Voilà un titre qui devrait faire venir la femme au foyer cernée et quasi dépressive de n’avoir des conversations digne de ce nom qu’à la sortie de l’école, chez le pédiatre ou au téléphone quand elle a la chance de trouver une copine qui ne bosse pas (oh… on dirait moi).
J’ai toujours été intimement persuadée que mes enfants n’allaient pas bouleverser ma façon de vivre. Genre, je mangerai à n’importe quelle heure, je pourrai sortir, je continuerai ma vie, sauf qu’il allait falloir l’organiser de façon optimisée.
Je suis une fêtarde, je ne l’ai jamais caché ici, alors vous pensez bien que le point « je continuerai à sortir » était LE point sur lequel je n’avais aucunement envie de faire la moindre concession. Et en y regardant de plus prêt, j’y suis quand même pas trop mal arrivée jusque là. J’emmenais N°1 partout où nous étions invités et de temps en temps, je le laissais à garder.
Il faut dire que quand tu as un enfant avant tous les copains, ils t’invitent nettement moins souvent qu’avant, au cas où « ils dérangent »…
Ils dérangent? C’est sérieux ça? Ils dérangent quoi? A tout casser ils risquent de me réveiller s’il appellent après 21h30, mais j’ai une fierté, je ne vais pas leur avouer!
Bref, au bout d’un temps, quand on leur a expliqué (en pleurant) qu’il ne fallait pas qu’ils renoncent à nous inviter sous prétexte qu’au dernier anniversaire, on a dû partir précipitamment parce que le p’tit hurlait à la mort avec la nounou ou qu’on n’a pas pu être là (ni l’un ni l’autre) à la crémaillère de Miche-Linne pour cause de fièvre et râles inexpliqués (« nan mais tu rigoles, tu restes avec moi, tu vas pas me laisser avec le gosse qui va pas bien non? »), au bout d’un temps, donc, ils ont recommencé à nous téléphoner. Pour les grandes occasions en gros.
Ce week end par exemple, c’était la grande folie de notre vie sociale. 2 soirées coup sur coup. Même pas chez les mêmes (on a plus que 2 amis! On a plus que 2 amis!).
Vendredi soir: soirée dite « pépère » chez des amis. On prend les nains avec nous et on décide que tout le monde dormira sur place, bien plus simple que de réveiller les enfants pour prendre la voiture et risquer d’avoir trop bu pour faire tout ça correctement.
On trinque, on parle, on rigole, on trinque, on mange, on boit, on trinque, on se marre, on prend le dessert, on re-boit, on trinque, on est bien joyeux de se retrouver ce soir, on se dit qu’on est un peu fatigué, on se rend compte qu’il est 3h30, on tente de boire de l’eau avec un efferalgan et on s’échoue dans le lit où ronfle N°1.
Samedi matin: A 7h30 on a du mal à se dire qu’on a passé une bonne soirée car un gars a décidé de faire péter le marteau piqueur en frontal et on s’entend plus penser. Mais c’était bien. Mais là, tout de suite, donner un biberon n’a jamais été si compliqué. J’aurai dû allaiter, au moins je boirai pas (huhu).
Samedi, je ne suis que zombie. je ne sais même plus comment la journée a pu se dérouler. Il parait que j’ai quand même fait à manger et que j’ai tenu l’intendance des couches… Parfois, je me dis que j’aurai pu être Lara Croft, en fait. Parfois.
Samedi en fin de journée, alors que je me prends une radée en allant chercher N°1 à un anniversaire, j’apprends que Tony est rentré plus tôt du boulot et que franchement, j’aurai pu au moins débarrasser la table: ah mais c’était çaaaa? Je me disais bien que javais oublié un truc! Bon, j’ai un peu honte, mais j’ai pas vraiment le temps de me morfondre en excuses du genre que « nan mais toi t’as fait des siestes alors que pas moi nanana jsuis pas de mauvaise fois, nan jsuis pas feignasse, j’ai plus l’habitude et de toute façon c’est tout de ta faute si on a des enfants et qu’on peut pas dormir un lendemain de fête ». Je ne dis rien, je fais vite fait le sac de Clapiotte qui ira dormir chez des amis (les mêmes que la veille, tiens, ils avaient qu’à pas proposer alors qu’on avait trop bu) et nous, on embarque N°1 pour fêter les 30 ans du meilleur copain de Tony.
Samedi soir: N°1 est l’excuse général de tous les mecs présents pour jouer au foot dans le jardin. C’est mon excuse suprême pour rester à moitié morte dans le canapé en lui faisant des crapouillis dans les cheveux: « il est fatigué »: tu parles!
