Je suis restée prostrée dans mon canapé à avaler de l’info en continue et des images à m’en faire saigner les rétines.
J’ai sangloté doucement.
J’ai dormi pour oublié.
J’ai espéré.
Je me suis effondrée.
J’ai tremblé.
J’ai eu des regains de vie et suis retombée dans la torpeur.
J’ai voulu tout recommencer.
J’ai été pétrifiée par la peur.
J’ai été étouffée par le courage que je n’ai pas.
J’ai voulu sortir. Partir. M’enfuir.
On a pris la voiture et parcouru quelques kilomètres.
On a passé des tunnels et on a vu les Alpes.
On ne parlait pas beaucoup.
Je continuais à m’arracher la peau des doigts en signe de révolte.
Et il m’a dit « regarde la vallée ».
J’ai regardé.
Et puis j’ai vu la vallée.
Celle qu’on trouve si paisible d’apparence.
J’ai vu qu’on se construisait malgré la peur. Qu’on vivait malgré le risque.
Je me suis dit que j’allais regarder beaucoup de vallées pour me redresser.
J’ai coupé les informations de la radio et mis de la musique aux tempos entêtants.
J’ai voulu danser.
J’ai chanté faux.
Ça troublait mon mal-être intérieur.
Je veux encore danser, boire, rire et chanter faux.
Je veux croire en nous tous.
Et faire l’amour dans la vallée.
Merci, bravo à « lui »
ça m’a manqué ce week end … de n’avoir personne pour me serrer fort, hormis mon fils avec lequel je ne pouvais parler de cela
On a définitivement besoin les uns des autres.
Très beau billet
Avec les gars on a fait une heure de « total délire » afin extérioriser tout ça (genre on s’est fait par exemple une choré sur ABBA !!)
Bises plein,