J-6.
Dans 6 minuscules jours, N°1 reprendra le chemin de l’école pour rentrer en CE1 et Clapiotte fera ses premiers pas dans la sphère des écoliers.
Clapiotte, ma petit moldave du sud qui n’utilise pas encore tous les bons mots pour s’exprimer, qui ne sait rien faire d’autre que de courir pour se déplacer (alors qu’elle ne marchait pas encore il y a un an, je vous le rappelle).
Clapiotte qui renie le pot comme on tournerait le dos à son ennemi juré.
Et qui, donc, n’est toujours pas propre.
De cette propreté que l’on attend de son enfant qui rentre en maternelle, comme un Graal suprême de sa capacité à réguler ses sphincter et à le faire passer du stade ultime de bébé à enfant.
Clapiotte, c’est le Peter Pan de la couche culotte. Elle s’y agrippe comme une arapète à son rocher et l’idée même de poser son royal fessier sur autre chose qu’un moelleux et douillet canapé la fait frémir de… terreur.
Comme si le pot en question allait l’aspirer dans ses bas fond tout de PVC recouvert.
Je n’ai pas besoin de préciser que les toilettes, c’est même pas en rêve?
faut dire que je lui ai biiiien mis la pression au mois de juillet à Clapiotte. Et qu’elle est doté d’une fonction d’opposition automatique. Aussi.
En gros, j’ai fait absolument n’importe quoi, n’importe comment et je me retrouve à 6jours du jour fatidique avec la boule au ventre de récupérer chaque soir un petit sac à pipi accroché au poignée dodu de ma fille jusqu’à ses 17 ans.
Pas d’inquiétude, elle, elle s’en tape le cul par terre. d’ailleurs, elle a elle-même dit à la maitresse, en juin, alors que cette dernière lui expliquait que la couche… compliqué…trop d’enfants…grandir etc….:
« Moi garde la couche à Calepiotte et pas aux toilettes le pipi. Non non non »
Ambiance.
J’ai lâché l’affaire, je lui ai enlevé la couche et tant pis si elle se fait dessus. Ca rentrera, elle fera comme les autres et pendant ce temps, j’allumerai des cierges et j’apporterai des cadeaux aux Atsem pour qu’elles ne me détestent pas de trop.
je compte sur le mois de septembre où elle ira à l’école que le matin pour faire office de sas de décompression.
En attendant, étrangement, je suis nettement moins stressée pour cette histoire de culotte mouillée qu’il y a 2 mois.
De là à dire que je crois inconsciemment aux miracles, il n’y a qu’un pas.