Archives par mot-clé : vacances

Les enfants des autres… en vacances

Partons du principe habituel que mes enfants sont des êtres supérieurs et donc, parfaits. En tout cas entre 22h et 8h30. Et parfois quelques poignées d’autres minutes dans la journée.

C’est bon ?

Alors voilà.

Tout le reste de la population greffonnale m’exaspère, en comparaison. Sauf la petit fille choupie qui m’a dit que j’étais trop jolie. Elle, elle compte pas. Même après m’avoir demandé 2 euros pour lui offrir une glace.

Comme tout parent qui se respecte, je fais donc semblant d’être aimable et je souris aux frasques de ces autres sans commentaires aucun. Je suis de nature sociable aléatoire, mieux vaut ne pas me mettre des bâtons dans les roues à cause de l’incapacité des jeunes enfants -à part les miens- à être constamment intelligents et drôles (et futés) (je ne suis pas exigeante, j’ai simplement quelques principes).

Dans la vie de tous les jours, tout se passe à merveille.

Et puis il y a les vacances.

Ce moment où la pression est relâchée, où je me shoote au monoï pour oublier l’odeur des pots d’échappement de la ville et où je me persuade qu’il n’y a pas de meilleur endroit que celui où je me trouve à ce moment précis (à part les Seychelles peut être, et encore).

Mais EUX, sont toujours là. Et à défaut de se shooter à coup d’indice 50, ils carburent à la bêtise.

Sur la plage, par exemple, il y a ce marchand de glaces qui doit certainement devoir vendre l’équivalent d’un iceberg par jour de boulot… sauf qu’il le tire à la force de ses bras, l’iceberg. En évitant les châteaux de sable, les pieds des enfants, les joueurs de raquettes ET les gros cratères creusés juste pour l’emmerder. Alors que le commun des mortels auraient été se pendre avec un collier de fleur au milieu de la Méditerranée (on se trouve des capacités insoupçonnées quand on est désespérés), lui, il garde le sourire et chantonne à qui veut des glaces, boissons fraiches, chouchous qui font bronzer et beignets qui se greffe à ta culotte de cheval rien qu’en les humant. Je l’admire.
Surtout quand cette petite fille, si mignonne avec ses tâches de rousseurs et ses brassards Minnie, s’approche de lui et lui demande:
« Elles sont à quoi tes glaces ? »
« J’en ai plein, quel parfum tu préfères toi ? »
« Moi, j’aime que les glaces de ma maman. Les tiennes, elles sont dégueulasses »
Et s’en aller en sautillant.

Ok. J’ai ri, un peu.

Et puis cette même petite fille m’a vu. J’attire les mioches, il faut le savoir. Ça doit avoir un rapport étroit avec le fait que je suis la seule personne adulte à finir avec plus de sable dans le maillot que sur la plage, je ne sais pas.

Elle se cale devant moi et m’observe un moment.

Et tout à coup, elle me fait un ravissant sourire avec quelques dents ne répondant pas à l’appel.

« Moi, hier, j’ai mangé un beignet. Et binh après j’ai fait un énorme CACAAAAAA »
Et s’en aller en sautillant. (bis)

Pendant que je réfléchissais aux qualités diurétiques des beignets au chocolat (en comptant ma monnaie),  j’ai reçu un banc de sable à travers la figure. Je lève la tête en voulant égorger le fautif qui vient de me faire tomber la pièce ultime pour mon beignet.
Deux charmants bambins s’ébrouent devant moi en se balançant joyeusement des poignées de sable mouillé dans des élans aussi enthousiastes que bruyants.
Ok. Pour tous les grains que j’ai envoyé dans les dents de plagistes innocents pendant ma prime jeunesse, je m’abstiens pour l’égorgement. Je suis bonne. Mère Thérésa de la playa on m’appelle. Mais quand même. Mon beignet quoi !

A l’heure de sombrer dans un coma ensoleillé, j’entends non loin les voix mélodieuses de mes voisins de terrasse (que je reconnaitrais entre mille, faut dire qu’on les a eu en stéréo pendant une semaine de 8h à 22h, ça marque les tympans). Des Alsaciens. Dotés d’un greffon de la pire espèce: le hurleur. Je n’ai rien contre les alsaciens, j’adore la choucroute. Mais on ne peut pas faire comme si ils pratiquaient une langue agréable à l’oreille. Et un greffon hurleur ET alsacien… sincèrement… Je ne saurai comment vous exprimer la délicatesse de sa voix dissonante. L’enfer sur Terre existe à l’heure de la douche chez eux.

