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Petites choses non négligeables…

Je me dis souvent que je suis dans la surconsommation.

Je ne me suis pas achetée une fringue depuis la naissance de Clapiotte, mais cette petite a 6Tshirt manches courtes, pareil de manches longues, 6 pantalons, 7 robes, 3 pulls, 8gilets, 8pyjamas et je ne compte pas les bodies ou les chaussettes… C’est vrai, le fait qu’elle se traine encore par terre y est pour beaucoup (on se arssure comme on peut), mais quand même, à l’allure où elle grandit, est-ce bien nécessaire d’avoir de quoi la changer 2fois par jour pendant une semaine sans qu’elle ne soit jamais habillée de la même manière? D’ailleurs, je note que les 3/4 du temps, je l’habille de la même manière. Comme quoi…

Pareil pour N°1 qui a un placard plus fourni que le mien (qui baisse à vue d’œil, au rythme du bon vouloir des mites que j’ai eu le malheur de ramener de mon boulot et qui se trouve très bien chez moi).

Je ne parle pas des jouets? Nooon, j’ai bien trop honte. Je craque régulièrement sur des cochonneries qui remplissent mon N°1 de joie (pendant 24heures environ) et de petits trucs de fillasses pour Clapiotte. On accumule tellement de plastique que je remplirai 2 bennes jaunes à moi toute seule.

Mais quand même, il y a des petites choses, qui peuvent parfois paraitre futiles, mais qui s’avèrent être vraiment utiles, voire très pratiques, pour ne pas dire indispensables, ce qui est non négligeable dans nos vies de mères, reconnaissons le!

1/ Le thermomètre. Mais pas n’importe lequel. Si comme moi, tu es une obsédée de la maladie et que tu crois qu’à chaque poussée de fièvre, ton gosse te fait une méningite fulgurante (oui, même si là, il te retourne le placard de bouffe, c’est une méningiiiite j’te dis!), tu sais de quoi je parle. D’abord, on achète le traditionnel thermomètre réctal, mais une fois que ton bébé t’as fait comprendre que se faire enfiler cette chose intrusive, aussi minuscule soit elle, n’est pas du tout -mais alors DU TOUT- dans son hummeur et qu’éventuellement, tu t’es fait fracasser le nez grâce à de vigoureux coups de pieds dont tu ignorais jusque là la force, bref, alors, tu renonces à ce système.

Heureusement, on a d’autres alternatives, certes, plus onéreuses, mais tout de même moins archaïques. A savoir, le frontal ou l’auriculaire. J’ai testé les deux, et je valide pour le frontal. J’explique. L’auriculaire, il faut fourrer le truc dans la mini oreille, et déjà, c’est moyennement adapté. Le truc en plus, c’est que tu dois viser le tympan. Et je t’assure que ce n’est pas évident pour tout le monde : d’après Tony, nos deux enfants varient de 35°2 à 36°1… j’ai arrêté de m’inquiéter. Mais depuis qu’on nous a envoyé pour test le Thermoflash de Visiomed grâce au salon virtuel du Salon Baby et de son espace innovation j’avoue, tout à changer. Tout à coup, Tony kiffe prendre la température, et je peux flasher mes enfants à loisir, selon mes sautes de stress hypocondriaque par procuration, et ça, sans les réveiller (à condition d’avoir enlevé la fonction VOIX… testé ici même, et oui, ça réveille l’enfant, pas de problème)! Comme je suis une grande malade, je flash aussi la température de l’appart et la température du bain.

 

2/ Les gobelets gigognes. Si t’as pas ça, ton bébé va rater sa vie. De 4-5 mois à 8 ans, c’est l’investissement à faire. Jouet de bain, chambouletout, dinette improvisée, apprentissage des couleurs, apprentissages de l’empilage etc… Vous en trouverez entre 4 et 10 euros, selon les marques. Depuis N°1, c’est LE jouet que j’emmène partout (puisque gigogne=gain de place dans la besace), je les passe au lave vaisselle, dans le bain, à la plage, et Clapiotte a pris le relai sans soucis. Elle, son truc, c’est de réfléchir pour les remettre les uns dans les autres… et 15minutes de réflexions de Clapiotte (et de calme pour moi), ça n’a pas de prix!

