Archives de catégorie : Bon coup

Je n’suis pas Geek vous savez….

Nan mais c’est vrai à la fin, déjà, de petit un, je n’ai pas de lunettes.
Bon, ok, on ne peut pas faire rentrer ca dans les critères principaux. certes

Alors petit 2, pour moi, du code HTML, c’est certainement pire que du chinois. Quand je dois bidouiller quelque chose, j’y passe des heures et des heures, à me griller la rétine, ça ma gratte à l’arrière de la cornée et je prends l’irrépressible envie de… dormir. Voilà, c’est ça, ça m’endort les paupières.

Ce mot « geek », c’est devenu comme une mode en fait. Tout le monde se le colle pour un oui ou pour un non, c’est trop la classe d’être geek aujourd’hui alors que c’était la honte il y a 10 ans. Moi, j’ai surtout honte de ne rien y comprendre.

Ouais, définitivement, ce n’est pas parce que tu tiens un blog depuis 4 ans et que tu passes l’autre moitié de ta vie sur Facebook que te coller l’étiquette de Geek est pertinent. Surtout dans mon cas.
Je suis bien la dernière des geeks de ce monde en fait, et je dois avouer que ça m’agace quand on me lance des perches du genre « ouais mais toi t’es sur ton ordinateur toute la journée, t’es trop une geek ».

EN fait non. Je suis un peu comme Marie Thérèse, la dactylo du docteur Michmuch. Je tape, je clique mais JAMAIS je ne vais voir ce qu’il se passe derrière.

Quand le blog plante, j’ai des palpitations. Et je laisse quelqu’un d’autre s’en occuper, pendant que j’égorge des lapin blancs pour que tout se passe bien.

Il y a peu de temps, je pensais tout de même m’en sortir un minimum. Par exemple, je pensais que je comprenais le système de référencement de Google. « Comprenais » est un grand mot, certes. Je pensais avoir quelques bases plutôt pas trop mal, disons.

Et puis j’ai été invitée à une formation « SEO » (comprenez qu’on allait m’ouvrir les mirettes sur l’univers de Google). Et on s’est bien moqué de moi. Même moi-même. Je me regardais et je me pointais du doigt toute seule. J’ai cru entendre un « tu es proche du moins 1 ». Parfois, je en comprenais pas trop. Et puis parfois, ça me sautait aux yeux comme une évidence.

Une journée en compagnie de trois autres blogueurs fort sympathiques dont 1 qui s’y connaissait au moins aussi bien que moi (mais je ne balancerai pas de nom en public) dans les locaux de Peexeo, agence de conseil en communication lyonnaise. Avec un intervenant au moins aussi patient que le Dalai Lama et avec la pédagogie de Gerard Klein dans l’instit. Ouais, je sais, j’ai mes références.
Je suis ressortie de là avec pas mal de « petits trucs » et de nouvelles connaissances sur ce monde boueux du référencement. Comme j’estime avoir un blog qui n’appelle pas forcément à ça, parce que je ne vois toujours pas l’interet d’avoir des lecteurs qui viennent pour savoir comment changer des piles et non pour se fendre la poire le matin au bureau (je vous vois), je n’applique pas ces (précieux) conseils sur tous mes articles, mais du coup ça m’est très utile lorsque je travaille avec une marque. Comme ça, tout le monde est content. Une formation référencement qui n’a pas été inutile donc.

En revanche, je rigole bien quand je vois certains autres tenter de se référencer en utilisant tout ce qu’on m’a dit de ne surtout pas faire. Enfin, vu mon niveau, je ne me permettrai pas d’aller en rire ouvertement non plus, mais maintenant, ça me saute aux yeux. Je suis vilaine.

Bref toujours est-il que je ne suis toujours pas « geek » pour autant, évidemment, et que je pense même etre un cas désespéré pour l’univers de l’informatique. Moi: j’écris. Et je laisse la place du geek à qui de droit.

Donc, chers amis, collègues et personnes de ma famille, sachez que passer des heures et des heures sur un ordinateur ne signifie pas systématiquement que je sais comment il marche, cet ordinateur.

Je suis la première à forcer l’extinction quand ça rame un peu donc bon… ARRÊTEZ de me demander des trucs, je sais PAS !!! Mince à la fin.

Z’avez qu’à vous adresser à Peexeo, tiens. Ils sont très bien, ils proposent un tas de formations web pour les boulets comme moi (et aussi pour les meilleurs qui veulent juste craner parce qu’ils savent déjà faire) et se proposent aussi pour s’occuper eux mêmes de votre référencement, vos créations graphiques ou même pour s’occuper du développement web… Bref EUX, ce sont des geeks.

Moi, je suis juste blogueuse.