Tant pis pour le coma.

De toute façon il était l’heure de rentrer.

On commence à mettre arrosoirs, râteaux et seaux dans le sac quand on s’aperçoit que notre magnifique pelle de compèt’ a disparu.
On ne me vole pas MA pelle. Jamais.C’est la règle.
Je scrute la plage à moitié désertée et finis par trouver deux spécimens d’environ 5 et 9 ans faire un remake de Highlander des sables. Avec MA pelle.
« Bonjour ! Elle est à vous cette pelle ? » (sait-on jamais que d’autres parents soigneux aient conservé ce modèle vintage eux aussi).
De concert les deux répondent:
« Oui » pour celui de 9 ans
« Non, non, on l’a trouvée là-bas » pour le petit. En montrant du doigt mon campement.

Sales gosses.

Coup de pelle.

(Non, je n’ai frappé personne… promis)

26e96a360d8a11e38dc722000a1fbcbc_7

Pour les conneries, à vos marques, prêts…..

Pendant ce temps là, mes enfants s’étaient disputés bruyamment, avaient fait des batailles de sable et avaient tenté une usurpation de moule en forme de Flash McQueen.

Mais c’est pas pareil.

Bien entendu.

 

 

Djerba la Douce, ou le Club m’aide.

J’ai attendu un peu avant d’en reparler, parce que j’ai été assez puante sur les réseaux sociaux pendant ma semaine passée au Club Med de Djerba La Douce. Faut bien dire qu’après deux jours d’adaptation (parce que je suis difficile à détendre après une année comme celle qui vient de s’écouler), j’ai bien pris goût aux plages, transats et farniente saupoudrés de mojitos et de rencontres sympathiques et détendues en bord de piscine.

Oui. Bah oui, du coup, sans les enfants dans les pattes, il faut bien dire une chose: on a la détente plus facile.

Les enfants ? Ah. Eux… bah au Mini Club. Oui Oh Hé ça va bien hein. Pas comme si j’étais leur G.O toute l’année, donc là, quand plein de GO souriants et ultra motivés me proposent gentiment de me les garder TOUTE la journée pendant que je ne ferai rien je dis oui. Et je fais la roue. (véridique).

De toute façon, vu qu’ils ne voulaient pas revenir avec moi à la fin de la journée mais préféraient plutôt jouer avec leurs nouveaux potes, la culpabilité fût éphémère. Genre 6 secondes.

djerba la douce

Ca vaut un petit Classe pas Classe, non ?

Classe: Hésiter entre couscous, tajine ou riz djerbien.
Pas classe: Prendre les 3. Deux fois.

Classe: hésiter entre piscine et plage.
Pas Classe: choisir de se vautrer sur une chaise à la terrasse du bar pour réfléchir. Vie difficile.

Classe: rencontrer des tas de gens.
Pas classe: en trouver encore une poignée qui arrivent à se plaindre.

Classe: Dégommer une balle de Tennis au tir à l’arc (Call me Robin)
Pas classe: au bout de deux heures (Call me Patience)

Classe: faire  du kayak.
Pas classe: Le GO qui vient me chercher au large, mort de rire, parce que si je n’arrivais pas à avancer, c’est parce que j’étais à l’envers.

Classe: les montagnes de mojitos
Pas classe: tous les soirs (hips)

mojitos

Classe: Les enfants qui deviennent autonomes à vue d’œil
Pas Classe: savoir que ça ne durera pas

djerba la douce

Classe: se coucher à point d’heure après la fête
Pas classe: se lever tôt pour les enfants.

Classe: se vautrer dans un transat et réussir enfin à dire « je m’en FOUS je fais une sieste »
Pas classe: le chat freaky-sauvage qui me regarde dormir en me miaulant dessus jusqu’à ce que je hurle de peur.

Classe: les jus de fruits frais au petit déjeuner
Pas classe: euh….

Classe: Oh allez, je vais prendre un dernier mojito
Pas classe: dire ça quand on en a déjà avalé 14.

Classe: Savoir encore faire la roue.
Pas classe: sur le dancefloor.

djerba la douce

Classe: avoir le chef du village qui m’offre sa poche droite de veste pour y mettre mes trois affaires, rapport que j’étais en robe.
Pas classe: me retrouver à fouiller dans la veste d’un inconnu en croyant que c’était le chef du village, donc.

