C’est le Halloween, on veut des bonbons !

Samedi dernier, nous sommes allés faire un tour à Walibi, qui fermera sa saison le 31 octobre. ca tombe pas trop mal, il fait super beau en ce moment, et ce sont les vacances, c’est plutot une bonne option pour occuper les enfants.

La preuve, une fois de plus, les miens se sont éclatés.
Il faut dire que le parc a été décoré pour Halloween, et que N°1 a eu l’air de beaucoup apprécier le concept.

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L’accueil qui te met dans l’ambiance…

D’abord, nous sommes partis à la recherche des rats planqués un peu partout dans le parc. Comme je suis nulle en chasse aux trésors rats, on n’en a trouvé que deux, on risquait pas de gagner grand chose, mais c’était rigolo.

Ensuite, nous avons fait environ 1800 tours de manège, la seule queue conséquente de la journée ayant duré un petit quart d’heure, alors que je n’avais jamais vu le parc avec autant de monde, on a vraiment profité à fond.

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Oui, même après 428 tours de ce manège, elle faisait la même tête (moi, moins, hein)

Une partie entière du parc est en mode Halloween, avec les décos (pas cheap du tout en plus) qui vont avec, les zombies qui se baladent tranquillou avec des tronçonneuses et des animations spéciales.
N°1, pas du tout impressionné (alors que très franchement, les zombies sont quand même limite flippants) faisait des « check » à tout le monde. Clapiotte, elle, préferait faire genre elle ne voit rien (mais je la comprends).

J’ai encore franchi un cap en acceptant de faire le manège de la mort (alias le SkunX Tower) avec Pierre de Lyon CityCrunch. Je n’avais pas voulu la derniere fois, mais bon, là, j’étais bien tenté de voir si effectivement, mon coeur allait rester scotché en bas alors que mon estomac partirait dans les airs. Evidemment, j’ai adoré (non, non, je tremblais pas du tout, c’etait juste que tout là haut, il faisait une petite brise… hum). J’ai aussi refait l’EqWalizer, histoire de remettre tous mes organes à leur place.

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Coucou !

Côté Halloween, j’ai rarement autant ri en regardant N°1 tenter la faucheuse infernale. Il a pris des gamelles mémorables… pour mon plus grand plaisir de maman en carton (mais il a adoré, alors ça compte pas).

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Voilà voilà…. les pieds en l’air, là, c’est bien N°1.

On a aussi fait une des deux maisons hantées… par… des Clowns. Mais pas des clowns genre Bozzo, non, des clowns qui foutent bien les jetons comme il faut et qui te sautent dessus à tous les coin. J’ai failli faire pipi dans mon pantalon et j’ai fini par enlever mes lunettes 3D pour arreter de paniquer. N°1 m’a dit que ca avait été son atrtaction préférée… même si, sur le coup, je pense qu’il avait le même souci de continence. Les animations de la peur restent quand même plus destinées à un public d’ado et adulte, hein, avant 1
ans, c’est quand même un peu rude niveau sensation et cauchemars…

Clapiotte me demande de nouveau « quand est-ce qu’on y retourne » quant à elle, c’est que la magie opère toujours.

En tout cas, une bien belle journée qui s’est terminée en creusant des citrouilles, des enfants vannés, et moi ravie de voir que ce « petit » parc fait les choses vraiment bien quand il joue le jeu de la fête de la (ci) trouille.

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Je suis fierté, sachez le.

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Spéciale dédicace à mon humour pourri et aux fans de Game of Throne

Ecarte la cuisse Simone ou la sexualité racontée aux enfants.

Puisque c’est d’actualité et que j’ai eu cette conversation hier avec une amie, j’ai bien envie de vous proposer un petit sujet à débattre pour voir où on en est et si vraiment tout le monde devient complètement fou dans ce monde aseptisé.

A l’ordre du jour donc : l’éducation, la sexualité, les enfants, les parents et les bien pensants.

