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mon bébé, son biberon, et moi… (suite de mange, bébé, mange)

Donc, on en était là. Et si vous n’avez pas suivi, le début de l’histoire se trouve ICI:

Le choix est fait, je n’ai pas sorti mon sein pour nourrir ma progéniture, stopper les jets de pierres, c’est trop tard de toutes façons!

Le biberon, donc. Soit disant, un truc pour les feignasses. Tu parles!

Déjà, le concept n’est pas évident. Enfin, pas SI évident. 30ml d’eau pour 1cuillère doseuse. On sent bien qu’il ne faut pas sortir de Polytechnique pour avoir un sans faute. Sauf que. Sauf que déjà, tout le monde ne connait pas sa table de trois. Bon, ok, ce sont des exceptions, mais je jure que j’en ai vu pour qui ce n’était pas forcément fingers in the nose!

Après, il y a le problème de la nuit. Oui, parce qu’attends, c’est bien gentil de faire genre je calcule super vite et c’est trop fastoche de faire un bib, sauf qu’en fait, à 3heure du mat, alors que le rejeton aura cumulé 4heures de sommeil à tout cassé (et que toi tu en auras profiter pour dîner, te laver et éventuellement poser des théories fortement philosophique à ton conjoint à propos la dernière texture trouvée dans sa couche). La nuit, donc, alros que tu seras endormie depuis environ 2heures et que tout à coup, ton mari deviendra subitement sourd, ton bébé hurlera de son petit cri de chat pour signifier que « CA Y EST J’AI LA DAAAAAALLE! »

Penser à développer un concept pour le lit à barreaux.

 

Là, avec tout le mal que cela va te procurer, tu vas aller dans la cuisine, remplir le biberon d’eau en tentant d’ouvrir l’œil suffisamment grand pour viser le trait. 120. Ok, pendant que le biberon tourne dans le micro-onde (tu as déjà renoncé à utiliser le chauffe biberon, trop d’attente pour le gniard qui hurle comme si on ne l’avait pas nourri depuis 48heures), tu es déjà en plein calcul scientifique: 120ml, ca fait 4 dosettes. Ouais, c’est ça, 4 dosettes. Tu ne te rappelles plus très bien comment le bib est sorti du four, et tu es déjà en train de remplir avec la poudre. Sauf que tu ne te rappelle plus à quel moment tu as commencé. Tu ne sais même plus si tu as compté le « un »… bref, parfois (souvent), il faut recommencer. Sachant que plus le nombre de dosettes augmente, plus la tâche se complique. Et plus ca te plombe ton budget. Et plus ça t’énerve. Et plus le gosse hurle parce que tu prends un peu trop ton temps à son goût. Le pire, c’est de savoir que nous ne sommes pas tous égaux fasse à ce problème. Certaines vont se lever avec l’oeil vif, alors que d’autres, comme moi, vont devoir organiser un rassemblement de neurones pour ne pas attendre devant le frigo pour que l’eau chauffe.

Je crois qu’il y a des gens qui ont bien compris le soucis. Ces gens là ont du faire plein d’études et ont forcément un master en lecture de pensées. Car ces gens ont inventé LA machine qui t’aide! OUI! Le truc dont je rêvais chaque nuit. Tu prépares à l’avance l’eau et la poudre (mais à ce moment là, tu étais réveillée et apte), et quelle que soit l’heure, tu appuies sur le bouton, façon machine à café et « blblblbl » ton bib se rempli. Si tu as pris la peine de le mettre dessous évidemment, sinon, t’en fous partout. C’est un peu comme si Georges Clooney était la nounou du p’tit. En plus de te faire le café, il fait les biberons. Et pour le clin d’oeil, ils ont appelé ça le Bib’expresso (rien que le nom me fait jouir). Et il fait même stérilisateur.

Mon graal.. si seulement j’avais connu ce truc au bon moment!

 

Oui, parce qu’il faut stérilisé. Au moins au début. Un peu (et si possible quand une gastro traine, ca peut servir aussi).