Sachant que je ne comprends même pas les règles du Tarot, vous pouvez vous faire une idée de la façon dont fonctionne mon cerveau.

Alors… « Geek » ça veut dire quoi finalement ?

mrs-geek

Et demain, on parlera de ceux qui se croient « retro gamer » parce qu’ils ont eu un Amstrad et 3 Game & Watch dans leur vie…. Arf… la mode….
(Nan j’rigole, j’ai pas le temps, mais je pense que c’est un sujet pour papa 3 )

 

La femme et le 8 mars

Journée des droits de la femme: aujourd’hui. Bien. Très bien. Il est toujours bon de parler de ce qu’il se passe vraiment pour les femmes, en France et à travers le monde parce que NON, on n’est pas encore l’équivalent humain de l’homme partout, chez nous ou encore moins ailleurs.

Alors je vais passer outre un long laïus, je vais juste dire à celles et ceux qui pensent que cette journée est un genre de fête des mères améliorée où les femmes DOIVENT se faire chouchouter et ne pas toucher une casserole qu’ils se trompent, que j’ai envie de troller les statuts facebook qui se demandent si par hasard « Zhom » va leur offrir un cadeau aujourd’hui.

Parce que ce n’est pas TA journée, mémère, c’est la journée où on parle de tes droits, de pourquoi tu n’as pas les mêmes que ton collègues Jean Mich et de pourquoi Salimata est déjà mariée à 12 ans.

Je suis contre plein de journées de ce genre parce qu’elles ne reflètent que le marketing qu’il y a derrière. Ne PAS rendre le 8 mars marketing, voilà de quoi travailler pour l’année prochaine.

Si tu n’as pas de fleur, ni de resto, c’est juste parce que ce n’était pas l’occasion en fait. Et si tu t’en fais un, bah c’est bien, j’aurai bien aimé mais on s’en ai déjà fait un la semaine dernière.

Et comme je n’ai pas envie de m’énerver plus que ça parce qu’en fait, tout ça, c’est tant mieux tant que ça fait parler de ce qui existe vraiment concernant cette question des droits de la femme, je vous laisse aller lire les articles de Till The Cat et de Oum à ce sujet qui sont bien plus drôle ou plus fournis que le mien.

(Pardon mais ca m’a agacé, ce micro billet n’était pas du tout prévu en vrai)

une femme une pipe un pull

Perdre ses kilos de grossesse: le fantasme et MA réalité.

« 9 mois pour faire un bébé, 9 mois pour se débarrasser des souvenirs laissés en route »
Et donc, moi, ça fait 3 ans.

Mis à part une minorité de femmes que je déteste (sans autre forme de procès, je suis juste contre), la jeune accouchée se retrouve avec le sein tendu et le bourrelet redondant. Autrefois, le ventre-ballon faisait diversion. Aujourd’hui, il ne reste plus que le pire. Sans le bébé à l’interieur de nous, nous voilà face à la réalité: NON, tous les kilos pris pendant cette grossesse n’ont pas profité qu’à notre digne héritier.

NON.

Ils ont aussi profité à nos bras, nos fesses, nos hanches, notre menton, nos genoux, nos joues même. Et ce ventre flasque, détendu et pendouillant, c’est cadeau bonus. Les stigmates de l’après grossesse, c’est le jackpot gratos.

Remettre ses fringues de femme enceinte en sortant de la maternité, c’est vraiment pire que tout. Dans notre tête (1 neurone, visiblement), on pensait qu’on pourrait remettre des vrais pantalons, même une taille au dessus, au pire.
Mais la réalité est tout autre et il va falloir dégonfler.

C’est là que j’ai passé mon tour.

J’ai cette chance d’avoir fait beaucoup (mais vraiment beaucoup) de sport plus jeune. Du coup, j’ai une ceinture abdominale qui joue des coudes pour ne pas se faire avoir par cette chienne de vie. Mon ventre est revenu sans beaucoup d’effort, même si, bien évidemment, j’ai fait une croix sur la tablette de chocolat (j’ai mis du temps à me faire à l’idée qu’elle ne reviendrait pas. Pas seule en tout cas).
Voilà. Ça, c’est ma chance.

Ma deuxième chance, c’est d’avoir une famille où les femmes ressemblent toutes à des bouteilles d’Orangina.
Et moi encore plus parce que je n’ai même pas le buste pour faire une balance harmonieuse.
La génétique est une connasse.

Et quand elle est aidée par la fainéantise, la gourmandise et la fatigue, nous voilà en présence des winners de la casaque bien large. Faut bien cacher la misère.

