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Petite fille deviendra grande (sponso et cadeaux)

Billet indépendant rémunéré

Quand on m’a annoncé que mon deuxième enfant était une fille, j’ai vu Tony sauter de joie. Moi aussi, hein, j’étais contente, parce qu’au fond, j’attendais surtout qu’on me dise que tout allait bien, pendant l’écho, mais au fond de moi, une petite appréhension frémissait : une FILLE !

Je suis une fille, on pourrait croire que ça coule de source d’en élever une aussi. Mais je suis une fille qui a deux frères et pas de sœur, je suis une fille qui a plus d’amis mecs que nanas, je suis une fille qui trouve qu’un garçon, c’est plus facile, je suis une fille qui a un petit garçon, aussi. M’occuper d’une fille, ça me paraissait dingue.

Finalement, Clapiotte va bien, à priori, je gère.

Mais tout de même, il y a certaines vraies différences de taille entre un bébé garçon et un bébé fille et OUI, je parle de leur sexe. Ça vous paraît évident ? Nan mais je parle pas du fait qu’un a une protubérance que l’autre n’a pas. Je parle du fait que, par exemple, nettoyer les parties intimes d’un garçon après sa selle molle post-épinard, c’est plus simple qu’avec une fille. Pourquoi ? Parce que chez le p’tit mec, tout est à l’extérieur. La petite fille, faut aller vérifier bien partout que c’est propre parce qu’au niveau des muqueuses, faudrait voir à ce que ça ne macère pas là bas dedans…
Pour avoir connu au moins une fois dans notre vie un soucis au niveau intime, on sait à quel point ça peut être douloureux… raison de plus pour y mettre de l’application, à la toilette de notre chtiotte en couche-culotte.

Oui mais voilà, le fait est que la chtiotte, quand elle grandit, elle commence à se débrouiller seule et on la comprend bien (sans compter qu’en plus ça nous arrange).

C’est là qu’il faut la jouer fine et biiiien lui apprendre à ce nettoyer la minette afin d’éviter un maximum de désagréments, les plus répandus chez une petite fille à partir de 4 ans et avant la puberté étant les  vulvo-vaginites (bon appétit) qui grattouillent et qui brûlent… et on veut pas de ça chez la chair de notre chair !

Donc, non seulement on leur apprend LA BASE, c’est à dire aller du propre au sale, dans le bon sens, on évite d’utiliser des gants de toilettes dégueux, et avant et après les toilettes, on se lave les mains.

Et pour la douche, on arrête immédiatement les savons avec savon qui lui font le même effet que du décap’four, on prend du sans savon voire, on court à la parapharmacie ou à la pharmacie pour acheter le nouveau Saforelle Miss conçu par Laboratoires IPRAD Santé (à la demande de certaines mamans utilisatrices du Saforelle qu’on connaît bien).

 

Un flacon pompe blanc et rose pour bien expliqué aux gars que c’est pas pour eux, des actifs naturels et tout doux (guimauve, officinale, bardane, glycérine végétale) : on élimine les saletés sans irriter les muqueuses : c’est ça le secret.

Pour aller au bout du raisonnement, et comme Clapiotte a encore la joie de se faire faire la toilette par moi-même, le Saforelle Miss a été testé par une copine de N°1, 6 ans et demi :

Parvis de l’école de N°1, 16h30 :« Salut, maman de copine de N°1, tu veux faire tester à ta fille un gel moussant intime ? ».
Vous pensez bien que je ne passe pas DU TOUT pour une psychopathe.

Heureusement,  elle me connaît. Un peu. Elle n’a pas alerté la brigade des mœurs.

Verdict : « c’est bien, ça sent bon, mais ça fait pas de mousse » de la principale intéressée. « pas de réactions particulière à noter, ça a l’air d’être un bon produit » de sa maman.
Évidemment, le produit peut être utilisé sur tout le corps et non pas que pour la toilette intime… commencer à prendre 12 produits pendant une douche à cet âge là, ça ne présage rien de bon pour l’organisation du planning familial à la puberté…

Et vous ? Vous voulez tester le gel lavant Saforelle Miss ? J’en ai trois à vous faire tester, donc, si vous vous sentez concernés pour votre fillette ou la fillette de votre voisine (mais si, vous verrez, c’est super facile à amener dans une conversation), vous me laissez un petit commentaire me spécifiant que vous participé et quel âge à la petite fille.

