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La nuit c’est la vie: les solutions pour faire dormir les enfants (cadeau)

(Ce titre n’est fait que pour appâter le chaland, sachez le)

Mes enfants sont souvent taxés de faux nains.

Après avoir dévasté la porte de sortie, ils se sont effectivement comportés de manière plutôt civilisée pour des greffons, malgré quelques couacs de temps à autres: gentils, obéissants, sages, polis et dormeurs voire même bons mangeurs… pas de quoi trop crâner longtemps quand même avant de se transformer de temps à autres en Gremlins afin de nous rappeler qu’on n’était pas SI chanceux, mais globalement, ils sont plutôt cools.

Passées les maladies bizarroïdes qu’ils peuvent nous faire à intervalle régulier, ce que nous supportons tout de même le moins, ce sont les nuits hachées.

N°1 et Clapiotte ont fait leurs nuits à 5 semaines. Tous les deux. Ils dorment de 20h à 8-9h le matin si on ne les réveille pas. Parfois même 9h30-10h si ils veillent un peu plus. FORCEMENT quand on a ce genre de rythme en tant que parent, dès qu’une nuit est un peu plus mouvementée, on met environ 15 jours à s’en remettre.

Le secret? Sincerement, y a t-il un secret pour faire aimer la nuit à ses enfants?

Je ne crois pas. Nous, on leur a juste appris une formule mathématique:

maman+papa+dodo= maman+papa+jeux= bonne journée et bonne humeur
maman+ papa+ nuit blanche = maman + papa + râle d’homo sapiens incompréhensible et continue = mauvaise journée

Il faut croire qu’ils sont bons en maths.

Pour nous aider, on a mis plein de chances de notre côté:

1/ pas de rituel à rallonge: une fois dans le lit: calin, bisous, bonne nuit, petit mot d’amour, fait de beaux rêves et A DEMAIN (sous entendu, pas tant qu’il ne fait pas jour)

2/ l’eau a disposition: hors de question de se faire réveiller par une soif-excuse pour se lever: chacun sa bouteille/biberon à disposition. Nan mais! (on notera qu’ils ne boivent pas, au final)

3/ On se soulage JUSTE avant d’aller au lit et c’est tout. En cas d’urgence nocturne, le pot de Clapiotte est juste au pied du lit, N°1 connait le chemin des toilettes et surtout ils ont chacun leur veilleuse nomade (veilleuse qui sert aussi à les rassurer ces grands trouillards qui font les grands mais quand même un peu de lumière pour dormir c’est pas de refus).

N°1 a celle ci en rouge:

Veilleuse Nomade Pabobo

Clapiotte a celle ci:

Veilleuse Super nomade Pabobo

L‘avantage de ces veilleuses, c’est qu’elles sont nomades (d’où le choix judicieux de leur nom, vous noterez). Et j’ajouterai qu’elles se rechargent: la première sur secteur (directement, sans câble) et la seconde par câble micro-USB.

C’est très malin, pas de pile et une autonomie de presque 200h pour la super nomade.

J’ai une petite préférence pour le nouveau modèle qui a une lumière plus douce et un look plus marrant aussi, même si je sais que N°1 est très attaché à sa loupiotte.

Et sinon on fait quoi pour qu’il dorme? Bah rien d’autre hein.

J’hésite à utiliser ma propre ruse sur moi même, ça m’éviterait peut être de sombrer régulièrement dans l’insomnie chronique… je crois que je veux ma propre veilleuse inconsciemment! (je veux celle LA en vrai).

Sans blaguer, je ne pense pas qu’il y ai de mode d’emploi, je pense que nous avons surtout beaucoup de chance et qu’un jour, on le paiera d’une manière ou d’une autre….

En attendant, pour me faire pardonner de mon manque de conseil pour enfin faire dormir les enfants récalcitrants, je peux toujours vous proposer de gagner la même veilleuse que Clapiotte (pas forcément de la même couleur).

