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Tu pues le chat? bah je sais pas (cadeau)

J’ai un soucis d’odorat.

En soi, on s’habitue très bien à ne rien sentir puis, tout à coup, à être ultra sensible aux odeurs. Il y a seulement une chose que je regrette, par dessus tout, et ce n’est pas les odeurs de relan de lait, ni des couches au contenu atomique. Je n’ai pas de souvenir olfactif de mes enfants. Pas assez pour enfouir mon nez dans leurs cous et me souvenir de leurs petits poings fermés, leurs gencives édentées ou leurs cheveux si fins…

Pour ruser (parce que je suis trop maligne parfois), j’utilisais souvent des petits parfums spéciaux pour bébé, parce que ces odeurs là, je pourrai les retrouver, si un jour mon odorat se mettait à fonctionner correctement, ou quand il se met à re-fonctionner pour une raison inconnue pendant quelques heures…

Quand on a ce genre de soucis, ça nous dérange vraiment de re-sentir certaines odeurs. La moindre odeur de transpiration ou de mauvaise haleine nous donne la nausée, une poubelle qui traine a être ramassée dans la rue et pof, on ne supporte même pas d’ouvrir la fenêtre.

Mais les bonnes odeurs, on s’en shooterait, parce que ce sont celles-ci qui nous manquent. Les bonnes odeurs de cuisine, le parfum de maman… et le cou des enfants.

C’est avec un peu de cette addiction artificielle que j’ai accepté de recevoir le nouveau coffret Bébisol, et je suis ravie que mes enfants me rappelle chaque matin de leur en pschitter un coup dans les cheveux, le cou ou le T-Shirt (j’ai des enfants un peu bizarres), même s’ils sont un peu grand, j’ai le droit: j’ai du retard dans le snif de cou de greffon à rattraper!

Pour la peine, vous pouvez vous aussi essayer ce coffret composé d’un flacon de l’eau de toilette Arthur et Lola et de la peluche associée, avec en cadeau bonus une peluche géante Arthur et Lola (dimensions : 70x40x32 cm)

Pour cela, je vous laisse me dire en commentaire que vous participez.

Le gagnant sera tiré au sort. Vous avez jusqu’au 2 octobre pour jouer.

A votre bon cœur, vous pouvez partager ce petit concours autour de vous, vous pouvez toujours aimez la page facebook de Cranemou si ce n’est pas encore fait, vous pouvez dire à vos amis Lyonnais de venir découvrir Onlygones et aimer la page Facebook associée au passage (enfin, bref, me soutenir à bout de bras quoi ;) ).

Mais évidemment, je sais que vous n’oublierez pas de voter de toute façon… hein? (mais si, j’explique ici pourquoi faut voter… ou pas, pour ce blog tellement fantastique…huhuhu)

 

EDIT du 7/10/12 (pardon, je suis en retard):
La gagnante est Touwity
Bravo et merci à tous.
TRès vite un nouveau cadeau spécial Noël et un autre spécial femme (parce que zut à la fin, les mioches ca va hein!)

Toi aussi rate la propreté de ton enfant.

J-6.

Dans 6 minuscules jours, N°1 reprendra le chemin de l’école pour rentrer en CE1 et Clapiotte fera ses premiers pas dans la sphère des écoliers.

Clapiotte, ma petit moldave du sud qui n’utilise pas encore tous les bons mots pour s’exprimer, qui ne sait rien faire d’autre que de courir pour se déplacer (alors qu’elle ne marchait pas encore il y a un an, je vous le rappelle).
Clapiotte qui renie le pot comme on tournerait le dos à son ennemi juré.

Et qui, donc, n’est toujours pas propre.

De cette propreté que l’on attend de son enfant qui rentre en maternelle, comme un Graal suprême de sa capacité à réguler ses sphincter et à le faire passer du stade ultime de bébé à enfant.

Clapiotte, c’est le Peter Pan de la couche culotte. Elle s’y agrippe comme une arapète à son rocher et l’idée même de poser son royal fessier sur autre chose qu’un moelleux et douillet canapé la fait frémir de… terreur.

Comme si le pot en question allait l’aspirer dans ses bas fond tout de PVC recouvert.

Je n’ai pas besoin de préciser que les toilettes, c’est même pas en rêve?

faut dire que je lui ai biiiien mis la pression au mois de juillet à Clapiotte. Et qu’elle est doté d’une fonction d’opposition automatique. Aussi.

