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Où j’ai découvert que j’étais maso.

Donc,pour résumer, nous sommes partis un peu à la mer début juillet, puis en Bretagne début août et il nous restait donc quelques jours à s’occuper.

En surfant sur le net, depuis février dernier, je tombais systématiquement sur des annonces d’appartements hors de prix, de vraies cages à poules, certes, proches de la mer, mais sans même une petite terrasse pour apprécier l’air iodé.
J’ai dû me faire une raison. Cette année, nous n’allions pas partir voir la mer et les vagues, il fallait trouver autre chose.
J’ai alors eu l’idée de la montagne. Tous les gens qui sont partis à la montagne en été m’ont dit que c’était sympa, et j’ai eu raison de mon éternel esprit de contradiction, je me suis quand même renseignée.

Les locations n’avaient pas l’air de de trop vouloir nous faire repartir avec les poches trouées d’avoir trop mis les mains dedans, les activités pour les enfants avaient l’air bien, j’ai dit « Banco ».
Nous voilà donc pour une semaine aux Ménuires, à 3h de Lyon (un peu moins en descente). Arrivés sur place, je me rends compte que l’achat d’une petite polaire ne sera pas de trop, il doit faire 15°c à tout casser. Je me dis qu’une semaine, ça suffira largement.
Heureusement, le soleil s’est levé pour ne plus jamais disparaitre (32°c, c’était bien), et on a commencé à vraiment prendre plaisir au grand air.
Peu importait les courbatures (quoi que certaines ont été l’annonce de la fin des montées en escaliers pour 3 jours consécutifs)

Pour les enfants, tout étaient fait pour qu’ils ne s’ennuient JAMAIS…. et aussi pour nous délester quelques heures. N°1 allait au moins une demi journée avec la troupe des « jeunes », qui organisait chaque jour un tas d’activités. Activités que nous pouvions ensuite pratiquer avec N°1 sans avoir le droit à des « jsais pas faiiiiire » ou des « j’en ai maaaaarre » puisqu’à chacun de ses retours, il était tellement ravi et euphorique (l’air d’altitude?) qu’il ne pouvait plus s’en plaindre par la suite.
Clapiotte a aussi testé quelques demi journées chez les Piou-Piou. N’y voyez pas là une volonté de notre part de se débarrasser des enfants, (nooooon), mais rester les 2 heures de siestes enfermés alors que tant de choses nous attendaient, c’était simplement frustrant.
D’ailleurs, Clapiotte a été élue reine des Piou-Piou, étant la plus petite (et la plus mignonne, en toute honnêteté), elle se baladait fière comme Artaban et allait nourrir les ânes de la station de ses blanches mains… de là à récolter du lait d’ânesse pour s’en faire des bains, on l’a échappé belle. Finalement, la fille bizarre rencontrée au festival du Bout du monde a raison, le prénom joue sur la personnalité!

Les moyens de transport de la Reine Clapiotte

Bon, mais à part ça? Je vais tenter de vous la faire courte (mais je vous préviens, c’est pas gagné d’avance, prenez un KitKat pour tenir le coup)

La station:

Les Ménuires, c’est pas franchement le lieu idéal si tu aimes admirer l’architecture montagnarde. Autant le dire, les barres, c’est moches. Peut être un peu moins l’été que l’hiver ceci dit. Mais c’est très vilain quand même. Par contre, mention spéciale pour l’environnement: c’est propre, c’est verdoyant et on n’a pas vue sur de la caillasse grisâtre qui ne va pas avec notre teint. Du coup, on oublie les barres, et au pire, on recadrera les photos.

Oui, mes enfants sont assorties à la couleur du paysage, c’est conceptuel

Les activités:

Bon, il faut directement acheter la carte Loisir, même si c’est marqué « sport » dessus, ne pas prendre peur, on ne m’a forcé à rien, j’ai même pu dire que j’en avais ma claque de transpirer (nan j’déconne, j’ai pas osé). 40 euros la semaine avec accès au centre sportif (n’ait pas peur j’ai dit): piscine, sauna, hammam, jaccuzzi, ping pong, trampoline, aire de jeu géante pour les enfants avec structures gonflables et modules de psychomotricité qui servent surtout à faire de grosses cabanes. Après, pour un tarif minable, tu as aussi le droit d’aller faire de la muscu ou du squash. Avec la même carte, tu as pas mal de reduc sur plein d’autres activités dans la station et les remontées mécaniques sont incluses.

Souplesse, grâce et élégance sur un trampoline…

Les enfants:

de 18mois à 6 ans, c’est les PiouPiou et c’est payant (et c’est relativement cher, ça reste de la garderie de montagne). Par contre, ils ne s’ennuient pas et risquent fortement de ne pas vouloir partir, entre grande ballade, visite chez les animaux du coin, luge d’été, quad, trampoline, pataugeoire, il y a de quoi les occuper.