Déjà qu’on a connu la vraie galère la toute première fois qu’on a dû acheter un biberon, il faut après s’organiser pour qu’ils soient bien propres. Et selon le modèles, c’est pas facile tous les jours.On a le choix, c’est le problème. Alors que la maman qui allaite n’a qu’une forme de téton, nous, on nous refourgue de la tétine triple vitesse, en caoutchouc ou silicone, plus ou moins large, plus ou moins percée… WAHOU! C’est le souk de la tétine! Et les biberons, c’est la même: petits, grands, à col large ou étroit, avec valve anti-régurgitation, anti-collique ou que sais-je, recourbés, avec poignée, gradués par tranche de 30 ou 50 (si tu aimes les défis, la nuit), décorés ou sobres, en verre, en plastique, en silicone, en or ou en titane… pffff…. trop de choix tue le choix. D’autant que t’as une chance sur deux pour que ton enfant n’aime pas celui que tu as mis 54 minutes à choisir. Et avec un peu de chance, il va opter pour celui qui a le fond qui se dévisse histoire que ca soit bien galère à chaque fois que tu le laves ou pire, que tu le revisses un peu trop vite et un peu trop mal, histoire de regarder le Bib’expresso remplir ton biberon pendant que celui ci fuit par le bas et s’étale sur la table de la cuisine… et que tu contemples la scène pendant 5 bonnes minutes avant de réagir (je rappelle qu’il est toujours 3heure du matin!)

Satan est mysogine

 

Bon, mais concrètement, c’est aussi bien pratique, je l’avoue, parce que pouvoir sortir sans stresser à l’heure de la tétée et faire profiter Mamie, Papa ou tonton de ces petits moment c’est aussi un choix et un moment privilégié qu’on partage.

Et puis l’enfant grandit….

(A suivre…)

 

 

 

 

Mange bébé, mange!

Fallait que j’en parle. Il fallait que ça sorte: Punaise que c’est compliqué de nourrir un enfant!

Sans blague, je ne parle même pas de l’aspect financier, mais qui aurait cru (et qui ne m’a pas dit) que ça allait être stressant, énervant, déroutant, exaspérant?

Moi qui pensais que tout se passerait comme dans une pub pour petits pots, que mon bébé serait dodu et souriant, attendant sans cesse que je lui mette au bec ce qui l’aiderait à bien grandir-bien grossir, bien se développer et devenir beau et intelligent (comme moi).

En vrai, non.

En vrai, déjà dans mon ventre, c’était compliqué, et sans m’en rendre compte, la pression (et pas celle que j’aurai voulu) commençait à s’installer, doucement, insidieusement.
Dans l’adage « tu ne boiras point et tu ne mangeras point de choses crues ou alors tu les auras rincé 5 fois avec du vinaigre et fait une incantation vaudou pour éliminer tous les germes », chacun traduis un peu ce qu’il veut (c’est comme la religion, un peu).

Perso, la première fois, j’ai traduit par: « PAS TOUCHE: alcool, crudités,viandes et poissons crus, fromage qui puent ». Ambiance. Surtout quand on sait que mon alimentation est basée sur des orgies de sushis, des repas exclusifs au fromage et des steaks tartares. Et je ne parle même pas du vin.
9 mois à ramer pour ne pas céder, mais jamais je n’ai failli. Mon fœtus avant tout, il ne fallait prendre aucun risque.
pour le deuxième, j’ai un peu revu mon jugement: pas d’alcool, mais bon, un petit bout de frometon de temps en temps et faire en sorte que ma viande ne ressemble pas à une vieille semelle.

Et puis, doucement arrive la fin, et le bébé pointe le bout de son nez.

« Tu vas l’allaiter? »
« Non »
Consternation, cris, menaces (j’exagère à peine).

C’est comme ça, dans ma tête, dans mon corps, dans ma perception des choses, on m’a offert un choix et j’ai choisis.

