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Call me « SoftSkull »

Le truc bien quand t’es blogueuse, c’est que tu n’as plus honte de grand chose.

Prendre une photo d’un chewing gum sous un accoudoir peut prendre tout son sens si l’idée d’article qui va aller avec est en train de germer dans notre cerveau génial.

Peu m’importe si les gens (les autres, ceux du peuple n’appartenant pas au 2.0) me regardent d’un air mi-bizarre, mi-admiratif (cette fille doit être une artiste), là tout de suite, il était d’une importance capitale que je prenne ce gobelet de café, tout comme il était important que je photographie à peu près chaque calorie que j’ai ingurgité (la blogueuse photographie tout ce qu’elle mange, et bien malheureusement pour elle, il n’en résulte aucun bénéfice thérapeutique du genre « t’as pas honte tout de même? »).Chaque muffin a été soigneusement présenté derrière mon objectif, chaque scène insolite a eu droit à son petit mitraillage en règle.

Si bien qu’après 4 jours à Londres, j’ai surtout des photos de bouffe, de bière, de capsules, de rues désertes (j’t’expliquerai), de gens… aller, y’a quand même un vieux touristes qui nous a volé l’appareil pour nous prendre en photo devant BigBen… Ca aurait pu être devant ma porte d’entrée c’était pareil, vu que le Monsieur avait bien saisi l’utilité de mon zoom, mais moins l’utilité de posé -comme des touristes- devant cette grande horloge (de toute façon c’est surfait les montres, un peu).

Ca, c’était pour expliquer les photos bizarres.

Avant de vous raconter notre périple Londonnien, je vais vous parler du voyage, qui, déjà, à lui seul, vos son pesant de scones.

On est parti en train. De Lyon. Comptez 6heures de la gare de départ à la gare d’arrivée (St Pancras, rien que le nom, t’es déjà in the mood) avec un petit arrêt à Lille (où il faisait beau ET chaud, les deux fois: on nous ment, le Nord, c’est bien aussi).

Arrivés à la gare, le numéro de train inscrit sur le billet n’existe pas, mais comme on n’est pas des moitié de buse, on se doute qu’il y a erreur, on se dirige donc vers la voiture correspondante, se disant que si jamais on nous virait du train, on ne dirait à personne qu’on n’est pas parti et on laisserait quand même els enfants 4jours à mes parents (faut pas déconner non plus). Nos places, évidemment, sont prises. Même numéro de wagon, même emplacements. On sort. Sur le quai, une poignée de personnes sont dans le même cas que nous: le London Virus a dû avoir quelques soucis d’organisation en surbookant le train de cette manière. On a le secret espoir de se faire surclasser, mais non. En même temps, le principal étant que nous soyons à bord au moment du démarrage.

Parce que je ne suis pas non plus la moitié d’une blogueuse (quoi que, parfois, je n’ai aps osé prendre toutes les photos que je voulais), je sors le mini PC et ma clé 3G. Une clé 3G, c’est génial, tu l’emmènes partout avec toi, tu payes un abonnement pour ça, tu as toujours espoir qu’elle marche mais en fait: non, en général, elle ne fonctionne jamais, la connexion est sans cesse interrompue. Du coup, j’ai écrit trois fois le début d’un même billet pour finir par renoncer (j’hésitais à bazarder le machin, mais bon, je sais rester civilisée, en public).C’est là qu’on est censé me lancer du « t’avais qu’à l’écrire sur Word, ton billet ». Ouais, mais quand tu savais pas que t’étais sur une version d’essai, ni à quelle date cette version d’essai expirait, bah tu te retrouve avec juste rien pour taper avec tes petits doigts. Voilà.

On a jouer à la dame de pique du coup.

Pendant 3 heures.

En essayant d’oublier le chat qui se trouvait dans une caisse juste derrière nous, qui avait l’air d’être archi drogué au valium et qui émettait de petits bruits de nourrissons à intervalles réguliers.

J’aime pas les chats (ouais, moitié de blogueuse j’ai dit!)

Mais devinez quoi. En arrivant à Londres, il s’est passé un truc de dingue: on a vu le soleil!

