Archives de catégorie : Mauvaise mère

Le travail, c’est la santé ou comment j’exploite mes enfants en pleine conscience.

Le travail des enfants, c’est le MAL. On est tous d’accord.

Cependant, comme je ne paye pas mes enfants, on peut dire qu’ils me rendent juste service ou pas ?

Je pars du principe que nous vivons ensemble et que je ne suis pas la bonne à tout faire, donc forcément, ils commencent à intégrer que je ne vais pas ramasser derrière eux, que le lave vaisselle se vide plus vite à deux et que le linge n’atterrit pas dans les tiroirs par magie (si seulement).

Au début, ils me regardaient comme si j’etais folle parce que pour eux, tout ça, nul besoin, leur papa faisait tout.

Sauf que moi, je suis bordélique DE BASE. Et feignasse qui plus est. Donc les coups de main, je crache pas dessus.

Comme ce n’est pas inné, je suis obligée de réclamer mais j’ai bon espoir que certaines besognes du quotidien deviennent rapidement des réflexes. Si ils pouvaient devenir moins désorganisés que moi, j’aurai gagné une bataille. Peut être même qu’à terme, ils feront le sale boulot à ma place, on sait JAMAIS.

martine

Mon rêve le plus absolu, au fond, ce serait qu’ils nettoient la salle de bain. Le reste, je m’en fous. Mais la salle de bain, c’est vraiment chiant à faire.
Oui, voilà les enfants, je fais tout SAUF la salle de bain, ça roule ?

Non, ça roule pas. Je joue la mauvaise mère, mais je vais pas encore leur mettre de la javel dans les mains (pas avant 6 ans on a dit) (Coucou N°1, tu me vois ?) (Rhooo ça va je rigole).

Il y a un autre truc que je n’aime pas particulièrement faire, c’est passer l’aspirateur.

Si bien que depuis environ le début de ma vie en appartement sans mes parents, je rêve d’un aspirateur à main. Un truc qui te permet de passer sous la table en fin de repas pour enlever toute trace de ton repas que tu as consommé comme un gros porc un peu trop vite en en foutant partout (Coucou les miettes sous les pieds) au lieu de sortir et brancher ton gros aspirateur à chaque fois que quelqu’un a postillonné ses lentilles (nan, je blague, on mange pas de lentilles)

J’ai fait environ mille études comparatives d’aspirateurs à main. En général, les machins ont la réputation d’avoir une autonomie d’éjaculateur précoce d’iphone, c’est à dire environ 10 minutes et surtout, ils font ramasse miettes tout au plus, les jours de pleine lune, quand ils veulent. Le seul ayant une réputation potable étant un Dyson, du coup, j’ai un Dyson. (Après 3 ans de recherches, donc)

Je n’aime pas vraiment plus passer l’aspirateur, mais en revanche, la surprise de taille, c’est que mes enfants EUX, ils surkiffent ça.

L’autonomie de la bête permet de pouvoir faire le salon, la cuisine ET leur chambre pendant quasi toute la semaine. Ils se battraient presque pour pouvoir le passer. Un peu comme quand on rêvait d’effacer le tableau à l’école (alors que franchement, à tous les coups on avalait de la poussière de craie et on bousillait notre TShirt Waïkiki).

Ca ressemble à un engin de l’espace (et ça en fait le bruit, ce qui sera ma seule critique) mais punaise, ça ne laisse RIEN passer. Et comme ça fonctionne comme un pistolet, penses-tu que les greffons sont RA-VIS de jouer avec. Oui, c’est un jeu. Pendant ce temps ? Moi ? J’ai café. C’est bien aussi.

Attends, je te montre :

DC43H Dyson
Oui, oui, elle se marre.

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Oui, il est concentré.

L’aspirateur à main Dyson (le DC43H pour info) a brusquement changé ma vie.
Tellement que je n’ai plus l’impression de vivre avec un poney en pleine mue (je perds beaucoup de cheveux) ni avec des castors (mes enfants pensent que le parquet est omnivore et lui laissent donc multitude de restes).