Classe: j’étais en robe, oui.
Pas classe: et pieds nus, j’avais oublié mes chaussures dans la chambre. (ne me jugez PAS)

Classe: une semaine, c’est vraiment bien.
Pas classe: mais c’est vraiment court.

djerba

Classe: MERCI à tous les GO, mention spéciale pour tous ceux et celles avec qui la bonne humeur en soirée était de mise.
Pas classe: ne pas savoir quand on se reverra.

Classe: les enfants qui crient « Djerba, Djerba, Djerba » dans l’avion, dans le train, dans le tram, dans la rue, dans la maison.
Pas Classe: les yeux de chatpotté qui me supplient de les ramener. Demain.

Classe: avoir écrit sur le site Happy LIfe du Club Med pour la peine
Pas Classe: ne pas avoir fait encore « Belek« , du coup.

Classe: décider de faire un Photobooth « One day One Mojito »
Pas classe: Le faire.

One Day One Mojito

one day one mojito 2

Bref. J’ai décompressé. Et c’est BON !

Où je cherchais le soleil en vacances… (cadeau)

Aujourd’hui, le blog a juste 4 ans tout pile. Et pour fêter ça, je vous offrais déjà un bon d’achat chez Bobine dans une boutique bien sympa et une paire de Ray ban.
Aujourd’hui, on va parler soleil. Et je remets un cadeau en jeu. L’avant dernier avant mon retour de vacances, même.

Rapport que je suis un peu partie à Dubaï aussi pour le voir. Et qu’il a légèrement tendance à bien se planquer ces derniers jours.

Pourtant, on est au taquet et on court à la piscine ou à la plage dès qu’il se pointe, mais pas de quoi être vert de jalousie, il repart en général après sa petite parade de 2-3 heures.

Les gens ici sont ravis, il parait que « ça fait du bien », même s’ils n’ont jamais vu ca avant.

Moi, très sincèrement, j’ai un peu les boules hein… Même si, globalement, je profite à fond de ces quelques heures ensoleillées en pensant à ce qui m’attend en rentrant à Lyon, tout de même, partir au milieu du désert qui n’est plus désert et trouver de la pluie, ca me laisse perplexe. Remarquez qu’au moins, j’ai évité les coups de soleil. J’ai évité de bronzer tout court même, en fait.

Toujours est il que malgré le peu de soleil ces 4 derniers jours, je reste sur mes gardes. J’ai une sorte de phobie du coup de soleil (trop de préventions réveille la parano qui sommeille en moi).

Et si jamais vous êtes un peu de ce genre là, il y a une marque qui a pensé à nous: MySenses.

Cette marque de vêtements pour les 0-4 ans propose des habits avec une pastille sensible à la chaleur et aux UV (selon les cas).
Ultra pratique pour savoir par exemple si l’enfant a trop chaud, si les UV sont trop forts ou si il fait trop froid… bref, un « petit plus » rassurant et ludique à la fois.

Clapiotte a pu tester la combinaison (rose, of course). Bien pratique pour l’été, confortable et la petite vignette à l’épaule pour m’alerter si Clapiotte s’enquillait trop d’UV en peu de temps. Parfait pour moi !

MySenses5

Mysenses1

mysenses3

C’est pas mignon ca ?

Si. Je sais. Mais j’ai très bon gout. En plus d’avoir des enfants qui présentent bien (je me lance des fleurs SI je veux).

Pour la peine, MySenses vous propose de  gagner ici même la même combinaison que Clapiotte OU parce qu’on aime aussi les garcon (si si), un TShirt et une casquette:

My Senses

Ces deux articles font partis de la collection « sun » qui propose donc la pastille anti UV. Mais vous avez aussi 3 autres collections: la « Temp » pour la température corporelle, la « hot » pour le bain et la « cold » pour l’hiver.
D’ailleurs si vous souhaitez tenter de gagner un de ces deux cadeaux, dites moi en commentaire l’article qui vous serait le plus utile en cherchant dans ces 4 catégories.

Vous pouvez aussi penser à aimer la page Facebook de MySenses et celle du blog au passage (vous verrez, j’y mets des photos de soleil vu que je dégaine l’appareil dès qu’un rayon se pointe) pour nous montrer comme vous etes contents !

Vous avez jusqu’au 5 mai inclus. Le gagnant sera tiré au sort et contacté par mail. Le cadeau ne pourra être envoyé qu’en France Métropolitaine.

Bonne chance !

*Combi offerte par la marque

EDIT: C’est Alexandra J qui a été tirée au sort. bravo et merci à tous!

