Dans un passé assez proche il y avait un truc que je ne comprenais pas, c’était cet engouement des parisiens pour Monoprix.
« J’vais au Monop »,
« hannn, t’as vu la collection Machin chez Monop ? »
« Mon foulard? Je l’ai trouvé au Monop »,
« t’inquietes pas, on fera un saut au Monop pour le repas de ce soir »,
« Heu-reu-se-ment, j’ai trouvé mon nouvel appart à côté d’un Monop. Bon, le métro est un peu loin mais c’est pas grave ».
« Le Monop », ils n’avaient que ça à la bouche.
A Lyon, on n’avait pas Monoprix jusqu’en 2008. On comprendra mieux pourquoi j’ai mis du temps à comprendre cette obsession parisienne (je dis parisienne parce que c’est ce que j’ai vécu avec des copains, surement était-ce pareil dans les villes qui, elles, connaissaient l’enseigne).
Et puis Monoprix fût.
Évidemment, vu que je bossais en face, j’y ai passé la quasi totalité de mes pauses déjeuner. Et là j’ai compris.
On y trouve de tout, des produits basiques comme de produits originaux, et surtout, surtout, parce que je ne suis rien qu’une fille facile, des fringues super sympas. Enceinte de Clapiotte quelques mois après l’ouverture, autant vous dire que je me suis fait bien plaisir.
Je suis officiellement passée de l’autre côté et je suis quand même contente qu’on n’ait pas encore de magasins à tous les coins de rue comme à Paris sans quoi je finirai par me fâcher avec Tony.
Du coup, quoi de plus naturel pour ma petite rubrique Mode Enfant que de faire une sélection spéciale Monop, prise directement sur le supermarche en ligne, histoire qu’il n’y ait pas de jaloux, au moins, c’est accessible à tout le monde…
Voilà donc mes petites trouvailles du printemps pour greffons dans le vent. Y’a de l’étoile, beaucoup et plein (trop) de tentations, surtout !
1: Borsalino, 13€; 2: Jupe étoiles, 19€; 3: TShirt, 15€; 4: foulard étoiles, 9€
5: Gilet, 23€; 6: Robe, 23€; 7: Sac étoiles, 19€; 8: jeans: 21,90€
1: foulard, 9€; 2: sweat, 21€; 3: slim gris, 21€; 4: TShirt, 7€
5: TShirt rayé, 9€; 6: Cardigan gris, 17€; 7: Jeans brut, 17€; 8: chemise, 21€
Voilà voilà, voilà… je sais pas vous, mais j’ai le clic qui me démange moi… vais pas tarder à faire un GROS craquage de printemps. Je le sens.
PS: Je m’excuse auprès de mes copains parisiens de toutes ces moqueries que j’ai pu dire à propos de leur affection pour ce magasin. Je m’incline.
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