 

Vous avez jusqu’au 09/02/12 pour jouer, les gagnants seront désignés par tirage au sort.

Bonne chance à tous !

Et pour en savoir plus, évidemment, le site : www.saforellemiss.com

EDIT: les 3 gagnants sont MmeCerise, caro.c et Flounette.
Bravo à vous 3. J’attends vos adresses pour l’envoie du produit.

Merci à tous!

Lui apprendre les concessions.

Clapiotte aurait un tout petit peu hérité de mon caractère de cochon que je serai gentille dans mes propos. Clapiotte a hérité de mon caractère de cochon, d’un manque complet de self contrôle et d’un talent hors du commun pour la dramaturgie. Et je pourrai compéter en citant  l’absence totale de patience dans son attitude.

Ceci étant dit, je suis sa mère, et donc, dans  l’immense mission qui m’a été confiée, je me dois de lui apprendre certaines règles pour que la vie en société ne soit pas trop compliquée. Surtout pour le bien-être des personnes qui la croiseront, en fait.

Dans la liste des tares de ma fille chérie, je cite: l’écoute relative, associée à l’obéissance aléatoire.

Par exemple, si elle a décidé que ce que je lui disais n’était pas suffisamment intéressant pour elle, elle ne daigne même pas lever la tête et feint une ignorance parfaite. Autant vous dire que ce n’est pas DU TOUT énervant.

Mais il y a aussi les fois où je lui demande quelque chose, où elle me répond « oui maman » avec un large sourire, où je me dis que je fais quand même du bon boulot et que je vais finir par la mater.

Pour le bain, tout à l’heure, par exemple, je l’appelle:

« Clapiooootte, on va faire le bain! »

« Voui, j’a’iiive »

« Tu prends un jouet »

« Ah oui, a chouet, oui, a’iiiive »

« Voilà, très bien, tu le mets dans la baignoire »

(je lui enlève le pantalon, T-Shirt, j’entame une chaussette quand elle me pousse)

« A enco’ chouet »

« … »

(elle revient avec autre chose)
« Très bien (j’enlève la chaussette et demi qui reste), ça suffit maintenant« 

« Voui fa fouffit, accord »

(et elle retourne dans sa chambre)

« Reviens ici Clapiotte, tout de suite, ca suffit on a dit »

(elle revient avec une pille d’assiettes en plastique et veut les mettre dans l’eau)

« NON! il y a déjà trop de choses, ça suffit on a dit »

« Accord » (et elle fait mine de tout balancer dans le bain).

« NON! Bon, on en met une et c’est tout »

« Accord, un seul » (elle jette une assiette dans l’eau)

« Très bien Clapiotte »

Je me tourne pour mettre les habits sales au lave-linge et j’entends:

*plouf* « Un seuuul »
*Plouf* « Un seuuuul »
*Plouf* « Un seuuul »
*Plouf* « Et un seuuul. Et ‘Oilàààà ». Et de s’applaudir des deux mains.

ESCROC

Reconversions professionnelles

Après une scolarité qu’on pourra juger de « normale », j’ai entamé des études en sciences de la vie et de la Terre. Un truc qui parait passionnant, et qui l’est si on évite de parler de toutes les autres matières qui viennent largement gâcher la fête.
Du coup, je me retrouve avec un diplôme qui ne me sert à rien, parce que je n’ai pas poussé le vice à rester plus longtemps que deux ans.

Ne sachant que faire, j’ai commencé à enchaîner des petits boulots, et une fois que tu as goûté à la vie active, pas facile de se replonger dans les études.

Et me voici, quelques années après. Finalement, j’en suis au même point.

En fait, non, j’en qui QUASI au même point. Oui, parce que pendant ce temps là, je suis devenue maman. Et devenir mère et tenter de faire ses heures correctement, c’est encore mieux qu’une professionnalisation.

