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Cranemou en voyage chapitre final : Miss Camping en Nouvelle Zélande

Oui je sais vous êtes si tristes, voilà déjà la fin de ces vacances fabuleuses… Je m’octroie le droit tout de même de faire quelques billets bonus concernant le voyage en lui même, parce que tout de même, ça constitue 75h de ma vie.

Mais revenons en où nous en étions, tu te rappelles ? Oui, c’est ça, après le mariage.

Nous étions environ beaucoup, en tout, à quitter Auckland, en sachant que personne n’avait, par la suite, pris les mêmes dates de vol retour histoire que niveau organisation, ce soit BIEN le bordel.

Une seule chose était sûre le jour du départ, nous allions nous retrouvés le soir au camping de Waihi Beach, sur la côté est au sud d’Auckland, dans l’île du Nord (fais un effort en géolocalisation bon sang !)

Voyageant solo et ne conduisant pas depuis bien trop longtemps, j’avais mis de côté l’idée de louer une voiture de moi-même, même si la tentation de voyager cheveux au vent sur les longues et sinueuses routes kiwi était grande, le fait de de découvrir qu’on roulait à gauche avait relégué ma motivation au niveau moins douze (mourir au milieu de moutons dans la pampa du bout du monde ne faisant pas, pour le moment, partie de mes projets).

J’étais donc de la catégorie des squatteurs de voiture, et c’est tout naturellement que je me suis incrustée dans celle de ceux ayant partagé ma chambre et mes nuits jusque là.

Et puis, bon, ils étaient cool (non pas qu’il y avait de gros relous dans les autres voitures hein)(NON je n’ai pas dit ça), et ils souhaitaient s’arrêter dans des « spots » qui m’intéressaient aussi beaucoup sur le chemin (ils avaient un guide et étaient organisés EUX). D’ailleurs, au camping, nous allions une fois de plus partager notre gîte. En même temps, après 4 jours à se succéder dans une salle de bain avec toilettes, on avait vite rompu le charme de la colocation idéale en se raillant les uns les autres sur la teneur en souffre de nos émanations sphincteriennes. Ça soude un groupe ces histoires de caca en espace restreint (note pour plus tard : rédiger une thèse sur la corrélation caca/amitié).

Il faut savoir que même à bord de ta voiture, déjà, les paysages sont dingues.  (non, j’ai pas fait de transition entre les WC et les paysages, je me suis dit que ça valait pas le coup)

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Genre…

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Ou genre…

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Les arbres crânent à fond là-bas un peu…

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Voilà voilà… Un bord de route comme un autre…

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Et puis quand même tu ne peux pas t’empêcher de gâcher un peu le paysage en mangeant des trucs étranges et tendancieux…
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Pendant que les mouettes t’encerclent pour justement le bouffer, ton truc étrange (et éventuellement toi, au passage)

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Et peut être qu’à la fin, ton truc étrange, tu le vomis….

Bref, notre but était quand même de découvrir la côte, nous avions donc pris directement le chemin nous amenant à Cathedral Cove.
N’ayant absolument pas potassé mon voyage, je ne savais pas trop où j’allais. En descendant de la voiture, j’ai juste fait « Hannnn » en voyant la vue. Et puis « arf » en constatant qu’il allait (encore) falloir marcher. Mais BORDEL que ça valait le coup, cet endroit est magique, on y est resté un bon moment, histoire de faire la roue, de prendre le soleil, de tenter LA photo sans personne dessus (Challenge !).

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TADAAAAM !
(ouais, bon, la mienne était moins jolie, j’ai volé celle du fameux Guillaume)
(C’est CANON hein ?)

Et il était temps de repartir, rapport qu’on voulait voir aussi la très fameuse plage des Hot Water Beach. Une plage qui offre, à marée basse, l’occasion de découvrir que parfois, la géologie donne des choses magiques, comme de pouvoir creuser un trou sur la plage, le laisser se remplir d’eau qui peut monter jusqu’à 60 degrés et s’en faire une piscine naturelle.
Évidemment, quand tu regardes pas les horaires des marées avant, tu l’as un peu dans le fondement, ta piscine, mais ça ne t’empêche pas de te balader avec ta pelle et ta bonne humeur et de juste laisser tes pieds s’enfoncer dans le sable, l’eau aux genoux (enfin, quand tu fais ma taille, l’eau au short un peu quand même) et de te cramer les orteils tout en étant content quand même « wahouuu, la géothermie naturelle c’est vraiment géniale » (ouais, t’es un peu devenu débile depuis que tu es arrivé dans ce pays de Bisounours, tu kiffes les brulures au 2nd degré, c’est comme ça).

