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Mode Stresssssssss

Pas trop le goût de dire des bêtises ce matin, N°1 a ponctué ma nuit de ses récits cauchemardesques…

Je ressemble à un mort vivant, c’est le délire total! Ca changera de ces trois derniers jours.

Je pense que N°1 commence a angoisser, rapport à l’arrivée de CacaBoudin.

« Snif, snif…….snif…. »
« Quoi qu’est ce? quelle heure il est? pffffff……3h….. »
« Mamaaaaaaaannnnnnnnn » (tout ça dans un sanglot de type trèèès malheureux)
« j’arrive » (attend que je lève ce gros corps de ce lit, juste une minute)
…….
« Tu as fait un cauchemar?
« Je peux pas te raconter »(toujours dans des sanglots)
« Mais si, ca te fera du bien, pis après on fait un gros câlin » (et on se rendort jusqu’à demain)
(reniflements morvesques) « la maîtresse m’a donné un papier et elle m’a dit que c’était écrit que je te reverrai jamais »
« Mais c’est un cauchemar horrible ça! »
« il fallait que je trouve une nouvelle maman, et toi, je pouvais te revoir quand j’aurai 18 ans »
« P’tit zouzou…mais nooooonnnnn….aller, viens dans le lit de papa et maman, on va faire passer ces idées horribles…. »

M’enfin, rendez moi mon fils qui nous raconte des histoires de Pokémons tous les matins…. le dépressif, là, je le connais pas.

Enfin, comme je me doute que quelque chose le tracasse, je creuse un peu plus ce matin.

Finalement, il s’avère que pour lui (dans son rêve, hein, pas en vrai m’a-t-il précisé), je vais partir faire sortir la petite sœur, et que je ne reviendrai pas.

Pas évident à entendre. Pauvre petit troll… Pourtant, on lui explique, je pense, relativement bien comment vont se passer les événements. Il est bien averti. Visiblement, ça ne suffit pas à vaincre les démons des tous petits l’approche psychologique par anticipation des événements (pas sûre que ce que je viens d’écrire soit un terme scientifique!).

Bref, mon fils est encore un petit bonhomme tout naïf, et moi, ça n’arrange pas mon état hormonal du moment qui me fait gonfler les idées noires à l’approche du jour J (je vous grâce des détails, sinon, je pleure).

Aller, on va se reprendre, hein!