Oui parce que depuis que je suis une mère, une vraie (n’en déplaise à certaines), je sais:

– Ausculter mes enfants et reconnaitre la différence entre une toux de laryngite, laryngite aiguë et une simple rhino. Je sais aussi si j’ai besoin de dégainer le Babyhaller et je connais toutes les posologie des médicaments autorisés pour les moins de trois ans. La pédiatre, elle valide juste ce que je dis.
En fait, je pourrai faire payer mes gosses 40 euros à chaque fois que je devine de quoi ils souffrent. Je devrais être riche, en fait, en plus d’être docteur.

– Associer les bons gestes sur les bonnes paroles de comptines, aussi sottes soient-elles. Je sais aussi faire diversion quand l’enfant se met à chouiner en lui proposant une super activité qui lui fait oublier que là, tout de suite, il voulait juste déchirer mon permis de conduire. Je sais même construire des cabanes en rouleaux de PQ et faire semblant de boire des thés virtuels dans des tasses en plastiques.
En fait, je devrai avoir un diplôme d’animatrice.

-Décoder le moindre mot qui sort de la bouche de mes enfants depuis qu’ils tentent d’articuler. Évidemment, il y a des ratés, mais leur langage étant en constante évolution, ce n’est pas forcément une science exacte.
En fait, je devrais avoir un doctorat en langues étrangères, option Kurde.

-Décoder le moindre besoin, que ce soit au niveau du tortillage de cul au jettage-sur-le-sol-en-hurlant en passant par l’arrêt momentané de la respiration ou du cri de détresse qu’il lance en croisant un inconnu dans la rue: je sais. Je devine. J’anticipe, même.
En fait, j’aurais dû faire devin.

-Faire semblant de m’intéresser à des dessins animés de toupies ou à la grave maladie de ce chat en peluche à qui il faut une piqûre, là, tout de suite, « é pompiers maman pin-pon a mal é chat maou maou« . Rire et trouver ça formidable et même être capable d’en reparler plus tard dans la journée, pour prouver qu’on a suivi au moins le minimum.
En fait, j’aurais dû faire coiffeuse.

-Mentir comme un arracheur de dents. Parce que oui, le DVD est cassé, mais il sera sûrement réparé demain et que là, si tu mets pas ton manteau, on sera en retard et ils ne voudront jamais ré-ouvrir la porte de l’école, tu m’entends: JAMAIS! Et filez au bain avant que les microbes vous fassent des trous dans la peau des pieds et toi, petite si tu continues comme ça, je vais finir par me fâcher et te mettre au coin. Mais non mon chéri, ce ne sont pas des corps calcinés, c’est un film, tu sais, c’est pour de faux (penser à ne plus regarder les informations). A 22h tu dis? Des drôles de bruits? Aaahhh, non, je rigolai, Papa m’avait fait une bonne blague.
En fait, je devrais faire de la politique.

-garder mon calme pendant les devoirs, les bains ou les engueulades frère/soeur.
En fait, j’aurais dû être maîtresse, maitre nageur ou médiateur dans un centre social.

-Organiser un anniversaire en prévoyant de la déco aux animations en passant par les versions optionnelles pour le petit qui ne veut pas jouer à ça parce que c’est trop nul m’dame et aviser pour que chacun reparte vraiment content de sa journée.
En fait, j’aurais dû monter une boite d’événementiel.

-Répondre au téléphone, écrire un article et préparer le repas du soir. Tout en disant à N)1 de ne pas embêter sa soeur et à sa soeur de venir là pour qu’ele se mouche.
En fait, j’aurai dû faire Shiva.

-aimer au point d’avoir le cœur tout fissuré quand j’entends un de mes deux trognons se plaindre un peu trop fort que la viiiiiie c’est trop porriiiiible.
En fait j’aurais dû…  ah non, en fait, je le suis.

Pile le dessin qu’il fallait!

Lettre à toi, coiffeur.

Cher coiffeur, ou apprenti ou même aspirant à l’art du cheveu l’Oréal style,

Sache que la vie d’une mère n’est pas tous les jours facile. Loin de là.
Sache que quand on a des enfants, nous sommes rarement lumineuses, nous manquons cruellement de sommeil et de moments « à nous », nous sommes régulièrement à fleur de peau, un peu comme si nous étions en periode prémenstruelle H-24.