Nan parce qu’avant de démarrer mon certainement trop long laïus à ce propos, qu’on se mette bien d’accord : le sexe, c’est quand même LE truc HYPRA cool dans nos vies. Avec le Milka au Daim en gros.
Quand l’homo sapiens est sorti de la primitivité et a surtout assumé le sexe pour ses bienfaits et pas qu’en terme de reproduction de l’espèce, on peut quand même se dire qu’on a vachement de chance d’être tombés de ce côté là sur l’échelle de Darwin.

Enfin, moi, en tout cas, je préfère très largement être humaine, quand on parle de sexe, que chatte, par exemple (ouais, je suis hyper fine dans mes exemples, je sais).

Quand j’étais petite, le sexe, c’était bouuuuh. Fallait pas trop en parler, fallait pas trop en rougir non plus. En fait, il fallait deviner qu’on en parlait pas publiquement mais que ce n’était pas sale non plus.
Avouons que quand on a six ans et qu’on découvre que faire du cheval sur un accoudoir de canapé n’a pas comme seule vertu l’ouverture à l’imaginaire, sans explication sur ce qui vient de rougir nos joues, on a un peu de mal à comprendre.

D’ailleurs, je n’ai rien compris.

Mais j’ai continué à faire du cheval sur des accoudoirs.

Et on n’a jamais pris la peine de m’expliquer, jusqu’à ce que le sujet sorte à une soirée pyjama entre copines à l’âge de 13 ans.

7 ans à croire que j’avais découvert un truc génial et interdit, bonjour l’angoisse, coucou Freud !

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Maintenant, je suis adulte, et je me dis que j’aurai grandement gagné en sérénité si on m’avait expliqué quelques bases concernant ce qu’il pouvait éventuellement se passer dans ma culotte.
J’aurai commencé par savoir que j’étais normale, et ça, pour démarrer dans une vie adolescente, ça aurait été un plus.
Ensuite, quand j’ai eu mes règles à 14 ans (ouais, je peux pas être précoce en tout), j’aurai bien aimé savoir exactement à quoi m’attendre et dans quelle sens il fallait positionner la serviette Nana volée dans la salle de bain de ma tante.
Ensuite, quand j’ai eu mes premiers rapports, j’aurai bien aimé aller en parler ailleurs que dans un bureau mal aéré du planning familial.
Quand j’ai voulu prendre la pilule, j’aurai adoré ne pas avoir à demander à la même dame du même planning familial.

J’ai appris la reproduction et tout ce qui allait avec à l’école, dans les courriers des lecteurs de Ok Podium et à pendant les écoutes tardive de Doc et Difool.

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Et je trouve ça dommage, parce qu’on aurait pu m’expliquer ça dans un cadre plus rassurant, j’aurai dû me sentir accompagnée plutôt que seule.  J’aurai dû penser bien plus tôt que tout ce qui touchait à la sexualité n’avait pas forcément besoin de prendre un caractère grave et tabou.
J’ai cette chance d’être débrouillarde et pas trop bête, alors je me suis débrouillée sans être trop stupide.
Mais tous les ados ne sont pas forcément logés à la même enseigne en terme de vivacité d’esprit, malheureusement.

A l’heure du grand internet, de l’information à emporter, de l’hyper-sexualisation un peu partout, des pervers refoulés, je reste cette petite fille qui se demandait si elle n’allait pas finir en prison en ayant découvert la vie à l’angle d’un bout de cuir.

Je ne veux pas de ça pour mes enfants.

Je souhaite qu’ils sachent, chaque jour et à chaque fois qu’ils le voudront, qu’on ne fait pas les bébés par le nombril, que leur corps n’appartient qu’à eux, qu’il y a les choses de l’amour, les choses de la vie et que certaines découvertes, même gênantes, méritent d’exister.
La sexualité et sa découverte, dès très jeune, nous accompagne tout au long de notre vie, et j’estime que prendre le sujet avec toute la franchise qu’il mérite fera de mes enfants des adultes conscients, respectueux et responsables de leurs corps et de leurs actes.

Encore plus à l’heure où ce qu’ils trouveront sur la toile pourrait les induire en erreur quant à ce qu’est l’amour ou ce que représente le sexe.

Encore plus à l’heure où, chaque jour, ils sont confrontés à des propos homophobes ou du sexisme ordinaire que je mets un point d’honneur à leur expliquer afin de leur inculquer le respect de chacun et l’égalité de tous.