Si! C’est possible! Et demain, je te ferai profiter de mon week end, au soleil, donc, et sans nain SURTOUT!

Les anglais construisent un resto en l’honneur de mon ancien blog ;)

Obladi, Oblada…

Chez Chocoladdict, jusqu’à ce soir 23h59, tu peux gagner des allers-retour à Londres, au départ de Lyon avec l’eurostar qu’il a eu une great idée de tirer jusqu’à chez nous et qu’on ne soit plus obligé d’aller à la capitale por prendre ce train.
Si j’attend le dernier jour, c’est pas parce que j’hésitais à participer, mais parce que Londres, j’y suis allée, plein de fois, et des souvenirs, j’en ai à la pelle… alors quoi faire? Quoi dire? Quoi présenter à Miss Choco pour qu’elle me choisisse moi?
Alors, j’ai décidé qu’un pot pourri serait bien efficace, devant tant d’hésitation.


Il y a deux ans, nous y sommes allés avec Tony, tous les deux, avant que Clapiotte ne squatte mon utérus. Nous avions choisis un bed&Breakfast près de Notting Hill, un endroit charmant qui nous permettait de rejoindre Hyde Park à pied, puis de prendre un bus pour rejoindre le centre ou autres lieux sympathiques qu’offre cette belle capitale. J’espérais y croiser un Hugh Grant et chanter faux avec Jamie Cullum le temps de trouver ma route, on se serait fait une reprise de Singin’ in the rain façon crooner que Tony m’aurait illico inscrite à Britain’s got Talent, j’aurai gagné 100000 livres et on aurait fini nos jours en jouant des reprises de Genesis dans les couloirs du Tube.
En vrai, on n’a croisé personne, si ce n’est mon meilleur ami en escale pour 2 jours qui nous a fait la surprise, mais dingue comme cette ville me permet de vivre une vie imaginaire rien qu’en lisant le nom des rues!

Bien avant Tony, bien avant même une quelconque vie de couple, d’enfant ou que sais-je, mes parents m’y avaient envoyé faire un tour pour voir si le ciel y était plus bleu au mois de juillet (réponse: NON). 3 semaines dans une famille habitant ans la proche banlieue, deux jeunes autrichiennes dans la même maison, il n’en fallait pas plus pour qu’on se permette de courir un peu le pavé londonnien. J’y ai alors découvert ma première liberté, mon premier pub, le magnifique Lamb&Flag (Covent Garden), le shopping made in London où j’ai acheté des trucs carrément pas portables ailleurs que sur place (mais c’était soooo chouette, à ce moment précis), où nous avons mangé des Fish&Chips à ne plus jamais vouloir de poisson pané de notre vie, mais où, aussi, nous sommes allés singées une vielle pochette de vinyl de ma maman, sur un passage piéton d’Abbey Road.

Beaucoup d’autres souvenirs, encore. La dame  qui m’accueillait, qu’on appelera Eleanor R. , m’a fait aimé le Tea Time comme personne si bien que j’étais souvent de retour pour 17h, avec des cookies, même si je repartais juste après. Rien que d’y repenser, je la revois me servir un nuage de lait. Je me revois aussi monter dans sa voiture, les trois premiers jours, du côté conducteur et non passager. Je la revois venir me chercher avec les filles parec qu’on s’était faites embringuées dans une espèce de secte où le bonhomme m’expliquait que son but dans la vie était d’évangéliser le monde, il partait alors dans une transe, touchait les gens qui s’évanouissaeint devant nous, comme des mouches: flippant.

A Londres, j’ai grandi, un peu, j’y rêve, beaucoup, et j’espère bien y retourner très vite, d’autant plus que plusieurs de mes amis sont partis y vivre!

Alors, Choco, je compte sur toi!

……….La la how the life goes on…………………

EDIT: pas de photo perso… non, parce que pour mon premier séjour, je n’avais pas d’appareil (enfin, pas d’appareil PHOTO) et avec Tony, on avait fait des supers photos, genre, originales et tout, on se prenait pour de talentueux artistes… jusqu’à ce qu’on me vole mon appareil photo le lendemain de mon retour à Lyon. Sad sad situation…..