En gros, j’ai fait absolument n’importe quoi, n’importe comment et je me retrouve à 6jours du jour fatidique avec la boule au ventre de récupérer chaque soir un petit sac à pipi accroché au poignée dodu de ma fille jusqu’à ses 17 ans.

Pas d’inquiétude, elle, elle s’en tape le cul par terre. d’ailleurs, elle a elle-même dit à la maitresse, en juin, alors que cette dernière lui expliquait que la couche… compliqué…trop d’enfants…grandir etc….:

« Moi garde la couche à Calepiotte et pas aux toilettes le pipi. Non non non »

Ambiance.

J’ai lâché l’affaire, je lui ai enlevé la couche et tant pis si elle se fait dessus. Ca rentrera, elle fera comme les autres et pendant ce temps, j’allumerai des cierges et j’apporterai des cadeaux aux Atsem pour qu’elles ne me détestent pas de trop.

je compte sur le mois de septembre où elle ira à l’école que le matin pour faire office de sas de décompression.

En attendant, étrangement, je suis nettement moins stressée pour cette histoire de culotte mouillée qu’il y a 2 mois.

De là à dire que je crois inconsciemment aux miracles, il n’y a qu’un pas.

craneur

 

4, 5? Bienvenue M. Peillon.

Il l’a fait. Il déboule et BIM, un jour férié, ils nous sort qu’il va rien faire que tout changer l’organisation du rythme scolaire de nos enfants.

M. Peillon, fraichement nommé au ministère de l’éducation devait avoir envie de connaitre l’adrénaline dès le départ pour se lancer direct dans la fosses aux ours.

Depuis cette annonce, j’entends ceux qui sont pour, ceux qui sont contre et ceux qui débarquent parce que quand même, c’est le week end de l’ascension, c’est quoi ce bordel, qu’est ce qu’il se passe?

Il se passe qu’on nous annonce que la semaine de 5 jours à l’école primaire serait de retour dès la rentrée 2013.

Évidemment, ça se félicite d’un côté et ça rechigne de l’autre. Tradition oblige.


Et enlève ton coude de la table, feignasse!

Pour ce qu’il vaut, je vais donner mon avis.

J’ai connu toute ma scolarité la semaine de 5 jours (4 jours et demi, en fait). Le seul souvenir horrible que j’en garde c’est ma mère qui pestait de temps en temps parce que se lever le samedi matin alors qu’on ne bosse pas, c’est naze (je rejoins ma mère; me rajouter 1 journée de lever à l’aubre, c’est mettre mon couple en danger, ça, et vraiment, ça craind, on va pas arrêter de s’engueuler pour savoir qui s’y colle). Sans ça, je faisais 6 h de gym par semaine, j’étais première de la classe (ça n’a pas duré, pas d’inquiétude), je voyais mon père un week end sur deux et la moitié des vacances scolaires et ma mère avait su se créer un bon réseau pour ne pas avoir à payer une garde plus d’une fois par semaine avec son salaire de prof de tennis qui volait pas haut et ses horaires aléatoires.
De ma primaire je n’ai que de bons souvenirs, que j’ai collectionné assidument tout ce temps.

Au collège, j’ai vécu en Allemagne. J’ai connu le rythme allemand, les activités extra-scolaires, l’école qui finissait tôt et les pauses gouter de 10h à base de saucisse sèche et de cheddar. L’organisation était telle que tout roulait, personne n’avait ni l’impression de faire la navette, ni l’impression d’être laisser pour compte.

L’organisation, c’est surtout de ça qu’il faudrait parler.

Pour jouer régulièrement à la maman accompagnatrice (je ne suis que don de moi), je vois bien que certains (ce n’est pas le cas de N°1 et je ne vais pas m’en plaindre) enfants  sont plus pêchus le lundi matin pour la piscine que le vendredi 13h30 pour la sortie au spectacle/musée ou jardin botanique. La faute à un couchage trop tardif ou à ce fichu programme qu’il faut absolument finir en temps et en heure? Aucune idée, mais certains trainent la patte, en plus d’avoir l’oeil un peu terne.