Alors, étant de nature bornée et pensant avoir raison quand je prends position, je voudrais bien savoir au nom de quelle drôle de théorie les bien pensants s’insurgent contre une éducation sexuelle adaptée à chaque enfant. Et en quoi une exposition (pour parler de ce qui fait jaser en ce moment) comme celle du Zizi Sexuel de Zep est le mal.

On ne parle pas de pornographie.

On parle de la vie.

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J’ai conjugué « agacer » au subjonctif imparfait.

Et quand tu parles à tes enfants, ça donne « que vous agaçassiez ».

(J’ai vérifié pour être sûre)

On a bien rigolé.

Ils n’ont rien compris. Ça nous a détendu, c’était parfait.

Il faut dire que régulièrement, et je suis presque certaine que c’est pareil chez vous, toutes les petites choses qui nous titillent la patience à longueur de journée s’accumulent jusqu’au point de craquage. C’est ainsi que nous sommes agacés. Et que, peut être, éventuellement, parce qu’on n’aura pas dormi plus de 5h la nuit précédente, on PÈTE UN CÂBLE. Littéralement.

Jusqu’à parler au subjonctif imparfait. Pour se détendre.

Dans la liste de ces petites choses pas trop graves mais qui, mises bout à bout, nous donnent envie de crever des yeux de chatons avec leurs propres moustaches, il y a, en vrac :

 

– la rapidité relative : si tu pars pour Walibi à 8h du matin, tout le monde sera habillé-coiffé-chaussé à 7h45 pétante, te priant, en trépignant, de te magner avec ton brushing (qui sert à rien en plus, Maman, tu vas faire des manèges je te rappelle).
Par contre, si tu dois renouveler (en urgence) ton stock de PQ, là, il faut presque un tracto-pelle pour les faire sortir et arriver avant la fermeture du supermarché.
– la flemme relative : sur le même principe que l’idée précédente, l’enfant va se trainer comme un lamantin pubère pour faire quoi que ce soit nécessitant une dépense énergétique de plus de 15 Kcal alors qu’il arrive aussi bien à construire un château en origami en flinguant toute la ramette de feuilles (qu’on volera au bureau, la prochaine fois, pour la peine).
– la déconnexion wifi : Ce moment où tu parles à ta descendance mais que tu constates que le routeur s’est déconnecté. C’est exactement aussi agaçant que quand ton ordi perd le Wifi pendant que tu valides un article sur ton blog. SAUF QUE LUI IL PEUT PAS GÉRER CA PUISQUE JUSTEMENT C’EST UN ORDINATEUR.

– le réveil juste comme ça. Parce qu’il fallait demander quelle heure il était (pour être bien sûr que le réveil était bien réglé).

– La fausse bonne excuse. Récemment, j’ai eu le droit à « Maman, je ne trouve plus mon drap » comme excuse de réveil nocturne. Le drap, roi du cache-cache, donc. Qui était donc… à sa place, évidemment. Petit coquin, le drap.

– la question existentielle. Si possible à un moment adéquat, genre, quand on est avec sa copine pas vue depuis 7 mois et demi. Si possible, un truc auquelle nous-mêmes n’avions jamais pensé (et qui va nous retourner l’esprit une bonne partie de la nuit suivante, normalement).
Exemple : « les poils de nez ont ils une odeur ? »

– le sel sur la plaie : pile le jour où ton miroir te renvoie une image ignoble de ton reflet, que ta coupe de cheveux ressemble à celle de Rihanna (mais qu’on n’est PAS Rihanna), qu’on se rend compte que notre jeans est drôlement plus serré qu’hier  quand même. PILE quand on comprend qu’il va falloir se reprendre en main deux minutes, normalement, là, on a le droit à « Maman, c’est quoi CA ? » en pointant du doigt ce p’tain de poil noir qui nous pousse sur le menton depuis notre grossesse et ses poussées d’hormones qui jouent avec nos gènes cubains.