A quoi ça sert d’avoir des vêtements blancs si on peut rien faire dedans? (cadeau inside)(oui, encore)

Telle est la question.

Je serai plutôt tenté de dire qu’acheter du blanc pour ses enfants, à moins d’avoir enfanter un tube de Vanish, c’est somme toute assez risqué.

Et pourtant, c’est sans me soucier de ce paramètre que j’ai craqué sur le jeans slim blanc Petit Bateau pour Clapiotte.

Va savoir, ce jour là, j’avais peut être bon espoir que ma fille de se mette pas à ramper dans l’herbe sur les genoux pour voir si c’était pas plus funky-trash le pantalon zébré vert-marronasse.

Ca ne l’est pas, pour répondre aux deux question. Le vert-marronnasse ne va avec rien et mettre du blanc à un enfant, maintenant que ma maman m’a montré comment enlever les taches sans laisser une auréole (à savoir, en lavant le blanc séparément et en ayant de bons produits d’entretien, hein, y’a pas 36 000 solutions visiblement), ce n’est plus du tout suicidaire d’un point de vu budgétaire puisque le dit-habit pourra être remis régulièrement sans craindre de passer pour une marâtre qui habille ses gosses avec des nippes tâchées.

Donc, si vous avez suivi le billet d’hier, mes enfants sont habillés décemment pour fréquenter les plages de luxe de Dubaï, et je ne crie même pas pour les empêcher de s’ébrouer dans les toboggans ou se rouler par terre (mais sur des sols en marbre, ça fait tout de suite moins sale). Et ils y mettent du coeur, ici, à tester tout ce qu’ils peuvent tant ils en prennent plein les mirettes. N°1 m’a même dit aujourd’hui qu’il pensait que Dubaï était sûrement le plus beau pays du monde tellement il y avait de belles choses et de trucs à faire (d’un point de vu de nain ça se tient, ils ont les rétines imprégnées de clinquants et d’activités extraordinaires,je ne vais pas le contredire).

 

 

 

On ne s’ennuie pas trop, effectivement.

Comme hier, je vous ai laissé en rade avec une tenue pour garçon à gagner, et quand bien même cette tenue est magnifique, je ne pouvais pas laisser les miss couettes passer à côté de leur tenue d’été aussi, et donc, Petit Bateau et moi même vous gâtons doublement avec la même tenue que Clapiotte à gagner, à savoir, un pantalon blanc slim, une blouse, un gilet coton et un chapeau assorti. Bah oui, tout de même, y’a pas de raison de gâtera plus les uns que les autres.

Pour tenter votre chance, vous me donnez en commentaire l’un des éléments constituant la tenue de N°1.

Une chance supplémentaire sera accorder si vous relayez cet article (merci de me l’indiquer en commentaire avec le lien du relai, mes dons de voyance se sont évaporés avec cette chaleur)(huhuhu).

Vous pouvez bien entendu accompagner ces commentaires de flagornerie évidente et même d’un petit like sur les pages facebook Petit Bateau et Cranemou, ça ne mangera pas de pain et ça nous fera plaisir en prime.

Date limite de participation le 25/04/12 inclus.

Le gagnant sera tiré au sort parmi les bonnes réponses. Vous pouvez jouer pour la tenue garçon ou la tenue fille mais le gagnant de l’un ne sera pas comptabilisé pour le tirage au sort du second, pour gâter le plus de monde possible.

Bonne chance!

 

EDIT du 27/04/12:

Le comptage a été difficile (beaucoup de participations, de like, de relais… pfiou, quel boulot!!!), j’ai tout bien fait et j’ai les résultats du tirage au sort (par randomizer):

Trêve de suspens…

Le gagnant de la tenue garcon est: Cambroussienne

Le gagnant de la tenue fille est: Geta
EDIT du 15/05/12: Geta ne s’étant pas manifestée malgré mes relances et une date butoire (hier donc), j’ai refait un tirage au sort.
C’est Lexou qui remporte la tenue fille.
Bravo à elle et désolée pour Geta, mais avec zero réponse à mes 3 mails et plus de 15 jours de mise en ligne du résultat, j’ai décidé qu’il en était ainsi.

 

Bravo à vous, vous pouvez remercier votre bonne étoile car vous avez été très nombreux a jouer et à trouver les bonnes réponses!
Merci à tous et toutes pour vos participations et vos bons mots ;) J’espere pouvoir vous gâter de la sorte souvent encore!

God save the Kouign!*

(Un article avec du beurre dedans.)