Sache que la patience d’une mère est toute relative, que le besoin qu’une mère a de limiter le nombre de décibels dans des endroits clos est un labeur de chaque instant, que parfois, la mère est à deux doigts du Burn-Out mais qu’elle garde son sourire social qui dit que « non non, tout va bien pourquoi? ».

As-tu bien intégré ces derniers points? Vraiment?

Donc, alors, j’ai plusieurs questions à te soumettre. Prends ça comme une validation de ton diplôme, un truc qui pourrait te faire passer de coiffeur-visagiste à grand manitou de la gouffe. Prêt?

Pourquoi ne prêtes tu pas attention à notre besoin de NE PAS te tenir la discussion?
    Autant parfois, ça peut être amusant, mais souvent, je viens chez toi pour m’aérer 30 minutes, me vider la tête pendant que tu me ratiboises les pointes et je n’ai pas forcément envie de débattre de la dernière tendance que tente d’infliger Kate Moss au commun des mortels. Non. Je veux rien. Je veux pas parler. D’ailleurs, si possible, je ne veux pas non plus que les autres parlent. Je veux un salon où on entendrait seulement le « tchick-tchick » des ciseaux et le souffle des sèches-cheveux.

Pourquoi tu ne vois pas que LA, j’ai besoin de parler?
    Je sais que t’as pas fait des études de psycho, mais je pense tout de même que ça fait parti de ton boulot. Et là, tout de suite, quand j’entends la voisine de fauteuil se plaindre de la couleur de son dernier vernis à ongle, moi, ça me donne envie de lui montrer ce que c’est que la vraie vie, en me plaignant de la couleur et de l’odeur acide des selles de Clapiotte.

Pourquoi tu ne vois pas que là, je suis rentrée avec les larmes aux yeux, sans rendez-vous, parce que j’en pouvais plus de me prendre des légos sous la plante des pieds et que toi, le seul truc sympa que tu trouves à me dire c’est que j’ai « une sale mine Mme Cranemou aujourd’hui, ça va vous faire du bien une p’tite coupe, vous savez que Mme Schmolle a acheté le dernier vernis qu’à lancé Kate et que la couleur c’est pas tout à fait ça? ». Ta gueule. Désolée mais là, juste tais toi. Merci.

Pourquoi quand je te parle de mes enfants tu trouves ça charmant et que le jour où j’ose te les présenter pour tailler la jungle qui pousse sur leurs têtes, tu les trouves vachement moins mignons?
    Oui, je comprends, tu demandes à N°1 de tenir sa tête bien penchée mais il ne peut pas s’empêcher de se regarder dans la glace au cas où tu lui coupes sa mèche fétiche (que je te supplie de couper, d’ailleurs). Je t’ai parlé de la patience d’une mère?

Pourquoi quand je te dis qu’avec Clapiotte, ça va être un peu compliqué vu son aversion pour les ciseaux, tu me réponds que « mais siii, j’ai l’habitude » alors que tu n’as même pas un siège pour les enfants? Ah oui? je dois la prendre sur mes genoux? Vous voulez dire… euh… comme ça là, genre vous lui coupez les cheveux SUR moi? Ah… bon… euh… Ah bah elle hurle quand même. Voilà voilà.

Voilà coiffeur, moi, je viens pour prendre du bon temps et on me saoule de trucs qui sont à Hawaï de ma situation actuelle. Je viens faire ratiboiser les mômes et je vois que ça te fait souffrir et que tu trouves que quand même, ils pourraient être un peu plus calmes, pendant que moi, je me prends des suées à tenter de les divertir pour qu’ils arrêtent de geindre.

Et puis j’en ai une dernière, de question coiffeur:

Pourquoi quand je viens avec une photo de Meg Ryan à la grande époque où Jennifer Aniston tu tentes quand même le coup au lieux de me dire que non, là, ça va pas etre possible, j’ai pas du tout le même visage, sur moi ça sera moche, en fait?

 

Bon, en vrai de vrai dans ma vie, j’ai rencontré récemment LE coiffeur, dans son petit salon et qui m’écoute et me fait LA coupe qui me va, et qui souffle pas sur mes enfants, et qui a réussi l’exploit de couper les cheveux de Clapiotte sans que je l’entende pleurer… Bon, il lui manque plus que le siège surélevé spécial gnomes et je lui remets la médaille du mérite.
Si t’es à Lyon, Il est dans le 3ème (et son salon s’appelle Benjamin Chanal)… j’dis ça….