– la fonction replay. Tous les jours, on répète les mêmes choses. TOUJOURS les mêmes choses; Avec en tête « tes chaussures », les dents », « tu t’es lavé les mains ? AVEC DU SAVON ? » « Mange ! »

– En bonus : le livreur qui a encore dit qu’on n’était pas là ALORS QU’ON BOSSE A LA MAISON BORDEL !

 

C’est agaçant hein ?

Mais jamais plus que de conjuguer agacer au subjonctif imparfait.

Et j’aime cette relativité.

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Reste plus que ça de toute façon !

 

[Cam’Test] : présentations et portage en écharpe.

Une nouvelle rubrique s’installe sur ce blog à compter d’aujourd’hui : Le Cam’test (bon, ok, on va réfléchir au nom si vous n’aimez pas).
Camille, c’est ma copine. Elle est fraichement maman, et elle a besoin d’en parler. Accessoirement, elle adore les trucs de bébés (hahaha, elle en reviendra) et évidemment, elle me fait rire.
Camille n’a pas forcément le temps de tenir son propre blog, et comme je n’ai pas forcément le temps de venir poster ici comme avant (je vous rappelle que j’écrivais TOUS LES JOURS avant… hum), je lui offre ce modeste espace où elle fera comme chez elle, crier, rire, parler d’elle, pleurer, tester, râler. Une fois de temps en temps, vous la retrouverez donc ici même et je l’espere, avec autant de plaisir que j’ai à la lire.

Camille, mes lecteurs, mes lecteurs (chéris d’amour), Camille.
Je vous laisse, je prépare le café.

 

Si toi aussi tu es une maman en apprentissage et que tu paniques à l’idée d’imaginer devoir tenir ton bébé d’une main, ton portable avec les dents et d’ouvrir ta poussette de l’autre main (avec un bout de pied et un morceau de coude)… J’ai ta solution!

 

Avant d’accoucher, j’ai eu une formidable amie qui m’a donné une écharpe de portage déjà nouée, en me disant simplement “Tu verras c’est génial, quand ton enfant hurle ça le calme”. Elle m’avait fait la démo rapide avec une poupée sur la façon d’enfiler cette écharpe partiellement nouée. Sans porter trop d’intérêt au matos, j’ai plongé cet accessoire de puériculture dans le sac, en me disant « on verra plus tard ».

 

Les écharpes de portage classique, j’en avais entendu parler, je pensais que c’était surtout un truc de maman bio mangeuse de graines (j’en suis pourtant une et j’assume !) et j’avoue que je flippais un peu à l’idée de devoir nouer mon écharpe traditionnelle toute seule. Me retrouver avec un long bout de tissu de 5 m et faire les noeuds sans trop savoir si ça allait tenir le coup.. j’étais un peu inquiète.
Les nombreux tutos que j’ai vu sur Youtube ne m’ont pas forcément rassurée (mes neurones étant trop peu nombreux lorsque j’étais enceinte).

 

Bref, si tu es comme moi et que tu n’as pas envie de te prendre la tête sur le pliage ou l’origami à base de tissus tissé ou jersey, l’écharpe Close de Caboo est faite pour toi.

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(Non, ce n’est pas Camille, désolée)

Ca s’enfile comme un tshirt, c’est légèrement extensible pour glisser ton asticot sans le faire tomber ni le compresser comme une sardine dans sa boite. On est en confiance parce que les nœuds sont presque déjà fait, il ne reste qu’à serrer les pans gauche et droite autour de votre petit trésor hurleur.

 

Voici toutes les raisons pour lesquelles j’ai adoré cette écharpe (hormis le fait qu’elle soit facile à mettre, même sans un bac +12):

 

  • on a les mains libres (pour se faire les ongles et rester digne même quand on dort plus et qu’il ne fait pas (encore) ses nuits)(ou pour appeler belle maman parce qu’on arrive illico pour le déposer chez elle parce qu’on n’en peut plus làààààà),
  • on peut prendre les transports en communs sans avoir l’impression de conduire un semi-remorque (aka ma poussette)
  • on a un accès illimité pour faire des bisous (Grand kiff ),
  • Ça tient les mémés des transports en commun ou à la caisse de la pharmacie à l’écart de ton asticot (la mémé : “Comme il est mignon le bébé, je peux lui faire des poutous?” moi:“Non, dégage mémé inconnue, touche pas mon bébé avec tes mains sales”)
  • Les microbes sont bien moins présent dans ton cou contre toi que dans la poussette ouverte à tout vent
  • Tu peux boire l’apéro pendant que ton bébé dors contre toi
  • Tu peux même te taper une sieste dans la chaise longue entre deux tétés
  • Tu peux aussi aller aux toilettes  (et c’est pas du luxe quand tu seras en ville toute seule)