La Bretagne a eu raison de mes préjugés d’ignorante: OUI, il peut faire beau ET chaud (au soleil, parce qu’à l’ombre, on se pèle les miches quand même en débardeur).

 

Et voilà, je vais le dire ouvertement, j’aime la Bretagne maintenant. Enfin, le petit bout de Bretagne que je connais. (Oh mon dieu, mais qu’est ce qui nous arrive?)

Il faut dire que j’ai passé une excellente semaine, en famille, à faire la fête et avec des enfants plus que parfaits et un Ipad aussi.

Bon, j’ai pris environ 25 Kg en Kouign Aman (et en bière aussi), mais c’était bien, c’était chouette, chez les cousins Paulettes!

D’abord, parce que je suis devenue officiellement la marraine la Fée de ma nièce et que ça, c’est pas qu’un peu la classe. J’ai même lu un texte. Devant un curé ET dans une église On notera à quel point j’aime mon frère pour faire ce genre de sacrifice! Bon, faut dire aussi que le parrain, cette raclure, l’avait joué à pile ou face et à jouer de ma petite taille pour ne jamais me montrer réellement la pièce, du coup j’ai lu. A une rapidité que même Flash pourrait m’envier. Certes, personne n’a dû bien saisir l’intérêt du texte, encore moins le sujet d’ailleurs, mais j’ai lu, j’ai bien entendu ma voix et c’était pas gagné d’avance!

Et à part baptiser des petits anges blonds et bouclés, on a fait quoi en Bretagne, donc? (manger et boire ça compte pas).

On s’est baladé sur la plage, on a respiré l’air iodé et les algues vertes, on a mangé des crêpes (ah mince, j’avais dit à part manger) et bu des bolées de cidre sur des terrasses (oui, je sais, j’avais dit pas boire non plus). On a aussi fêté mon anniversaire à grand renfort de ma précieuse tablette numérique (depuis 20 ans qu’on n’avait pas fêter mon anniversaire en famille, ils ont le mérite d’avoir marqué le coup cette fois ci!) et on a fait le Festival du Bout Du Monde.

 

6 mois que mon frère me gonflait avec ces places de festival, j’avais dit ok, et puis j’avais un peu oublié. Et nous voilà engouffrant les polaires et KWay dans le sac à dos, prêts à partir, mon N°1 sous le bras.

C’est assez particulier de se retrouver au milieu de tant de monde avec son « bébé » qui nous prouve qu’il n’en est plus du tout un. N°1 s’est éclaté, a adoré mangé des frites et des beignets (et c’est tout), il a dansé avec ses potes et m’a dit que « c’est trop cool maman ». Au festival, on avait le droit de s’assoir par terre, de sauter, de faire la ronde, de s’essuyer les mains sur son pantalon. On avait le droit de dire que dans les toilettes ça pue et de demander « c’est quoi cette drôle d’odeur? ».  Etonnament, je n’ai pas eu le droit à des questions telles que « mais pourquoi la dame elle marche pas droit? » ou « pourquoi le monsieur il dort la tête dans l’herbe la boue? ». Nan, parce que N°1 était trop absorbé par ses premiers concerts en plein air, parce que c’était la fête et que c’était juste bien.

 

 

Bah voui, biensûr que j’ai bu du cola, m’enfin! (qu’est ce tu crois? C’est pas mon genre! Hum)

Plus tard, N°1 alors rentré et couché, nous nous sommes retrouvés entre frères et sœur à boire tant de bières que ma vessie aurait pu exploser. A ce propos, avec ma nouvelle amie de la queue des toilettes, on a eu le temps de déposer un brevet pour faire pipi dans les festivals en toute liberté (ne pas être un homme dans ces conditions est indiscutablement un réel souci, même complètement bourré).

Nous avons aussi fait la connaissance d’une jeune fille peu farouche et stupéfiante qui m’a raconté en 10 minutes l’essentiel de sa vie jusqu’à ce que je lui demande quand même son prénom. Lorsque de sa bouche éméchée est sorti le prénom de Clapiotte (qui n’est pas vraiment courant à priori), mes frères ont eu du mal à ne pas rire lorsqu’ils m’ont vu me décomposer, alors qu’elle m’expliquait à quel point les prénoms qu’on donnait avait une incidence sur le comportement et le développement psychique des personnes. Tout à coup, j’ai été très heureuse d’avoir donné un deuxième prénom non prévu à la Clapiotte, on ne sait jamais, on pourra toujours se rabattre sur celui-ci si jamais on voit que notre fille devient quelque peu bizarre.

