé qu’un pot pourri serait bien efficace, devant tant d’hésitation.


Il y a deux ans, nous y sommes allés avec Tony, tous les deux, avant que Clapiotte ne squatte mon utérus. Nous avions choisis un bed&Breakfast près de Notting Hill, un endroit charmant qui nous permettait de rejoindre Hyde Park à pied, puis de prendre un bus pour rejoindre le centre ou autres lieux sympathiques qu’offre cette belle capitale. J’espérais y croiser un Hugh Grant et chanter faux avec Jamie Cullum le temps de trouver ma route, on se serait fait une reprise de Singin’ in the rain façon crooner que Tony m’aurait illico inscrite à Britain’s got Talent, j’aurai gagné 100000 livres et on aurait fini nos jours en jouant des reprises de Genesis dans les couloirs du Tube.
En vrai, on n’a croisé personne, si ce n’est mon meilleur ami en escale pour 2 jours qui nous a fait la surprise, mais dingue comme cette ville me permet de vivre une vie imaginaire rien qu’en lisant le nom des rues!

Bien avant Tony, bien avant même une quelconque vie de couple, d’enfant ou que sais-je, mes parents m’y avaient envoyé faire un tour pour voir si le ciel y était plus bleu au mois de juillet (réponse: NON). 3 semaines dans une famille habitant ans la proche banlieue, deux jeunes autrichiennes dans la même maison, il n’en fallait pas plus pour qu’on se permette de courir un peu le pavé londonnien. J’y ai alors découvert ma première liberté, mon premier pub, le magnifique Lamb&Flag (Covent Garden), le shopping made in London où j’ai acheté des trucs carrément pas portables ailleurs que sur place (mais c’était soooo chouette, à ce moment précis), où nous avons mangé des Fish&Chips à ne plus jamais vouloir de poisson pané de notre vie, mais où, aussi, nous sommes allés singées une vielle pochette de vinyl de ma maman, sur un passage piéton d’Abbey Road.

Beaucoup d’autres souvenirs, encore. La dame  qui m’accueillait, qu’on appelera Eleanor R. , m’a fait aimé le Tea Time comme personne si bien que j’étais souvent de retour pour 17h, avec des cookies, même si je repartais juste après. Rien que d’y repenser, je la revois me servir un nuage de lait. Je me revois aussi monter dans sa voiture, les trois premiers jours, du côté conducteur et non passager. Je la revois venir me chercher avec les filles parec qu’on s’était faites embringuées dans une espèce de secte où le bonhomme m’expliquait que son but dans la vie était d’évangéliser le monde, il partait alors dans une transe, touchait les gens qui s’évanouissaeint devant nous, comme des mouches: flippant.

A Londres, j’ai grandi, un peu, j’y rêve, beaucoup, et j’espère bien y retourner très vite, d’autant plus que plusieurs de mes amis sont partis y vivre!

Alors, Choco, je compte sur toi!

……….La la how the life goes on…………………

EDIT: pas de photo perso… non, parce que pour mon premier séjour, je n’avais pas d’appareil (enfin, pas d’appareil PHOTO) et avec Tony, on avait fait des supers photos, genre, originales et tout, on se prenait pour de talentueux artistes… jusqu’à ce qu’on me vole mon appareil photo le lendemain de mon retour à Lyon. Sad sad situation…..

J’ai fait Koh Lanta, saison3 (suite et fin)

   Les conditions sont plutôt bonnes sur le campement finalement, pas de tempête, pas de pluies torentielles, pas de requins dans le lagon… Mise à part une ambiance assez particulière qui plane, nous arrivons à tisser quelques liens le temps de cette aventure. Nous savons très bien que les personnes que nous côtoyons ici ne pourraient pas faire partie de notre entourage dans la vraie vie, beaucoup d’entre eux sont de véritables manipulateurs, fins stratèges et ils peuvent aussi se montrer fourbes, voire  par moment arrogants.

