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Un mari presque parfait.

Tony, c’est un homme qu’il est bien pour s’en servir.

Il est beau. D’abord. Et puis il est sympa. Je l’aurai choisi même dans une pièce toute noire tellement il est cool.

Et puis, rêve de plus d’une femme, mon mari fait le ménage divinement bien. Quoiqu’un peu trop souvent, finalement. Pour cette raison, nous avons opté pour les enfants plutôt que les chiens, chats ou tout autre animal à poils. Bien que les enfants ne soient pas forcément toujours les plus propres petits êtres qu’on connaisse, ils ont au moins l’avantage non négligeable de ne pas perdre de poils, en tout cas, pas à leur âge, et on espère qu’ils perdront leur poils chez leur moitié quand ils seront en âge d’en avoir (des poils)(et des moitiés).

Après plusieurs crises de nerf de la part d’au moins un des membres de notre famille, et sans citer de nom, Tony a arrêter de passer l’aspirateur deux (ou trois, les jours de riz-pâtes alphabets-petits pois-lentilles… tous les jours quoi) fois par jour. C’est qu’un aspirateur, quand on l’entend trop souvent, on a juste envie de se pendre avec son tuyau et de s’éventrer avec un suceur: trop de bruit tue les nerfs. De toute façon, étant donné l’état de délabrement de son meilleur ami et ma réticence à en acheter un autre (QUI a plaisir à acheter un aspirateur? Qu’il se dénonce!), bientôt, il ne fera plus jamais de bruit, il mourra dans un long râle de dernière souffrance, à aspirer de la poussière invisible sur un sol encore plus propre que chez Carolin.

Donc, voilà, Tony, il est parfait selon pas mal des critères qu’aurait une femme quant à la liste de nos attentes…

Oui, oui, je sais, c’est génial qu’il fasse le ménage, qu’il pense systématiquement à mettre ses affaires (et les miennes) au sale, qu’il change els draps, qu’il passe la serpillère aussi…

D’autant que je DETESTE la serpillère, c’est un truc horrible, ça me bousille les mains et c’est cracra (oui, je deviens chochotte à force de ne rien faire, c’est le revers de la médaille).

Cependant, j’ai beau pas en glander une, je suis quand même sympa, parce que je fais découvrir à Tony de nouveaux produits ménagers, tout ça par amour et pour lui permettre de réduire l’effort… Si c’est pas être une épouse modèle ça!

Donc, dans le genre, je lui ai présenter les produits Sanytol, histoire qu’il puisse nettoyer ET désinfecter en une seule fois. Vous voyez la pub? « Sanytol tout dans la maison » (punaise, sérieusement, les gens sont PAYES pour des slogans comme ça? je suis outrée!). Hop, je lui ai vendu ça genre « tu verras ca sera super, tu ne passeras qu’une seule fois » en lui présentant le truc pour nettoyer les sols. Au passage, le liquide vaisselle aussi, parce que je me suis dit que ça fait pas de mal de désinfecter de temps en temps… bien que la vaisselle à la maison reste rarement à stagner dans l’évier, mais bon… bref….

Voilà donc mon mari bien heureux (ok, j’exagère là) qui fait sa première expérience. Je me dis discrètement à moi même que peut être nous allons pouvoir commencer le film à une heure correcte plutôt que d’attendre 22heures qu’il ait passé la serpillère partout avec deux produits différents.

Et là, il m’interpelle:

« Mais bordel mais qu’est ce que c’est que ce truc que tu me fais essayer là! ça mousse de partout c’est horrible »

Effectivement, sous la table de la cuisine, on se croirait à l’Amnesia les vendredis soirs du mois d’août, ça mousse, et ça n’a pas l’air de vouloir s’arrêter. On tente d’éponger tout ça, évidemment, ça nous prend des heure- on verra le film en replay un autre jour, merci la technologie- mais on en vient à bout.