 

Ce que tu ne feras pas avec ton écharpe de portage trop géniale:

  • nager un 100 mètres (c’est pas un scaphandre)
  • fumer des clopes (pas bon pour ses petits poumons)
  • Essayer tout Zara (parce que tu le poses où hein ton bébé ? hein ? hein ?)
  • boire des trucs chauds (si tu es maladroit je te laisse imaginer le truc)
  • aller en boite de nuit (en même temps… bon…)

 

A part ça, je dirais que tu peux tout faire avec ton bébé en écharpe. Il pèse 7,5 kg aujourd’hui et je le porte encore en écharpe tous les jours et ce depuis 6 mois (je l’ai porté dès le 3e jour à la maternité).

 

Dernière chose, avec les écharpes on respecte la position en foetus qui est rassurante pour nous comme pour eux …

 

 

 

 

 

Ce que veulent les gosses…

Les enfants sont des êtres binaires.

Ils aiment.

Ou ils n’aiment pas.

Les miens, ils n’aiment pas environ la totalité des légumes existants, marcher longtemps, quand je crie, quand je réponds que c’est leur chambre et que ce n’est pas à moi de la ranger, quand je leur fiche la honte (quoi que).

Ils aiment, en vrac, avoir des cadeaux, les tatouages Malabar, mes hamburgers, être malade le week end, faire des journées pyjama, me faire des blagues et quand je leur fais des surprises.

Avant les grandes vacances, je leur ai fait la surprise de les emmener à Walibi.

Walibi, il est probable que ça ne te dise rien, bien que les mascottes de ce parc d’attractions soient tout de même assez connues, rapport que les clans SkunX et W.A.B ont aussi leur propre dessin animé sur Gulli (tu sais, la SEULE chaine que tu regardes depuis que tu as des enfants).

Pourtant, ce parc est présent en Rhône Alpes et dans le Sud Ouest (ainsi qu’en Hollande et en Belgique), mais bon, les parisiens (exemple pris complètement au hasard évidemment), ne connaissent que rarement.

Bref, donc, j’avais déjà eu l’occasion d’aller à Walibi avec N°1, seul. En juin, j’ai pu également y emmener Clapiotte. Qui a tellement adoré qu’elle n’a fait QUE me demander quand on y retournerait depuis. j’ai bien essayé de refourguer ça au papa mais visiblement, avec moi, c’est mieux.

Bon.

Du coup, je commençais à regarder quand on pourrait s’y rendre avant la fin de la saison (le 31 octobre donc) et le hasard faisant bien les choses, on m’y invite le week end prochain, spécialement pour la période d’Halloween. pour l’occasion, le parc a revêtu les couleurs de la fête et propose des animations et spectacles sur le thème qui fait BOUH !
Et c’est très bien, puisqu’en plus de rendre mes enfants absolument HYSTERIQUES, ils auront l’impression d’être complètement ailleurs, en prime.

Je souhaite postuler pour le rôle de la mère géniale.

J’ai hâte de voir leur tête quand on va arriver devant, vous pensez bien que je vais me taire jusque là (gnark gnark gnark)

En attendant que je vous raconte notre week end orange et noir, je vous colle quelques photos, pour voir comme on s’est terriblement ennuyé la dernière fois, où nous étions VIP pour tester le nouvel Equalizer (anciennement Boomerang, ou « manège de la mort » d’après N°1 qui a vraiment cru que je ferai une crise cardiaque dedans).

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Vie compliquée spotted.

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Sensations fortes pour nains.