Revenir en arrière pour réintégrer une demi journée de cours, en soi, je ne suis pas contre, mais seulement si cela est fait intelligemment (je vous entends rire).
Oui, je suis prête à me lever une fois de plus par semaine à 7h, été comme hiver pour accompagner N°1 à l’école, mais à ces conditions:

-Que les enfants dont les parents travaillent et qui, en temps « normal » (maintenant quoi) restaient en garderie se voient proposés une activité autre qu’une étude ou des jeux libres dans la cours de récré. C’est déjà le cas dans mon école, mais les intervenants n’étant pas assez nombreux, tous les enfants ne peuvent pas y avoir accès, c’est au petit bonheur la chance.

-Qu’on soit bien d’accord que les associations de quartiers organisant des activités extra-scolaires revoient leur programmes, parce que finir plus tôt et retourner au sport à 18h30-19h, je ne vois pas l’intérêt niveau fatigue.

– Que les heures de soutien soient intégrées à ces horaires scolaires et arrêter de bourrer le mous des enfants en difficultés en les épuisant et les dégoutant de l’apprentissage en général.

-Qu’on voit évidemment ce qu’il est possible de faire pour les financements de ces activités.

Car oui, aussi, j’espère que cette réforme permettra au plus grand nombre d’avoir accès à un sport, un art, peu importe, mais au delà de l’école, l’apprentissage artistique est tout aussi important et j’espere que cette volonté de réformer la semaine de 4 jours sera aussi faite pour ça (essentiellement, en fait, je suis pleine d’espoir). Parce que le sport ne fatigue pas comme l’école, parce que cela permettrait à nos enfants de pratiquer leurs activités sans finir à 21 voire 22h en semaine quand on se bat pour qu’ils soient au lit à 20h15 en temps normal.

Bref, oui, je suis prête à revoir mon organisation si c’est réellement pour le bien et l’interêt des enfants que cette réforme aura lieu.
Je comprends que ce soit difficile à envisager, ce retour en arrière, ne serait-ce que pour revoir notre façon de fonctionner, mais si on me promet que TOUS les enfants y trouveront leur compte, je suis prête à y croire.

N°1 est partagé: il aime l’école mais il trouve que 4 jours, c’est déjà suffisant. Mias je me dis que les enfants ont une capacité d’adaptation bien plus accrue que nous, adultes bornés et qu’en peu de temps, il oubliera déjà ce que signifiait ne pas travailler le mercredi matin (ou le samedi. Pitié, non, pas le samedi)(ceci était un message sponsorisé par mon moi-feignasse)

De toute façon, d’ici là, on a encore le temps d’entendre tout et son contraire. J’espère que ce sera le meilleur en tout cas, tant pis, je mettrais mon réveil 1 fois de plus par semaine un peu plus tôt (je prends sur moi en disant ça, sachez le)

hamac vacances
On parle de la réduction du nombre de jours de vacances ou pas? Hum….

A quoi ça sert d’avoir des vêtements blancs si on peut rien faire dedans? (cadeau inside)(oui, encore)

Telle est la question.

Je serai plutôt tenté de dire qu’acheter du blanc pour ses enfants, à moins d’avoir enfanter un tube de Vanish, c’est somme toute assez risqué.

Et pourtant, c’est sans me soucier de ce paramètre que j’ai craqué sur le jeans slim blanc Petit Bateau pour Clapiotte.

Va savoir, ce jour là, j’avais peut être bon espoir que ma fille de se mette pas à ramper dans l’herbe sur les genoux pour voir si c’était pas plus funky-trash le pantalon zébré vert-marronasse.

Ca ne l’est pas, pour répondre aux deux question. Le vert-marronnasse ne va avec rien et mettre du blanc à un enfant, maintenant que ma maman m’a montré comment enlever les taches sans laisser une auréole (à savoir, en lavant le blanc séparément et en ayant de bons produits d’entretien, hein, y’a pas 36 000 solutions visiblement), ce n’est plus du tout suicidaire d’un point de vu budgétaire puisque le dit-habit pourra être remis régulièrement sans craindre de passer pour une marâtre qui habille ses gosses avec des nippes tâchées.

Donc, si vous avez suivi le billet d’hier, mes enfants sont habillés décemment pour fréquenter les plages de luxe de Dubaï, et je ne crie même pas pour les empêcher de s’ébrouer dans les toboggans ou se rouler par terre (mais sur des sols en marbre, ça fait tout de suite moins sale). Et ils y mettent du coeur, ici, à tester tout ce qu’ils peuvent tant ils en prennent plein les mirettes. N°1 m’a même dit aujourd’hui qu’il pensait que Dubaï était sûrement le plus beau pays du monde tellement il y avait de belles choses et de trucs à faire (d’un point de vu de nain ça se tient, ils ont les rétines imprégnées de clinquants et d’activités extraordinaires,je ne vais pas le contredire).