J’ai essayé de me prendre en main. J’ai repris le sport. Et j’ai arrêté. J’ai arrêté de manger. Et j’ai recommencer. Je me suis massé tous les matin la cuisse. Et puis j’ai oublié. J’ai essayé la Power Plate. Et ça m’a déréglé l’oreille interne. J’ai tenté l’aquabiking. Et puis y’a eu l’hiver et les stalactite au bout des cheveux. J’ai acheté des compléments alimentaires; Et ils ont périmé.
Ce que je n’ai pas trouvé encore, au bout de 3 longues années, c’est une vraie volonté.

Après N°1, un mariage en ligne de mire, mon corps s’était refait une jeunesse avec panache.

Depuis Clapiotte, je travaille derrière un ordinateur à m’en aplatir la fesse dans la largeur, j’avale des sandwichs jambon-mayonnaise en guise de repas pour rentabiliser le temps où je n’ai pas les enfants (pour zoner sur Facebook travailler), je dis « j’ai pas le temps » pour le sport et « j’ai faim » dès que je pense à m’enfiler plutot une salade verte.
Je suis faible.
Et j’engrange. Pas plus, mais pas moins. Et toutes les distorsions liées au départ à la grossesse ont pris une place quasi légitime.

Je ne suis pas grosse. Je ne suis pas mince. J’ai un drôle de physique qui ne me convient pas.
Alors aujourd’hui, parce que je vais devoir montrer mes genoux (et plus si affinité) dans 2 mois (même moins), je décide et j’écris noir sur blanc que j’arrête d’être fainéante.
Je refais un peu de sport sans m’imposer d’y aller 12 fois par semaine, je ne pourrai pas. Je vais rencontrer une fée qui va me masser aussi, parce que seule, c’est trop compliqué et que j’ai besoin d’avoir quelqu’un qui me coach (je suis proche du zéro pour ce genre de motivation, il faut me mettre des coups de pieds à la culotte de cheval). Je vais arrêter la mayo. Et le fromage. Ca sera déjà un grand pas pour mon gras.

Vous êtes témoin.

Je reviens vous dire la veille de mon départ pour Bikini-Land si j’ai le droit à une médaille ou une lapidation en règle.

cow parade moomelade peau orange
Pour fêter ca j’ai fait des cookies hier.

Le Juste Prix du sexe et de la violence.

A la maison, nous consommons pas mal d’écrans en tout genre.

Moi, ça sera l’ordinateur, N°1 joue beaucoup sur Ipad et Clapiotte regarde pas mal de DVD. Le soir venu, Tony et moi aimons bien nous vautrer dans la canapé et regarder une série ou un film (mais si, vous savez, avec cette petite pointe de stress qui pointe en disant « si tu te mets à fond dans ton film, normalement, dans 6 minutes, un des deux enfants déclenche une laryngite striduleuse ». 5…4…3…).

Bref, globalement, je trouve que notre consommation d’écran est grande MAIS plutôt consciente. On ne se gave pas de programme bidons (juste la base, pour savoir de quoi il retourne), on joue un peu, on travaille, on regarde des films ou des dessins animés choisis par nos soins. Tout devrait bien aller.

Et puis, je suis une grande angoissée des journaux télévisés, alors je fais très attention à ce qui se retrouve collé à la rétine de mes enfants. En 1991, j’ai été scotchée pendant des heures à ma petite télé de salon qui repassait sans cesse des attaques de skuds en Irak.
La guerre en Irak se résumait pour moi à un énorme brouillard et des trainées  lumineuses finissant en explosion. De quoi alimenter pas mal de fantasmes de ma petite enfance, avec angoisse et trouille nocturne en prime.
Encore aujourd’hui je revois parfaitement ces images et ce sentiment de peur qui m’envahissait.
Mes enfants ne regardent jamais le journal TV pour cette raison. Je peux leur expliquer beaucoup de choses mais je ne veux pas les confronter à l’horreur en direct, je ne souhaite pas qu’ils apprennent par l’image que l’homme peut être aussi mauvais.

Mais de mon enfance, je me rappelle aussi de ces dimanche midi chez mes grands parents où nous regardions Le Juste Prix avant de passer à table ou encore Stade 2 et Magguy avant que ma mère nous récupère. Ces émissions rythmaient notre week end sans pour autant nous empêcher de nous amuser en parallèle d’ailleurs. J’aimais cette télé là qui donnait un peu de vie et qui nous faisaient rire avec pépé et mémé qui n’étaient pas très loquaces. J’ai adoré Patrick Roy et cette roue qui tournait « au moins un tour » et ces gens qui sautaient de joie ou tombaient dans les pommes devant une vitrine faisant miroiter une nouvelle vie.
N°1 est tombé sur le Juste Prix l’autre jour. Et depuis, de temps en temps, comme un petit rituel, on joue à trouver des prix (qui sont vraiment n’importe quoi, je tiens à le dire). Je trouve l’émission idiote mais je ne peux m’empêcher de me souvenir de cette joie que j’avais d’avoir le droit de regarder une émission « d’adulte ».
Pourquoi j’en priverai mon fils que ça éclate. Ca lui passera, comme ça m’est passé.
Bref.
Voilà, l’aveu du jour, c’est qu’ici, on n’est pas contre le Juste Prix si N°1 veut rigoler (oui, il trouve Lagaff très drôle aussi). Vous pouvez vous moquer, j’assume complètement. (presque)

Mon soucis est ailleurs dans cette histoire.