Vous me dites en commentaires en quelle couleur vous souhaiteriez la veilleuse super nomade (avec une adresse mail valide)
Vous aurez une chance supplémentaire si vous partagez  cet article sur Facebook ou twitter (me le dire également en commentaire).

Je tirerai au sort le gagnant et le contacterai par mail dans la foulée. Il sera également annoncé ci dessous en edit de ce billet.
Vous avez jusqu’au 27 novembre inclus pour jouer.
Bonne chance!

 

Produits offerts

L’enfant do…

Partir en week end prolongé, ça a du bon, mais du coup, en revenant, on se rappelle qu’on est à la bourre pour raconter des trucs (toujours fortement interessants, cela va de soi).

C’est comme ça que je n’ai pas bien raconté ma virée parisienne d’il y a 15 jours. Au menu, de la blogueuse, de l’humour, du pédiatre et du sujet sérieux, à savoir: le sommeil de l’enfant!

Ne fuis pas, comme mes copines l’ont très bien fait, je vais essayer de te le refaire différemment pour pas que tu ais l’impression d’avoir lu cet article 20fois (j’ai dit « essayer »).

Phase 1: Paris, here I am (je risque de parler anglais un petit moment, je dis encore « sorry » quand je bouscule quelqu’un)

J’arrive tôt, Sabine m’a abandonné avec une excuse bidon du genre « mes enfants sont malades » (on me l’a fait pas à moi, attends!), je me retrouve donc dans la capitale. Seule. Tant pis, je vais dans le quartier du RDV, je trouverai bien une petite terrasse où prendre le soleil et me caféiner en pleine conscience. Effectivement, je trouve un genre de PMU avec une table de 20cm de diamètre. Appelez moi Cranemou les bons tuyaux pour vous trouver un petit coin chic et sans prétention! Je ne reste pas longtemps, du coup, et je me dirige vers le resto où nous devons toutes nous retrouver, et voilà que je vois LMO attablée. Très bien, je vais donc arrêter de me parler à moi-même! Chic!

Arrivent ensuite Lolitaaa, l’équipe des P’tites Pousses, Madame Parle, Maman Funky, Alice de Parents Testeurs, LadyButterfly et maman@Home. Belle brochette de pipelettes!
On papote, on mange, on boit 100 litres de coca en continuant de papoter. Et je suis bien heureuse d’avoir ce temps là pour mieux connaitre certaines que je n’avais que croisé au mois de décembre.

Et puis en route. La joyeuse troupe se dirige vers un petit bar où nous retrouvons un pédiatre expert du sommeil, le Professeur Dehan. Un vrai professeur que tu as envie d’écouter. D’autant plus que le sommeil de nos enfants, ça nous intéresse TOUS! Même si j’ai pu noter que je faisais tout de même partie des chanceuses avec mes enfants qui dorment 11 à 12 heures par nuit (non, pas taper!).

Le professeur nous fait un long discours sur la mort subite du nourrisson. Brrr, j’en ai encore froid dans le dos, puisque longtemps, ça a été une vraie hantise chez moi. Je ne vous ferai part que d’une chose: quand on dit de coucher son bébé sur le dos CE N’EST PAS UNE BLAGUE, NI UN PHENOMENE DE MODE. Il FAUT absolument le coucher sur le dos. Et le pas le couvrir avec une couverture mais une turbulette. Ca fait un peu je te fais la leçon, mais il parait qu’il y a encore des gens qui ne jurent que par la position sur le ventre ou qui s’obstinent à couvrir les petits avec des couettes et couvertures. C’est NON!


Voilà, c’était la minute information.