Et tellement que… cela fait des mois que je ne me sers plus de mon aspirateur traineau (Moulinex pour ne pas le citer) qui aspire TELLEMENT moins bien qu’il est devenu complètement inutile. Bon, du coup, j’ai mal au dos. Mais c’est en phase de changer….

Mais tout ça, je vous le raconterai dans mes prochaines aventures de Cranemou la ménagère.

 

PS : Moralité, l’aspirateur à main, c’est LA VIE, n’en déplaise à tous ceux qui ont tenté de me faire croire le contraire.

Cerveau de mère-lent(e) (no poisson d’avril inside)

J’ai emménagé depuis maintenant 3 semaines. Il reste quelques cartons un peu partout, faute de meubles pour y déverser leur contenu, mais globalement, on commence à se sentir à l’aise dans ce nouveau chez moi.

Le vrai soucis du déménagement, ce n’est ni le rangement, ni les travaux, ni la vis manquante de l’armoire Ikea.

Le vrai soucis, c’est la nouvelle organisation qui va avec. Prendre ses marques, CA, c’est le défi à relever.

Et pour l’instant, sachant que je cherche encore OU j’ai bien pu ranger mes housses de couettes alors que je n’ai qu’un seul placard, autant vous dire que c’est pas gagné gagné cette histoire.

Mais j’apprends. Petit à petit.

Par exemple, jeudi dernier, j’ai N°1 qui est venu se planter devant moi avec son air de dire « je te connais, déconne pas Maman »:

« Maman, demain, j’ai piscine, t’oublie pas hein !? »
« Mais non, regarde mon chéri, ton sac est prêt, là, accroché à la porte »

Organisation je vous dis.

C’est quand j’ai vu N°1 redescendre le perron de l’école en courant vers moi que j’ai saisi.

« MAMAN! MON SAC DE PISCINE !!! »

Sur la porte donc. Toujours. Super.

J’ai promis de le lui rapporter à 11h30, chose que j’ai faite en pestant tout ce que je pouvais de perdre autant de temps pour cause de mémoire défaillante.

Enfin de retour chez moi, je constate que sur la porte, juste derrière le sac de piscine 20 minutes plus tôt, se trouvent un jeu de clés.
LES clés que N°1 doit ABSOLUMENT emporter avec lui le vendredi puisque c’est la nounou qui le récupère ce jour là.

J’ai lâché l’affaire en trouvant une solution qui excluait un troisième aller-retour.

Et quand, un peu plus tard, dans la journée, mon cerveau s’est remis à fonctionner, j’ai réalisé que la piscine où allaient les enfants se trouvait juste en bas de chez moi.

EN BAS DE CHEZ MOI.

Organisation et perspicacité, j’écris vos noms.

lOQGCNE

 

 

 

Papa, mode d’emploi.

papa

papa 1.2

Mise en marche

Crier fort. Très fort. Éventuellement, prétexter un but à la télé.

En mode nocturne, mettre un bon coup de pied au niveau du tibia ou retirer la couette violemment.

 

Que faire en cas de panne ?

Appeler Maman. Ou SA maman.

 

Batterie / Autonomie.

Le papa est régulièrement sujet à des baisses de régime du type micro-sieste en après midi. Les batteries se rechargent d’elles-mêmes )à ce moment là.
MISE EN GARDE SPECIALE : il se peut que le Papa mime un soucis de batterie simplement pour avoir la paix. Contourner le problème en l’ignorant complètement.

 

Garantie :

Le Papa peut connaître quelques dysfonctionnements du type :

-Contrôle de sa force niveau zéro, amenant régulièrement le greffon à toucher le plafond lors du jeu « à dada ».

– légères inconsciences du genre : laisser jouer le greffon avec une boite d’épingles.

Ces problèmes, indépendant de notre volonté, ne pourront être pris en charge dans la garantie constructeur.

Les bugs seront à réajuster avec le temps.

Le Papa est garantie à vie, sauf vice de forme.