 

 

 

On ne s’ennuie pas trop, effectivement.

Comme hier, je vous ai laissé en rade avec une tenue pour garçon à gagner, et quand bien même cette tenue est magnifique, je ne pouvais pas laisser les miss couettes passer à côté de leur tenue d’été aussi, et donc, Petit Bateau et moi même vous gâtons doublement avec la même tenue que Clapiotte à gagner, à savoir, un pantalon blanc slim, une blouse, un gilet coton et un chapeau assorti. Bah oui, tout de même, y’a pas de raison de gâtera plus les uns que les autres.

Pour tenter votre chance, vous me donnez en commentaire l’un des éléments constituant la tenue de N°1.

Une chance supplémentaire sera accorder si vous relayez cet article (merci de me l’indiquer en commentaire avec le lien du relai, mes dons de voyance se sont évaporés avec cette chaleur)(huhuhu).

Vous pouvez bien entendu accompagner ces commentaires de flagornerie évidente et même d’un petit like sur les pages facebook Petit Bateau et Cranemou, ça ne mangera pas de pain et ça nous fera plaisir en prime.

Date limite de participation le 25/04/12 inclus.

Le gagnant sera tiré au sort parmi les bonnes réponses. Vous pouvez jouer pour la tenue garçon ou la tenue fille mais le gagnant de l’un ne sera pas comptabilisé pour le tirage au sort du second, pour gâter le plus de monde possible.

Bonne chance!

 

EDIT du 27/04/12:

Le comptage a été difficile (beaucoup de participations, de like, de relais… pfiou, quel boulot!!!), j’ai tout bien fait et j’ai les résultats du tirage au sort (par randomizer):

Trêve de suspens…

Le gagnant de la tenue garcon est: Cambroussienne

Le gagnant de la tenue fille est: Geta
EDIT du 15/05/12: Geta ne s’étant pas manifestée malgré mes relances et une date butoire (hier donc), j’ai refait un tirage au sort.
C’est Lexou qui remporte la tenue fille.
Bravo à elle et désolée pour Geta, mais avec zero réponse à mes 3 mails et plus de 15 jours de mise en ligne du résultat, j’ai décidé qu’il en était ainsi.

 

Bravo à vous, vous pouvez remercier votre bonne étoile car vous avez été très nombreux a jouer et à trouver les bonnes réponses!
Merci à tous et toutes pour vos participations et vos bons mots ;) J’espere pouvoir vous gâter de la sorte souvent encore!

Un mode de garde parmi tant d’autres: la crèche collective

Concrètement, je pourrai garder Clapiotte tous les jours de la semaine à la maison.
Ça, c’est dans le cas où je serai suicidaire.

Et je ne le suis pas.

Donc, Clapiotte, depuis ses 9 mois, va à la crèche deux fois par semaine. l’an dernier, elle y allait deux après midi par semaine et cette année, deux vraies journées entières.
Je ne vous dis pas comme j’ai dansé la samba quand on m’a dit que les deux jours complets étaient possibles.

Ne croyez pas que je fais ça pour me débarrasser d’elle, hein. Un peu, quand même. C’est surtout que je ne sais PAS comment les mamans qui gardent les enfants TOUT le temps gèrent leur temps en fait. Je ne peux pas, moi. Je fais des tas de trucs avec ma fille (qui s’octroie rarement plus de 10 minutes pour jouer SEULE), et le seul moment de répit que j’ai, ce sont les 2 heures de sieste. Ça fait pas lourd dans une journée pour faire tout ce qu’on a à faire.
Donc Clapiotte va à la crèche.

Mais pas QUE pour mon plaisir de solitude et de liberté. Aussi parce que je juge ce type de mode de garde parfait pour mes enfants.
Comme je suis un peu « ours », les randonnées au parc pour que mes enfants mangent les mêmes graviers que les enfants du quartier, j’y arrive pas. Pas à cause des graviers, ni des enfants des autres (on pourra reparler des enfants des autres? Ça me parait un vaste sujet ça aussi), mais à cause du parc dans son ensemble: bruyant, agaçant, meilleur moyen pour faire des bouffées d’angoisse parce que TOUS les enfants ont le même TShirt (pourtant orange fluo, le pire, c’est qu’on y avait réfléchi) et qu’on ne retrouve plus les nôtres… Bref, pour faire court, le parc, c’est la plaie et l’ennui intersidéral, du coup, je distille les sorties là-bas et dans une logique imparable, ce n’est donc pas à cet endroit précis que mes enfants pourront apprendre la vie en communauté.