(Il existe bien d’autres causes aux morts subites dont certaines restent inexpliquées, je ne rentre pas dans ce sujet car il me perturbe un peu, mais je voulais insister sur ce couchage sur le dos car on entend trop souvent « j’ai été couché sur le ventre et je suis là, ca va hein » (et c’est mon cas d’ailleurs), sauf qu’effectivement, depuis qu’on couche les enfants sur le dos, les morts subites par étouffement ont significativement baissé, et ce n’est pas « une mode », simplement un vrai conseil, qui perdurera cette fois-ci… voilà voilà… Cette parenthèse car comme Cleopat me le faisait remarquer, je ne veux pas qu’on croit que les MS soient liées à une faute maternelle , il existe aussi des tristes accidents auxquels on n’aurait rien pu faire)

Et sinon, parce que j’avais demandé à mes amis de Facebook si ils avaient des questions en rapport avec le sommeil, voici quelques réponses que j’ai pu avoir concernant ce sujet qui nous est si cher:

En gros (attention, là, normalement, je vais te faire culpabiliser à mort), si tu connais ton enfant, tu sais reconnaître ses signes de fatigue. Et là, il ne faut pas finir son article de blog ou continuer à live twitter X-Factor, non, là, il faut direct l’emmener se coucher (sur le dos, j’ai dit!). Dans le cas où tu fais ça correctement, il n’y a pas vraiment de raison que l’enfant ne veuille pas dormir. Certains auront besoin d’un petit rituel avent de se coucher, à chacun de s’adapter en fonction, sans non plus tomber dans l’excès du genre: je t’allume la veilleuse, je te lis un livre (qu’il aura pris soin de choisir avec 154 pages et sans illustration), je te fais un bisou, je te donne à boire, tu retournes faire pipi, je te refais un bisou, je chante une berceuse, je jette les monstres par la fenêtre et je saute à cloche pied en imitant le dahu au fond du bois. Faut pas non plus nous prendre pour des billes. Donc, un rituel, oui, 1/2heure de poilade, bof.

Globalement, si un enfant se réveille dans la nuit (et qu’il se lève alors qu’il est déjà grand), s’il n’a pas de problème réel (fièvre-pipi-vomi etc…), on le recouche. Direct et sans négociation. Je sais, la première fois, ça va, la deuxième passe encore mais en plein milieu d’un rêve dans les bras de Jude, on a nettement plus de mal parce qu’on voudrait bien dormir plus de 2heures d’affilées. Ouais, c’est en faisant ça que l’enfant se permet de revenir, alors, une petite semaine à ne rien lâcher pour qu’ensuite l’enfant reste dans son lit, ça vaut le coup de tenter!

En général, on sent si notre bébé est capable ou non de faire ses nuits. Je sais que c’est facile à dire, mais si j’y suis arrivée, on peut tous le faire. Ça n’empêche pas Clapiotte de râler de temps en temps en plein milieu de la nuit, comme beaucoup de bébés. Dans ce cas là, il faut voir si le volume sonore augmente ou non, et intervenir en conséquence. Si le bébé est juste à moitié endormi, on peut le rassurer doucement. Notre présence devrait suffire à le rassurer. S’il est carrément réveiller et a organisé une Ghetta party sur le DanceFloor de son alaise, le professeur nous propose de le lever, carrément, quitte à ce qu’il joue. Ouais, parce que faire un puzzle à 3heure du mat, tu en as rêvé. En fait, si l’enfant est vraiment réveillé, il va falloir qu’il récupère un wagon de sommeil, sauf qu’à priori, le dernier wagon qu’il a pris a dû certainement faire un arrêt impromptu. Alors, il faut terminer la phase et recoucher l’enfant dès le premier frottage d’yeux, grattage d’oreille ou bâillement (à vous de voir quel est le signe). Il faut savoir qu’entre chaque wagon, il peut survenir un microréveil, une toute petite phase qui va faire la transition avec la phase suivante. Là, si jamais on intervient, c’est le drame de la nuit, donc, il vaut mieux attendre un peu avant de se sortir de la chaleur de notre couette… à méditer (et je parle pour moi qui me réveille à chaque changement de rythme respiratoire de mes enfants… et encore j’en n’ai que deux!).

Voici la règle empirique que nous a donné le professeur: on laisse pleurer 15 minutes, on relève l’enfant 15-20minutes puis on le recouche… A voir.

Pour ce qui est des siestes, le nombre de siestes, à partir d’1an, varie d’un enfant à l’autre, il faudra alors voir ce qui est le mieux adapté à chacun (toujours cette histoire de cas particulier). En gros, jusqu’à 18 mois, on compte 2 siestes par jour pour passer ensuite à 1 seule l’après midi. Dans tous les cas, supprimer la sieste en croyant que l’enfant fera alors une meilleure nuit n’est pas conseillé, puisque celui ci sera trop énervé pour trouver un sommeil paisible…

 

« Cranemou, tu sors, arrêtes de faire la pitre »

 

Pour ce qui est de la veilleuse, parce que j’avais trouvé cette question pertinente, la petite lumière émise ne perturbe pas le sommeil de l’enfant. Évidemment, on parle pas d’une lampe halogène mais bien d’un petit point de lumière dans la chambre, pas trop prêt de l’enfant, mais juste un point de repère lumineux contre les petites craintes de nos chers cauchemardeux.

J’avais eu une question aussi concernant la tétine. Pas de soucis pour une tétine, en fait, elle fait office de doudou (genre, Clapiotte a 2 doudous et 4tétines…tout va bien, j’ai pas du tout exagéré!)

 

 

Et voilà, j’arrive au point le plus important, le problème soulevé dans 90% des questions qu’on a pu m’envoyer (au passage, merci à vous pour toute cette matière :) ): les cauchemars!

Voilà un mot qui va faire frémir nombre d’entre vous si j’ai bien saisi.

Les terreurs nocturnes:

Si  votre enfant a entre 3 et 6 ans, se réveille après une ou deux heures de sommeil, pendant 10 à 20 minutes (qui en paraissent 72), il ne faut pas paniquer (dit celle qui aurait déjà alerter le GIGN). Il ne faut pas le réveiller non plus, il va se calmer tout seul. La seule chose à faire est de le sécuriser, histoire qu’il ne se blesse pas.

J’explique comment ça marche, pour qu’on visualise mieux pour quoi il faut le laisser se calmer tout en faisant attention à lui. L’enfant concerné est à ce moment là dans une phase de sommeil profond et calme (même si ça n’en a pas l’air, je sais), mais ses muscles sont en hypertonicité. C’est tout l’inverse du sommeil paradoxal (le sommeil des rêves), où l’activité cerébrale est en alerte (mouvements occulaires, rythme cardiaque accéléré, respiration irrégulière) et les muscles ne réagissent pas (hypotonicité). L’enfant n’est donc aucunement conscient de ce qu’il fait et/ou dit. Il dort profondément mais est actifs musculairement, et donc, pourrait se blesser en tombant du lit par exemple. (Ca va? tu flippes encore plus maintenant??)

Les cauchemars:

Ils arrivent pendant le sommeil paradoxal comme expliqué ci-dessus.

Les enfants font tous des rêves, et les cauchemars sont « juste » l’expression d’un stress. En soi, comme me l’a expliqué le professeur, on ne peut pas dire qu’une bébé fasse des cauchemars, puisqu’on ne peut savoir ce que ressent réellement un tout petit. Le mot n’est donc pas approprié puisqu’on ne sait comment un bébé perçoit son monde, mais plus l’enfant grandit, plus son rapport au monde est concret, plus on pourra dire qu’il s’agit effectivement de cauchemars. Vous saisissez ou non? j’ai l’impression de m’engluer là!

Bon, aller, je vous fais une synthèse vite fait:

Une régularité à ton enfant tu imposeras.

Ses signes d’endormissement tu étudieras.

Ses terruers nocturnes tu assumeras.

Ses cauchemars tu encaisseras.

Aucun de médicaments tu ne donneras (on parle du sommeil, hein!).

Et surtout, sur le dos tu le coucheras!

Maintenant, et ça sera le mot de la fin, tous ces conseils (à part le couchage sur le dos, mais je pense que vous avez saisi) sont toujours tout à fait relatif quant à l’enfant que nous avons chacunà la maison. Et comme ils sont tous différents en tant qu’être humain, ils ne réagiront jamais de la même manière que le petit de la voisine. A nous de nous adapter. A nous de les connaître…et d’accepter leur besoin de sommeil, même si, effectivement, c’est une injustice!!!