Petit à petit… on devient moins petit

J’ai commencé ce blog hier alors que j’étais enceinte d’une Clapiotte et je me réveille aujourd’hui avec ma trognasse de fille me prouvant qu’hier, c’est déjà demain (ouais, aujourd’hui, c’est philosophie).

Elle a poussé comme du lychens sur un mur humide: trop vite et sans que je m’en aperçoive.

Bon, si, je m’en suis aperçu, tout ce temps passé auprès d’elle, je me rends bien compte qu’elle est loin ma petite légumineuse qui ne bougeait pas d’un poil dans son transat.
Aujourd’hui, elle se déplace en sautant et en chantant Mickey (ce foutu Mickey). Elle mange seule mais toujours salement. Elle marche, elle court, elle m’imite et c’est pas glorieux.
Elle joue, elle chante, elle rit.

Elle vit bien.

Et elle nous fait le show tous les jours, car en bonne petite fille qui se respecte, elle a besoin qu’on l’admire en tant que petite bonne femme et plus en tant que bébé.

Même si je continuerai de l’appeler « mon gros bébé » en lui proutant l’intérieur du cou.
Le temps joue en ma défaveur.

Hier, j’étendais le linge, et je l’entends derrière moi en train de s’extasier sur sa propre petite personne.
L’enfant est égocentrique.
La petite fille est pire.

« OOooooh, chuis beeeelle »
« OOOoooooh, è cholie Calepiotte »
« Ooooooh à Pincesse moi »

(Oui.
Je sais.)

Je me retourne et j’admire la scène de Clapiotte testant avec entrain mes soufis rembourrés !

 

What Else?

Coup de froid (cadeau!)

On se meule bien comme il faut en ce moment, je ne vous apprends rien. Je suis même passée aux baskets fourrées tellement je me caille les miches à chacune de mes sorties (qui se font de plus en plus rares, c’est un fait).

Et encore, moi, je bouge… enfin, je marche quoi, j’en suis pas encore à faire de l’aérobic, mais je tente de gigoter un peu pour ne pas geler sur place (qui a dit « frileuse »?). C’est pour Clapiotte que je m’inquiète un peu. Dans la poussette, elle est assise et… concrètement, elle en rame pas une. Bon, nos trajets ne sont pas bien longs l’hiver, et je l’habille comme si on allait faire une expédition chez les Inuits, mais sur 5 minutes de trajets, je lui demande bien 10 fois « t’as pas trop froid »… et elle me répond « non è bien ». Invariablement.

Mais elle a deux ans, qu’est ce que j’en sais, moi, si elle connait réellement la sensation de froid, c’est pas comme si elle passait des nuits dans un congel, on a rarement trop froid ou trop chaud, de nos jours (on en reparle pendant la prochaine canicule).
Quand je la portais, je sentais la chaleur de nos deux corps, c’était bien rassurant, mais en poussette, c’était souvent le stress… du coup, elle était habillée+ une couverture polaire (babynomade)+un nid d’ange bien chaud+ le tablier du cosy. Et un bonnet. Aussi. Et même j’ai dû être capable de rajouter une couverture polaire par dessus. C’était Hawaï dans la coque!

Aujourd’hui, je lui empile des couches, et je me dis que ca va aller.

Mais en fait, il existe une marque qui a pensé aux grands stressés de la température. SI. C’est My Senses.
Alors, pour faire court, c’est une marque qui propose des gammes de vêtements suivant ce qu’on cherche à contrôler: le froid, la température corporelle, la température du bain, les rayons UV. Chaque vêtement possède une petite pastille indicatrice. Pour la température, par exemple, sur le body, la pastille va changer de couleur si l’enfant a plus de 38°c. Pour le froid, c’est pareil, plus la pastille devient bleue (voire noire, même), plus ça caille et mieux vaut rentrer près du radiateur. De la même manière, les rayons UV rendent la pastille de plus en plus rouge pour nous alerter de la trop forte exposition… Des vêtements intelligents, en somme.

Certes, ça n’empêchera pas une vérification manuelle pour la fièvre et évidemment, on a bien conscience que laisser un bébé rôtir au soleil ou au contraire immobile devant un congel ouvert, c’est pas franchement recommandé, pastille magique ou pas.