Boire relève du défi, quoi que dans mes souvenirs d’étudiantes, traiter le mal par le mal marchait relativement bien. Je tente le coup, mais je sens bien que je n’ai plus le même entrain que la veille.
Je tiens tout de même quelques conversations pour ne pas qu’on croit qu’avoir des enfants c’est aussi désespérant que le suppose mes traits. On offre des cadeaux, on mange du gâteau, on boit du champagne et la, misère, on danse.
J’aime danser. J’adore danser. J’adore faire la con en sautant partout sans craindre le ridicule. Et là, c’est le drame, mes fesses restent scotchées aux coussins, pas moyen de m’imaginer en train de bouger quoi que ce soit. Intérieurement, c’est le grand questionnement, qu’ai-je fait pour mériter ça? ne plus pouvoir enchaîner deux soirée de suite, est-ce donc là la fin de ma vie? Suis-je donc devenue ce que j’abhorrai en soirée; celle qui s’assoie en début de soirée et qui ne se relève que pour dire au revoir? Mon corps se met alors à bouger, je me dirige sur « la piste ». je bouge, je saute.
Pas très en rythme, mais je fais acte de présence. Et j’avoue, j’ai passé une bonne soirée. Une seconde fois de suite.
Epilogue:
Je me suis réveillée avec des courbatures: bien joué mamie!
On a récupéré Clapiotte avec un joli 39°. Elle tousse en non-stop depuis (bon, j’avoue, on le sentait arriver celui là). La 3ème nuit ressemblait donc vaguement aux deux précédentes, sans alcool, certes, mais la musique était assurée par Clapiotte et N°1 qui nous ont offert un magnifique concerto de toux en La mineur pendant 1 heure au couher, puis, en alternance, histoire qu’on n’ai que peu de répis, faut pas déconner.
Vers 1heure, le mec au marteau piqueur était revenu. Ah, non, c’est Clapiotte qui hurle.
Vers 3 heure, alors qu’une accalmie s’abattait sur la maisonnée, nous étions debout avec Tony, toute lumière éclairée, à chasser le moustique.
A 6heure, Clapiotte affichait un nouveau 40° d’accueil.
A 8heure elle faisait un débordement de couche sur le canapé.
Il n’est que 9 heure!
A 30 ans, parents, on peut quand même avoir une vie sociale.
Mais tout se paye.
Et vous? Vous sortez? Et vous payez cher le lendemain?
Hihihihi, j’rigole de ce WE! J’ai eu des enfants sur le tard comme on dit, à savoir le premier à presque 35 et le dernier presque 39. On a bien profité de nos WE avant l’arrivée des enfants, restos, sorties, … et depuis ben c’est un peu morne plaine comme dirait l’autre… enfin non on sort (avec les enfants!!) mais on bénit la sieste du lendemain! en fait, maintenant on sort en journée, sisi c’est possible et c’est bien moins fatiguant! Mais j’ avoue que j’aspire à pouvoir caser les 3 (pas évident!!) pour pouvoir ne faire ne fusse qu’un resto et le lendemain une grasse mat’ :-)! Ca suffirait à faire mon bonheur, suis pas très exigeante! Et pour aujourd’hui, tu mets les enfants à la sieste et tu fais de même!
mon dieu j’ai lu ton billet, et je e sens naaaaaaaaze mdr! sortir de la sorte, moi je mets genre 1 mois à m’en remettre!
et ui forcément, à chaque écart dans notre « comportement irréprochable de parents responsables », les enfants nous le font regretter…
Samedi par exemple on a prit la puce avec au resto (vite fait en plus) et ben elle a dormi dans la voiture en rentrant et du coup n’a plus voulu dormir jusqu’a 1h du matin grrrr
Oui je trouve qu’on le paye toujours après mais bon rester enfermé c’est pire…
Je ne sors jamais et ils sont malades quand même
oui ça fait du bien de sortir mais les lendemains sont vraiment difficiles !.. même sans boire ! ;-)
Nous c’est simple, on ne boit pas d’alcool donc le mec au marteau piqueur, on ne l’entend pas ;)
Puis depuis que nos amis ont aussi des enfants en bas âge (vu qu’ils s’y sont mis après nous), nos soirées finissent vers minuit. Mais on passe des soirées agréables quand même :) Et le lendemain, on n’est pas crevé :-P
On a fait la fête tout le week-end (du mercredi au dimanche, c’était un long week-end). Les enfants se sont réveillés tous les jours avant 8h. Et là je paye, cher ….