A partir de 6 ans, et si il a la fameuse carte, il peut participer aux s »pots jeunes » où ils sont encadrés par de gentils monos plein d’enthousiasme et de patience (il n’ont pas d’enfant à eux, ça se sent)

L’ambiance:

Si tu es fan de « vas y que je te regarde comment t’es fringué » tu vas jubiler au début et vite te lasser. Ici, tout le monde vit « à la cool« , on ne se regarde pas, on se sourit, et même, on se PARLE! la mentalité est tellement différente qu’on se croirait dans une autre dimension. Le kiffe. Et comme c’est ultra familial, personne ne beugle si on n’a toujours pas trouver le bouton « mute » de Clapiotte. Le petit plus de ce genre d’ambiance, c’est que c’est très reposant. Et comme tout le monde est aimable, ça fait effet boule de neige, tout le monde est beau, tout le monde est gentil etc etc… (et SANS drogue!)

Humour Montagnard

Et moi?  Si je te fais la liste de tout ce que j’ai fait, tu vas croire que je ne suis qu’une grande mythomane ou alors tu vas admirer mon courage. Donc, je te le dis quand même: j’ai testé le tir à l’arc, le tennis, la marche, le tennis, le trampoline, la piscine, le ping pong, la visite de la ferme, l’escrime, les courbatures de 3 jours, la terrasse de l’Oisan (fallait que je le cite, on leur a laissé le PIB du Burundi en boissons, je pense devenir actionnaire), le mini golf, le step (Oh Mon Dieu le step, j’ai cru mourir, c’est un truc de psychopathe ce sport!), l’aqua gym (même remarque que précédemment), la luge d’été, le volley…

Je n’ai pas fait de hand, de badminton, de muscu, de squash, ni de vélo… sinon, je serai décédée des suites de multiples claquages pour cause de mauvaise condition physique.

Et donc? Bah j’ai déjà re-signé pour l’an prochain. C’est l’idéal quand on n’a pas trop le sou, et c’est vraiment vivifiant (surtout quand on sait qu’on a évité la canicule là haut). D’ailleurs, on a même prolongé d’une semaine notre séjour tellement on s’éclatait!

Ça a été dur de partir…

Et vous, la montagne, ça vous gagne? (j’ai pas trouvé mieux, j’ai compris le slogan cet été!!)

 

Des enfants, du chocolat, J.Wilfried Tsonga et moi

(suite du billet d’hier que vous pouvez relire ICI)

Je suis encore sous le coup de l’émotion de cette journée passée au Village Kinder, mais je vais tenter d’être le plus claire possible dans mon récit…

Nous avons donc passé une journée entière sur le site du village Kinder, avec Chocoladdict, maman@home  que j’ai vu quelques heures (ou minutes, on peut dire, vu que je me suis éclipsée très vite après le repas, pour « jouer », j’y reviendrai)

De 9h30 à 10h30-11h, nous avons eu le droit de visiter les infrastructures du village où sont accueillis, donc, 165 enfants par semaine durant les deux mois d’été. Gymnases, salle de danse, plages, piscines, terrains extérieurs, dortoirs et restaurant, tout est réuni sur place pour faire de cette semaine un moment riche en apprentissages pour ces jeunes.

Il faut savoir qu’à l’arrivée, tous les enfants passent un test de natation. Si jamais l’enfant ne sait pas nager, il sera alors automatiquement inscrit en cours de natation. Parfois, pour le plus grand bonheur de tous, cet enfant repartira de sa semaine en pouvant se vanter d’enlever le fameux bracelet qui le distingue des autres: il aura appris à nager. Une vraie victoire pour lui.

Juste avant 11h, nous avons pu discuter avec les responsables du Secours Populaire et  de Ferrero.

J’ai pu alors apprendre que pour Ferrero, ce programme était un réel engagement pour l’enfance. Par exemple, les enfants qui développaient l’envie de continuer dans un des sports pratiqués (la rencontre avec les athlètes faisant parfois office de déclic pour eux), la société leur offrait la licence dans ce sport ainsi que l’équipement. Un vrai coup de pouce pour démarrer. Au delà du Village, Kinder relai le message du Secours Populaire en laissant sa place sur les maillots de basket de l’équipe de France pour l’Euro. Il apporte aussi son soutien sur ses emballages. Ainsi, vous pourrez voir le logo du Secours Populaire sur votre emballage de Kinder Maxi!

De son côté, le Secours Populaire continu son action tout au long de l’année. Ainsi, en plus des enfants choisis pour faire parti du Village Kinder, d’autres iront en vacances dans des familles d’accueil volontaires et bénévoles (renseignez vous). Évidement, le Secours Populaire ne s’arrête pas à l’accès aux vacances et continue sa lutte pour la sécurité alimentaire, la dignité de la personne ou encore le droit à la santé. Si vous souhaitez en savoir plus sur le Secours Populaire et ses actions, je vous invite à visiter leur site. Et évidemment, il est toujours possible de faire un don à cette association: FAIRE UN DON.

A partir de 11 heures, un brouhaha d’excitation se faisait entendre. Jo Wilfried Tsonga venait d’arriver et les enfants étaient aux aguets.

Quand j’ai demandé à l’un d’entre eux ce qu’il cherchait, il m’ répondu « y’a Jo venfrik longa qui est arrivé! » avec un grand sourire. Autant vous dire que ça m’a fait la journée!