Et parce qu’on n’est pas comme ça, l’un d’entre vous va pouvoir tester un peu pour voir de quoi il retourne. Un ensemble d’accessoires de la gamme « Cold » (froid, donc) est à gagner, et c’est plus que trognon (et douillet comme on aime):

Pour jouer, c’est simple comme un bon rhube:

Vous visitez un peu le site et revenez me dire en commentaire le nom des 4 gammes que propose MySenses ainsi que votre avis (honnête et sincère) sur les vêtements proposés (couleurs, tailles, design etc…)
Vous pouvez aussi liker la page fan, ça ne mange pas de pain, et c’est mieux.
Et si vous relayez sur facebook, c’est une chance supplémentaire (me donner le lien si possible).

Vous avez jusqu’au 24/01/2012 inclus pour tenter votre chance.
Le gagnant sera désigné par tirage au sort parmi toutes les participations valides. Le lot sera envoyé en France Métropolitaine seulement.

Bonne chance!

Edit du 29/01 (à la bourre, oui, je sais)
La gagnante est Etincelle. Bravo à toi, je t’envoie un mail pour avoir tes coordonnées!

Merci à tous!

Mange tes doigts

J’ai un soucis gastrique.

Non, ne pars pas, je ne vais pas rentrer dans les détails.

Le seul truc que je peux te dire c’est que nos enfants sont loin d’être des chochottes quand on leur diagnostique un reflux gastro-oesophagien. J’irai même jusqu’à dire qu’ils devraient avoir le droit de crier encore plus fort.

Perso, j’ai un dérivé de ce reflux. Un truc pas bien grave, juste très chiant, mais je comprends mieux certaines choses, maintenant que le verdict est tombé.

Hier soir, à table, N°1 me demande si je vais me resservir des pâtes, parce que lui, oui, mais qu’il aime pas manger quand on a tous fini.

Je lui explique que pendant quelques temps, je vais m’abstenir de trop manger le soir. S’en suit une discussion en rapport avec mon petit soucis (c’est toujours bien de parler reflux gastrique ou occlusion intestinale, à table).

Non, je ne pourrai plus manger de chocolat. Ni des « trucs qui piquent ». Ni boire de l’alcool d’ailleurs. Ni du coca, non plus. Pendant 3 mois entiers (et après, on verra), je dois m’abstenir de toutes ces petites choses qui faisaient parties de mon quotidien.

Je fais mine d’être absolument au bord du gouffre. Un peu de compassion ne me ferait pas de mal, à défaut de plonger dans le bac à papillotes.

« Ah mais c’est chouette, Maman, comme ça, tu vas enfin maigrir »

Je pense que cet enfant a été adopté.

Ou alors j’espère que c’est génétique, tiens!

ADIEU

Quand j’serai grande, j’ferai Dictateur

A l’instar de son frère qui serait plutôt du genre timide et réservé (et un brin angoissé de temps en temps), je suis également dotée d’une seconde excroissance, nommée Clapiotte, qui, elle, ne connait que la joie, le rire et la dictature.

A la maison, effectivement, le Terrible Two continue, et bien qu’un visiteur lambda pourrait croire que ma fille est tout à fait charmante si on fait abstraction de sa coupe de cheveux, la teigne connait tout à fait les limites de son champs d’action et en fait bon usage en temps voulu.

Clapiotte à la maison. Seule.

Là, pas vraiment de problème, elle joue tranquillou, souvent seule, elle pille les jouets de son frère en sachant très bien que je vais repasser derrière, elle sort 3000 DVD pour finalement vouloir l’Iphone. Rien de très original, donc, pour une deux ans.

Clapiotte à la maison, avec N°1 (et seulement moi):

Le sketch. Et vas y que je te cours après en hurlant, hystérique, des sons incompréhensibles. Et pousse-toi de là que je m’y mette. Ah oui? Tu voulais jouer à ta DS? Faire tes devoirs? Faire un dessin pour ta mère adorée? Laisse tomber: j’arrive, je vais détruire ta vie, ton œuvre. Plus rien ne sera jamais plus comme avant. De là à voir sa tête tournée à 360° sur sa base, il n’y a qu’un pas.

