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Un an, deux dents et trop de cheveux.

La semaine de fiesta de Clapiotte se termine ce soir, et je ne pouvais pas clore ça comme un vulgaire concours. Non. J’ai un bilan à faire, de cette année, la toute première, avec ce nouveau bébé.

Depuis mon retour de la maternité, il y a aussi pile un an aujourd’hui, j’apprends cette petite fille et cette vie à quatre.

Clapiotte est de bonne constitution et nous fait plus souvent marrer que pleurer, même si j’ai eu le droit à un bon pétage de câble pendant une semaine au ski alors qu’elle avait 2 ou 3 mois. J’ai cru connaître l’enfer.

C’est marrant cette capacité qu’on a , nous, parents, à aimer nos enfant, malgré tout.

Évidemment, j’ai eu envie de la défenestrer, sentiment hautement révélateur de la mère que l’on devient. C’est simple, je ne crois pas connaître une mère qui n’ai pas eu cette envie de défenestration… sauf celles qui mentent. Pas que ce soit un sentiment très honorable vis à vis de son enfant, j’admets qu’on puisse se sentir mal d’avoir osé penser à une telle horreur, mais pourquoi la défenestration et non la congélation? Le sentiment de se débarrasser doit prévaloir sur cette envie soudaine. (Je suis pleine de théories foireuses aujourd’hui).

En fait, depuis un an, j’observe ce bébé qui grandit si vite, je joue à la mère blasée et pourtant souvent les larmes me montent de voir s’échapper ces petits moments, je suis souvent émue de voir tant de complicité entre elle et son frère, moi qui culpabilisais de lui infliger une petite sœur alors qu’il était si bien, avant, à se faire chouchouter par ses parents rien qu’à lui et bien plus disponibles qu’aujourd’hui.

J’espère pouvoir encore profiter longtemps de ses petites mains potelées, même si souvent, trop souvent, elles me les montre de trop près à grand renfort de claques ou d’arrachage de narines avec ses petits ongles parfaits qui poussent aussi vite que du chiendent et coupent aussi bien que la machette d’un homme des bois.

Le soucis capillaire né en même temps qu’elle n’est pas entièrement résolu. A mon grand désespoir, les boucles se font la malle mais les cheveux continus de vouloir pousser « en l’air ». Jeanne Mas, à côté, c’était du pipi de chat. J’ai même eu recours aux barrettes, avec cette sensation de lui exploser le crâne à chaque fois que j’essaie d’en claquer une sur une mèche. La vérité, c’est qu’il m’en faudrait au moins 20 pour tout faire tenir à plat, tout ça pour qu’au final, on les perde parce que de toute façon, le cheveu est trop fin et elles ne tiennent pas. Même le brushing n’a pas eu raison de cette coupe de folie, la sieste a  humilier en deux secondes  l’acharnement de la coiffeuse.

Ma fille, je m’excuse, mais si ça continue comme ça, ton adolescence sera définitivement un dur moment à passer. Pauvre de nous.

On peut aussi parler de son mode de déplacement. Clapiotte bouge sur les fesses, d’une façon qui ferait penser aux déplacements de certains singes au zoo. Les singes feignasses qui, au lieu de se lever un peu le popotin, font glisser une jambe de côté en se propulsant avec la main opposée, la main libre étant destinée à manger leur banane (pour Clapiotte, la main libre sert souvent à s’enlever les barrettes que j’ai mis trois plombes à lui attacher dans la touffe).

A un an révolu, je la soupçonne aussi de cacher des lingots d’or dans ses couches, rapport au poids que ses fesses ont l’air de peser quand je m’obsède à vouloir la mettre debout.

Pas de réel soucis au niveau de la nourriture si j’exclue sa passion pour les biscuits à la cuillère que je ne lui donne pas car je suis une angoissée de l’étouffement par biscuit.

Faut dire qu’à 1 an, seulement 2 dents sont présentes, on imagine donc la facilité de mastication que cela doit engendrer. Si dans 3 mois rien n’est sorti de plus, je pense me faire sponsoriser par ratelier.com pour lui fournir un mini dentier…histoire que j’arrête de lui écraser ses purées faites avec amour chez Nestlé et Blédina.

En 1 an aussi, elle a réussi à se faire tomber le miroir dessus 2 fois de suite, deux fois cassé, sans bobo heureusement, mais tout de même, quelle persévérance dans la connerie! Genre « tiens, la dernière fois je me suis retrouvée dessous, peut être que cette fois-ci je vais réussir à l’esquiver! »

Elle a retourné tous les tiroirs de toutes les pièces, elle pense que le placard du couloir est un accès direct à DisneyWorld tellement elle y passe du temps à ouvrir toutes les boites de tous les jeux de société en ayant les yeux qui pétillent comme si elle venait de découvrir le Paradis su Terre!

Arf, je pourrais en rajouter des pages, mais il ne faut pas que je plonge trop dans le mielleux sans quoi ce blog ne sera plus du tout crédible héhé!