Alors que je m’efforce de ne pas alimenter les chimères de mes enfants, tout comme le CSA nous tanne de ne pas le faire d’ailleurs avec des pubs très explicites à propos du pouvoir de l’image sur les plus jeunes, voilà que je me demande si ce même CSA a déjà réfléchi à autre chose qu’à diffuser des pubs anxiogènes aux heures de grande écoute et accoler des petits macarons pour nous mettre en garde sur le programme concerné.

Non parce que globalement, on est bien d’accord que le Juste Prix, on va pas lui coller un carré blanc en bas à droite.

En revanche, pendant la pause pub, on peut peut-être revoir un peu les bases ou non ?

C’est régulièrement que je tombe, au début et à la fin des pauses publicitaires, sur les bandes annonces des films ou reportages qui seront diffusés le soir même ou le lendemain.
Quand à 21h, tout le petit monde est censé être couché et donc ne pas subir un éventuel flot de violence ou d’images un peu chaudes, je laisse toute la liberté aux programmes de diffuser ce qui leur plait. Avec toutes les chaines à notre disposition aujourd’hui, je choisirai en fonction de mon humeur.

Mais moi je suis une grande fille qui connait ma capacité à faire des cauchemars angoissants si je regarde un film d’horreur alors qu’un bon film de guerre ou d’action me plaira réellement sans que je ne hausse le moindre poil de sourcil.

Quand ces bandes annonces passent entre deux estimations du prix d’un pack de dosettes de café, me voilà bien dépourvue devant mes enfants qui se demandaient simplement si le café coutait plus cher ou moins cher qu’un rasoir électrique et qui se retrouvent devant un mort, un peu de sang, quelques armes et un bout de sein à peine dissimulé sous un coup de langue de Benicio Del Toro.

Pas longtemps. Juste 1 ou 2 minutes. peut être même 30 secondes. Pas plus.

Mais pas moins pour devoir me sentir trahie, pas moins pour voir la gêne dans le regard de N°1, pas moins pour devoir aussitôt faire diversion ou partir dans une explication de désamorçage.

Alors je veux bien être responsable tout ce que je peux, hein, les gens du CSA, mais faudrait voir quand même à pas se foutre trop de nous. Nan parce que CERTES, je suis pas obligée d’accepter que mes enfants trouvent que Le Juste Prix, c’est vraiment la meilleure émission du monde, mais je ne crois pas être obligée non plus de leur crever les yeux pour qu’il puissent regarder la télé à 19h sans tomber sur des images choquantes.

Voilà. Je suis bien en peine de devoir vous dire qu’on va recommencer à regarder Tchoupi en DVD ET en boucle en tuant les espoirs de N°1 de gagner un canapé en skaï.

Bien à vous quand même.

Quoi que.

signes-csa

 

Les soigner autrement: franchir le pas « pour voir »

Je suis quelqu’un de terre à terre et en règle général, je ne cite pas St Thomas pour dire que je ne crois que ce que je vois.

Et comme d’habitude, mes enfants et leurs maladies récurrentes ont eu tôt fait de remettre en ordre quelques principes que je pensais acquis. Parmi eux, je pensais que l’homéopathie ne servait pas à grand chose. C’est ma mère qui m’a toujours dit que ça ne servait à rien. Et moi, je crois ma mère.

Alors quand on m’a proposé de visiter les laboratoires Boiron qui sont juste à côté de chez moi, j’ai mis du temps à accepter. Mais la curiosité l’a emportée. Et aussi parce qu’autour de moi, beaucoup de gens utilisent ce type de médecine alternative et qu’ils n’ont pas plus l’air mal en point que mes enfants ou moi même, finalement.

Le soucis, c’est que j’avais déjà tenté le coup de l’homéopathe pour N°1 qui toussait non stop entre ses 6 mois et ses deux ans.
Le traitement était complétement dingue.. Un truc du genre :

« Prenez 4 granules detruquenUM 12 CH à 10h14 puis, alternez toutes les 4 minutes avec une puis deux granules de machinUum20CH mais seulement les jours pairs. Par temps de pluie, tournez sur vous même en suçant un tubes de mini granules de chozUM 2 CH et récitez l’alphabet grec à l’envers en moins d’une minute avec tout ça sous la langue. »

granule homeopathieEt deux qui font 54.
Attends, on est bien en lune noire aujourd’hui ?
Arf… mince. C’était trois demain en fait.
KAMOULOX !