Nous on trimballe les mômes un peu partout. Ils s’endorment n’importe où et ouvrent à peine un oeil quand on les met dans la voiture. Par contre, je pense qu’il y a un concept à développer: celui de la baby sitter du dimanche matin, qui gérerait du réveil à 7h30 jusqu’à ce qu’on soit capable de poser le 2ème pied au sol (vers 11h environ!) :)
Le deuxième est encore au chaud pour une 15e de jours, mais rien qu’avec le 1er, on morfle.
Ici aussi, on le trimballe un pu partout ou qd c’est jouable on le fait garder, mais….. Dieu que les lendemains sont durs (avc ou sans alcool d’ailleurs!!!). Je pense que nos enfants sont programmés pour nous le faire payer, mais attention les gosses, quand vous serez ados, et voudrez dormir jusqu’à pas d’heure alors que nous depuis 15ans, réveillés avant 8h, donc on aura le rythme ; MA VENGEANCE sera terrible et délicieuse!!!!!!! Qui a dit que j’étais rancunière???
Je témoigne : à 126 ans, on peut encore sortir, mais ça se paie TRÈS cher (même si on a plus de frais de baby-sitter….)
Oh oui, toute sortie se paye… alors nous on se débrouille pour recevoir la plupart du temps parce que c’est plus simple pour coucher la petite… Si on la couche chez des amis (si on y arrive) et qu’on la réveille ensuite, elle considère qu’elle a fait sa nuit et ne se rendort qu’après 4h du mat! Le must c’est de la laisser chez Papy et mamie ou chez une tata ^^ Mais c’est pas toujours possible, malheureusement!
oui, je paye cher, c’est dur de se remmettre mais bon mes 30 ans sont bien passés, je sui splus proche des 40 ;-)
Alors moi c’est bien simple, lorsque j’arrive à me désincarcérer du canap pour aller dîner avec deux blogopines, à 22h30 je leur fait le coup de « il est tard là, non??je bosse demain »..HONTE!!!:D
Oauis pis la fois où on traîne ce sont les jap’ qui nous foutent dehors( pour préserver notre quota de sommeil ?) !
J’hésite…: Ton billet donne-t-il envie de s’y remettre (à sortir!) ou bien doit-on définitivement enterrer toute vie sociale??? Mmmh, ça mérite réflexion…
Je suis désolée mais je dois bien t’avouer que j’ai ri et que je me suis même moquée, mais tout cela est tellement vrai le coeur y est, on a envie mais c’est si dur d’assumer. Moi je sors bien moins qu’avant mais quand je le fais et que j’ai le malheur de bien en profiter (boire) le lendemain je suis fracassée, parce que me lever à 8h quand je me suis couchée à 3 ou 4h c’est court alors 2 soirées j’ose même pas imaginer !!!
non on prend pas trop cher car on a la chance d’avoir des enfants qui aiment dormir et faire la grass’ mat’!!!
Tiens par exemple samedi ils se slont levés à 9h50… à presque 3 ans et tout juste 1 an, je ne peux que être joisse!!!!!
mais tu es joueuse toi! une soirée ca va ..enchainée deux soirées d’un coup la je dis trop forte la cranemou…enfin trop forte tu es une épave maintenant mouarf!!
mais moi c pareil et puis l alcool ca m’aide à me tenir éveillée (du moins au début!)!
le bon plan c evidemment de trouver des potes qui ont des enfants du meme age pour qu’il joue ensemble, mais le reveil à 7h du mat le lendemain ..pfiouuuuu vivement qu’il soit ado que je puisse les reveiller et me venger
ou alors je serai bien trop contente de pouvoir faire la grasse mat’!
J ‘envisage de tester le redbull ;)
Les lendemains de fiesta avec des gnomes c’est le mal ABSOLU !
oh que j’ai ri, je me suis revue, assise sur le canap à ne pas décoller mes fesses……
en tout cas bravo !! sortir 2 soirs de suite…. pfiou ! nous, on ne sort pas beaucoup et toujours qu’avec des couples qui ont des enfants, donc, on ne rentre pas trop tard et généralement, moi je ne bois pas (mais Mr si, il ne se prive pas) et le matin, bah pas facile quand même !!! mais bon, 1 mois après généralement ça va mieux….. :s
Pas plus tard que samedi on s’est fait une journée et une nuit mojito-pina colada avec l’Homme. je le paie encore. A cause de la chaleur Bambino n’a pas fermé l’oeil évidemment moi non plus (l’Homme ronflait par contre très bien) donc je suis naze naze naze et j’aime les commentaires des collègues » Ben dis donc ça ne te réussit pas les week-ends, tu reviens encore plus fatiguée! » AHAHA.