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Mais non je crie pas.
(j’ai défoncé les tympans de Pierre (pardon) mais notons que nous étions les deux seuls courageux de cette journée)

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Les enfants de blogueurs, ces êtres ULTRA corporate :)

Pour plus d’infos (avec des promos pour les billets achetés sur internet), c’est ICI que ça se passe.

Tentation de Noël 2.0 : partie 1 : la Kidizoom Smart Watch

Si tout se passe bien, normalement, à cette époque de l’année, certains d’entre vous ont déjà dû recevoir dans leur boite aux lettres… un… un… un CATALOGUE DE JOUETS DE NOËL. Oui. Début octobre.
A notre âge, on ne va pas se mentir, hein, ça ne nous étonne plus beaucoup. Pis de toute façon, moi, j’adore les catalogues de jouets. Je les feuillette au moins autant que les enfants, et vous ne pouvez pas savoir comme ça m’agace quand ils se mettent à découper des pages, là, alors que je n’avais pas fini MINCE. Se croient tout permis ceux-là !

Bon, bref, les catalogues arrivent et avec eux, toutes les nouveautés… Hiiiii !

Cette année, encore plus que l’an dernier (et certainement moins que l’an prochain), on se penche principalement sur les nouveautés Hi Tech destinées aux enfants, et nos têtes blondes n’échapperont pas aux objets connectés eux non plus.

VTech l’a bien compris et a lancé à la rentrée la Kidizoom Smart Watch.

OUI, les enfants aussi ont le droit à une montre connectée (et pour environ 10 fois moins chère que celle qui vous fait de l’œil).

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Pour faire court, la Smart Watch Kidizoom fait : montre (si, si c’est possible), appareil photo, vidéo, retouche photo, réveil, alarme, dictaphone, chronomètre, sablier et elle contient même 3 jeux.
Ça, c’est pour expliquer comme ça va occuper nos héritiers pendant un moment.
Du côté de notre pragmatisme (on n’est pas drôle parfois, franchement), il faut savoir que les batteries se rechargent par câble USB et que la mémoire interne pourra enregistrer environ 15 minutes de vidéo ou 900 photos. Elle est évidemment ultra résistante, mais connaissant VTech sur d’autres produits, on n’en doutait pas vraiment.

Voilà.
J’ai toujours hâte de recevoir les premiers catalogues de jouets, mais je sais déjà ce que je vais aller voir en premier.

Je vous laisse avec la vidéo, qui sera toujours plus parlante qu’un grand discours pour découvrir la bestiole.

Article sponsorisé

Les mains invisibles

Lundi, j’avais les pieds dans le béton.

Et depuis lundi, des tas de mains invisibles sont venues se poser sur mes épaules pour me tirer de nouveau vers le haut.

Je suis incroyablement touchée par tous ces messages que j’ai pu recevoir, par vos commentaires, vos petites blagues, vos calins virtuels.

Pour quelqu’un comme moi qui n’adore pas franchement les effusions émotionnelles, autant vous dire que vous m’avez bien fait pleurer. Pas de tristesse. De voir que même sans se connaitre, pour beaucoup, les gens peuvent faire beaucoup rien qu’avec leurs mots, leurs présence, mêmede loin.

Je voulais vous dire à quel point ça compte pour moi.

J’adore écrire ici, et constater que je vous amuse est ma plus grande fierté.

Mais voir que le jour où je trébuche, vous êtes autant à me relever, c’est un autre sentiment. C’est très étrange. C’est bien plus que du virtuel tout ça.

Je vous remercie. Pour tout. Et tous.

 

Le moral va mieux. le béton s’est fissuré parce que j’ai déjà de nouveau le besoin d’avancer et que vous devez avoir de sacrés bons outils pour commencer le travail.

Je vais avancer parce que je ne me laisserai pas faire.

Et parce que si je veux aussi soutenir mon grand frere, il faut bien que je défonce ce bloc de béton jusqu’au bout.

 

Je vais déjà un peu mieux.

Et c’est beaucoup grâce à vous.

Merci.

Sincèrement.

Vous êtes bons les copains !