C’est là que la crèche intervient.

Ce n’est pas partout qu’on peut se vanter de faire garder la prunelle de ses yeux dans un parc à miasmes digne d’une jungle.

Là, je sais que Clapiotte (et N°1 à l’époque) apprend la vie, dans toute sa générosité et sa réalité.

Clapiotte, elle aimait pas bien la crèche. Faut dire qu’une princesse, ça ne se roule que rarement dans la morve de la plèbe.
Je l’y ai obligé, mère sadique que je suis.

C’est vrai que c’est crevant pour le enfants, et Clapiotte, comme N°1 ont eu la chance de ne pas y passer des semaines entières de 7h30 à 18h30.

Du bruit, du monde et surtout (SURTOUT) l’appréhension de cet autre qui ne nous veut pas forcément que du bien.

L’an dernier, Clapiotte est revenue une quinzaine de fois avec la marque du dentier de jean-Mini-Much tatouée sur, au choix, l’avant bras, la joue et même une fois, le front. Les enfants ne manquent jamais d’originalité.

La semaine dernière, Clapiotte est revenue avec une marque sur le bras. Sa première cette année. Il y a de l’évolution.

Oui, parce que vous voyez, chez moi, mes enfants sont hyper cadrés, protégés. Vu qu’en plus, N°1 et Clapiotte s’adorent, on n’a pas encore eu la joie de goûter aux bagarres entre eux. Dire qu’ils vivent sur le nuage du Bisounours bleu ne serait pas loin de la vérité.
En les envoyant au Goulag deux petites journées par semaine, ils ont appris, petit à petit à défendre leurs intérêts (et ne pas chopper la rage me parait un intérêt digne d’être défendu) ET à partager et vivre en communauté, chose qu’ils ne risquaient pas d’intégrer à la maison, croyez moi.
Tony a parfois du mal avec cette formule: trop de maladies qui trainent, de nez morveux qui s’essuient sur les robes de Clapiotte, trop de dangers potentiels… trop… d’enfants, en fait!

Il ne manque plus qu’à trouver une nounou en qui j’aurai une totale confiance pour prendre le relai de temps en temps pour aussi leur apprendre à donner leur confiance à une personne extérieure à la famille et on serait pressenti pour le prix Nobel de l’éducation parfaite (d’après mes propres valeurs… je vais créer le Prix Nobel Cranemou tiens)

Je ne sais pas si il existe un mode de garde parfait. Le mix moi-crèche convient bien à notre mode de vie actuel, maintenant, n’ayant jamais testé la nounou, je ne sais pas trop. Le fait de donner toute ma confiance à quelqu’un, je ne suis pas sure de savoir faire (j’ai pas dû avoir beaucoup de nounous sympas dans mes vies antérieures).

Vous avez des préférences ou vous avez choisi votre mode de garde par « obligation » chez vous?
(sinon, je cherche une nounou pour les sorties de classe bientôt)




Nan mais c’est pas le paradis ca pour un gosse?
(si on exclu les terreurs-vampires et qu’on les met sous bulle)

Si tu m’aimes (même juste un peu), aide moi  avec ton index cliqueur ici:

(Jusqu’au 15/04)
MERCI!

 

N°1, la vie, et nous.

N°1, tu es grand maintenant.
je le vois quand tu me regardes, tu n’as plus les mêmes attentes ni même la même foi en ta maman, tu fais les choses sans que je te les demande, tu prends des responsabilités. Tu es devenu plus grand, plus fort.

L’assurance que je t’ai volé continue de regagner sa place, la joie de vivre de l’enfance t’enveloppe presque tout à fait maintenant. Ce fût long.

N°1, je voulais te présenter mes excuses. Je te les dois depuis longtemps mais en plus d’être ta mère, j’ai le renoncement difficile.

Tu es assez grand aujourd’hui pour que je puisse expliquer ce qui a cloché, ce qui nous a séparé alors que que notre rencontre devait être le plus beau souvenir du reste de nos vies. J’ai raté notre rendez-vous. je n’étais pas à l’heure. Alors que de tout mon cœur je t’espérais, nous avons cru te perdre. Souvent j’entends encore ton cri s’éteindre et le feu me brûler de l’intérieur. La rage m’a envahit, m’a rempli de ce sentiment d’injustice. Mon cœur te désirait et mon âme hurlait ta perte.