Bref, la Bretagne, c’était bien, c’était drôle, c’était un peu trop court, et j’ai hâte d’y retourner pour profiter encore plus des paysages… et du reste!

 

 

(*Bah non, c’était pas de moi, évidemment! ;) )

 

 

Et vous, des trucs un peu fous vous sont arrivés cet été?

Je ne suis qu’une super héroine refoulée (et faible…aussi)

Avant de vous faire un rapport détaille de mes supers vacances (qui l’eut cru, alors que je suis adepte dela plage), une mini mise au point quant à ma condition physique… Bah c’est pas ça, hein!

Depuis notre arrivée, tous les jours, nous courrons de droite à gauche, piscine, tennis, marche, trampoline, volley, Laverie, Ping pong… Et d puis quelques jours je me suis découverte une passion pour les sports de supers héros, à savoir, l’escrime et le tir à l’arc.
Ça doit faire un moment que je refoule mes espoirs de devnir Robin des bois ou D’Artagnan, parce que j’y mets du coeur…et du souffle.
A ce jour, j’ai donc fait le deuil de 3 de mes doigts de la main droite, de mon biceps droit, de ma cuisse droite et de ma fesse du même côté.

Devenir une super héroïne, ça a un prix, le prix de devenir pour la journée (enfin j’espère), complètement paralysée du côté droit.

Rien que de voir trois marches, j’en ai la larme à l’oeil.
Rien que de savoir que j’ai pris rendez vous avec les archers me fige les doigts.

J’aimerai bien devenir la soeur cachée de Guillaume Tell et de Lancelot, mais là, tout de suite, je vais juste me prendre un transat…

Et vous? Ça va bien?

Un Village un peu différent…

Mercredi dernier, j’étais de nouveau en vadrouille. Mais cette fois -ci, je dois vous avouer que cette vadrouille avait une tout autre saveur.

Mercredi dernier, à 9h30, j’ai fouler pour la première fois le sol du centre omnisports de Temple sur Lot (Aquitaine).

Comme ça, là, tout de suite, vous vous demandez ce que fait une Cranemou dans un repère pour sportif, moi qui revendique souvent ma fainéantise…

A Temple sur Lot, pour la deuxième année consécutive, le village omnisports s’était paré de couleurs et d’énormes ballons flottants pour accueillir près de 1000 enfants durant les mois d’été. Le village est alors rebaptisé « Village Kinder » mais ce n’est pas pour autant qu’on compte faire faire du gras à tout ce petit monde.

Le Village Kinder, en quelques mots, c’est donc ces infrastructures, d’habitude utilisées par des sportifs de haut niveau venant de tous les pays du monde, qui sont mises à disposition de 165 enfants par semaine durant les mois d’été. Ces enfants sont issus de familles soutenues par le Secours Populaire et ne sont, pour la grande majorité d’entre eux, jamais partis en vacances. De LEUR VIE. Et ils ont entre 8 et 12 ans. (vous devez connaître la fameuse pub « 1enfant sur trois ne part pas en vacances« …)

En ne sachant que ça, déjà, j’avais une boule d’appréhension. Je suis TRES émotive, et je me doutais que cette journée serait bien différente d’une banale visite du musée du pruneau (oui, c’est juste à côté du village).

Finalement, j’ai eu les yeux mouillés mais pas de grands larmoiements. Non, parce que sur place, j’ai rencontré des enfants tellement heureux, tellement joyeux et plein d’entrain, des enfants curieux de savoir qui j’étais, d’autres ravis de me mettre une raclée au tennis, des enfants à fond dans leur séance de sport matinal, des enfants encadrés par des moniteurs de sport haut de gamme et des animateurs ultra motivés.Des enfants quoi.


Arrivés au Village, les enfants se voient remettre un « paquetage » aux logos du Village Kinder: shorts, TShirts, Baskets, sweat, casquettes… tout y est. Uniformiser (avec variation des couleurs, tout de même, on est pas chez les bonnes soeurs) pour que tout le monde parte à égalité. Chaque enfant choisi un sport pour ses matinées, puis, ils partent à la découverte d’autres activités: voile, Kayak, planche à voile, basket, tennis, hip hop, aviron, VTT… Ils pourront toucher à tout, et petit bonus, certains arrivent sans savoir nager et repartent avec une fierté supplémentaire: avoir appris en une semaine. Oh, oui, ils auront de quoi raconter à leurs petits camarades à la rentrée. Ceux avec qui j’ai eu le plaisir de partager ma journée, d’ailleurs, pourront se targuer d’avoir fait quelques échanges avec Jo Wilfried Tsonga himself. Ou avec moi… mais j’imagine que ça sonne différemment!