 

   Bref, comme d’habitude, nous sommes debout vers 6h, encore un peu endoloris par l’austerité de notre paillasse. Je me lève en premier afin de faire un brin de toilette (malgré tout, essayer de rester digne d’être une femme). C’est en passant devant la couche de N°1 que je l’aperçois.
Je sens que mon N°1 est en danger, je le jette donc dans les bras de son père, qui, lui, reste transit d’effroi, terrorisé.
   Je ne peux donc compter que sur moi même et mon héroïsme. Je fais de grand signe au caméraman pour qu’il intervienne, s’il croit que je vais toucher la bête, il se fourre le doigt dans l’oeil.
Ce dernier me tend un insecticide… J’explose de rire. Je lui demande de mieux regarder, nous n’avons pas là affaire à une vulgaire bébête des îles, je n’aurais pas osé enfreindre le règlement pour si peu…. la bête est de l’ordre des mammifères, ma main à couper!

 


 

   Grosse comme mon poing, sans les pattes…effroyable Aragog échappée directement de chez Hagrid (je parle en langue d’Harry Potter bande d’incultes).

 

Nous venons à bout de la bête en la jetant hors de notre tente. Faut pas déconner, on fait Koh Lanta, mais on veut pas finir bouffer par des tarentules!

 

   La journée peut finalement continuer, Tony se décrispe pendant que N°1 que nous n’avons pas voulu traumatiser joue tranquillement avec des arrêtes de poissons.

 

   Nous retrouvons nos équipiers qui ne croient pas vraiment à notre histoire, mais des images le prouvent, ils sont donc obligés de me décerner la palme de la bravoure (on laissera de côté dans cette histoire la preuve que les hommes sont des fillettes, Tony aillant mal vécu cet émasculation en direct devant témoin…bien que le caméraman ne faisait pas le fier non plus caché derrière son caméscope.)

 

   Ceci étant, comme l’un d’entre eux a découvert des cannes à sucre, on en profite pour se préparer des mojitos à volonté, faut bien compenser les émotions du matin.

 

C’est là que Denis (on l’appelle par son petit nom maintenant) trouve l’idée bonne: on va faire une journée alcoolisée. Ah chouette idée! je suis sûre que je vous couche tous bande de présomptueux!

 

   Effectivement, je joue plutôt dans la cours des grands aujourd’hui. Mais c’était sans compter sur l’épreuve qui m’attendait. Il a fallu que je saute de plus de 10 mètre de haut et que j’attrape les mains d’un mec qui se tenait en face. Une fois ma peur vaincue, je m’élance, saute, cris, cris encore un peu plus fort, et par miracle, arrive à attraper les mains de Tito, mon coéquipier.

j’te jure c’est moi!

 

   Je remporte alors l’épreuve, on me laisse choisir la personne avec qui je vais partager la récompense. Évidemment, je choisis Tito Tony. On nous accompagne donc sur la plage où nous attend une petite barquette à moteur. Heureusement, Tony connait l’engin. C’est donc parti pour une balade en mer. Le bateau va vite. Très vite. C’est notre journée sensations fortes décidément!. Par amour du romantisme, Tony stop le moteur dans une piscine naturelle. Nous sommes à plus de 300 mètres des côtes mais nous avons pieds jusqu’à la taille. Nous sommes seuls au monde dans ce paradis. Ah, non, voilà des pêcheurs locaux qui viennent nous faire un brin de causette. No hablo espanol, mais c’est pas grave, ils nous offrent un poulpe (youhou!!! encore un truc gluant!).


   Rencontre inattendue mais fort sympathique, nous rentrons le cœur léger…enfin, surtout moi, parce que je rappelle pour info que nous étions partis sur une journée alcoolisée, et que le grand saut plus le bateau qui va très très vite plus Tony qui s’amuse à le faire sauter dans les vagues…la piscine naturelle en a pris un coup!

   De retour au campement, N°1 est allé trouver du bois pour le feu et nous faisons cuire le poulpe.