Quand j’ai lu ton titre j’étais verte de jalousie ! Ahhhhh mais comment elle fait ?!!! En fait, on fait pareil, sauf qu’à mon âge plus avancé que le tien ça se paye encore plus cher (c’est l’inflation…) mais je ne relève jamais le défis de sortir deux soirs de suite… faut respecter ses limites !
Pas d’alcool , pas de sorties , je suis ermite (avec bientôt 3 enfants et Bientôt 30 ans aussi ) et je le vis bien ……… (enfin presque )
Avec une qui se réveille encore parfois la nuit et au plus tard à 7h sortir 2 soirs est impossible à moins de pré oir une cure de sommeil après !!
En fait, on sort à tour de rôle : mon mari avec ses amis et moi avec les copines ! Les couples sans enfant nous invitent hyper rarement pourtant on leur a dit qu’on était vraiment partants ! Les couples avec enfants invitent mais souvent au brunch ou au goûter. Bref, pour faire la fête c’est hélas le plus souvent chacun de son côté et puis une fois par mois on prend la babysitter pour sortir ensemble.
Alors nous on était très très fêtards. Tous les vendredi soir, ma frangine gardait Fille Aînée à la maison. Puis lorsque Fils Cadet est né, c’est simple, TOUTES les soirées se sont faites chez nous, à raison d’au moins deux fois par semaine. Je gérais les gamins assez strictement, ils étaient couchés tôt, je les faisais manger au calme etc… et ensuite ils dormaient, le bruit ne les réveillait jamais !
TOUT SE PAIE ! TOUT SE PAIE! TOUT SE PAIE! voilà…
Nous, on emmène Léa de partout !!!
Et elle est plus fêtarde que moi !!! Au mariage, de la semaine dernière, à 1 heure du matin, elle dansait sur la piste. 20 mois et déjà clubbeuse !!!
han j’ai mal à la tête rien qu’en lisant ton article
je sors tous les soirs aussi enfin en quelque sorte puisque je suis réveillée au moins 3 fois par nuit et le lendemain j’ai comme une gueule de bois
ça compte?
mdr !! effectivement, les lendemains sont souvent difficile, alors que je ne bois même pas !!
mais ça arrive bien rarement ! souvent, on sort avec les enfants, et soit on les couche (quand elles veulent bien, c qui veut dire pas souvent), soit on rentre plus tôt, enfin non, soit JE rentre plus tôt pour les coucher tandis que Monsieur lui, continue de s’amuser !! (je l’ai fait qu’une fois de rester, mais Monsieur trop fièr a dit que ça l’embêtait pas pcq il ne s’amusait pas vraiment…pfff)
sinon, notre prochaine sortie c demain pour une crémaillère, mais avec les enfants !
la dernière, c’était il y a 15j, pour le concert de Tété, sans les enfants !! bien sur, les nullipares ce sont fouttu de nous : « aaaahhh alors ça y est, on sort le vieux ! c’est la sortie de l’année là !!! »….forcés de rigoler hein, c’est pas faux !lol
Je répond en retard… Mon enfant est encore bébé. Plus tard, je ne sais pas comment ça va aller. Mon mari et moi on sortais beaucoup au restaurant avant d’avoir notre bébé, et on a continué à sortir au restaurant avec bébé. Ma première sortie au restaurant pour un party de job c’était quand il avait 2 semaines. J’ai habitué mon bébé à dormir n’importe ou et dans le bruit. Mon bébé adore sortir et voir des gens et je pense que c’est bon pour son développement social. Mais pas trop de bruit quand même. On ne va pas dans les bars et les spectacles très bruyants car ça rend malentendant et ça peut provoquer des accouphènes. J’ai vécu pas mal mes trips de partys quand j’étais plus jeune. Je sortais beaucoup, plusieurs soirs par semaines et j’allais dans des beuveries. Ça me manque un peu parfois, c’était la jeunesse, mais je ne sortais déjà plus en boîtes de nuit avant d’avoir mon enfant, car je n’avais plus beaucoup d’occasions comme avant. Mais je peux dire que mes années d’oiseaux de nuit sur le party, m’ont bien préparée à supporter la fatigue et les nuits blanches quand bébé ne faisait pas encore ses nuits. Je ne veux pas confier mon enfant à une nounou avant qu’il ait 1 an minimum, et encore, il faudra que ce soit quelqu’un que je connais bien, donc si je ne peux pas amener mon bébé, j’y vais pas. Le plus dur c’est pour les voyages. Il faut faire des voyages un peu plus « pépères » maintenant. Avant de planifier de tomber enceinte, je me suis payée mon ultime voyage seule.