Clapiotte à la maison avec N°1, Tony et moi:

Le grand show. C’est Saturday Night Fever. Elle en fait des caisses pour que tout son petit monde soit en admiration. Le pire? C’est qu’on est en admiration. Echec et mat.

Clapiotte dans sa poussette:

En général, ca ne se passe pas toujours comme j’en rêverais. Elle se tortille, tente de se coincer les bras dans les sangles en tentant des contorsions que même chez Pinder, ils n’ont jamais vu ça. Si possible, elle lâche un grand râle quand on croise quelqu’un, histoire de bien montrer à la face du monde à quel point on la retient contre son gré et que ses conditions de vie, c’est plus possible. Si elle savait écrire, elle lancerait des petits messages de SOS sur son chemin, pour qu’on vienne enfin la libérer.

Clapiotte chez les gens.

Black-Out total. On la perd. Dilatation des pupilles? RAS. Pouls? Stable. Non, elle a juste décidé de se déconnecter. Avant de se débrancher, elle a pris soin de bien s’accrocher à ma jambe droite, en guise de garrot. Pour danser, c’est moins pratique, mais pour sauver les œufs Fabergé de mon hôte, c’est peut-être une bonne idée. En revanche, on repassera pour la politesse. Bonjour-Au revoir-Merci… Niet, tu n’auras droit qu’à un regard noir rempli d’une haine de Clapiotte.

Clapiotte chez des proches:

« Mamie Chéhiiiie », « oh a taiiiiinnnne » « è choli papiiii » « un bissou »

Lèche botte power.

Et après ça? Bah on me dit que ma fille, elle est telleeeeeement gentille, mignonne, polie, qu’on en rêve d’une petite fille aussi charmante.

Elle se foutrait pas un peu de ma gueule non?

Ouais, elle aussi, elle avait l’air bien charmante… On connait la suite!

Mes soldes de feignasse

A tous les coups, vous y avez le droit: OUI, je parle de soldes. A chaque fois. Je ne peux pas m’en empêcher. c’est mon côté vendeuse de nippes qui fait ça. C’est plus fort que moi.

Mais cette année, je vais avouer un truc, c’est que je vais faire les soldes vissées à ma chaise de bureau. Rapport que je ne supporte plus l’ambiance électrique où flotte un sorte d’hystérie dans l’air.

Sans parler des ayatollahs du pourcentage qui se glissent sous les barrières à peine levées, je n’aime pas voir toutes les vendeuses courir de partout, complètement stressées, tendues et crevées. Ça me désespère. la course au chiffre me désespère et tant pis si je ne les aide pas en restant chez moi, mais rien que de penser me jeter dans cette foule et ses amas de fringues, ça me donne des frissons.

Donc, je vais tranquillement rester derrière mon écran, à attendre que les sites ne soient plus saturés pour faire mon shopping.

De toute façon maintenant que je vais avoir toutes ces chaussures, je vais seulement me prendre quelques fringues pour l’hiver prochain et me lâcher un peu pour les enfants… Ça faisait longtemps non? Après tout, Noël, c’était il y a une éternité dans une vie de troll!

Le tout étant de faire dans l’efficacité, parce que bon, ca va 5 minutes de courir la réduc, mais il faut quand même pas pousser!

Donc, autant vous dire que ça va être vite vu. Niveau jouets, il faut absolument que je trouve des figurines de « la maison de Mickey » (ma vie te passionne, je le sens) pour Clapiotte. J’espère que les soldes  sauront me rendre ce service. Vraiment, j’espère. Parce que Mickey et ses amis, ils doivent être conçus en plaqué-or tellement la figurine explose le budget!

 

Bien évidemment que MON fils sait faire ce genre de pliages!

 

Oui, parce que je suis de celles qui achètent les habits d’une saison sur l’autre, pendant les soldes. Et c’est toujours le gros stress, parce que c’est un pari sur la croissance de ses enfants… et j’ai connu quelques flops.

Mais globalement, je m’en tire bien, et j’économise des fortunes sur les manteaux, les pyjamas en pilou (y’a pas de raison, puisque moi aussi, j’en ai eu!) et les pantalons bien épais!