Tous les enfants ont été emmenés dans le grand gymnase… oui, oui, nous aussi. Cerise sur le gâteau, cette semaine, ils avaient la surprise d’accueillir un deuxième joueur: Charles Antoine Brezac, certes moins connu, mais tout aussi impressionnant pour eux.


Après une brève présentation, certains enfants ont pu poser des questions aux champions. Ils étaient si fiers et heureux que c’en était déroutant. Heureusement, ils sont restés des enfants, et les questions étaient simplement génialissimes entre « Et est ce que t’aimes les Kinder Bueno? », « Pourquoi tu manges des Kinder Bueno? » et « Bah, pourquoi tu fais pas plutôt du foot? » je me suis régalée!


On a pu apprendre que Brézac craignait Tsonga sur les courts (tu m’étonnes, il est super impressionnant physiquement!) et que Tsonga redoutait Soderling, et préférait jouer sur la terre battue, même si ce n’était pas sa spécialité (il est joueur ce Jo).

Après ce petit moment de détente (pas forcément pour les joueurs, mais pour nous, oui), grande photo de groupe et signatures d’autographes en pagaille.


Puis, tout le monde s’est dirigé vers le restaurant.

J’en profite pour discuter un peu avec mes nouveaux copains et leur moniteurs qui me racontent à quel point ils s’amusent, que c’est cooool, et que « poourquoi t’es là toi? ». On s’échange des adresses emails pour que j’envoie mes photos (je le fais aujourd’hui, promis). J’ai 12 ans et je voudrais finir la semaine avec eux. Sauf que moi, je mange juste derrière Tsonga, et même si évidemment, j’aurai préféré à côté pour pouvoir crâner, j’ai eu vue sur ses fesses pendant 30 minutes (t’as qu’à me suivre sur facebook si tu veux savoir de quoi je parle, ici, c’est un blog « famille », je ne peux pas en dire plus).

A la fin du repas, j’ai osé sortir la balle de tennis confiée par N°1 et c’est avec une main parkinsonnienne que je lui ai tendue, bredouillant vaguement en français que c’était pour mon fils (j’ai même pas pu faire la grosse blague « Monfils », trop impressionnée). Et une photo en prime! J’en demandais pas tant vu ma tête de j‘ai dormi 5heures, mais j’allais pas lui dire non (c’est à dire que si il s’énerve, il m’envoie voler en Alaska rien qu’avec une pichnette)

Le premier qui dit que je suis petite, gare à lui: c’est LUI qui est grand. Epicétout.

Merci Sandrine pour la photo :)

Il avait ensuite un tas d’interviews pas toutes passionnantes (nan, parfois, certains journalistes (enfin, une en particulier ce jour là) devraient au moins préparer leurs questions… ou juste se taire). Avec Choco, on a demandé à poser une question au champion. Je ne sais pas si pour ma part c’était par curiosité ou juste pour me prouver que j’étais capable de le faire sans trembloter, mais j’ai assouvi les deux, donc voilà. Ma question était de savoir si il venait là car il était sous contrat. Comme je savais qu’il n’était pas payé, je me demandais s’il était « obligé ». Et bien non, il m’a répondu qu’il venait parce que ça lui faisait du bien de faire une bonne action et qu’il passait un bon moment avec les enfants.

Alors que j’allais lui demander de devenir mon meilleur ami pour la vie (j’ai arrêté de croire qu’on allait se marier quand j’ai vu sa taille par rapport à moi, c’est ridicule), il a dit que lui, il aurait plutôt « siester » (hiii, nous utilisons le même vocabulaire). Sauf que là, y’avait tennis avec les enfants, alors GO TSONGA!

Retour au gymnase, les échanges fusent entre Jo et Charles Antoine et deux autres petites filles qui ne se laissaient pas faire DU TOUT et qui n’espéraient que leur mettre de grosses patates. Futures championnes?

Pour finir, des mini terrains ont été improvisés et les enfants jouaient par groupe de 10 environ. Du coup, je ne tenais plus, j’y suis allée, j’ai passé un vrai bon moment avec eux et les moniteurs, jusqu’à ce que mon nouvel ami mono me fasse la blague de me faire jouer contre une des deux championnes, Jade, en l’occurrence, qui m’a mis la raclée de ma vie. J’ai fini trempée de sueur (Choco a apprécié pendant le voyage retour) et elle trop contente de m’avoir latté si facilement. Rhaaa, ces gosses!

Yes I can faire du sport (avec des enfants, par contre)


Après tout ça, ça valait bien un peit Kinder Bueno à partager avec le staff (et Tsonga, oui, oui, we did it!).


Bilan? Des champions adorables et disponibles, des enfants aux anges, une association ravie et un partenaire engagé.

Et moi? Je ne m’en suis toujours pas remise!

Alors, maintenant, je veux savoir… Vous aussi vous vous liquéfiez face à des personnalités?

Et évidemment, vous pouvez diffiser le message pour le Secours populaire, c’est important!