Déçue par ma découverte, je regarde le produit en souhaitant de tout mon cœur que les gens qui l’ont inventé aillent brûler en enfer…

« Euh… Tony, c’est celui ci que tu as utilisé? »

Et donc, depuis ce jour là, c’est tous les jours Holiday On Ice autour de la table de la salle à manger. Oui, parce que le produit vaisselle, non seulement ça mousse, mais après ça glisse.

Pas sûre que vous souhaitiez un Tony chez vous quand vous savez ce qu’il est capable de faire de nos soirées maintenant!

Si? Un jour, je vous raconterai l’épisode du produit vaisselle dans le lave-vaisselle si vous voulez, ça vous calmera (oui, il a un problème avec le liquide vaisselle).

les temps changent… heureusement!

 

Je suis mariée à la Nounou des Teletubbies


Depuis que je le connais, Tony se fait passer pour l’homme parfait. Il est beau, gentil, attentionné, drôle, intelligent, limite si j’ai envie de me tirer une balle quand je me réveille l’oeil cerné, de peur de pas donner le change à côté de lui, et limite j’ai pas le droit de me plaindre non plus d’ailleurs, puisque j’ai tellemeeeeennnnnt de chance!

Mais mon binôme de vie  en a des défauts, en vrai, quand tu le connais bien. Ben si, désolée de briser le mythe, mais c’est comme ça.
D’abord, Tony n’est pas locace, après, je dirais qu’il a une mauvaise foi à toute épreuve. Il y a aussi son défaut de dire toujours « oui, oui » alors qu’en fait, non, il n’a pas envie d’aller à cette soirée, d’ailleurs, il n’ira pas, je le sais très bien, mais il veut vexer personne, alors il répond par l’affirmative, les dégâts collatéraux à cette réponse n’ont aucun interêt pour lui (puisque c’est moi qui vais devoir chercher l’excuse du siècle pour annuler, finalement).

En regardant bien, en gros, il a les défauts de quasi tous les mecs de la Terre.

Mais il en a un plus gros. (Tony, si tu lis ces lignes, je parle d’un défaut, arrête de sourire!)

Les jours de Non-Pleine-Lune, il se transforme en Nounou.

Mais siiiii…la Nounou des Teletubbies.

Ouais, vous avez compris, mon mec est accro à l’aspirateur. certains se feraient greffer des I-Phone au bout du bras, Tony, il préfèrerait un manche télescopique avec enrouleur ultra rapide, sans sac, et si possible un chouille moins bruyant que l’actuel Élu. Perso, je voudrai du SILENCE et tant qu’à faire du plutôt beau.

Du silence parce que oui, avoir son mari qui entretien une relation quasi amoureuse avec son aspirateur, ça correspond à 78dB, 1heure par jour (réparti en deux fois). La seule chose qui pourrait me donner des envie de divorce!

Un jour, on nous a envoyé des Chèques emploi service, à dépenser avant le 31 janvier 2010… Ben fi de ma femme de ménage gratos , à part lui offrir le thé, je vois pas ce que je pouvais lui proposer de faire dans ma maison!

Si encore il faisait ça torse nu, tout de pectoraux saillants vêtu… mais non. En fait, j’habite pas une sitcom. Shit. (oui, parlons anglais plutôt, je salue d’ailleurs mes lecteurs australiens, américains, anglais et autres anglophones qui transitent je ne sais comment par ce blog tous les mercredi)

Tout ça pour adresser un
message personnel à une certaine
Mademoiselle
Commandante
:
sache que je n’ai aucun scrupule a soudoyer une jeune fille
innocente, et pour dire que ceci est d’une part l’explication du surnom de
« Tony » (mais siiiii…Mitchelli, l’Homme de Menage dans Madame est
servie…rhô…et ta culture alors???) et pour participer au concours de
Ma
Mere Joie.

 

 

Et n’importe qui peut participer (essaie toujours, avec ce que j’ai promis à la demoiselle Commandante, t’as aucune chance), alors vas vite LA!