Alors même que je ne me posais plus cette question depuis des lustres, voilà qu’on tente de me mettre mon nouveau bébé au sein.
« Je ne veux pas allaité, j’ai bien dit que je souhaitais un allaitement artificiel »
« Mais Madame, enfin, c’est mieux pour votre petit »
« mais… »
« Et puis vous perdrez vos kilos »
« Mais… »
« et puis c’est beau, c’est mieux »
« mais… »

J’ai dû insister, lourdement, j’ai dû me battre contre cet acharnement, j’ai dû lutter pour ne pas céder stupidement pour un allaitement qui se serait passer dans la contrainte et la douleur.

Deux fois. La différence avec la première fois, c’est que la deuxième fois, la conversation a duré moins longtemps, j’étais plus sereine sur mon choix, plus aguerrie aussi de ce comportement qu’adopte certains membres du personnel hospitalier.

Mes enfants ont bien grossi, bien grandit, ils avaient la même santé que d’autres, ils étaient beaux comme personne.

Parfois, je me demande si un jour, sur leur CV, il faudra qu’ils spécifient qu’ils ont été nourris avec du lait en poudre, s’il leur faudra sans cesse déclarer que leur mère n’avait pas assumer sa maternité jusqu’au bout du téton, s’ils vivront dans des camps de réfugiés de la lactation en boite.


Le premier jour de ma première grossesse a signé la fin de ma liberté nutritionnelle. Et parfois je me demande jusqu’à quand…

(à suivre…)

Opération Wannagain

Ce titre n’a rien à voir avec la choucroute...


   Loin d’être d’une vivacité d’esprit hors du commun ces dernières semaines, je commence tout de même(ou alors je m’y habitue) à sortir de ma torpeur, et à redevenir sociable… Le Champagne et les fêtes m’y ont de toutes façons obligé!

Il faut donc que je revienne ici pour raconter un peu ce qu’est devenue ma vie depuis tout ce temps au pays des cernes et des biberons.

   Les biberons, pour commencer, parlons en.
On a acheté, comme il se doit, des biberons sans bisphénol, et si possible, je les ai choisis les moins laids possibles. Allez savoir pourquoi, les designers de biberons sans bisphénol se sont ligués pour que tous les biberons soient simplement moches. Voire carrément kitsch. J’aurais pu choisir des biberons à l’ancienne en verre, mais vous comprendrez que ça pèse bien trop lourd à 4h du matin!
Bref, le choix étant fait, Clapiotte n’a pas aimé les tétines. Vous y croyez à ça? A peine 1semaine et demi, et on a dû réinvestir la totalité de la biberonnerie parce que Mademoiselle ne souhaitait pas téter des tétines en forme de tétons.
Le second choix c’est porté sur des biberons trouvés en pharmacie, super cool, ils allaient réduire les coliques que Clapiotte n’a pas. Seul HIC, c’est que le fond se dévisse. Il faut donc les laver en 5 parties, c’est très chiant. D’autant que je dois être suffisamment nulle pour ne jamais bien revisser le fond. Et vous devinez ce qui arrive quand le fond n’est pas bien vissé hein! Ben ouais, je m’en fous de partout. c’est magique les nouvelles technologies!

   Nous avons redécouvert également les joies du lait en poudre. D’abord, son prix: 1 rein la boîte. Ensuite le stress de bien doser le biberon. En soi, c’est fingers in the nose: 1dose pour 30ml d’eau. Trop fastoche. Le problème n’est pas là. Le problème c’est qu’arrivé à 5 doses, en pleine nuit, t’es obligée de recommencer 2 fois parce que tu sais plus trop si t’en avais mis 3, 4 ou si t’avais fini. bref, comme on t’a bien expliqué que si tu te trompais, ton bébé allait s’auto détruire, tu recommences. Et en pleine nuit, les yeux fermés, c’est un vrai challenge!

