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Une vocation ratée

Dimanche, nous avions organisé l’anniversaire de N°1 avec 7 de ses petits copains. C’était bien, c’était chouette, c’était bruyant et il faisait 34°c.

Sachez que le week end qui suit le 24 juin, il fait TOUJOURS 34°c, c’est la tradition. Avis aux futurs mariés… parce que nous, on a tenté le 7 juin, et le 7 juin, il fait toujours 12°c avec de la pluie.

Bref, après mon samedi aux urgences pour Clapiotte, autant avouer que j’étais pas super motivée pour me transformer en animatrice de centre aéré- en moins aéré parce que dès qu’il y a des gosses, je cloisonne les fenêtres- mais pour N°1, j’ai rassemblé ce qu’il me restait de courage pour accueillir toute la marmaille.

L’enfant abandonné:

Le rendez-vous est à 14h30. A 13h24, coup de fil:

« bonjour, c’est la maman de Maïkeul, ça vous dérange pas si je vous amène Maïkeul en avance? »

« C’est à dire? »

« Vers 13h30 »

… Là, tu sais que si tu dis non, le pauvre Maïkeul ne pourra pas venir parce que ses parents avaient plutôt prévu de faire sieste, à 14h30, alors tu dis oui, tu ravales ta salive en te rappelant que ça fait juste 2 semaines qu’ils connaissent la date et l’heure mais c’est pas grave. 2 minutes plus tard, l’enfant est déposé par son père qui nous lance un « oui, 17h30, c’est un peu tôt, on viendra le récupérer plutôt vers 18h »… Même pas le temps de lui dire qu’on est capable de foutre Maïkeul dans une consigne de la gare que le père s’est barré.

L’enfant pas de bol:

Quand j’ouvre la porte, je manque de tourner de l’œil tellement il est méconnaissable. La veille, il s’est vautré sur des gravier, tête la première, il a dû glisser sur quelques mètres pour se retrouver avec les lèvres de Loana, gratos.

Il a gagné au concours de grimaces.

Il s’est pris le ballon au moins 5 fois dans la tête au ballon prisonnier.

L’enfant pas de bol (bis)

Il est 17h17, tout s’est bien passé, aucun enfant n’est déshydraté, ni perdu, ni cassé/ Plus que 13 minutes avant que les parents débarquent. Le foot bat son plein, il court après le ballon, tente de faire une feinte que Tony lui a montré et là… c’est le drame. Vautrage. Genou râpé. On pose l’enfant dans l’herbe, à l’ombre. Il hurle out ce qu’il peut quand je rince le genou à l’eau. Tout à coup, il se rend compte qu’il a un peu mal au coude aussi. Oui, donc, le coude, il pisse le sang, c’est vachement impressionnant, et finalement, il ne criait pas si fort, pour le genou. Je rince comme je peux en en mettant de partout parce que je tremble, parce que dans une autre vie, je voudrais emballer les enfants dans du papier bulle et les faire jouer dans des pièces capitonnées. Le coude aurait mérité un petit strip, mais il est courageux, avec ses compresses et ses pansements, même si maintenant, il ne veut plus être militaire.

L’enfant conneries:

L’enfant connerie a des alliés, il faut le savoir.

Il arrive sous des airs angéliques, il joue tranquillement jusqu’à ce qu’une idée fantastique lui traverse l’esprit: il va lancer les toupies sur la table. Si, parce que c’est plus drôle.

On renvoie l’enfant dans la chambre en lui faisant remarqué qu’on le pensait plus futé que ça. Il nous prouve qu’il l’est quand N°1 vient me prévenir que… eus… y’a un soucis. L’enfant connerie fait tourner les toupies contre le mur blanc. Les toupies Beyblade, ça les occupe bien, mais les traces noires, on aime moins. Je ne crie pas, je demande que les responsables se désignent (j’aime bien foutre la honte), je leur ramène une éponge imbibé au Mr Propre et je les fais nettoyer. Bah ils n’ont plus bronché, après ça!

L’enfant fantôme

Nan, bah il est pas venu, pas de nouvelle…

L’enfant qui veut pas

Dès son arrivée, il s’assoit avec nous plutôt que de jouer avec les autres. je l’envoie bouler à chaque fois, hein, j’aime bien boire mon café sans moins d ‘1mètre 20.