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Ils étaient là, OUI !

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C’était sûrement pour changer de la roue, au niveau de la pose…

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Il était tout de même plus de 22h quand nous sommes repartis vers le camping (pile l’heure de la marée basse, on est des bons ou on ne l’est pas)

J’ai de nouveau partagé ma chambre avec Guillaume, mais en lits séparés, cette fois, sinon ça risquait de mal finir.

Nous sommes partis le lendemain pour une rando qui s’annonçait sympathique, à tout plein.
C’était sans compter que de cette rando, nous avons à peu près TOUT raté.
Des jolies chutes d’eau aux grottes de vers luisants. On a juste… marché. On est DES VRAIS, y’a pas à dire. Ceci dit, on est rentré avec des ampoules et un bronzage-camioneur du plus bel effet, on avait pas tout loupé. Même le geyser était moisi. Déception. (Mais on a bien ri quand même)

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Oh ! Un pont quoi !

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Des caillouuuuux. Des caillouuuuux !

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Le geyser-éjaculateur de la loose

Une soirée de plus, un peu sur les rotules, nous décidâmes (ouais, parfois, je conjugue mes verbes) que le lendemain serait une journée « à la cool ». Ça tombait bien, c’était ma dernière vraie journée, et l’idée de faire plage-bronzing (rapport qu’il fallait quand même atténuer la marque du marcel) m’allait très bien.

Par « à la cool », en fait, mes potes avaient entrepris d’aller faire du surf.
DU SURF… HAHAHA !
Alors moi, vois-tu, l’eau, c’est pas mon élément fétiche. Limite je préfère me jeter dans un feu à la place, je trouve ça moins angoissant.
Sur place, tout le monde, même les plus réticents, décide de se jeter à l’eau et enfile des combi-néoprène que même Miss France, dedans, c’est un boudin. Donc, moi, c’était pire. On aurait dit que j’avais volé les jambes de Mimi Mathy et le cul de Kim Kardashian. J’ai d’ailleurs cru que JAMAIS je ne pourrais en ressortir, flippant un peu des 24h de vol qui m’attendaient le lendemain, saucissonnée comme un jambon dans du cellophane (au final et avec de l’aide, j’ai pu retirer la combi, hein… Avec le maillot en même temps, certes, mais mes amis ne sont plus à ça près maintenant).

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Bon, donc, j’ai réussi à faire du surf. Sur des vagues de 10cm, peut être, mais c’était vraiment vraiment super chouette comme sensation. Même si la planche était mille fois trop grande pour moi et que le prof nous disait qu’il fallait la porter en la penchant en avant pour avoir l’air « cool ».
J’ai décrété que l’air cool, c’était hyper has been, et que je préférais avoir l’air con, en portant ma planche comme je pouvais, c’est à dire en la faisant trainer par terre et en maudissant les 4cm de bras qui me manquaient.

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A la base, j’étais fière hein. Et puis les greffons ont vu cette photo… Et ont explosé de rire.

On a fini la journée sur la plage, en se congratulant d’être aussi sportifs (et en buvant de la bière, pour compenser)

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Et en faisant de la balaçoire pour faire de belles photos en faisant comme si le pneu ne nous sciait pas les fesses

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La maison bleue, c’ets la maison du prof de surf.
Il a 19 ans.
Voilà voilà.

Le lendemain, Vu que je ne pouvais plus lever les bras, rapport aux courbatures du surf, les potes décidaient de grimper un ancien volcan, histoire de me finir AUSSI au niveau de la partie inférieure de mon corps.
Mais c’était joli aussi.
Ca devenait presque lassant ces payages de folie.

Nan je déconne.

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C’est pas moi hein… mais je la trouvais jolie celle-ci.

 

On partait ensuite tous vers Rotorua, la ville qui embaume le souffre. Je n’ai malheureusement pas pu y faire grand chose, il fallait que je sois à mon bus me ramenant à Auckland pour prendre mon avion le lendemain matin…

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C’est joli mais ça pue.

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C’est joli mais ça pue toujours oui…

Il en était fini de mes vacances de rêves, de cette parenthèse incroyable, magique et quand même bien fatigante.

J’ai versé ma larme en quittant mes amis.

En espérant qu’ils profitent pour moi.

En espérant que ce ne serait pas la dernière fois.

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(ouais, ma valise Calibag claque, je sais, faut que je vous parle de ça aussi !)