2 ans et des brouettes que Clapiotte a déboulé chez nous. Presque 3 ans qu’elle avait commencé le ravalement de façade de mon corps.
Ce corps qui était redevenu mien suite à des efforts après l’arrivée de N°1. Bien deux ans après son arrivé, 3 ans même, puisque le mariage a amplifié la motivation à ce moment là.
Finalement, je en devrais pas me plaindre, je n’ai pas fini ma « peine » à priori…
Je ne sais pas vous (les mamans, parce que les mecs et ceux qui n’ont pas la joie d’avoir tenter l’expérience de la dilatation à 10, pour l’instant, vous ne pouvez pas vraiment en vouloir à votre Sécotine de vous avoir foutu votre corps en vrac), mais j’ai vraiment du mal avec ces kilos en trop.
Je en suis pas non plus au bout du rouleau, mais je ne supporte pas ce corps que je me traine. Je ne l’aime aps. Il n’est pas mien et j’ai beau me dire qu’il ne sera plus le même, je ne peux y renoncer. Paradoxalement, je ne fais pas spécialement de régime et je me suis fâchée avec le sport depuis mes dernières courbatures en mai 2002.
Mais de quoi se plaint-elle alors, si en plus elle ne fait pas l’effort?
Je me plains que quand on signe pour un bébé, on ne se rend pas compte qu’après, la fatigue, la lassitude, la flemme, seront nos nouveaux meilleurs amis. Et qu’avec ça comme potes, on risque pas d’avoir envie de danser la Zumba sur le canapé.
Je me plains que ces kilos en trop, ils font que je suis mal à l’aise avec mon corps, que je me cache comme je peux ou quand je ne le fais pas, je fais un effort surhumain pour oublié à quel point je me déplais.
Certains se moqueront en me faisant remarquer que je n’ai pas grand chose à perdre et donc, pas de quoi me plaindre. Mais je pars du principe que j’ai autant le droit d’être mal à l’aise qu’une autre, quel que soit la différence de tour de taille, parce que le complexe reste le même et les problèmes psychologiques qui y sont liés aussi, malgré tout.
MAIS, voilà, je ne perds rien, je fais des efforts et je remange un BigMac derrière, je ne me raisonne que par spasmes et pour la moindre contrariété, je fais n’importe quoi, mettant en l’air mes bonnes résolutions pour les reprendre dix jours plus tard.
Est-ce que je ne devrais pas me faire une raison et me dire que la cuisse fuselée, je la laisse volontiers aux filles des magazines? Ou est ce que je me fais claquer un élastique sur le bout des doigts dès que mon estomac (mais non c’est aps dans ma tête) a une subite envie de chocolat cuit dans la graisse d’oie? Comment retrouver une vraie motivation ou comment accepter une bonne fois pour toute de changer la taille de mes maillots de bain? Chez vous, ça c’est passé comment? (ou pas passé)
Donc, pour Dubaï, ça va faire juste pour ressembler à ça….
(faudrait d’ailleurs que je m’achète des nichons aussi)
(à quel moment on s’avoue que ça va pas/plus être possible?)
Merci d’avance!