Qui n’a pas entendu parler du fameux nouveaux grand (que dis-je, ENORME) nouveau musée lyonnais dans la salle ?
Non ? Si ? Confluence, ça vous dit quelque chose ? Voilà, bon, pour ceux qui savent, bravo, pour les autres, donc, c’est son petit nom, « Musée des Confluences », un musée à l’architecture un peu dingue qui devrait représenter un nuage mais qui me fait penser, moi, à une feuille de papier qu’on aurait froissée, tout de verre vêtu.
Certains le trouvent magnifique, d’autres complètement hideux. Moi, il me laisse perplexe et un peu rêveuse.
Ce qui est certain, c’est qu’il ne laisse pas indifférent de par son imposante structure posée pile poil à la confluence de nos deux fleuves chéris, le Rhône et la Saône.
Il nous fallait pousser le bouchon un peu plus loin pour voir ce qu’il avait dans le ventre, et on est allé faire ça avec les enfants, histoire de comparer nos avis.
Si tu passes par Lyon, donc, et pour ce que ça vaut, voilà notre battle parents/enfants concernant cette première visite-découverte :
C’est parti !
Accessibilité
Les parents :
Bon, c’est simple, le tram T1 te pose PILE devant. Faut-il être nouille pour ne pas en profiter !
Les enfants :
« C’est vraiment bien de pas marcher pour y aller »
—> Mes enfants sont de grosses feignasses, ça met tout de suite dans l’ambiance quand tu sais que tu vas te faire quelques heures debout pendant la visite….
Architecture
Les parents : c’est… euh… comment ça un nuage ? Ha. Ouais. non mais pour les photos c’est chouette par contre.
Les enfants : Un vaisseau spatiaaaaaaal mais c’est TROP Cool TROP bien, la CHANCE qu’il soit à Lyon.
—> What else ?
L’attente/billeterie
Les parents : « c’est correct » (mais nos billets étaient réservés d’avance, il n’a fallu qu’attendre pour les retirer à une caisse spéciale)(Note: nous y sommes allés un samedi après midi)
Les enfants : « c’est trop long »
—> Tout est relatif, donc.
Les salles :
Les parents : Sincèrement, on a été assez bluffé. D’abord, c’est très bien agencé, le parcours est clair, la scénographie est merveilleusement réfléchie et appelle la curiosité.
Gros coup de coeur pour le cabinet des curiosités et, évidemment, les dinosaures ‘Espace « Origines », et le fameux Mammouth de la montée de Choulan. On a exploré le musée avec des yeux d’enfants, et c’était vraiment chouette de découvrir un musée ludique et pas chiant (pour parler franchement).
Les jeux d’ombres sont recherchées, ça peut paraitre idiot, mais on peut visiter de plein de façons différentes, s’informer, rêver, apprendre, se rappeler, rêver encore… Bluffant.
Les ombres sur les murs… ou comment ré apprendre à lever la tête pour voir plus, et mieux.
Les enfants :
Mêmes coups de coeur que nous, au final. Le cabinet des curiosités a dû être fait deux fois de suite (et méritera une dizaine de visites supplémentaires) et les dinosaures méritent plusieurs visites pour bien tout apprécier.
Le gros plus : « HAN ! un musée où on peut toucher !!! »
Voilà qui a fini de convaincre les greffons. Certaines pièces en résines sont à dispositions des petites mains curieuses, on peut toucher des crocs de tyrannosaure quoi, c’est pas n’importe quoi !!
Et puis, bon, ils ont découvert « le Mammouth de Mamie », autant vous dire que c’est la classe (mes parents ont une maison pas loin de là où a été découvert les ossements du mammouth)
—> Coeur avec les doigts
(visite du cabinet des curiosités jusqu’au 26 juillet seulement)
La « toile magique » (avec jeu de lumière) de l’entrée du cabinet de curiosités : Gros succès.
Carri-mouth ?
L’expo « Pole Sud » (jusqu’au 28 juin):
Les parents : Bon, là, on diverge. C’est sympa et intéressant, mais pour moi, ça s’arrête là. Bon, après, je suis pas une grande passionnée du grand froid. L’aventure humaine et physique de deux allumés norvégien et britannique au début du XXe siècle reste néanmoins impressionnante, mais bizarrement, ça m’a un peu oppressé, cette course contre la montre, dans le froid polaire.
Les enfants : Et c’est là qu’on se rend compte que les enfants sont plus ouverts. Ils ont passé un temps incroyable à admirer les reconstitutions de camps, à me demander d’expliquer certaines recherches scientifiques. TOUT les a intéressé dans cette expo temporaire. De l’intérêt des explorateurs à leur motivation pour vivre ce genre d’expérience extrême, la curiosité et l’admiration de voir qu’il y a 100 ans, déjà, certains étaient suffisamment fous pour nous permettre de faire des découvertes cruciales.
—> On apprend de nos enfants, donc.
Les ateliers :
Les parents : une heure « juste » pour nous à s’attarder dans quelques salles qu’on juge trop complexes pour les mômes, pendant qu’ils apprennent, autrement, en s’amusant, on dit OUI !
Les enfants : Autant la petite était partante, autant le grand était réticent, au point de carrément faire la gueule.
Mais bon, hein, c’est qui qui commande d’abord ?
Au final, ils ont tous les deux A-DO-RE, « c’était top super génial, l’animateur est gentil et on a appris plein de trucs » (tu entends le sous entendu « c’est pas toi qui aurait pu nous raconter tout ça, ignare de mère que tu es ! »)
Clapiotte a quand même balancé un joyeux « on devait chercher un oeuf, mais bon, ils l’avaient tellement mal caché que je l’ai vu en entrant direct dans la salle » (Clapiotte en centre aéré, ça doit être super sympa je pense)
N°1 m’a avoué avoir été ravi malgré y être allé à reculons. Son principal « souci » étant les autres enfants, un peu turbulents qui étaient là pour un anniversaire et qui avaient visiblement autre chose à faire (N°1 est serieux, quand il fait un atelier, il le fait à fond, on est pas là pour rigoler quoi)
—> à tester, donc.
Le mot de la fin :
UN GRAND OUI.
J’ai franchement hâte de me faire une virée pour les nocturnes du jeudi et les enfants ont hâte d’y retourner tout court.
Je crains toujours le monde, mais pour un samedi aprem, c’était tout à fait gérable.
Je crains aussi souvent le « trop de blabla » de (trop) musée. Mais ici, la scénographie est bien trop jolie et intelligente qu’on ne s’ennuie pas une minute.
Vivement la prochaine expo qu’on trouve un prétexte !
Plus d’infos sur le site du Musée des Confluences .
Suivez aussi notre périple avec Tonio sur le storify créé par le musée, pour l’occasion