Chaque mercredi, un athlète partenaire de Kinder vient faire un tour au Village pour donner de son temps aux enfants… et à la presse, certes. (et ça n’avait pas l’air d’être la partie préféré de Tsonga). Et quand je dis « donner », c’est vraiment le cas, ils ne sont pas payés pour ça, ni obligés de le faire.

Au programme de l’an passé, toujours Tsonga (qui venait quand même de mettre la raclée à Federer à Wimbledon et de valider l’entrée en demi  à l’équipe de France en Coupe Davis) mais aussi Tony Parker (ex d’Eva Longoria basketteur), Tony Estanget (Kayak) (ils ont eu une promo sur les Tony, je pourrais peut etre proposer le mien… il joue très bien au… euh…y’a curling?), Nikola Karabatic (Hand) et Ladji Doucouré (athlétisme). Cette année, encore du beau monde avec une ouverture par Laura Flessel (escrime) et une premiere semaine avec Marc André Cratère (escrime handisport) et à suivre, d’autres stars mais chut, c’est secret!


Le projet du Village Kinder m’a particulièrement touché car je suis intimement convaincue que le sport est le seul remède à beaucoup de maux. Jean Giraudoux disait « le sport est l’esperanto des races ». Il n’y a que dans le sport que le langage est universel, et à Temple, les enfants apprennent cet esprit de partage, de dépassement, de jeu, de règles, la compétition aussi… tout ce qui fait du sport est fédérateur de bonnes valeurs. La bonne humeur et le sportif de compétition en prime font de cette semaine un recueil de souvenirs inoubliables pour ces jeunes qui n’ont pas forcément la chance que nous pouvons avoir durant ces deux longs mois d’été.

Dès demain matin (ou dans l’après midi, selon), je vous raconte en détails (croustillants) la journée de Tsonga et des enfants avec de la photo de collection dedans! Je suis obligée de couper le billet en deux car je suis encore tellement sous l’émotion que ça allait faire 3 tomes cet article!

« Il n’y a pas d’endroit où l’homme est plus heureux que dans un stade »

A. Camus.

 

Si vous souhaitez avoir la vision de mes copines qui étaient aussi présentes ce jour là, je vous invite à aller lire les billets de maman@home et de Chocoladdict! Pour ma part, je vous donne rendez vous demain pour la suite et fin!

Vous connaissiez le Village Kinder?

Le Cap d’Agde: 30 ans d’expérience…

J’aime bien savoir que mes enfants foulent le même sol que moi au même âge pendant les grandes vacances.

C’est sûr que retourner au même endroit, années après années, gâche un peu le côté aventure de la chose, mais ça me plait tout de même de voir N°1 et Clapiotte s’arroser sur la terrasse ou construire de merveilleux châteaux de sable ou des piscines géantes qui se remplissent au gré des vagues. Un peu comme si je leur insufflais ces deux mois de bonheur et de liberté auxquels j’avais la chance de goûter chaque année depuis si petite.

Le seul soucis quand on passe ses vacances au même endroit chaque année, c’est qu’on finit irrémédiablement par connaître tout le monde, y compris les vieilles commères qui viennent nous tenir la jambe pendant une heure sous prétexte qu’il leur manquait du riz-du sucre-un oignon (selon les jours) alors que là, tout de suite, j’allais doucher les enfants-faire la sieste-enfin pouvoir lire Voici tranquille (selon l’heure).

Il y a aussi les gentils vieux qui disent que « rho bah ça alors, tu as deux enfants, mais c’est fou… et toi qui n’a pas changé ». Plus hypocrite, tu meurs, et comme tu ne veux pas mourir, tu fais un gentil sourire et tu ne rends pas le compliment caché, parce que eux, SI, ils ont bel et bien pris un coup de vieux!

Il y a aussi le vieux copain avec qui on discutait (platoniquement) le soir sur la plage. Il était gringalet et tu étais plutôt bien foutue. Il est limite bodybuildé, se ballade avec une femme canon et est flanqué de deux adorables filles pendant que tu tentes de planquer ta culotte de cheval derrière un paréo trop petit et que tu hurles sur le grand de ne pas faire manger de sable à la petite.

