(Avec du people dedans)
(Call me Voici aujourd’hui)
L’an dernier, j’avais tellement adoré l’ouverture du festival Lumière et son ambiance agréable que je m’étais jurée d’y retourner cette année.
Belle Maman m’avait déjà réservé une place pour l’ouverture, comme l’an passé (merciiiii), mais j’avoue, j’en voulais un peu plus. C’est là que la chance s’est tournée vers moi et m’a demandé si je ne voulais pas par hasard, une accréditation presse pour toute la durée du Festival. Tu penses bien que oui, même si je ne me sens pas du tout légitime avec mon Graal autour du coup, j’en ai bien profité: les séances gratuites ou au tarif accrédité, déjà, c’est un peu comme si c’était Noël.
Et puis, à mon grand étonnement, cette carte m’a permis d’accéder au village de nuit du Festival, plus exactement à la Plateforme. Mieux encore, j’avais Open Bar. Les deux fois où j’y suis allée (je tiens à dire que faire deux soirées open bar la même semaine passé la trentaine, c’est pas une bonne idée).
J’ai donc guinché au milieu du staff du Festival mais aussi au milieu de certaines de nos stars françaises. Ainsi, j’ai pu saluer Thierry Frémaux, écouter Daroussin parler longuement bateau avec mon beau-père (oui, je fais profiter de mes entrées au peuple), me faire épousseter le nez par Hippolyte Girardot et avoir une discussion de 40 secondes avec Laurent Gerra (oui, je sais, lui, il fait moins rêver déjà).
On m’a crié « regarde, regarde, y’a Vincent Elbaz »… que je n’ai vu que de dos, et finalement, ça aurait pu être le voisin de pallier.
Alors, ça fait quoi de voir des gens connus « en vrai »? Parce que c’est ça, la vraie question. je suis tellement consciente que ces gens auront effacer notre micro échange de leur mémoire à peine 5 minutes après (et je suis large), que déjà, je suis moins stressée qu’avant. Je crois d’ailleurs que je suis plus stressée de rencontrer certaines blogueuses, par peur de les décevoir plutôt que les people, pour qui, finalement, il n’y a aucun enjeu émotionnel.
Alors… Se faire moucher par Girardot dans son propre foulard, c’est surtout assez incompréhensible, tout comme l’échange verbal qui a suivi. L’alcool, c’est mal (même si c’est marrant, là, pour le coup).
Voir Darroussin de si prêt que j’aurai pu lui enlever une crotte de nez: Cet homme a un visage tellement sympathique qu’on ne peut que l’aimer, même si, avec toute la sympathie dont il a fait preuve, je ne suis pas sûre de me marrer si je passais une soirée avec lui. Bon, voilà, sympa, interressant mais pas marrant.
Et Gerra? Je ne sais même pas si je dois m’attarder sur lui tellement je pensais que c’était un type sympa alors qu’il m’a plutôt prouvé le contraire. Mouais, je comprends, hen, mais voilà, c’est aussi son taf de se coltiner les lourdingues (comme moi, oui oui).
Voilà, là, déjà, pour ceux à qui j’ai parlé.
Après, il y a certaines personnes qui m’ont fait trembler les mains, même 10 minutes après les avoir croiser, comme Depardieu, par exemple. Je me suis retrounée, et il était là, derrière moi, imposant, souriant, rassurant, impressionnant. Le temps de brandir l’appareil et de ne pas cadrer qu’un ours de la sécurité me demandait de bien vouloir me décaler.
Je n’arrive pas à déterminer le sentiment que j’ai eu à ce moment là. De la joie? de la gratitude? De l’admiration? De la peur, un peu? Se trouver face à face avec un tel monstre sacré, c’est tout de même bouleversant, malgré tout mon côté désabusé dont je me drappe dans de telles circonstances, là, c’était trop!
Bon et sinon, petit mot pour le monsieur de la sécurité qui m’a demandé de bouger: vous avez été très sympa, hein, mais vous auriez pu attendre juste 3 minutes de plus que je puisse rouler une pelle à Vincent Pérez … punaise, cet acte manqué, je t’en veux, Monsieur Sécurité, je t’en VEUXXXXX! Tssss
Alors, et vous, qui est ce qui serait capable de vous impressionner au point d’en trembler?