Au parc, même combat. Il fait plutôt ramasseur de balles, redresseur de quilles ou rêveur dans l’herbe, bref, j’ai l’impression qu’il s’ennuie à mourir mais quand ses parents le récupèrent, il dit qu’il a passé une merveilleuse après midi…

Et sinon, je m’auto proclame mère de l’année, avec ces petites remarques qui font du bien:

« Tu vois! Ma mère elle sait faire les gâteaux toupie Beyblade! »

« Wahouuuuu, elle est trop forte ta mère »

« Hé, N°1, ta mère, elle est pas maitresse? » (je prends ça comme un compliment, même si, concrètement, je faisais un peu psychorigide…hum…)

Oui, c’est un gâteau Toupie Beyblade

Oui, prosterne toi!

Petite fillasse deviendra grande, mais pas aujourd’hui, aujourd’hui, elle a pâte à modeler.

Clapiotte veut tout faire comme son frère.

Elle va rigoler quand il rigole, elle va tenter de prendre les mêmes positions que lui quand il joue ou qu’il regarde la télé, elle pousse même le vice de boire et de s’arrêter en même temps que son Dieu vivant, j’ai nommé N°1.

C’est marrant à voir, mais j’avoue que sur le long terme, c’est pas facile facile.

Par exemple, à table, on pourrait croire que ça aide, mais non. N°1 mange seul et se débrouille très bien. Sa sœur nettement moins. MAIS, il faut lui laisser le champs libre pour tenter de faire pareil que le grand, et je vous jure que Tony est proche de l’arrêt cardiaque à chaque volée de haricots dans l pièce.

N°1 n’ayant toujours pas saisi le concept du « tu ne sautes pas sur le canapé » montre donc le bel exemple à sa sœur, et c’est régulièrement que je frôle l’apoplexie en la retrouvant debout, prête à faire le saut de l’ange.

Ou encore dans la salle de bain, alors que N°1 se brosse les dents consciencieusement (si je veux je mens, c’est mon blog), Clapiotte en profite pour se nettoyer la glotte à coups de réflexes vomitifs et de brossage de gencives.

Je vous passe les expériences avec les petits pions et les légos qu’elle pourrait se coincer au fond de la gorge ou dans n’importe quel orifice d’ailleurs… j’en frémis encore!

Non, à 18 mois, ce n’est pas facile de copier le plus grand, avec toute la bonne volonté qu’elle y met, on est souvent au bord du plantage.

D’autant que pour être tout à fait sincère, ça me dérange un peu que mon bébé veuille à ce point devenir grande. Le petit dernier, on aimerait qu’il grandisse plus doucement, en prenant son temps. Mais non. Elle, elle a décidé qu’il fallait faire comme une grande, même certains de ses gestes sortent tout droit des pires stéréotypes de la fillasses en puissance. Pour le coup, je ne sais pas d’où elle sort ça, mais elle imite très bien Eva Longoria dans ses pubs pour les cheveux!

Et puis, bon, elle pourrait au moins tenter l’imitation jusqu’au bout, à savoir, elle pourrait réellement marcher ou être propre par exemple. Nan parce que bizarrement, pour le coup, ça, elle s’en tamponne la coquille la Clapiotte, elle préfère continuer à user ses fonds de culottes su les graviers plutôt que de risquer (Oh Mon Dieu) d’utiliser ses pieds!

Pour le reste, j’essaie tout de même de sauver les meubles quant aux catastrophes. J’ai donc ressorti les couverts en plastiques et les assiettes en mélamine, j’ai retrouver un gobelet dans le fond du placard, j’ai surélevé les légos avec l’accord de son frère, et N°1 a pour mission de hurler si jamais Clapiotte se met debout sur le canapé (en général, j’ai compris avant, vu qu’ils se bidonnent tous les deux en se jetant l’un sur l’autre). Bref, je commence à gérer sa mémé côté précaution suite aux catastrophes que notre boulette provoque avec ses essais!

Alors, aussi, je dis merci à Bébé au Naturel qui a offert une petite gourde Sigg à Clapiotte, et qui, en plus d’être super jolie, NE FUIT PAS! Et ça prend toute son importance quand on voit comment Clapiotte se sert d’une bouteille d’eau (puisque le biberon est devenu obsolète, surtout devant son frère). Non, maintenant, quand on sort, c’est chacun sa bouteille, et Clapiotte adore la sienne. Et moi, j’ai moins de fringues de rechange dans le sac!!!

Message personnel à Clapiotte (puisque tu fais tout comme N°1, tu dois presque savoir lire ces lignes): je ne t’empêcherai pas de grandir, ni te pousserai vers l’avant, mais prends tout de même ton temps, laisse moi encore te regarder comme un bébé… ET MARCHE Bordel!

