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Une valise pour la fête des mères

Il y a quelques semaines, je publiais ici même une wishlist « fête des mères » de plein de petites choses que j’aimerais beaucoup avoir. Des choses très inutiles donc forcément indispensable au bon déroulement de ma vie, cela va de soi.

Je veux toujours toutes ces choses (et encore d’autres qui se sont rajoutées à la liste depuis) mais je me suis vraiment posé la question de ce que je voudrais vraiment, comme cadeau de fête des mères, si on me donnait le choix.

Moi, je veux voyager.

Concrètement, à la maison, je n’ai besoin de rien (si ce n’est un cuisinier et une femme de ménage à domicile). Je pourrais rêver d’un robot qui fait absolument tout, mais depuis que je sais qu’il faut quand même faire le minimum syndical (GENRE la vaisselle après), ça me fait toujours pas vraiment rêver.

Je rêve de visiter la France en entier. Et le Portugal. Je veux arpenter Berlin, et Rome, je rêve de photos carte postale en Grèce et de bonnes bières qui tâchent en Irlande. Je voudrais faire un road trip en Norvège en passant par l’Espagne (bah quoi ?).

Des destinations, j’en ai plein la tête.

Bon, le truc, c’est qu’en général, en cadeau d’anniversaire, de Noël ou de fête des mères, on n’a rarement une semaine de vacances où on veut.

Mais on peut gruger sur tout ce qui est lié à ça. A commencer par… UNE VALISE !

Saviez vous que je suis absolument boulimique de bagagerie ?
Non, peut-être pas. Enfin si, comme beaucoup, j’ai un souci d’achats compulsifs avec les sacs à main. Mais j’ai le même souci avec les valises. J’en achète juste moins parce que c’est moins facile à stocker quoi.

J’aime les jolis bagages. Sauf que je suis venue à bout de ce qu’il était possible de posséder à ce niveau là (et au niveau de mon budget, j’avoue que la valise à 500 euros peut être aussi belle qu’elle veut, ça va être compliqué de l’expliquer à mon banquier).

Avant mon voyage en Nouvelle Zélande cet hiver, j’ai découvert Calibag, un site qui propose de personnaliser sa valise entièrement.
Une valise personnalisée quoi ! Rien qu’à moi ! Que personne n’aura DANS LE MONDE. Et surtout, une valise que je repèrerai en 2 secondes sur le tapis roulant de l’aéroport.

Le principe est simple : on choisit TOUT : la taille de la valise (3 tailles), la couleur globale, la couleur des poignées, des roues et on personnalise le stickers qui harmonise le tout (si on n’a pas d’idée, on pioche dans ce qui existe déjà ou on demande de l’aide à Calibag, ils sont très très gentils).

Et mieux encore : c’est super simple !

calibag valise personnalisee

valise a personnaliser calibag

Parce que j’avais envie d’un truc rien qu’à moi, j’ai mis du rose, histoire que mon fils et on mec n’aient jamais la bonne idée de me la piquer pour un week end (ouais, je suis une grosse égoïste). Et mon lapin fétiche, celui d’Alice aux Pays de Merveilles, qui représentent beaucoup pour moi (mais ce serait un peu long à raconter là).

Et du coup….

TADAAAAAM

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 Ouais… je sais, je suis vraiment pas cool pour la deuxième photo. Mais encore, j’ai pas mis celle-ci :

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OUPS !

Si je dois en parler en quelques mots… je dirai qu’elle est TRES solide : 33h et 44h de voyage, 6 aéroports et avions différents sur 13 jours, des km en voiture où elle a servi d’accoudoir, et 12 fuseaux horaire. Rien que ça. Et elle n’a pas bougé d’un poil. Même pas un poc, rien.
Hyper maniable et de contenance (j’ai pris la moyenne) largement suffisante quand on sait rester sage niveau fringues pour 15 jours. Un des compartiments se ferme entièrement avec un rabat à fermeture éclair ce qui est bien pratique pour que les petites choses ne fassent pas de montagne russe pendant le jetage en soute.

Voilà, donc, moi, je trouve que je mériterai une valise personnalisée en modèle cabine maintenant, pour cette fête des mères.
Et puis… une autre aux couleurs de l’OM pour la fête des pères pourquoi pas ? (HAHAHA nan, jamais, je blague, plutôt mourir)

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Alors, sinon, demain je pars où ?
(teasing)

Cranemou en voyage chapitre 3 : le mariage de mon meilleur ami.