3/ Un portable (solide) et un trousseau de clé. Oui, je sais, on  a investi dans le jouet qui rigole quand on le chatouille ou qui chante des chansons en anglais quand on a bien appuyer sur le bouton vert, MAIS, ce qu’aime le nain, c’est TON jouet. Oui, celui là que tu as collé à l’oreille, et ce trousseau de clé, là, qui fait gling gling quand tu ouvres la boite au lettre. Evidemment, pour avoir la paix, on lui refile assez régulièrement, avec le pic d’appréhension qui va avec « et si il me le pète? » « et si il me les perd »… mais le besoin d’être TRAN-QUI-LLE 5 minutes vaut tous les risques. Si, si, même celui de lui faire attraper un vieux virus coincé entre 2 touches.

4/ Un solution hydroalcoolique: celle qui traîne dans ton sac depuis H1N1 fera l’affaire. Nan nan, c’est pas pour les mains, c’est pour, de temps, en temps, en mettre sur un bout de mouchoir et y passer le portable ET les clés. Je sais très bien qu’on va le faire que 2 fois de toute notre vie, MAIS, le fait de l’avoir dans le sac est déjà une étape dans notre recherche d’extinction de la culpabilité.

5/ La dosette de sérum phy (et une mémoire affective sélective). Le bébé est malade (à force d’avoir sucer des clés) (je pense que c’est une méningite) (vite, température), et ce nez qui coule, c’est franchement dégueu. Comme on n’a plus le droit aux médicaments, on ressort de chez le pédiatre avec un ‘mouchez le » qui nous laisse perplexe. Parce que quand on dit « souffle » à son petit morveux de 3 mois, on a 10 fois plus de chance qu’il nous fasse un beau retour de siphon plutôt qu’une belle évacuation nasale. C’est là qu’on doit faire abstraction de notre amour pour cette petite chose et qu’on va adorer l’inventeur de la dosette de sérum: on penche la tête du bébé sur le côté (au choix, de toute façon faudra faire l’autre après, si, si, aller, courage), on lui ferme la bouche par le bas de la mâchoire (j’avoue, j’y arrive pas), et Pshiiiit, une bonne giclette dans la narine. Re de l’autre côté et hop, on redresse le bébé. Et ca coule, et c’est dégueu, et là, on peut recommencer à se rappeler qu’on l’aimait.

6/ le biscuit-le bout de pain: nan, nan, je sais que vous savez de quoi je parle. Et OUI, c’est toujours pour avoir la paix: en poussette, en attendant le repas, dans la salle d’attente, en voiture (si on a le droit… parce que nous, non)

7/ La sucette ou « ta gueule ». Ou le pouce, ou le doudou, ou n’importe quoi qui fait passer un gros chagrin en 3 minutes top chrono accompagné d’un gros câlin.

8/ Des mains. Pas de bras, pas de chocolat. Nan, sans rire, pour jouer à cacher-coucou qu’on prendra soin de répéter 5000 fois d’une manière idiote. c’est gratuit, et bébé est bon public, ça le fait marrer à chaque fois. Finalement, il leur faut pas beaucoup; sont quand même un peu limités nos enfants, à la base!

9/ un frère et/ou une soeur: LE truc pratique, quand même, parce que ça occupe le petit, ça rend fier le grand et surtout, à cet âge, ils ne se disputent pas (trop… enfin, ils ne se tapent pas dessus quoi). Exemple: tout petit, sur le transat, déjà le minus regarde le grand et le suit des yeux avec une légère pojnte d’interêt, suffisante pour qu’on décèle en lui un peu plus qu’un légume. Plus grand, quand il se déplace, il va le suivre de partout. Plus la peine d’investir dans trop de jouet, le bébé va directement passer de la case 1er âge à jouets pour 4ans et plus. Tant pis pour les mains de playmobils ingurgitées, le bébé peut passer des heuuuures dans la chambre du grand… toujours pour notre tranquillité (intervenir quand on entend trop de petites choses faire des bonds sur le parquet). On en profite pour dire au grand qu’il doit montrer l’exemple et que donc, sauter sur le canapé-se curer le nez ou manger comme un cochon n’est plus toléré à compter de NOW (comment ça, mère tyrannique?). D’ailleurs, les faire manger ensemble à table est LA bonne idée. La petite mange quand le grand mange et bois quand il boit. Le seul soucis, c’est quand le grand ne veut pas manger ses légumes (ce qui doit arriver seulement 8fois par semaine)…

 

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