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Mon smartphone version Fort Knocks [sponso]

J’ai longtemps été addict à Apple concernant mon smartphone. Concernant mes ordinateurs aussi, mais plus, dans ce cas, parce que je suis loin de savoir réellement me servir d’un ordinateur et que les versions de la Pomme me permettent, en plus de me délester d’un paquet d’argent (c’est vrai, on en a toujours trop non ?), de gérer mon quotidien informatique de façon simplifiée.

Et puis bon, parce que je devais recharger mon portable 3 fois par jour, parce que les changer pour une version plus récente allait m’obliger à sous-louer un de mes enfants (ou pire, à accueillir un bel étudiant Espagnol dans mon F3) ou encore parce que la quasi totalité de mon entourage était passé depuis belle lurette (oui, j’utilise des expressions désuètes, ça me donne un côté vintage) sur Androïd (et que je suis influençable), j’ai franchi le pas et changé de crémerie il y a quelques mois.Je ne regrette à aucun moment mon choix. Après trois jours de tâtonnement, je savais parfaitement me servir de mon nouveau téléphone, comme quoi, je ne suis pas encore totalement perdue pour l’humanité.

Seulement voilà. La Pomme en Or permet d’avoir une certaine sécurité sans qu’on ait vraiment à s’en soucier. Tout est archi bloqué, dans une jolie case chromée aux bordures en adamentium.

Les appareils sous Androïd, nettement moins. Comme des PC, il faut un peu faire gaffe à ce qu’on y télécharge, ce qu’on accepte, ce qu’on y fait, pour ne pas finir par se faire hacker son cloud et se retrouver en photo, nue sous son mauvais profil sur toute la toile.

Sauf qu’il faut savoir faire un minimum, et que ce n’est pas mon cas.

Heureusement, pour les handicapés de la technologie comme moi, des gens sympathiques (et plus doués) ont créé des applications pour nous donner des coups de main. Parmi elles, l’appli Eset Mobile Security (EMS), qui sécurisera le téléphone (et, en version premium, gratuite les 30 premiers jours à l’installation de l’appli, nous fera bénéficier d’un système antivol).

Outre les protections contre les virus et autres phishing disponibles sur la version de base, la version premium permet de localiser votre téléphone et même de prendre des photos du voleur à son insu.

Ca m’aurait peut être permis de préserver un genou et 1800 litres d’oxygène le jour où j’ai couru après mon voleur à la tir. Quoique… les réflexes ça se maitrise moyen. N’empêche que si je tombe sur plus rapide que moi (GENRE ça existerait quoi… hahaha)(je me sens plus SI JE VEUX), au moins, je l’aurai d’une manière technologiquement plus fourbe.

Niark Niak Niark.

Cet article a été écrit en collaboration avec la marque, cependant tous les mots présents dans l’article sont les miens.

Les pieds dans le béton

Je voulais écrire quelque chose d’ultra léger, pour aujourd’hui.

Le lundi, on a souvent besoin de rire, et vous avez dû le comprendre, rire, c’est un peu mon truc.

Seulement voilà. Parfois, l’humeur n’y est pas. Parfois, l’idée même de rire de la vie ne fonctionne pas. Tu rates tes blagues en les forçant à la barre à mine, tu n’es plus drôle, tu boudes presque, tu oscilles entre la dépression et les larmes muettes.

Aujourd’hui, un peu comme hier, je suis envahie de cette humeur là.

Parce qu’on peut embellir la vie en tentant de faire sourire les autres, parfois, rien n’est suffisamment efficace pour te faire sourire toi.

J’ai besoin de ça pour avancer. Alors je n’avance plus. J’ai les pieds bétonnés. On dirait que j’attends juste qu’on me pousse dans le fleuve.

Mes dépressions, elles viennent comme elles repartent, sans prévenir, mais fugaces. Parce que je trouve la vie trop jolie pour la ternir, et que le gris, aussi à la mode qu’il soit, ne me va ni au teint, ni à l’humeur.

Je m’agace de tout, je ne supporte rien, ni personne. J’envoie bouler le monde en pensant qu’il est contre moi.