La garantie à vie concerne :

les plages horaires bagarre

L’apprentissage de nouvelles bêtises

La fonction sécurité

La mauvaise foi

l’amour

Mode emploi de la maman ——>ICI

Maman, mode d’emploi.

mamanmaman 1.2

Mise en marche :

Criez fort. Ou doucement. Ou tousser. Ou péter de façon suffisamment étrange pour éveiller un stress.

 

Que faire ne cas de panne ?

Contacter papa.

Batterie / Autonomie

Un temps d’adaptation sera certainement nécessaire. A terme, un rechargement de 5 heures pourra suffire pour la faire tenir une journée entière.


Garantie :

Il est possible que la Maman rencontre quelques légers dysfonctionnement à l’usage :
Les problèmes tels la fatigue, le stress, la première soirée trop arrosée, une nouvelle grossesse ou un greffon insomniaque peuvent éventuellement jouer sur son humeur. Ces problèmes ne sont pas pris en charge par la garantie.
Les bugs devraient se régler naturellement avec le temps.

La Maman est garantie à vie, sauf vice de forme.

La garantie à vie concerne :

Le radotage : « A table », « Ca va ? », « T’es sûr que ça va ? », « Non », « J’ai dit NON ! »

Son côté crampon

Sa capacité à critiquer vos futurs conjoints

son empathie

Son amour.

Mode d’emploi du papa —->ICI

Mes enfants, ces êtres non violents… jusqu’à maintenant.

Depuis près de 5 ans de blog, je me suis longuement épanchée, à priori, vous devez me connaitre donc un minimum (si ce n’est pas le cas, il y a 5 ans d’archives pour remédier à tout ça).

Si je devais me juger sincèrement, je dirais que je suis une gentille grande gueule à sang chaud. Ça correspond à peu près fidèlement à comment je fonctionne. En gros, si on me cherche de trop, je l’ouvre, grand. Et au plus profond de moi, j’ai des gènes de mafieux siciliens que je dois gérer pour ne pas casser des portes avec mes petits poings énervés, aussi.

Je suis contre la violence en général, mais je suis habitée par une fascination pour les sports de combat et de tir en tout genre. Si, si, c’est possible d’aimer ça sans le cautionner réellement, je vous jure.

Je crois que j’ai toujours voulu être Batman en fait, je me raccroche à cette excuse. Je SUIS Batman. Dans ma tête et les jours pairs. Les jours impairs, je suis Elektra. Et quand vient la nuit, je suis Fantomiald, mais c’est une autre histoire.

J’avais jamais tenté les sports de combat, parce que je croyais qu’on devait avoir 8 ans pour s’inscrire, alors que les clubs pour adultes sont bien plus nombreux que ceux pour enfants, dans la réalité.
Mais depuis l’an dernier, j’ai décidé de reprendre le sport sérieusement (mais siiii, tu sais, j’avais dit que je faisais de l’aquabiking) (et puis j’ai réalisé que je suais dans de l’eau à la transpiration de mes 20 autres copines) (et puis mon maillot était moche).

Et puis franchement, c’était pas marrant.

Cette année, je me suis lancée sur un coup de tête. « Je vais faire du Krav Maga », que j’me suis dit, un matin. A 11h, je signais le chèque de l’inscription annuelle et j’allais acheter mon équipement. (oui, je m’inscris toujours très vite, sinon ma conscience m’en empêche)
Après le premier cours, j’ai compris que finalement, boire une tasse de transpiration deux fois par semaine, c’était du pipi de chat à côté de ce sport.

Tu vois comment on transpire dans un four ? Bah là, c’est pire.

Je ressors de ces cours trempée comme si on m’avait jetée dans une piscine. J’ai régulièrement des bleus. Et j’ai marché comme un Playmobil pendant les 15 premiers jours tellement j’étais courbaturée. Parfois, j’ai même peur avant de rentrer dans la salle tant je ne sais pas dans quel état de fatigue je vais sortir.

Et je dois mettre une COQUILLE BORDEL ! Une coquille ! Si t’as jamais mis de coquille de ta vie, tu n’as pas connu ce sentiment mélangeant humiliation, inconfort, irritation et transpiration à la fois. C’est le plus charmant des sentiments. Ça s’appelle la loose du style en milieu urbain. Mais on s’en fout, hein, vu qu’on ressemble tous à des chiffons au bout de 15 minutes, la dégaine de cowboy, c’est très secondaire.

Par contre je ne sais toujours pas quoi penser du port du TShirt blanc obligatoire qui finit évidemment trempé lui aussi très rapidement. Z’avez déjà porté un TShirt blanc mouillé vous ? Je vous laisse imaginer. Y’a un type, tu sais quelle heure il est grâce à son tatouage qu’on voit par transparence au fur et à mesure que le cours avance. Personne ne se plaint, évidemment. Faut dire que le prof, t’as moyennement envie de le contredire.

Bref. Je ressors vidée, amochée, mais plutôt bien contente. Mieux, je me suis fait plein de copains. Et encore mieux, je redécouvre l’existence de mes muscles.

Et encore, encore mieux, j’ai… des GANTS de boxe ! C’est la classe ultime (et c’est vachement plus utile qu’un masque et une cape pour l’entrainement).

Mes enfants en sont dingues d’ailleurs, et je ne crois pas que ce soit pour partager l’odeur rance que mes doigts laissent à l’intérieur.

Ils en mettent un chacun et se fracassent les poings mutuellement en criant « YAAAAAAHHHHH je fais du KraK Maga comme Mamannnnnnnn »

Ces mêmes enfants qui m’empêchaient, il y a peu, de m’énerver au téléphone face un un interlocuteur borné. Parce que la rébellion, c’est pour les nazes, voyez.

Maintenant, ils me demandent si j’ai fait mal à quelqu’un pendant le cours et ils se marrent.

Je suis une mère modèle.

gants de boxe

Ma vie, ce concept fascinant.

Encore sous le coup de l’émotion suite à ma rencontre avec Tony Parker, j’ai tout de même dû reprendre une vie partiellement normale, à savoir prouver que je n’étais pas qu’une mythomane avec cette histoire de basketteur dans mon salon et chasser ces putains de lentes de la tête de mon fils et de ma fille.

Oui. Mes enfants ont choppé des poux. Vive émotion au foyer : c’est une grande première pour moi.
Le saint Graal de la loose parentale, l’Oscar du prurit psychologique, le Bouclier de Brennus de la misère, le Award de la quarantaine. Enfin. Je connais cette sensation d’impuissance dans l’adversité: le poux arrive dans ton foyer pour mieux te faire comprendre qu’avant lui, ton existence n’était qu’un triste mascarade ennuyeuse et sans interêt. Aujourd’hui, et grâce à lui, tu vis poux, tu manges poux, tu dors poux, tu te laves poux et tu te grattes le cuir chevelu jusqu’au sang quitte à chopper une péritonite du cerveau.
Sans compter que le poux te permet de dépenser en une semaine l’équivalent du PIB de la Micronésie chez ton marchand de Forlax, entre l’achat de cent-deux millions lotions anti-poux-anti-lentes que les poux, quand ils te voient arriver avec ça, ils se bidonnent et préparent les Curly pour aller avec et le fameux peigne Assy 2000 que tu commandes sur les bons conseils de tes copines Marie et Sabine pour virer les lentes qui font du pole dance sur le cheveux luisant de tes enfants.

Une fois que tu es donc fiché à la Banque de France pour tes moeurs douteuses avec les foetus de poux, tu te dois d’expliquer à tes enfants POURQUOI depuis une semaine tu leur fais des « High Five » plutot que des bisous au moment du coucher. « mais si, je t’aime toujours. Mais de plus loin là. »

Moi aussi, j’ai eu des poux. C’est ma mère qui me l’a dit. Ma mère, elle devait pas trop m’aimer à l’époque, du coup, plutôt que de dépenser 10 ans d’alloc dans un peigne à poux, elle a coupé ma chevelure de Raiponce qui faisait certainement ma fierté de l’époque. Pour faire de moi le sosie de MacGyver. On se demande pourquoi je souffre cruellement d’un manque de confiance aujourd’hui. (coucou Maman, je t’aime quand même).

cranemou macgyverMacGyver
PAPA ?