   Nous avons aussi testé quelque chose de nouveau avec cette N°2: dormir dans la même chambre qu’un nouveau né c’est super chiant.
Avec N°1, je n’avais pas osé le laisser seul dans sa grande chambre la première nuit à la maison, mais au bout de 30 minutes de bruits d’E.T. à côté de moi et d’arrêts respiratoire momentanés, il a fini dans son lit, dans sa chambre, et rien n’a jamais changé à partir de ce moment.
Pour N°2, étant donné mon tête à tête prolongé avec elle à la maternité, je m’étais habituée à ses bruits, à son rythme… J’ai eu du mal à la laisser dans l’alcôve du salon où son « espace » l’attendait (ils partageront la chambre de N°1 plus tard). Elle a donc fini dans notre chambre. Et d’autant plus qu’elle a chopé un rhume au bout de 3 semaines. L’horreur. Non seulement, je n’ai pas fermé l’oeil pendant tout ce temps, mais en plus, j’avais N°1 qui jalousait cette proximité avec cette petite Clapiotte et qui débarquait en pleine nuit vérifier si elle n’avait pas atterri dans notre lit. Le calvaire.
Mais aujourd’hui, c’est terminé. d’abord, parce que N°1 a rangé sa jalousie, en tout cas pour le moment. Mais aussi parce que N°1 fait ses nuits depuis presque 1 semaine maintenant, et est donc passé dans l’alcôve. Ça ne veut pas dire que je dors mieux, mais je me dis que c’est un vrai pas en avant!

   Je suis sûre que certains d’entre vous maudissent ce qu’ils viennent de lire. Oui, Clapiotte a fait ses premières nuits à tout juste 5 semaines. La chance qu’on a hein!
Mais j’avoue, j’ai triché. En fait, j’ai voulu tester une drogue un truc.
Un truc qui transforme nos nuits en même temps qu’elle transforme N°2 en luciole Playskool:



Vous avez saisi? Ouais, je l’ai emmailloté comme un nem. Je trouve ça horrible, mais d’une elle a l’air trop bien, mais surtout on dort tous 8 heures d’affilé! J’hésite encore à la rouler dans l’après midi pour une longue sieste (et pour me laisser 2 vraies heures à moi), mais bon, finalement, je ne suis pas si mauvaise que ça, je vais essayer de l’habituer à dormir d’une façon « normale » le reste de la journée!!!

Bon, aller, je vais détacher ma fille, et je vous dis à la prochaine!!!!

la question du week end

Ben c’est que ça passe vite une semaine, même en restant cloîtrée chez soi! Déjà vendredi!

Aujourd’hui, polémiquons un peu autour de cette semaine du goût et de l’allaitement.

D’ailleurs, première question du vendredi: pourquoi mettent-ils ces 2 choses la même semaine? Vous avez déjà goûté du lait maternel? c’est pire que tout au niveau goût! Beuh…. Vas comprendre…

Afin de me mettre la moitié de mes ami(e)s lecteurs à dos, je n’ai pas allaité N°1 et compte renouveller cette expérience enrichissante pour N°2. (la sortie est à gauche, merci)

Le projet d’allaiter sa postérité est quelque chose de très personnel à mon sens.
Et donc, très personnelement, je n’ai jamais ressenti le besoin ou même le devoir de sortir mon néné, de lui fourrer dans la bouche et de le regarder se remplir de moi.
Non,, jamais cela ne m’a attiré.
Quand on m’a donné un biberon en plastique avec Bisphénol, Plomb et Amiante, j’ai tout de suite su que ce serait mon allié. Pratique, léger, facile à entretenir, maniable et interchangeable et surtout, que je peux mettre dans toutes les mains, contrairement à mes nichons qui ne connaitront plus que les mains de Tony, je l’jure!

Alors, oui, biensûr, l’allaitement à ce côté bienfaisant de la mère nourricière:
Hop, voilà ta goutte, mais si, là, dans l’obus qui vient de se vider à moitié sur mon chemisier d’allaitement tellement sexy. Tac j’te relève (ou j’te baisse, ça dépend du costume) le T-Shirt, j’te dégraffe le soutif avec un doigt pendant que les 4autres te collent contre le téton plus gros que ton nez… »tiens, voilà, bois…. »
Rho, c’est mignon ce corps à corps mère-enfant, c’est tendre, c’est doux et surtout c’est NATUREL! Mais c’est quoi les grimace de la maman, là…si,si, le rictus crispé? hein? haaa…ça fait « un peu » mal? ah oui, tiens c’est rouge dis donc. Donc ça sert à ça tes capuchons de mamelons! Okayyyyyy…
Et les cernes, là? t’es sûre que ça va? Tu nous fais pas une dépression post partum? Aaaaahhhhhh…ben oui, je comprend, la tétée à la demande de ton chiard, toutes les heures 1/2 même la nui, ça doit pas être facile.