Alors ça y était enfin, le pourquoi du comment nous nous étions tous retrouvés au bout du monde à des milliers de kilomètres de notre vie : le mariage de mon meilleur ami.

Nous logions tous dans des apparts-hôtel dans le centre de Auckland, très pratique pour la suite des événements et pour l’organisation, certainement beaucoup moins pour les autres clients qui avaient des chambres aux mêmes étages que nous, puisque ça ressemblait plus à une grande auberge espagnol qu’à un petit coin cosy pour ce reposer, cette histoire.

Pour une question pratique (et économique, oui, ok), je partageais l’appartement avec la sœur du marié et son futur mari (qui, soit dit en passant, est aussi poissard que moi, j’ai d’ailleurs eu peur qu’on finisse par foutre le feu à l’hôtel à nous deux) et le petit frère du marié, 19 ans d’âge avec qui… j’ai partagé ma chambre. Et mon lit donc.

Je n’ai jamais rien eu contre le fait de partager mon lit avec qui que ce soit, ma copine Sabine en témoignera, je sais bien faire la différence entre des amis et des « amis ». Et puis du coup, je dors en pantalon dans ces cas là.
Mais là, on m’avait un peu briefée, mon jeune flatmate avait une capacité hors du commun à pas mal bouger pendant la nuit.

J’ai deux enfants, j’ai déjà fait des nuits à leurs côtés, je suis immunisés contre les coups de latte dans les côtes à 3h du matin.

On a commencé par rompre le petite gêne en se retrouvant tous les deux à se brosser les dents devant l’évier de Polly Pocket, tel un vieux couple 21 ans d’âge.
Cracher son dentifrice en alternance dans un siphon, tout de suite, ça crée du lien. On était nettement plus à l’aise après ça. On aurait pu continuer en se faisant des tresses devant un épisode de Sex And The City mais on avait soirée.
Mais avant, laissez moi vous raconter mes nuits de folie.

Globalement, je m’entendais tellement bien avec Guillaume (c’est son nom. Comme le nom du copain de la sœur. Et d’un autre pote. D’habitude, j’appelle tout le monde Michel, bah là, c’était Guillaume. Je choisis mes amis de façon à pas me gourer dans les prénoms. Et sinon, c’est Michel) qu’on avait les mêmes horaires de coucher. Le lever, c’était plus compliqué.

Nan parce que sa soeur m’avait bien dit « tu sais, quand il dort avec sa copine, ils ont chacun une couverture ».

J’avais souri.

Bah la première nuit, tu souris déjà nettement moins quand tu te retrouves à côté d’un nem pendant que toi, tu te cailles le mollet.

Mais passons, c’était l’été, il ne faisait pas si froid, hein.

Non.

Au petit matin, Guillaume, dans un sommeil certainement TRÈS paradoxal, décidait de bouger. Beaucoup. Mais toujours de façon à me surprendre. Ce jeune homme a déjà tout compris au piment de la vie de couple, il faut croire.
La première fois, donc, il m’a enjambé. Il dormait bien. Moi, moins, du coup.
La deuxième nuit, j’ai senti sur mon visage des doigts qui tentaient, en vain, de trouver quelque chose. Il me pianotait la gueule, ouais, c’est ça. J’ai eu un fou rire, à défaut d’une crise cardiaque. Il n’a jamais trouvé mes narines, grand bien lui fasse.
La troisième nuit, il était bien sage. Il a juste parlé. Beaucoup. Pour dire des trucs complètement incohérents, en plus, franchement, l’intérêt était minime.
La quatrième et dernière nuit, il devait en avoir sa claque de dormir avec la vieille, il a tenté de m’éjecter du lit à grands coups de pieds.

Notre vie de couple éphémère s’est arrêtée là.
De toute façon, j’ai jamais trouvé ça sain de se caser avec des gens plus jeunes

Mais revenons en aux festivités diurnes plutôt que nocturnes.

Je dis « diurnes » rapport qu’en Nouvelle Zélande, trouver un bar ouvert après 22h30, c’est un peu Koh Lanta.

Le tout premier soir, donc, c’était les enterrements de vies de garçon et de jeune fille.