Éventuellement, je vais m’offrir un nouveau manteau (j’espère que Tony va lire ce billet, j’espère que Tony va lire ce billet, j’espère que Tony va lire ce billet).

Chic, discret et raffiné, comme j’aime.

En tout cas, ce qui est certain, c’est que je ne passerai pas derrière les effluves de transpiration en cabine d’essayage!

 

Banzaï

6 Janvier.

Jusque là, tout va bien, nous commençons à digérer entièrement le surplus de gras ingurgité ces quinze derniers jours et nous passons des nuits correctes afin de nous remettre petit à petit sur le chemin de la vraie vie, entamant la nouvelle année un peu timidement, mais de plus en plus activement (on y croit).

Cette nuit là, Clapiotte a émis quelques sons. Des sortes de mini-râles dans son sommeil. je me suis levée, ai rallumer la veilleuse, l’ai remise bien en place, lui ai calé ses doudous… et suis partie me recoucher. RAS.

7h30: Tony vient dans la chambre pour me dire que Clapiotte a un œil « un peu » bizarre. Effectivement, sa paupière inférieure est toute gonflée. J’entends un gros « BAM! » dans la pièce d’à côté.

« Put** regarde moi ça, je viens d’éclater… UN MOUSTIQUE! Dans la chambre de Clapiotte »

Un moustique?

Le 6 janvier, donc.

Tout va bien.

Ceci dit, c’est rassurant (tout est relatif) concernant l’œil de Clapiotte. Une cuillère d’antihistaminique, de la pommade anti-gratte et ça ira mieux ce soir, on va dire.

Je l’emmène à la crèche. Stupéfaction de l’assistance, foule en délire.

« Mais qu’est ce que c’est que ça? Mais c’est pas possible? Un moustique? Mais non, ça doit être une araignée! Mais emmenez là chez le pédiatre! »

Ouais, bon, on se calme, hein, c’est bien un moustique, et tout va bien se passer, faut arrêtez le délire quand même, elle va pas faire un œdème 10heures après! Et puis appelez moi si vraiment vous pensez que ça empire.

(Tous les moyens sont-ils bons pour se débarrasser de ma fille qui est légèrement turbulente à la crèche?)

Pas d’appel.

En fin d’après-midi, je vais la chercher. Je retrouve ma fille enflée comme un soufflé. Mouais, je vois que c’est pas la panique dans cette crèche tout de même. En sortant, par récaution (et parce qu’on est vendredi, veille de WEEK-END évidemment, je passe par la case pédiatre (j(aime pas avoir tord, si vous saviez) histoire de voir ce que je peux donner.

Pas de panique, on me dit. Ca ne peut pas être pire.
Soit.

Le lendemain matin, j’ai le sosie de Juanita Solis qui se lève. Elle n’a pas l’air de souffrir, ce qui est plutôt bien, mais je ne comprends pas bien comment elle fait pour voir quelque chose avec ses yeux mi-clos.

C’est horrible.

Ma fille est hideuse. Elle ressemble à Coluche dans Banzaï. En pire. Mais surtout parce que c’est ma fille.

Urgences.

« Mais pourquoi vous ne mettez pas de prises anti-moustiques chez vous? »
Genre.
Genre, je vais penser à mettre une prise anti-moustiques en plein mois de janvier, en France, alors qu’à priori, hein, les moustiques, à cette époque, ils pioncent.

Sauf un.

Un qui a dû se réveiller en se disant »J’ai une de ces dalles moi! » et en trouvant une Clapiotte bien juteuse.

Un qui avait la pêche de celui qui a dormi 3 mois d’affilé et qui a injecté 12 litres (au moins) de sa salive dégueu dans la peau de ma fille.

Fille qui a une peau réactive, mais bon, là, tout de même, c’était assez inattendu!

Bon, évidemment, tout est rentré dans l’ordre, à priori, nous avons tué le moustique-bionique et Clapiotte a dégonflé comme un ballon crevé.

Maintenant, elle est juste pleine de boutons et deux beaux coquards sous les yeux. Et NON! bordel, c’est pas la rougeole! Ni de la maltraitance! Et puis ce qui compte, de toute façon, c’est la beauté intérieure, on a dit!

(je vous jure qu’aujourd’hui ça va mieux!)