Pendant de longues minutes j’ai souhaité disparaitre. Le temps s’était suspendu mais ces longues minutes ont fait de nous des étrangers. L’espace d’un instant, je n’étais plus rien pour toi, allongée, attachée, je ne pouvais rien pour toi et je t’en ai voulu alors même que tu n’avais jamais eu le choix.

Lorsque la bonne nouvelle est tombée j’étais assommée. J’étais perdue et soulagée mais mon cœur ne se desserrait pas. Nos regards ne se croisaient pas, tu me rendais la monnaie de ma pièce. Dans ton petit coeur à toi, il devait y avoir déjà tant de rage et de doutes aussi. Nous étions passé au rouleau compresseur émotionnels et nous nous sommes perdus.

Excuse moi d’avoir mis autant de temps à m’en rendre compte. La peur a cristallisée mes sentiments, il a fallu que je comprenne que je n’étais pas seule à souffrir et au bout de plusieurs semaines, je t’ai regardé enfin comme mon fils.

Aujourd’hui nous avons bien grandit et nous avons su faire les bons choix pour nous retrouver. Le temps perdu n’a pas d’importance quand on voit la qualité de nos retrouvailles.

Nous aurons tous les deux appris alors qu’on ne nait pas mère, pas plus que les sentiments sont inaltérables. On peut aussi se tromper et mettre plus de temps à se rencontrer alors que nous pensions nos 9 mois communs un départ suffisant. Ils ne le sont pas. pas pour tout le monde. Il est des relations qu’il faut comprendre et reconstruire.
Nous l’avons fait brillamment, et je n’ai pas l’habitude de me féliciter, mais ce que nous avons fait là vaut tous les premiers regards, n’est-ce pas?

Je suis heureuse maintenant. Heureuse de te savoir enfant et heureuse de voir que l’insouciance qui t’était due est revenue. Heureuse de t’entendre dire que tu l’es encore plus, heureux.

Maintenant, N°1, nos émotions ont repris depuis longtemps le bon chemin et j’espère que toutes les mères et les fils et filles qui se sont perdus en début de parcours, comme nous, sauront suivre les petits cailloux qu’ils ont semé inconsciemment pour retrouver leur route, parce que les retrouvailles n’en sont que plus savoureuses.

Marathon de vacances

Après deux jours sportifs en altitude sous un froid de gueux, nous sommes tous rentrés avec une bonne crève, la gorge qui grattouille, le nez qui se prend pour une vieille tuyauterie et une fatigue non dissimulée.

Celui qui a dit que les microbes mourraient à partir d’une certaine altitude, j’irai bien lui éternuer dans la bouche, pour voir.

Du coup, en plus de cette rhino-catastrophe qui décime ma famille, on est en pleines vacances d’hiver. 2 enfants complètement hystériques croyant que c’est l’occasion de ressortir tous les jeux passionnants comme les petits chevaux, les Monsieur Patate ou les Origamis phase 4 (Sage des Collines).
Je suis donc très occupée. Et ravie.
Sans compter que j’ai un peu de boulot.

Donc, à mon grand regret, le blog passe un peu après. Sauf si un jour, mes enfants se décident à faire la sieste.
Ou si vous m’offrez plein de nouveaux DVD devant lesquels les caler le temps d’écrire.
Non? Aucune compassion? Ouais, je sais, si ils restaient devant un DVD pendant 1h30, je serai tentée d’aller faire une sieste!

Bon, toujours est-il que vous avez encore du boulot ici, donc, ce n’est pas comme si j’abandonnais totalement le navire.

Donc, en cours jusqu’au 19/02, le grand jeu Bugaboo pour gagner un magnifique sac à langer et peut être même la poussette Bugaboo Donkey (Cliquez pour voir comment ça se passe)

Comme je suis aussi un peu accro à raconter des bêtises tout le temps et que les parties trépidantes de jeu de l’oie ne m’empêchent pas mon pouce de scroller frénétiquement mon écran de smartphone, je suis souvent sur Facebook aussi: Facebook Cranemou

Et puis je dis ça, et si ça se trouve, ça va me prendre comme un pet de pondre un article… Je ne serai pas à une contradiction près.