Je trouve que c’est dur, parce que c’est pas tous les jours facile, je trouve que ce n’est pas juste, parce que je ne suis pas d’accord. Je trouve que je suis mauvaise en tout, que je n’y arrive pas plus que je n’y arriverai. Tenir, garder la tête bien haute même si je ne suis pas grande, dire que ça va en cachant les larmes qui coulent en dedans. Tant que tout a ce petit goût salé ces derniers temps.

C’est pas facile facile de vous dire ça, mais en regardant bien, je ne le dis à personne, alors autant le dire à tout le monde.

Ici, on rigole, on pousse des coups de gueule, parfois on se souvient avec nostalgie et la larme à l’œil mais rarement on se laisse aller à étaler ses états d’âmes. Mais il faut un peu que je vous montre ce qu’il y a derrière la vitrine pour que vous compreniez que je ne suis pas que de pierres et de rigolade.

Récemment, on m’a rempli de plein de doutes, de trouilles et de rancœur.

Et ce matin, cette pute de roulette russe est tombée sur un des êtres qui m’est le plus cher.

Alors je reste encore un peu les pieds dans le béton. Que personne ne me pousse, je vais arriver à sortir de là quitte à abandonner mes baskets.

Juste le temps de cracher tout ce que je pense du destin quand il n’est pas joli.

 

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Ca n’a rien à voir, mais fallait que j’illustre avec moins plombant quand même.

Guerre et Paix : quand le choix du prénom devient ludique.

Je ne sais pas si c’est parce que je suis une fille à tendance midinette depuis mes 10 ans ou si c’est parce que j’ai forcément toujours raison (et que tu n’as pas du tout intérêt à me contredire à ce propos d’ailleurs), mais quand il a fallu choisir les prénoms de mes enfants, je savais d’avance que j’arriverais à convaincre le papa que mon choix était le meilleur.

Depuis l’âge de 14 ans, j’ai décrété que j’aurais un fils et que s’appelorio Quezac qui s’appellerait Arthur.

Je sais être convaincante et je n’ai pas eu besoin d’insister beaucoup pour arriver à mes fins. En fait, sur ma « liste » de prénoms favoris, je n’avais mis que celui-ci, au moins c’était plié.

Il n’empêche que s’il y a un truc que j’ai adoré faire pendant mes grossesses, c’est regarder les prénoms. J’avais un bouquin pour ça et évidemment, internet. Je faisais des listes en me disant que peut être je changerai d’avis en cours de route, on ne sait jamais après tout.

J’ai toujours trouvé ça marrant de chercher un prénom. C’est un peu le Graal du parent finalement. Trouver le prénom parfait pour son enfant.

Par exemple, m’appelant « Guilbert », prendre « Guy » comme prénom n’aurait pas été des plus judicieux. Tout comme il n’est pas judicieux d’appeler son deuxième « Jerry » quand on a nommé le cadet « Thom ».

Regarder les initiales, faire attention à la mélodie, prendre garde aux répétitions, le choix du prénom, c’est avant tout un entrainement cérébral. Sans compter qu’il faut se mettre d’accord avec sa moitié, ce qui, au final, peut s’avérer parfois le plus compliqué.

Mais cela peut aussi devenir marrant et ludique. Avec les nouvelles technologies, il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que quelqu’un ait la merveilleuse idée de créer l’appli prénom :

Apta BabyName ça s’appelle.

Sur le modèle des applis « site de rencontres », les prénoms défilent sur l’écran et on aime (en balayant vers la gauche) ou on jette (en balayant sur la droite). De son côté, le conjoint fera pareil, et vous vous retrouverez alors vite avec une liste de prénoms que vous avez « matché » tous les deux.

Je trouve ça vachement plus rigolo que la bonne vieille liste, et perso, ça m’aurait peut être évité de devoir argumenter sur mon véto à propos du prénom « Prosper ».

APTA_BABYNAME

A tester de toute urgence, donc, juste pour s’amuser, pour découvrir de nouveaux prénoms (des filtres sont évidemment possibles pour aller plus vite) ou pour enfin tomber d’accord sur le prénom de l’héritier premier du nom (ou 6ème… ça doit pas être simple pour le 6ème non plus).

Cet article a été écrit en collaboration avec la marque, cependant tous les mots présents dans l’article sont les miens.