Quand j’étais petite, le dimanche soir, j’avais une boule au ventre, un espèce de malaise m’envahissait. Pourtant, j’aimais bien l’école, mais cette sensation était plus forte. Fini de traîner en pyjama, il fallait revenir à la réalité du travail, des amis, de notre prestation permanente devant les autres.
Et puis le temps a passé, et je suis toujours un peu hantée par cette dépression les veilles de rentrée. Fin des vacances, retour des chaussettes, les tongs au placard… Mouarf… tristesse!
Aujourd’hui, c’est la rentrée de Tony, et l’humeur n’y est pas. Parce que du coup, cette fin de vacances Tonyesque signifie vaguement que c’est ma fin de vacances aussi: retour à la vie avec les 2 trolls, allers/retours, repas, siestes, jeux, couches et bavardages animés sur le devenir du Pokémon N°54.
Demain, j’attends tout de même la rentrée de N°1, parce que j’ai franchement hâte qu’il aille apprendre la vie ailleurs que dans mes jambes 6heures par jour!
Lui, il ne connait pas le coup de mou de veille de rentrée. Au moment même où j’écris, alors qu’il devrait broyer du noir et tourner en rond, il tente de faire répéter à sa sœur: « invocation du dieu égyptien supérieur » en faisant des gestes bizarres avec ces bras.
Elle, elle se marre, et lui, il insiste. La rentrée, je crois qu’il n’y pensera que demain au moment du levé, puisque les grasses-mat seront bannies (et là, je pleure)!
Bon dernier jour à tous les loulous et courage aux mamans: demain, on sera tranquille!!!!