Autant avouer tout de suite qu’on n’a pas tenu 3 jours et que toutes les granules ont fini à la poubelle après avoir longuement périmées au fond du placard.

Mais tout de même, quelques principes avaient sauté déjà à ce moment là. De « jamais l’homéopathie », j’étais passée à « pourquoi pas ». Et suite à cette expérience plus ou moins foireuse, j’ai tout de même conservé quelques tubes bien pratiques type Arnica et compagnie.
D’ailleurs, à force de dire que je n’utilisais pas d’homéopathie, j’ai bien dû me rendre à l’évidence que les Camilia, l’homeoplasmine (que je dois manger tellement j’en utilise sur tout et n’importe quoi), les trucs pour les aphtes ou encore la cocculine pour éviter à N°1 de finir sous son vomi dès qu’il utilise un autre moyen de transport que ses pieds, tous ces petits médicaments du quotidien sont effectivement de l’homéopathie. Bah oui. Et ils ne marchent pas moins bien que des sirops (avec alcool la plupart du temps) ou des pastilles dites allopathiques.

« HAHAHA Cranemou, tu fermes ta bouche maintenant hein ? »

Bah oui, un peu.

homeopathie

Surtout que cette visite des laboratoires Boiron a été très sympathique. J’ai pu me rendre compte que les plantes utilisées étaient de vraies plantes. Je m’explique, cette phrase peut paraitre idiote, mais comme je savais que les dilutions de solution mère étaient énormes, j’avais quelques doutes sur le produit de base utilisé. En gros, comme j’imaginais que les dilutions étaient trop importantes pour que l’effet soit réel, je ne voyais pas l’intérêt de couper des kilos de fleurs pour en faire « du rien ».

Donc… c’est bien plus compliqué que ça. En fait.

Il n’y a pas « de rien ». Il y a toutes ces solutions mères tirées de ce que la nature en général veut bien offrir. Il y a des dilutions, pour beaucoup faites à la main. Il y a ces gens passionnés par cette médecine qui m’ont expliqué longuement comment, pourquoi.

J’ai même posé LA question qui me semble indispensable quand on parle homéopathie: « Quid de l’effet placebo ».

Il y a un effet placebo. Mais oui aussi, c’est vrai, l’existence même de l’effet placebo prouve que tous les médicaments ont ce pouvoir, quels qu’ils soient.

Alors on fait quoi ? On pense quoi ? Des études sur des dindes révèlent d’excellent résultats alors que des chercheurs s’offusquent à peine le mot homéopathie prononcé.

A vrai dire, je suis sortie de là un peu chamboulée dans mes idées reçues.

Après tout, l’homéo, pourquoi pas ?

Ça ne coute pas plus cher, ça ne peut pas faire de mal.

Pendant que je gave Clapiotte de Celestene une fois par mois pour des laryngites stridulantes, alors que les deux sont régulièrement sous anti histaminiques pour des allergies aux pollens ou aux moustiques, je me demande si une alternative plus saine à cette surconsommation de médicaments ne vaut pas le coup d’être tentée.

Parce que les docteurs homéopathes sont tous différents (celui que j’avais consulté étant indéniablement un grand complexiste), j’ai pris rendez-vous chez une homéopathe pluraliste, qui va aussi prendre en compte notre façon de vivre afin de prescrire une ordonnance plus simplifiée.
Parce que peut être que cette visite est aussi un moyen de mieux connaitre mes propres enfants puisqu’ils seront traités en fonction de leur identité personnelle en plus de leurs symptômes et non comme des patients lambdas et leurs nez qui coulent (toujours)(et la gorge qui gratte aussi).

J’ai rendez-vous dans deux jours. Et j’ai presque hâte !

On peut dores et déjà dire que j’ai bien changé ces derniers temps en regardant mes enfants se gaver de Nutella aux corticoïdes. Je crois que j’ai enfin une conscience et que j’essaie de faire « autrement ».

Et chez vous aussi y’a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ?

Pour info, Boiron a une appli pour se souvenir des prises d’homeo (mais ca marche aussi pour tous types de médicaments d’ailleurs) disponible sur Itunes (et gratuite)

Bons Plans EXPRESS

Il y a quelques temps, je vous parlais de l’application Babble Planet, une appli Ipad très sympa et vraiment bien penser pour apprendre quelques notions d’anglais aux enfants. J’aime toujours autant cette application et je souhaitais relayer cette bonne nouvelle: aujourd’hui et pour quelques jours (mais dépêchez vous quand même), l’appli est gratuite. Alors foncez y vite ca ne durera pas !