 

Sur ce, je voulais souhaiter la bienvenue aux lecteurs d’InfoBébés qui se retrouveraient ici suite à (attention, sortez le tapis rouge) un article dans le magazine de juillet en kiosque aujourd’hui! Oui, je suis une star, oui, oui, je crâne(mou), mais c’est pas tous les jours qu’on a un encart dans un magazine (et promis, mes chevilles iront mieux dès cette après midi quand je devrais retourner au parc avec les 2 nains). Merci à Virginie Péducasse pour cette opportunité, pour l’expérience et pour sa gentillesse!

La suite? chez ton marchand de journaux! :D

 

Mais elle est possédée cette petite!

Je savais bien, en signant de nouveau pour un deuxième nain que j’allais morfler. Déjà, je savais pour la grossesse, l’accouchement les nuits, les kilos… je m’y suis préparée dès le premier jour d’arrêt de pilule. Bon, vu que ça a marché tout de suite, j’ai pas eu bien le temps de me refaire à l’idée mais après on a 9 mois magiques, hein, donc, la magie, elle a aidé un peu en me retournant les hormones pour que parfois, j’aime un peu ma situation.
Et puis j’avais aussi 9 mois pour me faire à l’idée que peut être, éventuellement, par hasard, mon deuxième ne serait pas tout comme mon premier.
Déjà que j’angoissais à mort d’accoucher d’un invertébré unijambiste, là, c’était ultra dur à gérer niveau stress.

N°1 m’ayant largement entamé ma bonne humeur après sa sortie en fanfare et cotillons, il avait dû croire bon de faire ses nuits quasiment tout de suite, d’être sage, de bien mangé quand il fallait, de faire caca à heure fixe (et c’est un atout chez un nain, sachez le), de dormir n’importe où ET longtemps, de ne pas faire de caprice, d’être obéissant d’être très prudent, et poli, et beau aussi, et drôle, je vais pas mentir. (il était gros aussi, mais comme il était beau ça allait).

Chaque fois que N°1 rendait fous de jalousie nos amis on se disait qu’un jour, peut être, on le paierait.

Et Clapiotte est arrivée. Elle a dévasté les lieux de la même manière que son frère en emportant avec elle un bout de ma vessie, tant qu’à faire, c’est pas comme si c’était utile. Elle était moche. Nan, sans rire, maintenant ça va (bien qu’elle est toujours ce problème capillaire), mais au début, elle était juste pas très jolie jolie…et je suis sa mère, c’est pour que vous vous rendiez bien compte!
Elle a eu le cri strident, inexpliqué, inconsolable qu’on ne connaissait pas.
Elle a daigné faire ses nuits relativement vite, mais je pense que c’est de famille cette capacité à dormir partout et longtemps.
Elle a vite su rigoler, par contre. Mais maintenant, je sais pourquoi.
Elle est possédée.
Toute connerie potentielle est source d’une intarissable imagination jusqu’à l’aboutissement complet de celle-ci.
J’explique.
Si tu laisses la télécommande (Graal supême du moins d’un mètre) traînée, les antennes de Clapiotte se mettent en alerte et la guident directement vers ce saint Graal. Si je dis non, elle reste à côté, bras tendu, sourire au lèvre et frôle son prévieux d’un doigt, sans jamais la prendre, juste en espérant que je détourne le regard suffisament longtemps pour s’en emparer. (elle ne se rend pas compte encore que je vais m’apercevoir de la blague, elle croit que j’en suis
encore au stade où quand un objet disparait de ma vue, il disparait réellement « de ma vie »).
Dernièrement elle s’est attaquée à un petit meuble dans l’entrée qui contient des boites pleines de timbres (Tony étant un ancien philatéliste…il y a 20ans) et des cartes postales, des lettres dont on ne veut pas se séparer (ne demandez pas pourquoi, je sais pas).

Le « NON » est un concept complètement étranger à Clapiotte.

Clapiotte tend la main vers le meuble: « NON »
Clapiotte me regarde et me sourit.
Clapiotte re-tend la main vers le meuble: « NON »
Clapiotte me regarde et me sourit.
Ca peut durer une heure sans se lasser ces petites choses… j’ai testé!

Et puis un jour, je suis allée au toilettes (oui, je fais aussi mes besoins à heures fixes).
3 minutes, montre en main. L’erreur de débutante, j’ai fait:


Elle m’épuise!