   

Quand la vérité éclate….

J’aime mon mari et mon fils…et je commence à me dire que j’aimerais tout autant l’alien qui pousse en moi. Ca, c’est juste pour qu’on soit clair.

Cependant, comme beaucoup (j’entend d’ici les « alors là, moi, pas du tout »… et je n’y crois pas une seconde), je suis chiante. Et exigeante. Et sûrement, à force, saoulante.
Je donne mon avis sur tout. Et j’ai raison à chaque fois bien entendu.

La plupart du temps, mes reproches sont recouvert d’humour, afin que la pillule passe mieux.
Hier matin, par exemple, quand l’Homme décide qu’il va mettre se vieux T Shirt rouge tout délavé parce qu’il vient de le retrouver sous la pile des T Shirt « on irait super bien avec le teint d’Al Bundy », je lui ai demandé s’il le réessayait juste pour être sûr que c’était très laid.
Sur quoi, il me répond qu’il le trouve « encore » très bien, et qu’il en a un peu marre que je critique ses goûts vestimentaire. Soit. Amen. M’en fout, aujourd’hui, je le vois pas, je le croise pas, et du coup, je l’appelle pas non plus on sait jamais, et ce soir, je trouve un moyen discret de me débarraser de la dite guenille (entrée en scène de l’huile qui gicle vers 19h45)

Je comprend que je suis très forte d’en l’art d’assener de lourdes critiques, mais c’est pour le bien d’autrui que je le fais… appelons ça de l’altruisme. En réalité, j’aide mon prochain. Je suis une sainte parmi les Hommes. Si peu. Et je comprend aussi qu’autant de bonté dans une seule personne peut déstabiliser beaucoup de gens…surtout ceux qui m’entourent. 

J’arrive pour le moment à ne pas trop critiquer mon fils, je vais essayer de le dresser d’abord.
Par contre, l’Homme s’en prend plein la tête. Je lui donne donc le sobriquet de Tony Mitchelli.

Il est accro à son aspirateur, ma maison ressemble à une maison témoin et quand on l’invite et qu’on le laisse tout seul 10 minutes, il fait la vaisselle. En soit, vous en rêver en tant que femme (ouais je sais, c’est pratique), mais vivre avec Bree Van Der Kamp, c’est pas glamour du tout. Du coup je me moque, et au pire, on se crache dessus (à coup de mots, hein, on n’est pas des sauvages non plus!)
Les autres s’engueulent parce que « Môsieur » a laissé trainer ses chaussettes plus de 20 minutes au pied du lit, nous on se prend le chou parce que je retrouve pas mes chaussettes que j’avais mises au sale mais p’tain tu les as fourrées où c’est pas possible tu peux pas t’empêcher gnééééééééé…arghhhhhhh….. (ça finit souvent par: « ah, tu les as lavé? euh…merci).

N’empêche, quand je me relis, je me dis que je lui fais vraiment la misére… pour pas grand chose…

Et là, 16h45, fraîchement rentrée de l’école, N°1 qui me dit: « Moi, Maman, quand je serais grand je serais un papa qui aura une maman qui aura un bébé dans son ventre » (vous comprendrez qu’il a du mal avec la généalogie).
Moi: « Et oui, toi aussi, un jour tu seras un papa »
N°1: « Oui, je serais un papa qui passera tout le temps l’aspirateur » sourire béat et yeux rêveurs
Moi: « … » sourire crispé et déjà prête a étripper Tony pour son Toc apparemment exemplaire

19h: retour de Tony dans la maison du bonheur.
Je vous passe la demi heure qu’il a pris pour ranger nos chaussures, tiré le lit et rééssuyer la table (on sait jamais…la poussière vous savez)

N°1 arrive quand même à lui rappeler sa présence, en lui sautant dessus. Puis il s’écarte et le scrute.
« Ben, Papa, t’as mis ton pyjama? »

Ahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahaha.