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Mon mari est fou

Il y a de ça 3 semaines, je me baladais en ville dans l’espoir de trouver une robe pour le mariage d’un de mes meilleurs amis.
J’avais laissé les enfants à Tony qui ne travaille pas le lundi pour être sûre d’avoir le cran de courir les magasins. OUi, parce que j’ai beau être une fille (c’est marqué dans mon carnet de santé, et accessoirement, je crois me rappeler avoir pondu 2 enfants…mais après tout, ils ont jamais trouvé la sortie, le doute persiste, donc), je ne sis pas fana des boutiques.

D’abord, j’aime pas le boutiques parce que dès que je vois un truc sympa qui correspond à ce que je voulais, c’est TOUJOURS quelque chose de TRES cher. J’ai es goûts de luxe sans le faire exprès. Dernier en date, un ensemble de sous-vêtement tout à fait dans mes goûts. Ouias, ben la marque, c’était ERES… et si vous connaissez ERES, vous savez que pour s’acheter juste une baleine de soutif il faut vendre un rein d’enfant pour se le payer.

Ensuite, les boutiques, faut se faire les vendeuses. Et je sais de quoi je parle. Rare est celle qui va te conseiller parfaitement. Soi elle esquive le conseil en faisant mine de ranger des cintres/se curer le nez/passer un coup de fil ULTRA important/tourner les talons et se tirer le plus loin possible de toi (rayer la mention inutile), soi elle s’aggrippe à toi et essaye de te refourguer cette robe en 40 alors que tu fais du 36 avec des collants moches, des accessoires moches mais par magie elle, elle trouve ça MA-GNI-FI-QUE (ma chériiiiiiie), ^resque elle revend sa mère, la fourbe!

Et puis il y a l’essayage. Dans le genre révélation de l’année sur ce blog, j’annonce que je suis pas toujorus au point niveau pilosité. N’étant pas accro à la tendresse toute relative que te procure une bande de cire, parfois, je passe mon tour. Du coup, pour mes journées shopping, je sors le grand jeu, et déjà, ça me met de mauvaise humeur. Bref, pour pas me taper la honte de la jambe de Big-Foot en cabine en plus d’avoir la marque de l’élastique des chaussettes sur la cheville, je fais au moins l’effort d’enlever toute trace de mes origines italiennes.

Et me voilà, donc, dans la rue, râlant de tout ce que je viens de faire comme effort pour peut être rien trouver mais en plus me frotter aux vendeuses et aux fringues trop chers pour moi.

Et là, coup de bol, je trouve les chaussures. Nan, j’ai pas encore trouvé la robe, mais ces chaussures sont bien trop jolies pour que je ne reparte pas avec.rho…pis elles me vont bien. Re- coup de bol, elles sont moins cheres que prévu! Emballé c’est pesé.

Retse à trouver la robe qui va avec (oui, je sais que normalement on fait pas ça dans ce sens, et c’est souvent pour ça que je déteste courir le pavé, il y a un code à suivre qu’en quaité de rebelle de la fillasse attitude je m’obstine à ne pas respecter, idiote que je suis).

Coup de bol N°2, LA robe se trouve en face de moi. Simple, mais classe ET assortie à mes pompes toutes neuves qui vont faire de mes pieds des sortes de petites quenelles rabougries au bout d’une heure.
Chouette, du 36. En robe, je dois bien faire du 36.

Ah, tiens, j’ai pris des seins (nan, je blague, je me suis juste élargie).
Ah, tiens, j’ai pris du cul (là je blague pas, et très franchement ça me fait pas rire).

Bon, elle est jolie, je vais la prendre en 38. Quand même. Avec les larmes aux yeux. Oui, je ne suis qu’une psychopathe capricieuse, je devrais être contente, c’est pas si grave de faire du 38 tout ça… mais c’est comme ça, je m’y fais pas. Donc, je paye (encore heureux, elle me coûte pas un bras non plus), les yeux embués, décidée de me mettre à la diet dès mon retour à la maison.

Ça a marché (oui, parce qu’en général, je suis au régime tous les lundi…jusqu’au mardi matin), je suis ultra motivée.

D’autant plus (là, enfin, on va comprendre pourquoi ce titre) que Tony a sauté sur l’occasion pour me mettre une carotte à ma bonne volonté qu’il sait très précaire.
Il m’a promis que si j’arrivais à mon poids souhaité (celui d’avant mes grossesses, en fait) et que je maintenais le cap pendant 1mois, il nous offrait des vacances…à Punta Cana! Ouais!
Bon, je crois pas qu’on ai les moyens, mais avouez que c’est ultra motivant ça… bon, ça veut aussi dire qu’il en a un peu marre de voir que j’ai des plus grosses fesses que lui. Ca veut aussi dire que soit il ment parce qu’on peut pas se payer ça, soit il me cache un compte spécial « motiver Cranemou, ultime recours, cassez en cas d’urgence! »…soit il a hérité sans me le dire et qu’en fait, j’aurai pu me l’acheter, cet ensemble ERES! (derniere solution, il SAIT que je n’y arriverais jamais)


Enfin, bref, il m’achète ma motivation, et j’avoue que ça marche! (ouais, je suis une vendue, je m’en suis jamais cachée en même temps!
(Punta Cana, quoi!))

Si jamais j’y arrive, j’aimerai bien voir sa tête quand même!!!

Et vous? c’est quoi qui vous motive?