Et oui, la mère allaitante est au service de son gnome, elle peut pas partager la tâche avec celui qui n’a fait jusque là « que » planter la graine!

Quand je portais N°1 dans mon ventre, les neufs mois de se partage de corps m’ont fait passer tour à tour de la fierté de porter la vie à l’envie de faire une consigne de quelques jours pour me délester de ce poids qui m’empêchait de tant de chose. Il était hors de question que Tony continue de se la couler douce pendant que je j’en chiais littéralement.
Le fait de ne pas souhaiter allaiter n’est pas qu’égoïste de ma part.

J’en connais les bienfaits, évidemment, et quand je regarde ces mamans qui ont réussi à tenir le coup suffisamment longtemps pour que leur fusion fasse grandir leur petit au point qu’il comptabilise dorénavant 3 genoux à chaque jambe tellement il a grossi, je trouve que la fierté qui se lit dans leurs yeux n’a pas de prix: Si la petite graine ressemble maintenant à un sumo, c’est grâce à elles, et elles seules. C’est assez magique quand on y pense! Et j’en suis, j’avoue, un peu envieuse.
Pour le côté « tiens, prend mes anticorps », très sincèrement, j’émets des doutes quant à mes propres anticorps, et d’une et quant à ces réels et soi-disant bienfaits. Tous les bébés autour de N°1 qui ont été allaités ont chopé les mêmes maladies que lui, au même moment. Les enfants tombent malades, avec ou sans allaitement.

Un exemple par exemple: J’ai 2 frères. Tous les 3 avons connu les biberons Doddie et le lait en poudre. Bilan: Grand Frere: malade normal, un peu allergique aux pollens. Moi: toujours enrhumée, allergique aux pollens et aux animaux et aux moisissures et aux acariens, pis à l’aspirine aussi tiens (si vous me retrouver inanimée, merci de bien vouloir transmettre ces informations!!!), asthmatique, toujours en carence de fer….et j’en passe c’est trop long. Petit Frere: rien, aller, peut être une gastro en 15ans.

Bien entendu, comme à mon habitude, je suis très ironique sur la question (alors ne venez pas me jeter des pierres). Sachez quand même que si N°2 décidait qu’il était temps de sortir cet après midi et que je découvre une crevette de 2kg à peine, je n’hésiterais pas une seconde à lui léguer ce qui reste de correct sur mon corps et qu’elle n’a pas encore ravagé: mon sein, et donc mon lait. Je suis pas sans coeur quand même!

Le fait est que l’allaitement est tellement devenu une « mode » avec ce retour au naturel que prône notre société actuelle, que les femmes qui ne jurent que par le biberon n’osent même plus le dire tellement on se sent jugé et étiquetté « rho la mauvaise mère » direct. Lors de la « préparation à la naissance » de N°1, sur 8 séances, 6 ont été consacrées uniquement aux questions des nanas qui voulaient allaiter. Nous n’étions que 2 « mauvaises mères »…ça m’a écoeuré.

Voilà, je rajoute juste que voir une maman donner le sein ne me dégoûte pas, hein! mais voir une mère déballer son biberon en sein naturel à table, dans la rue, dans une boutique, bref, en public, je trouve ça vraiment bizarre, parfois presque malsain. Encore plus le jour où j’ai vu cette dame assoir son fils de bien 5ans sur ses genoux dans le tram et lui donner son « goûter », excusez du peu, mais là, si, j’ai été dégoûtée!

Et vous? vous allaitez? Vous avez mal aux crevasses? vous vous sentez coupables? vous vous en tapez le coquillage? Je vous révolte?

Passez un bon week end!