Disponible sur App Store

Je souhaitais en profiter aussi pour féliciter un de mes partenaires, la boutique de jouets en ligne MyToys.fr, pour son engagement auprès de L’UNICEF sur le programme « Entreprise Amie de l’UNICEF' » qui soutient l’éducation au Niger.

TNT mon amour

La saint Valentin, cette belle journée où l’amour est fêté en grande pompe et décos kitsch.

Et moi qui n’ai rien écrit pour célébrer cette fête des amoureux. Quelle blogueuse médiocre je fais.

Et en même temps, vous dire à quel point c’est beau, l’amour, c’est doux, l’amour, aviez-vous besoin de moi pour en être persuadés ? Ai-je vraiment besoin de dire qu’il doit bien être triste de vivre sans mais que ça serait peut être moins compliqué aussi finalement. Dois-je vous prouver que même les pierres peuvent s’éprendre de mousse quand il s’agit d’amour, tout est possible parce que l’amour seule permet d’accéder à ce petit quelque chose de magique que nous offre la vie.

Bla, bla bla.

Mais j’ai une déclaration d’amour à faire.

Et où mieux que sur ce blog pourrai-je la déposer ?

A toi, TNT mon amour.

Je sais que je n’avais pas été tendre avec toi ni les autres services de livraison. Je le sais. je l’assume. Mais après tout, doit-on toujours rester sur une mauvaise première impression ? Je ne pense pas. Je pense qu’il faut aller de l’avant, alors, plusieurs fois encore, je t’ai fait confiance, comme aux autres d’ailleurs.

Il y a quelques jours, j’apprends qu’un paquet surprise, certainement un colis de roses du Maroc pour me prouver ton amour j’imagine, est dans tes locaux et va bientot m’arriver. Je trépigne, je guette à ma fenêtre ce livreur orangé qui égayera ma journée.
Les jours passent et j’oublie jusqu’à l’existence de ce paquet. Loin des yeux… tu sais comment on dit.

Et puis un jour, sur le mur de mon immeuble, je trouve ton mot doux scotché. Tu es venu mais tu ne m’as point vu. Ce n’est pas faute d’être toujours à la maison pourtant, mais tu es si timide, comment t’en vouloir.

Mon avis de passage d’amour en poche, j’essaie de te convaincre de repasser le lendemain. Tu promets. Et j’attends. Je ne sors même pas au risque de te rater.
Mais il faut croire que la vie est contre nous, mon amour, les manifestants t’ont bloqué la route, tu n’as pu franchir les hautes barricades pour arriver jusqu’à mon balcon, Ô Roméo.

Je suis patiente, je te demande de repasser le lendemain, une nouvelle fois. Je suis prête à tout pour toi, vois tu. D’ailleurs, pour être certaine que tu juges de mon impatience, je te donne mille codes qui permettront enfin de nous voir réunis.

Mais tu ne viens pas. J’apprends que tu n’as finalement pas pris note de mes secrets pour accéder à ma loge sans mal.

Je suis déçue. Mais l’amour rend aveugle, je te rappelle une nouvelle fois pour entendre le doux son de ta voix, encore et encore.

Tu es tellement désolé. Tu repasseras demain, c’est certain.

J’attends encore et craignant pour ta santé, je m’enquiers de tes nouvelles. Malheureusement, mes enfants ayant vu notre manège essayent de faire valser tous nos espoirs de rencontre. Ils me cachent ta missive avec ton précieux numéro et c’est penaude que je te rappelle, tremblante, pour te demander de revenir.

Ahhh, l’Amour peut rendre les gens fous. Tu prends très mal le fait d’avoir perdu ton courrier et ton précieux numéro. Pourtant je t’assure, il était devant moi ces quatre jours durant, je t’ai gardé amoureusement. Mais les enfants sont fourbes et tiennent à ce que leur foyer reste tel qu’ils l’ont connu.

Tu me jettes alors en pleine figure que tu ne peux plus rien pour moi. A croire que cet amour n’était qu’une vague mascarade. Tu refuses même jusqu’à chercher qui je suis, faisant le sourd  à mes demandes que j’essaie de garder pourtant courtoises. Tu me blesses de tes estocades et d’un ton trivial tu m’assène d’un très sec « ce n’est pas mon problème ».

Je suis blessée. Je te demande de ne pas me parler comme ceci, mon coeur saigne de t’avoir tant attendu pour me voir ainsi vouer aux gémonies et accabler de tes sarcasmes. Tu me ris au nez.

Plus tard, reprenant mes esprits embrumés par tant de mépris inattendu, les enfants ayant abdiqué devant mes supplications et m’ayant rendu la précieuse, je te rappelle et tu me promets de passer demain. Tu m’aimes donc toujours ?

Nous sommes demain.