Nous attendons le conseil du soir, nos têtes  sont sur la sellete. Cela fait maintenant 7 jours que nous sommes arrivés et nous sentons bien que notre tour est venu de quitter l’aventure…

Nous nous couchons un peu plus tard afin de profiter une dernière fois du paysage.

Le lendemain, nos baluchons sont prêts, nous plions les paillasses et allons admirez le soleil qui se lève.

Une dernière fois.

Jusqu’à la prochaine…………..



Voilà, 3 jours de craquage, ça fait du bien!

demain, je reprend mes esprits…promis!!!!

 

 


J’ai fait Koh Lanta, saison1.

   J’avais décidé de jamais en parler sur mon blog, je voulais garder l’anonymat complet. Mais finalement à quoi bon. Je suis une héroïne des temps moderne, autant que vous soyez au courant!

   Il y a de ça un an, nous trépignions Tony, N°1 et moi car nous allions partir dans une contrée lointaine, sauvage et dangereuse.
Après un temps interminable dans un aéroport bondé de gens emmitouflés, les valises s’en vont sur le tapis roulant pour rejoindre notre coucou, avec à l’interieur, de quoi tenir le coup pendant 8 longs jours dans la jungle. On y rajoute les manteaux, on en aura pas besoin là ou on va de toute façon, ils prévoient 37°c à notre arrivée.

   Première épreuve de notre aventure: épreuve de confort: Qu’a-t-on oublié et comment passer 12 heures de vols sans?
Le doudou.
Doudou est parti avec le manteau, dans la valise, sur le tapis roulant, loin là bas derrière le rideau magique qui avale les valises.
Notre mini guerrier Mingao ravale toutes ses larmes, on achète fissa un doudou à écharpe (heureusement que nous sommes au mois de décembre), et on ment honteusement, disant que Doudou vient de perdre son immunité et qu’il n’a le droit de voyager qu’en soute. On le retrouvera à l’arrivée. On sent déjà que les stratagèmes se mettent en place dans notre équipe.

   On enchaîne directement avec une autre épreuve psychologique: supporterons nous les gens?
Je pense ne pas me tromper quand j’affirme être quelqu’un de sociable. J’aime discuter, échanger, rencontrer… Je suis plutôt de nature tolérante, ce qui m’offre souvent le plaisir de rechercher plus loin que la première impression… Mais là, non.
Nous sommes environ 350 à faire la queue à 5h du matin derrière un guichet. En revanche, visiblement, nous ne sommes qu’une toute petite vingtaine a afficher un sourire et à paraître heureux. Tous les autres pestent, traînent, se plaignent. Et je commence à avoir envie d’en prendre un pour taper sur l’autre. Heureusement que le stage de survie que j’ai pratiqué avant de m’inscrire me permet de contrôler mes émotions. Je savais que la promiscuité était facteur de stress et amplifiait les émotions, je passe donc outre ma colère: ces gens là n’en valent pas la peine: se plaindre alors qu’on a la chance de faire Koh Lanta en plein mois de décembre, ils se foutent du monde!

  Ca y est, nous sommes dans l’avion, nous en avons maintenant pour 12 heures, le temps, peut être, d’agrandir notre équipe afin que notre séjour soit complètement réussi, et surtout qu’on trouve les bonnes personnes pour gagner les épreuves de confort!!!
Comme Dieu existe, Dieu a créé l’i-Pod, et Denis Brogniard ne nous a pas encore confisqué notre matos de gens civilisés. Ca occupe N°1 pendant un bon moment, on a télécharger très illégalement 3 dessins animés juste avant de partir, et on a bien fait!
Tout est question de tactique dans ce jeu…nous le savions avant de partir.
Afin d’être totalement prêts pour notre aventure, nous nous endormons les uns contre les autres, tassés, mais plein d’espoir de vivre une aventure hors du commun. Nous sommes quand même légèrement amères d’avoir raté la deuxième épreuve de confort qui consistait à se faire surclasser en Buisness Class. Notre Koh lanta peut commencer, donc!

………………A suivre…………………