J’ai pas trouvé mieux pour finir de raconter mon périple londonnien…
Classe: 4jours, 4 nuits sans enfants, des nuits complètes, donc, des journées sans se soucier des horaires, la liberté, en somme!
Pas classe: se réveiller à 7h12, comme chaque matin et ne pas réussir à se rendormir. Fichu rythme!
Classe: être tout de suite dans le bain British, savoir ce qu’on veut dans les pubs, être à l’aise avec les autochtones.
Pas classe: mettre 1/2 heure à traverser chaque passage piéton, toujours regarder les gens dans les voitures bizarrement « tiens, cette voiture roule toute seule… ». Fichue latéralité.
Classe: avoir été sage niveau shopping.
Pas classe: avoir été sage niveau shopping. Fichus kilos en trop.
Classe:profiter de deux heures de « blanc » pour se faire le British Museum, se replonger dans l’univers égyptien, voir la Pierre de Rosette et me rappeler que j’étais une passionnée.
Pas Classe: se vautrer sur un banc et faire la française de base: « j’ai mal au pied, et tu crois que les égyptiens ils avaient pas mal aux pieds avec leurs sandales en bambou tressé? Nan mais c’est vrai, ils devaient avoir des pieds en cors, c’est pas possible autrement » et se rendre compte que le monsieur debout derrière moi se fout de ma gueule. Fichus touristes!`
l’ancêtre égyptien de Tony avait déjà inventé l’aspi-balai de table
Classe: avoir su hacker le wifi du Starbuck pas loin de l’hôtel.
Pas classe, redécouvrir les joies du bas débit et vouloir casser son IpodTouch à grand coup de doigts graissés au muffin. Fichue addiction.
Classe: Le beau temps.
Pas Classe: La bruine anglaise qui te prend par derrière un samedi après midi. Fichu temps du nord.
Classe: adorer les gens qu’on rencontre, trouver la communication facile et sympathique, s’extasier devant la tolérance des anglais, ne plus se soucier de notre apparence, rêver de vivre comme ça, pour toujours.
Pas classe: Savoir pertinemment que ce ne sera pas possible. Fichues habitudes.
Classe: avoir l’accent so cute des frenchies.
Pas classe: se rendre compte qu’une personne sur deux n’aime PAS les français. Fichus préjugés.
Classe: Avoir des pensées pour les copains blogueurs ou non, au fils de certaines découvertes, même loin de mon ordinateur.
Pas classe: avoir un Homme qui nous trouve quand même de plus en plus barrée avec cette histoire virtuelle! Fichu homme qui comprend pas toujours.
Classe: avoir envie d’acheter des chaussures de fous.
Pas classe: acheter une paire de converses toutes blanches. Fichu sens des réalités.
Classe: se perdre à Camden Town et trouver un tas de trucs vintage qu’il m’aurait fallu une nouvelle valise (ou deux) pour tout ramener.
Pas classe: y trouver aussi ce genre de choses:
Fichue fièvre!
Classe: Se mêler à la foule dans Brick Lane, boire des bières dehors, partager une table avec des inconnus, se faire invité le lendemain à tester une coupe de cheveux parce que « I need a model and you’ll fit for this », chercher les toilettes et tomber dans une vraie boite de nuit… à 17h.
Pas classe: avoir l’impression d’avoir 50ans et refuser la coupe de cheveux. Fichus jeunes qui foutent la mort!
(Ils sont graves chez G-Shock)
Classe: Sentir les choses de la ville, comprendre que la population est un chouille excitée ce soir.
Pas classe: se retrouver dans Picadilly Street, avoir flirter avec les émeutes, regarder des poubelles brûler et les vitrines brisés, et être désolée. Fichus casseurs (de merde).
Un ange passe…
Classe: voire un spectacle de rue complètement bluffant avec une femme extremement talentueuse.
Pas classe: j’voulais pas partir! Fichu talent!
Classe: bouffer comme des gras et ne pas prendre un gramme grâce à des marches intensives pendant ces 4jours.
Pas classe: avoir pris l’habitude de manger n’importe quoi et être limite en manque au retour. Fichue Junk Food.
Classe: revenir rechargés à bloc.
Pas classe: une laryngite pour Clapiotte dès nos retrouvailles: WELCOME HOME. FICHUS GOSSES!
Classe: avoir failli rencontrer Camille d’essayage (même week-end, même lieux de pélerinage, presque même hôtel…)
Pas classe: bah, j’ai dit « failli » :s
Classe: se dire qu’on y retournera… encore
Alors…classe ou pas classe?