Mes potes sont joueurs, c’était seulement la 5ème fois qu’ils nous faisaient le coup. Ils les ont bien bien enterrées, leurs vies d’avant, c’est bon, tout le monde s’en souvient. Quoi que, le lendemain, certains avaient légèrement oublié certains détails de leur soirée.J’étais invitée aux deux soirées. L’une parce que, basiquement, je suis une fille, et l’autre parce qu’en réalité, j’étais d’abord la copine des garçons plutôt que des filles dites « pièces rapportées » (c’est moche dit comme ça, mais ça explique surtout ce qui va suivre).
Moi, j’ai toujours été plus à l’aise avec les garçons. Parce que porter des jeans en ne se souciant pas de les trouer ou de se fiche de savoir si mon mascara avait coulé, ça a toujours été plus mon truc que d’afficher un sourire crispé à cause d’une paire d’escarpins lacérant mes orteils ou de philosopher sur l’accord d’une chemise en tartan avec une jupe à pois.

Mais parce que je ne voulais pas être de trop ni provoquer  l’incompréhension de celles qui ne me connaissaient pas encore, j’avais décidé sagement d’aller avec les filles.

J’ai tenu 45 minutes.

Parce que me déguiser en « bunny », c’était non. Parce que coller des stickers-penis, les yeux bandés, sur un poster d’homme nu, c’était non plus. Et parce que les cris stridents à l’annonce de l’arrivée imminent d’un stripteaseur, c’était vraiment trop.

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Voi-là.

J’ai donc déboulé chez les garçons en jeans-baskets-bonne-humeur-sans-acouphène pour finir la soirée. Qui fût fort joviale.

Et sachez le, mesdames, mesdemoiselles, un enterrement de vie de garçon, ça ressemble surtout à une bande de potes trop contents de se retrouver, de décapsuler des bières avec ses canines et… à se donner des fessées parce que tu comprends « ça laisse une belle trace, regarde, on est frère de marque de main » (j’ai cordialement décliné l’invitation, hein, faut pas déconner non plus).
Bref, rien à voir avec une quelconque débauche de fantasmes à assouvir AVANT le grand jour.

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Les mecs, ces êtres classes et délicats et aux jeux plein de sens….

Le lendemain est un jour qui ne compte pas, parce que j’avais la migraine. (oui, la migraine, oui, rien à voir avec la soirée de la veille, bien entendu).

Et puis il y a eu le mariage.

Nous avons tous été conviés à monter dans un bus à deux étage, musique à fond et ambiance « youhouhou » en dedans jusqu’au lieu de la cérémonie; où les demoiselles et garçons d’honneur ressemblaient à des gens sorties de Santa Barbara, au bord d’une falaise, cheveux au vent.

La mariée, à qui tu peux faire porter un sac en toile de jute et la trouver encore sexy était rageante de beauté, les gens étaient heureux d’être là, et j’ai un peu eu la larmichette pour mes amis en constatant qu’ils avaient réussi à rassembler une centaine de personnes, leurs meilleurs amis et leur famille, tout au bout du monde, pour être témoins de leur bonheur et le partager. Nous venions de tous les continents. Nous étions tous là pour eux. Je ne sais pas s’il existe beaucoup de gens qui sont capables de faire se déplacer autant de monde aussi loin, juste par amour.

Mais c’est leur cas. Et c’était juste beau.

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Santa Barbaraaaaa….

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Le thème couleur, c’était jaune, donc.

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Rha.. lala, ces gens qui font ça bien…

Évidemment, pendant la soirée, nous avons eu le droit à un Haka en règle de la famille maori de la mariée…. Et donc, je tiens à dire que certains maoris ont l’air tout droit sortis d’un book photoshopé de chez Abercrombie.

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(ouais, bah non, t’auras que nos têtes de maboules, les maoris-photoshopés, je me les garde)

Voilà.

Le lendemain du mariage s’est déroulé sur le bord d’une plage pour un pique-nique géant avec tout le monde, une partie de rugby improvisée où on a quand même un peu eu peur de perdre quelques français dans la bataille, une dernière petite soirée dans Auckland et un coucher avec les poules parce qu’on en pouvait quand plus de ce trop plein d’émotions.

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J’ai testé pour toi, la pose « naturelle » sur branche.
Moins confortable tu meurs.
Les catalogues de maillots de bain NOUS MENTENT messieurs dames !

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Passion prendre des enfants inconnus en photo.

Le lendemain signait le jour de départ vers de nouvelles aventures en Nouvelle Zélande, parce qu’on était quand même un peu là pour faire les touristes, AUSSI !

Mais on verra ça plus tard, pour le dernier chapitre.

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