Comme si ça ne suffisait pas, pour me rappeler que ma vie n’était pas faite que de rencontre inopinée avec des stars au pied de mon congélateur, j’ai pris mon fils, ses poux-sûrement-morts-mais-j’émets-des-doutes et de l’anti-vomitif pour partir sur Paris samedi (oui, N°1 est malade en train, parce que SANS ça, ma vie serait trop monotone).

On est allé inauguré le nouveau Toys’r us qui vient d’ouvrir DANS Paris (Métro Bibliothèque Mitterrand)  en se délestant de quelques euros rapport qu’il est bien difficile de rentrer dans la maison de Père Noël sans en ressortir plus léger des poches.
Puis, on a tiré jusqu’à l’événement Kinder pas très loin où on nous présentait la nouvelle plateforme qui sera bientôt en ligne « Nos Precieux Moment » (où partager des photos de nos moments sympas avec nos enfants) (genre pas les poux, voyez).

Entre temps, il a fallu que je refile encore quelques euros supplémentaires à la RATP histoire que je puisse me déplacer dans Paris dans ruiner mes Converses.(coucou la Banque)

Du coup, dans l’euphorie du moment, j’ai laissé ma carte bleue dans la machine. Mais j’ai pas oublié mes tickets, ah ça non hein.

Ma CB, en revanche, elle, se trouvait bien au chaud dans la fente (je te vois sourire, pervers que tu es). Tellement qu’elle a décidé de devenir complètement parisienne.

Pour payer, par contre, c’était nettement moins pratique. Et sachez qu’avec 13,40 euros, à Paris, on ne peut PAS se payer un MacDo ET un café en terrasse au bistrot du coin. Il manque 20 centimes. J’ai bien essayé de vendre des cultures de lentes mais ça n’a pas marché. Les parisiens sont des gens très surfaits de toute façon, je le savais.

Heureusement, l’endroit que Kinder avait choisi pour regrouper la quasi totalité des blogueuses mamans (soit, environ 13 268 femmes, flanquées de greffons) était fort sympathique et N°1 a reconstruit le Taj Mahal en Kapla avec ses potes pendant que je tapais dans les chocolats avec les copines (qui, après lecture, ne seront plus mes copines en apprenant que mon fils avait probablement encore des poux) (mais c’est pas dit hein, je vous jure).

Mon train de retour étant à 19h, nous partons donc de l’événement les derniers ou presque, rapport qu’on n’avait pas grand chose à faire dans Paris à part des constructions en planchettes.
Gare de Lyon, 2 euros en poche (les fameux qui n’ont pas suffit à me payer un café en terrasse), j’achète un pain au chocolat pour nourrir mon fils et je mendie un verre d’eau municipale pour faire passer ce merveilleux dîner.
C’est en sortant mes billets de train pour vérifier le numéro de notre notre wagon que je me rends compte que nous avons 1h30 d’avance. Je ne sais pas lire, sachez le.

Mon fils fait la gueule. Et je le comprends.

Je prends mon air de Rémi sans Famille pour demander au contrôleur du train que je pensais mien donc, si par le plus grand des hasards, je pourrais monter dedans, avec mon fils, pouilleux de son état, histoire de pas infester la gare toute entière. Il ne m’écoute pas. Il tourne même les talons quand je lui dis que oui, hein, je paierai volontiers le supplément pour le changement de dernière minute, pas de soucis… à part celui d’avoir offert ma carte bleue à une machine à tickets. Une facture ? Ah. Non, il ne daigne même plus se retourner, même quand mon fils dit un peu fort « nan mais vas-y maman, prise de Krav Maga, je VEUX monter dans ce train là moi ! ».

On a squatté un banc.

Et pour calmer le dépit de mon fils, je lui ai rappelé que « oui, hein, ça va, je suis la scoumoune incarnée, doublée d’un boulet First Class mais je suis aussi celle grâce à qui tu as eu Tony Parker dans ton salon. Alors ta gueule. NE DIS RIEN »

Voilà.

