J’ai toujours rêvé d’un grand appartement à partager. Vivre façon auberge espagnole me faisait rêver et j’adorais squatter chez mes amis qui habitaient en colocation. D’ailleurs, du temps de mes études, il m’arrivait souvent de profiter de l’absence de l’un deux pour squatter sa chambre, histoire de vivre à plusieurs, moi qui habitait un petit studio confortable mais dans un quartier bof, mes copains avaient 150m2 avec poutres apparentes en plein centre ville. Et je ne parle même pas des fêtes.
J’ai failli, il y a de ça une dizaine d’années, franchir le pas avec une copine. A 2, pour commencer Et puis Tony a débarqué, et la collocation s’est transformé en mise en ménage, finalement.
Depuis, je regrette toujours un peu de ne pas avoir réellement connu un chez moi à plusieurs, je ne saurai pas si c’est chouette, de partager son petit déjeuner avec un pote ou simplement une autre personne, qui avait besoin, comme moi, d’un toit à partager. Il faut dire qu’à part avec ma copine, je ne sais pas si j’aurai osé poser une annonce pour demander si quelqu’un voulait bien tenter le coup: « JF cherche colocation désespérément ».
Dans le film l’Auberge espagnole, on voit les collocs faire passer des entretiens à leur futurs voisins de chambre… aurai je seulement été capable de poser les bonnes questions sans me faire dessus (mais non, ce n’est pas de la timidité, juste que j’aime pas être intrusive, hum)?
Par chance, aujourd’hui, il y a internet, et quand mes enfants partiront en colloc (nan parce que vous croyez que j’ai fait des Tanguy ou que j’ai assez d’argent pour payer un vrai loyer supplémentaire?), nous n’auront pas besoin de déposer une annonce sur le tableau d’affichage de la boulangerie:
« N°1, 19ans et propre recherche colocataire homme ou femme entre 19 et 25 ans capable de supporter les 135 appels quotidien de sa mère. Propriétaire de chat s’abstenir«
Va savoir si avec ce genre d’annonce, on n’aurait pas eu des égorgeurs de chatons ou des jeunes hommes fan de voix de femmes mûres! On sait pas!
Non, maintenant, il y a plus simple, même pas la peine de demander la permission à la boulangère. De chez soi, derrière notre clavier, on peut poser une annonce ou simplement consulter les annonces en ligne sur un site colocation.
Ainsi, en un coup d’œil, on a l’âge de la personne, sa situation amoureuse et professionnel, si elle a des animaux, si elle fume, si elle est pour les fiestas etc… bref, déjà de quoi faire un bon tri, puis, on renseigne les goûts, les + de la colocation (si jamais on arrive avec un lave linge, c’est un gros plus, par exemple) puis un descriptif de l’appart et de sa situation.
En me baladant sur le site SmoovUp, j’ai pu m’apercevoir qu’on pouvait rechercher le colocataire idéal par critères d’affinités, et ça change tout, car autant ne pas se retrouver avec quelqu’un qui va nous taper sur le système au bout de trois jours.
Quand on connait les prix exorbitants des loyers dans les grandes villes, on sait bien que ce genre de site n’est pas seulement utile qu’aux étudiants, mais aussi aux jeunes actifs. Il y a même des parents séparés qui s’y inscrivent pour alléger un peu leurs charges mensuelles. Plutôt une bonne nouvelle, je trouve, car je ne vois pas bien comment on peut lâcher minimum 800euros dans un loyer (histoire d’avoir une chambre pour les enfants quoi) lorsqu’on est seul(e).
Vous y avez déjà pensé à la coloc? Vous avez essayé?
Article sponsorisé