Et si tu le souhaites j’attendrais encore. S’il le faut je mourrai chez moi, sur un palier crasseux que je ne prends plus peine de balayer pour t’accueillir. Je regarderai des gifs animés de roses qui se fanent d’avoir trop attendu leur vase jusqu’à m’en crever les yeux s’il le faut.

Mais je t’attendrai.

Parce que c’est aussi ça, l’amour. L’abnégation. Le renoncement. Jusqu’à la haine.

gif rose kitshPuisse ce Gif te percer la rétine.
Lentement.

 

EDIT du 14/02 à presque 16h: Cher et tendre TNT, sache que je te quitte. Je te quitte car j’en ai rencontré un autre, François, sur qui j’ai pu compter en moins de temps qu’il a falluu pour le dire, il m’a envoyé un coursier volant me confier mon colis. Sans lui tout ça aurait pu tourner très mal, je me serai jetée sur la drogue et me serai alcoolisé dès les enfants déposés à l’école dans le bistrot de l’angle de la rue. Mais François a su trouver les mots.  Je lui serai éternellement reconnaissante pour ça. Grâce à lui, je peux reconstruire ma vie, sauter, chanter et même aller chercher mes enfants sans avoir peur de te rater. Je suis libre, mon amour. Adieu.

Mode enfant: les blousons Teddy parce qu’on est pas la moitié d’un amerloc.

Y’a des trucs que j’ai toujours voulu avoir et qui ne se trouvait pas dans les rayons. Enfin, si, dans des magasins de déstockages américain certainement, mais comme j’habitais un bled paumé du fin fond de l’Allemagne, que j’avais 13 ans et qu’internet n’existait pas, je partais avec un lourd handicap à la base.

Bref, pendant que je regardais Dylan McKey draguer Kelly, je rêvais aussi beaucoup à ces blousons que les capitaines d’équipe de football américain donnaient à la chef des pom-pom girl en preuve de leur amour.

Moi, les clichés de ce genre, c’est toute ma vie de midinette.

Et en ce moment, on trouve plein de blousons Teddy, alors si je craquais pour les greffons ?

Blouson Teddy Zara (fille et garcon, 23 et 27 euros)

teddy zara enfant blouson

Blouson garcon Tape à l’oeil, 23 euros

teddy blouson enfant

Blouson Converse, 115 euros.

teddy converse blouson enfant

Blouson Orchestra (15 euros) et Kiabi (20 euros)

blouson enfant teddy

Catimini (65 euros)

teddy Catimini enfant

Si jamais vous en trouvez en rouge mais jolis, je veux bien savoir où vous les avez vu !

Je vais sonder N°1 voir si il craque ou pas… Ca sera un peu Dylan et je serai Mme Walsh.

 

Quand les stars accouchent et te filent des complexes, Shakira style.

Chère Shakira,

Tu le sais, tu fais le genre de musique qui a ce pouvoir de me faire danser sur les banquettes et autres canapés en gesticulant un peu à la manière d’une psychopathe. Je ne sais pas d’où ça vient cette tendance à lever les bras et à faire la zouave dès que je t’entends.Je me dois d’assumer cette tendance puisqu’elle m’a quand même permis d’attraper Tony sur le chemin de ma folie. Je le faisais rire, que veux-tu, à défaut de mouvoir ma crinière de feu, je te mimais et ça l’a conquis. Chacun ses goût.
Je note quand même que pareil avec la crinière et on arrive à chopper un Gérard pas dégueu et dont le compte en banque, à 25 ans est le même que celui de Tony dans environ 138 ans (si on ne mange pas entre temps). J’avoue, bien joué la crinière.

Je t’aime bien Shakira. T’as pas la cuisse d’un coton tige ni le ventre en teck sauvage et puis t’as une petite tête de gentille. Rapport que tes copines, elles ont des têtes de chaudières. Bizarrement, toi, t’as juste une tête de la bonne copine sympa prête à raconter une blague pourrie pour détendre l’atmosphère. T’es presque normale en fait, pour une nana qu’on voit partout dans les salles d’attente et les piles de journaux du coiffeur.

Je t’aime bien Shakira, mes enfants chantent Waka-Waka en cœur en se défoulant et font de bonnes grosses nuits derrière et tu as même réussi à rendre Nadal mangeable, tu mériterais une médaille pour ça.

Et puis tu as décidé de faire un bébé.

Déjà, sache que je t’en félicite. C’est un acte de bravoure autant que de dérider Nadal quand on y pense.

Pendant plusieurs mois, j’ai vu passer des photos de toi sur mon écran, à force de cliquer à droite à gauche. Je tombais sur des séances photos qui me rappelaient que décidément, la grossesse ne va pas à tout le monde et que ce n’était pas ton cas.