Ma vie. La vraie, c’est celle-ci.

ENJOY.

Faites des mères, qu’ils disaient !

Ha lala, ces mamans, je vous jure, on leur donne un mari, un gosse (voire plus même), une vie… et ça ne leur suffit jamais.

Nan. Les mamans veulent une fête des mères, elle l’exige même, faut-il croire.

Gloire à TOI Ô mère.

Tiens, une boite de camembert peinte un poème récité avec à la fois timidité et fierté pour te faire verser quelques larmes.
En as-tu assez ?
Comment ça ? Il ne t’a rien offert pour la fête des mères ? Drame. Je te propose de changer de famille. Certaines agences de location proposent des familles avec des options bien plus avancées, au moins, tu ne seras jamais déçue, tu verras.

J’ai été de ceux là, j’avoue. J’avoue même être émue encore aujourd’hui quand ils me tendent un truc vraiment moche que leurs yeux arrivent à rendre merveilleusement beau.

Mais tout de même.

– La fête des mères te rappelle chaque année, en plus des anniversaires des greffons, que tu es mères, que tu vieillis, que tu t’es poussée toi-même vers la sortie.

– Insister pour que ton propre conjoint t’offre un cadeau peut lui mettre le doute: « Es-tu SA propre mère ? » Réfléchis bien quand même avant de faire la gueule parce que t’as pas eu ton sac Dreyfuss.

– Fêter ta propre fête implique que tu penses également à la fête de ta mère, de sa mère, de ta grand mère et de toutes les femmes mères qui t’entourent, tant qu’on y est. Tu vas encore passer ta journée au téléphone.

– Franchement, les cadeaux des mômes sont moches option mauvais goût. Et si on les jette, on s’en veut à mort. Et si ils nous prennent à pas les exposer bien en vue, ils nous en veulent à mort.

– De toute façon ça changera rien, si on va pas au resto avec les 10 000 autres familles du quartier, c’est bien toi qui va te coltiner la bouffe à midi. Et ce soir. Donc bon…

Moi, je suis maman à plein temps. Je m’en souviens tout le temps.

Quand je me mets du Nutella de partout le matin.
Quand j’essuie leurs bouches sales avant l’école.
Quand le réveil sonne trop tôt.
Quand ils se réveillent tard?
Quand j’ai peur.
Quand ils pleurent.
Quand je vois mes cicatrices.
Quand il faut se dépêcher.
Quand il faut répéter.
Quand il faut veiller.
Quand ils me souhaitent « bonne nuit, je t’aime maman » tous les soirs.
Quand il faut toujours un dernier bisous quand même.

Et puis de toute façon, je suis même pas là dimanche.

Bonne fête, avec ou sans cadeau, aujourd’hui, demain ou dimanche.
Et tous les autres jours aussi.

07.08.09 (15)

L’enfant et le temps: un semainier pour enfant DIY

« Maman, aujourd’hui, j’étais à Dubaï chez mamie et cet apres midi, on a vu Raiponce chez Mickey. Et tout à l’heure on va faire un dodo de 10 minutes et après, on prend l’avion ! C’est vraiment génial »

Ouais, les journées de Clapiotte sont du type journées à rallonges infinies. Dans sa tête et quand elle t’explique ce qu’elle a fait, elle mélange tout, les hier sont demain et les tout à l’heure sont vieux de 4 mois.

Dur dur de se repérer dans le temps pour elle. C’est pas comme si on avait une vie trépidante pourtant, mais même les jours de cantine, elle ne retient pas. Demain, y’a jamais cantine, mais souvent tennis. Bref, rien d’anormal pour son âge en vrai, mais il y a quelques temps, j’ai décidé de lui venir un minimum en aide et de lui confectionner un semainier pour enfant DIY rien qu’à elle.

On a choisi les couleurs, les images ensemble, histoire que tout ça soit attrayant et interessant à ses yeux. Et je m’y suis collée.