Et puis même si tu ne les connais pas tous, il y a les gens qui te regardent bizarrement parce que quand tu débarques sur la plage, tu attends d’avoir poser tes 4m2 de serviettes avant de daigner poser ta progéniture dessus, histoire que la demoiselle ne se mette pas un grain de sable sur ses précieux pieds au risque d’hurler à la mort.

Mais revenir au même endroit chaque année, c’est aussi retrouvé ses repères d’enfance, raconter à N°1 qu’ici, on avait construit une cabane et que là, on avait fait une bonne blague. C’est retrouvé une amie d’enfance avec qui on a fait les 400 coups avant d’écumer les boites de nuit

Et puis, surtout, le Cap, c’est te défendre à chaque fois que NON, il n’y a pas que le camps naturiste là-bas, et d’avoir toujours une anecdote marrante à ce propos à raconter (parce qu’on en voit, quand même, des choses bizarres, quand on va faire un tour dans ce camps).

Enfin, le Cap, c’est aller à chaque saison saluer le gérant du tabac-presse qui nous a vu grandir et le féliciter pour son choix de cartes postales de bon goût:

 

Et vous? vous partez souvent au même endroit?

Vous connaissez le Cap?

Fin des vacances, ça vaut une petite danse

Ca y est, je tiens le bon bout. Aujourd’hui, c’est le dernier jour ds vacances. OH YEAH.

C’est long 15 jours non? Surtout 15 jours avec les petits à la maison. En fait, c’est comme d’habitude, mais en pire, parce qu’il n’y a pas l’école pour te soulager un peu.

Et puis c’est d’autant plus long quand on ne part pas. Même pas 1 jour. Rien.

Mais, mais, mais, finalement, je ressors de cette expérience assez fière de moi. Déjà, parce que je suis vivante, et c’est pas peu. Et parce que je n’ai pas encore entendu N°1 me dire sur un air de lamentation « c’est quannnnd que j’vais à l’écoooole » (en général, au bout de 3 jours).

Comme j’ai « la chance » de ne pas travailler (en ce moment, hein, parce que là, vu la tournure inattendu de notre vie, va sûrement falloir que je retourne au charbon), j’avais donc toutes mes journées dédiées à mes deux trolls.

Et j’ai fait ça de manière à ce que nos journées soient le plus remplies possible.

Exemples: la première semaine, j’ai invité un copain différent de N°1 chaque jour ou alors il était lui-même invité. Et voilà une semaine de passée sans nous en rendre compte. Enfin, façon de parler, j’ai frôler plusieurs fois l’incarcération à perpétuité dans un asile… parce que des petits d’homme de sexe masculin qui jouent, ça fait des cris de dragons, ça dit des phrases comme « crois en ton esprit de Blader Ginga » et ça imite très mal (va falloir qu’il bosse son côté théâtrale) les sabres laser!

Le vendredi, on a tout de même rajouté une petite visite en urgence chez l’ORL car N°1 recommençait à devenir sourd. Saleté d’otite séreuse. Il était sourd comme un pot: la bonne excuse pour ne pas entendre mes ordres recommandations. C’était le petit plus, la surprise kinder de la semaine.

Deuxième semaine, deuxième surprise Kinder: comme je suis un peu très excessivement stressée en ce moment, je me suis fêlée une molaire. En dormant. J’avais bien remarqué que je me réveillais la mâchoire contractée mais de là à m’exploser une dent… je crois que je vais devoir faire quelque chose pour ce stress avant qu’il m’arrive un truc plus grave…

Sinon, comme il a fait un temps merveilleusement printanier, nous sommes sortis quasiment tous les jours, et malgré mes réticences à me retrouver sur le banc d’un parc en comptant les secondes (l’espace temps dans un parc pour enfant est biaisé), ça nous a permis de prendre l’air et d’occuper les marmots: N°1 y retrouvait ses copains et Clapiotte nettoyait le sol et mangeait des cailloux.

OUST! Au taf le nain, et à moi la libertéééé

Bref bref bref, ça y est, nous y sommes, les derniers jours des vacances sont là, lundi, je vais enfin me rappeler ce qu’est ma semi-liberté: youpi, tralalère!

J’espère enfin être plus présente sur le web, parce que  j’avoue que j’ai cumulé un sacré retard ces dernières semaines!


Je vous donne rendez-vous lundi pour un give away sur le thème du voyage. En attendant, vous avez jusqu’à demain pour tenter de gagner un Ken ICI. (et chez Nipette)

Sinon, encore quelques jours plein de cadeaux aussi chez Madame Parle, LadyButterfly LMO et Bergie et Oum

En attendant, je tente la relaxation et je recherche mon humour…