Pire, tu as même donné des concerts avec déjà une belle protubérance ombilical, me rappelant cette fois, par exemple, tous ces escaliers que je n’ai pas pu monter enceinte de Clapiotte. « C’est pas une maladie »… oui oui, je sais, mais bon, quand même, c’est lourd quoi.

Ce qui me rassure, c’est qu’en tant que future maman, tu n’as pas pu t’empêcher de refourguer des photos de toi sur les réseaux sociaux comme 98% des gens normaux finalement.

Et puis tu as accouché. On n’en sait pas plus, peut être que tu as hurlé ta mère en beuglant la Tortura pendant des heures ou que tu as accouché sans douleur en faisant de la flûte péruvienne, je ne sais pas. Et finalement je suis pas bien certaine de vouloir savoir, les histoires d’accouchement, c’est souvent dégueu quand même.

Les fans en alerte, connectés H24 sur vos compte Twitter respectifs attendaient impatiemment de découvrir la tronche d’un bébé qui s’annonçait pas trop vilain étant donné les gènes qu’il partageait avec ses parents.

Et VLAN, l’annonce: Milan est né, vive Milan. Sache qu’en apprenant ça derrière mon écran, j’y ai vu une pointe d’humour, un peu comme si j’avais appelé mon fils Vico alors que je ne mange que des Pringles. Mais l’humour, tu le sais, je suis pour.

Et puis là, t’as montré des godasses. DES GODASSES !!!

Je note, c’est une faute de primipare. On ne met pas de chaussure à un nouveau né, même si la vieille voisine croisée au marché te dit qu’il va avoir froid.

Je pense que t’as compris la leçon, il a déjà dû les perdre de toute façon.

Du coup, t’as rattrapé le coup en postant une vraie photo. J’espérais secrètement que le conte de fée allait s’arrêter quand je découvrirais qu’il avait les oreilles décollés et le nez de Zlatan. Mais non, c’est un choupi bébé. Sérieux, t’es chiante. Pire, pour voir la photo, fallait faire un don à l’Unicef. D’ailleurs, même pour la liste de naissance t’as abusé, pendant que moi, j’ai pleuré pour avoir des biberons à cols larges, toi, tu demandes des chèques pour une association. Sérieux ?

Nan je dis pas, hein, c’est super. Mais penses tu à nous qui avons besoin de ces p*** de biberons à cols larges ? Je n’pense pas.

Évidemment, avec un tel comportement, te détester sur 4 générations toi et ta petite famille toute neuve, c’est pas bien possible. Tu as pensé à tout; bigre.

Alors, pour te rattraper, et parce que tu noies le poisson avec toutes ces histoires, je propose que tu nous parles plutôt de ton episio et de tes hémorroïdes et de la bouée qui t’accompagne depuis le 22 janvier*. Éventuellement, je veux bien voir les photos qu’a fait la photographe de la maternité où t’avais pas prévu le coup et que t’as la même tête que Susan Boyle.
Et bien entendu, une petite stress-tape de toi en train de tenter de re-rentrer dans ton jeans d’avant grossesse me remonterai bien le moral (rappelle toi « hips don’t lie »… bah voilà, on y est).

Après tout, c’est toi qui veut jouer à la star proche de son public non ?

Alors vas-y, fonce. Fais nous rêver !

(PS: passe le message à ta copine Angie, ca me fera plaisir)

gerard-pique-et-shakira-

Pourtant ils ont des prédispositions à la beaufitude… on y était presque !

*EDIT: on me signale que Shakira a eu une césarienne programmée. Je ne peux donc pas trop parler d’épisio. Mais ca n’empêche les hémorroïdes. Et je rajouterai même qu’elle se balade peut etre avec une sonde urinaire parce qu’on lui a charclé un bout de vessie au passage. TOUT est possible (sisi, je vous jure, c’est LA)

Ca va pas mieux nous avec les LEGO

Comme rien ne vous échappe, vous avez dû remarquer qu’on avait une « très » légère addiction aux LEGO à la maison.

Il se trouve qu’au détour d’un vagabondage internétique, je suis tombée sur une idée de génie qui allait assouvir mes besoins de voir ma maison se transformer en briques à picots.

J’ai donc couru au supermarché faire le plein de compotes en petits pots de verre, j’ai ressorti la peinture acrylique jaune du placard (note pour plus tard: la peinture ne sèche donc jamais, même après deux ans au placard), j’en ai rempli le fond du pot, j’ai fermé le couvercle, j’ai secoué comme une forcenée…

Et……

Quelques coups de feutre noir permanent plus tard….

LEGO DIY

On va lui faire plein d’amis maintenant…

j’ai environ 12 compotes pomme-pruneaux à terminer (oui, j’en ai profité pour soigner Clapiotte en même temps, je suis un génie)