Aujourd’hui, elle l’adore, et elle sait à peu près ce qu’on fait dans la journée et si oui ou non il y a cantine demain.

semainier pour enfant DIY 6

semainier pour enfant DIY 1
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Comme je me sens l’âme d’une héroïne après tout ça, je partage la recette, ultra fastoche, qui prend un peu de temps mais pour un budget de moins de 13 euros (en admettant qu’on ait déjà de la colle, du scotch et des crayons gras)

les fournitures:

semainier pour enfant DIY

semainier pour enfant DIY

Et voilà….

Bon, avec les dessins (non libres de droit, mais c’est Clapiotte qui a choisi et ce n’est que pour un usage personnel du coup), ça fait fouillis, mais Clapiotte s’y retrouve. Et j’ai imprimer d’autres étiquettes pour varier le planning pendant les vacances… Voilà voilà….

Je pars me faire canoniser.

(sinon, certains sont encore plus dingues que moi et le COUSENT, carrément…)

like

les dangers du net et les enfants (Controle Parental XOOLOO à gagner)

Il y a quelques jours je m’énervais un peu à propos des dangers de la télé pour les enfants même quand on était plutôt regardant sur les programmes: du sexe, de la violence, parsemés ici et là au beau milieu d’un programme dit familial. Au secours.

Les dangers sur le net concernant les enfants sont tout autant pervers; d’autant plus si l’ordinateur n’est pas dans une pièce de passage et que nous ne prenons pas le temps d’accompagner l’enfant dans ses navigations.
L’installation d’un contrôle parental peut alors être indispensable pour tenter de pallier à ces dangers là.

A la maison, je n’en ai pas installé pour la bonne et simple raison que Clapiotte est un peu petite pour toucher à mon ordinateur et que N°1 ne fait que des recherches Google image sur les Pokemons et que je ne suis jamais bien loin, rapport que c’est surtout mon outil de travail et que je refuse qu’il me plante tout avec ses petits doigts encore peu initiés.

Pour l’instant, j’ai beaucoup de mal à imaginer mes enfants, tellement malins, se faire piéger par internet. Maintenant, je suis consciente que j’ai été relativement forte moi même pour prendre des risques idiots lorsque j’étais plus jeune pour ne pas oublier que le tour de mes enfants viendra. D’autant que je suis persuadée qu’un de ces quatre, tous les natifs de la génération écran seront en quasi permanence devant un danger potentiel lié à ces écrans eux mêmes. Ils apprendront certainement via tablette, ils navigueront instinctivement où bon leur semble… autant de temps passé avec la possibilité de tomber sur des images inappropriées ou des rencontres vaseuses.

danger internet enfant

Bonjour l’angoisse….

Aujourd’hui, les contrôles parentaux à notre disposition sont beaucoup moins compliqués à installer, plus besoin d’être un geek en puissance pour mettre en route la bestiole, tout se fait bien plus facilement. Tout comme la gestion du profil utilisateur, pré enregistré selon les âges mais tout à fait modulable en fonction de chacun. Une vraie progression dans le domaine afin de ne pas avoir une impression de prison virtuelle mais plutôt d’un garde fou intuitif et bien pensé. C’est donc le cas de XOOLOO, classé 1er des logiciels de contrôle parental dans le cadre des tests du Ministère de la Famille.

Pour moi, il n’en reste pas moins qu’il faut, en plus de l’installation d’un contrôle parental, accompagner ses enfants du mieux qu’on le peut et communiquer avec eux un maximum à propos de tout ça, parce que malgré la confiance qu’on aura en eux et en les outils de ce type, le risque zéro n’existera jamais, alors on reste un peu vigilant tout de même (et maintenant, vous avez la preuve que je suis une GROSSE parano)

Et aujourd’hui, j’ai 10 licences de controle parental XOOLOO à vous faire gagner, afin que vous puissiez vous mêmes vous faire une idée et commencer (ou continuer) à accompagner votre enfant dans la découverte d’internet sans danger.
Je vous laisse jusqu’au 12 mars inclus pour me dire quelle est votre plus grosse frayeur concernant vos enfants et internet en commentaire.

Je tirerai au sort les 10 gagnants et les contacterai par mail dans la foulée, en plus de les annoncer en edit de cet article.