Voilà, la première année est passée, c’est toujours un peu bizarre de réaliser tout le chemin parcouru en si peu de temps et pourtant elle est devenue tellement grande, déjà.


Je vous rappelle que pour la peine, le concours de Clapiotte est toujours d’actualité jusqu’à ce soir minuit, alors n’hésitez pas à jouer si ce n’est déjà fait! J’en profite pour remercier toutes celles et ceux qui ont laissé des commentaires pour la Clapiotte, c’est très touchant, d’autant que beaucoup ont suivi cette année de près par ce blog!

Quelques liens pour les retardataires:

Une veilleuse ici, un merveilleux sac à langer là, un joli bonnet-écharpe par-ci et des peluches interactives par là aussi.

Tirage au sort dans la journée de demain, je ferai un billet spécial, dans la journée (je ne promets rien sur l’heure!)


Et sinon, vous, le cap de la première année, ça vous chamboule? pas du tout ou « ouf, enfin »?

 

Obladi, Oblada…

Chez Chocoladdict, jusqu’à ce soir 23h59, tu peux gagner des allers-retour à Londres, au départ de Lyon avec l’eurostar qu’il a eu une great idée de tirer jusqu’à chez nous et qu’on ne soit plus obligé d’aller à la capitale por prendre ce train.
Si j’attend le dernier jour, c’est pas parce que j’hésitais à participer, mais parce que Londres, j’y suis allée, plein de fois, et des souvenirs, j’en ai à la pelle… alors quoi faire? Quoi dire? Quoi présenter à Miss Choco pour qu’elle me choisisse moi?
Alors, j’ai décidé qu’un pot pourri serait bien efficace, devant tant d’hésitation.


Il y a deux ans, nous y sommes allés avec Tony, tous les deux, avant que Clapiotte ne squatte mon utérus. Nous avions choisis un bed&Breakfast près de Notting Hill, un endroit charmant qui nous permettait de rejoindre Hyde Park à pied, puis de prendre un bus pour rejoindre le centre ou autres lieux sympathiques qu’offre cette belle capitale. J’espérais y croiser un Hugh Grant et chanter faux avec Jamie Cullum le temps de trouver ma route, on se serait fait une reprise de Singin’ in the rain façon crooner que Tony m’aurait illico inscrite à Britain’s got Talent, j’aurai gagné 100000 livres et on aurait fini nos jours en jouant des reprises de Genesis dans les couloirs du Tube.
En vrai, on n’a croisé personne, si ce n’est mon meilleur ami en escale pour 2 jours qui nous a fait la surprise, mais dingue comme cette ville me permet de vivre une vie imaginaire rien qu’en lisant le nom des rues!

Bien avant Tony, bien avant même une quelconque vie de couple, d’enfant ou que sais-je, mes parents m’y avaient envoyé faire un tour pour voir si le ciel y était plus bleu au mois de juillet (réponse: NON). 3 semaines dans une famille habitant ans la proche banlieue, deux jeunes autrichiennes dans la même maison, il n’en fallait pas plus pour qu’on se permette de courir un peu le pavé londonnien. J’y ai alors découvert ma première liberté, mon premier pub, le magnifique Lamb&Flag (Covent Garden), le shopping made in London où j’ai acheté des trucs carrément pas portables ailleurs que sur place (mais c’était soooo chouette, à ce moment précis), où nous avons mangé des Fish&Chips à ne plus jamais vouloir de poisson pané de notre vie, mais où, aussi, nous sommes allés singées une vielle pochette de vinyl de ma maman, sur un passage piéton d’Abbey Road.

Beaucoup d’autres souvenirs, encore. La dame  qui m’accueillait, qu’on appelera Eleanor R. , m’a fait aimé le Tea Time comme personne si bien que j’étais souvent de retour pour 17h, avec des cookies, même si je repartais juste après. Rien que d’y repenser, je la revois me servir un nuage de lait. Je me revois aussi monter dans sa voiture, les trois premiers jours, du côté conducteur et non passager. Je la revois venir me chercher avec les filles parec qu’on s’était faites embringuées dans une espèce de secte où le bonhomme m’expliquait que son but dans la vie était d’évangéliser le monde, il partait alors dans une transe, touchait les gens qui s’évanouissaeint devant nous, comme des mouches: flippant.

A Londres, j’ai grandi, un peu, j’y rêve, beaucoup, et j’espère bien y retourner très vite, d’autant plus que plusieurs de mes amis sont partis y vivre!

Alors, Choco, je compte sur toi!

……….La la how the life goes on…………………

EDIT: pas de photo perso… non, parce que pour mon premier séjour, je n’avais pas d’appareil (enfin, pas d’appareil PHOTO) et avec Tony, on avait fait des supers photos, genre, originales et tout, on se prenait pour de talentueux artistes… jusqu’à ce qu’on me vole mon appareil photo le lendemain de mon retour à Lyon. Sad sad situation…..