Pour plus d’infos, vous pouvez aussi consulter la page Facebook associée

 

 

Femme à lunettes…

Le verdict tombera mercredi ou ne tombera pas: Clapiotte va certainement devoir porter des lunettes.

Sachez que je suis en deuil de la perfection enfantine depuis cette annonce de la maitresse qui a claqué à mon oreille comme le fouet de Felindra (tête de tiiiiiiigre).

Voilà. Alors qu’on m’annoncait que N°1 était miro depuis sa naissance il y a 4 ans, la version taupe féminine n’a pas tardé à suivre les traces de son frère.

J’aime pas les lunettes de vue.
J’en ai déjà parlé, j’ai un soucis avec les yeux, je suis oculophobe ou peu importe le nom que porte mon problème, je me sens très mal quand on me parle de problèmes d’yeux et mon unique visite chez l’ophtalmo s’est soldé par deux malaises. Autant vous dire que je fais pas la maligne quand je pense au rendez-vous de mercredi après midi pour les deux enfants.
Sérieusement, l’ophtalmo qui va faire des fonds de l’œil à mes deux greffons, ça me donne envie de partir vivre dans une yourte au fond d’un bois mongole.

D’habitude, Tony se débrouille pour y aller, mais cette fois, impossible, on a rendez vous en plein milieu de l’après midi, je dois m’y coller et à l’heure ou j’écris ce billet, mes doigts suintent l’angoisse de faire un malaise devant mes deux enfants. You-pi (quelqu’un se dévoue ?).

Bref, donc, peut être que Clapiotte va avoir des lunettes. Fin du monde partie deux pour moi, donc.

Pourtant, je leur protège leurs petits yeux depuis bien longtemps à mes enfants, je leur choisis soigneusement de bonnes lunettes de soleil en me disant que si déjà on pouvait éviter les problèmes liés au soleil et les migraines ophtalmiques qui s’en suivent, je m’en sortirai pas plus mal.

L’année dernière, la veille des vacances, j’ai même dû acheter en urgence une paire pour Clapiotte qui venait de perdre la sienne dans d’obscures circonstances (genre, en sautant à pieds joints au dessus d’un caniveau). Des trucs immondes et roses avec Hello Kitty dessus. Si je n’avais pas été phobique, je pense que ça se serait de toute façon déclenché à ce moment là.

Perso, j’ai une paire à 8000 dollars qui me fait des marques immondes mais avec lesquelles je ne crains pas de finir en urgence pour une cataracte anticipée, une brûlure de la cornée ou à une dégénérescence de la rétine (notez la capacité du phobique à se tenir informé d’un tas de saletés concernant sa phobie).

Bon, comme on en est à parler protection des yeux, je vous conseille vivement de choisir vos lunettes de soleil avec la mention CE et avec des verres à protection UV 100%, sans négliger la catégorie de protection.
A savoir que les verres polarisants supprimeront la réverbération, et donc l’éblouissement et que si vous pouvez prendre en plus des lunettes qui filtrent la lumière bleue, ça sera un beau bonus pour vos rétines, un peu comme un anti-cerne de la rétine en gros.
Oui, je me permets de donner des conseils pour une fois, parce que pour le coup, je me suis un peu renseignée.

Si vous avez vous-mêmes une peur-panique des opticiens (j’imagine que ça doit exister aussi), sachez que les opticiens en ligne comme l’opticien Mister Spex ont des sites très bien faits pour choisir sa monture sans soucis et à des prix très compétitifs.

Et sinon, si vous ne voulez pas finir oculophobique (parce que c’est pas handicapant, mais j’aurai quand même préféré être molubdotémophobe, ça aurait été plus marrant et plus simple à éviter… je vous laisse chercher pour la peine),vous pouvez éviter de regarder Orange Mécanique. Oui, même l’affiche. Évitez, je vous dis.

clapiotte lunettes

Pour Clapiotte qui s’entraine depuis longtemps avec les vieilles montures de N°1, ça devrait en revanche pas poser de problème.

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