J’espère que les vacances se présentent bien chez vous aussi… Hahaha…

Le coin lecture (déco)

Dans ma chambre d’enfant idéale, j’aurai un coin dédié au cocooning et à la lecture. Dans la réalité, je n’ai absolument pas la place de faire ça dans les chambres des enfants.
Je tente tout de même de leur laisser « leur coin », où se vautrer pour buller ou pour se raconter des histoires: un petit coin à eux.

Dans l’idéal, ça ressemblerait à ça:


Chez les P’tites Mimines

Bref, vous saisissez le concept: des coussins confortables, un coin à part, des bouquins à portée de main… le tout à votre goût, et voilà de quoi l’initier à la lecture en mettant toutes les chances de son côté.

Priorité, donc, aux rangements. La seule chose à ne pas négliger, ce n’est pas le confort, contrairement à ce que l’on peut croire. Les enfants nous prouvent tous les jours qu’ils sont capables de lire dans des positions hallucinantes, la preuve sur ce dessin de Gluyas William:

(découvert sur le mur FB du BabyBlog)

Non, en fait, ce qui va vraiment compter, c’est l’accessibilité des bouquins. Bien réfléchir, donc, à ce que la bibliothèque soit à hauteur d’enfant. Il doit pouvoir se servir seul… et facilement.
Vous trouverez des bibliothèques pour enfants toutes faites dans des magasins comme Nature&Découverte ou Oxybul, ou encore Vertbaudet. Perso, je les trouvais très cheres, et j’ai patiemment écumé les vide-greniers pour en trouver une à 10 euros, j’ai changé les roulettes, coller du stickers sympas pour cacher les petits accros et N°1 est maintenant en possession d’une super bibliothèque pour rien du tout.




En cas de Gros lot, vous pourrez opter pour celle de Thomas Bentzen

Ou celle de chez Desmerveilles

Autant les premières peuvent être chinées, autant, l’esprit design des dernières vont être plus difficiles à trouver pour des budgets serrés. Mais avec un peu d’huile de coude et d’inspirations, on peut aussi faire des merveilles de nos petites mains.
Vous pouvez par exemples trouvers des caissons de différents volumes, les poncer/vernir/peindre à votre convenance et les fixer à hauteur d’enfant dans la chambre. En peignant l’extérieur de certaines, l’intérieur d’autre ou même seulement le fond, la bibliothèque sera exactement dans les ton de la chambre et les couleurs créeront un beau volume.

pour les plus petits, vous pouvez toujorus vous entrainer avec une seule caisse récupérée que vous aurez dégraissé (St Marc) puis, si besoin, poncé. Ensuite, deux couches de peinture, des roulettes, deux trous et un bout de grosse corde… et voilà un rangement sur mesure ET design.

Pour parfaire le tout, évidemment, rajouter des coussins, des poufs, des mini fauteuils, un beau plaid coloré voire, folie, une tenture pour faire office de cabane. Ne négligez pas la petite lumière d’appoint aussi…. On fera un point poufs-fauteuils la semaine prochaine.

Prêts à mettre ça en place ou vous l’avez déjà fait?

Au secours, un homme en cuisine!

Tony, tout le monde le connait ici comme l’homme fan de ménage. Mon mari, c’est le roi de la gâchette… d’aspirateur.

C’est vrai, quelque part, c’est aussi une chance. J’avoue, je ne m’occupe pas du ménage, ou peu, même les lessives, souvent, c’est lui qui gère. En fait, il n’y a qu’une chose que je ne le laisse jamais faire, c’est la cuisine. Je ne souhaite en aucun cas l’infantiliser, hein, loin de moi cette idée, mais la raison de cette éviction, c’est qu’à l’époque de notre rencontre, avant même le premier bisous, il m’avait préparé un plat de pâtes-bolognaises. Dans lesquelles il avait rajouté de la mie de pain mouillée, parce que j’avais raconté que ma grand mère en mettait un peu dans ses boulettes pour les faire tenir. Il avait juste entendu « mie de pain mouillée ». J’ai juste vomi.

Depuis, je n’ai aucune confiance en ce qu’il pourrait me proposer à manger, et il en profite en me répétant à quel point il est troooop nuuuul et donc que sans moi (un soir où je sortirais boire un verre avec une copine, par exemple), ça serait trop-horriiiiible.
Je sors quand même, rassurez vous.

Et dimanche, mon Tony déboule dans le salon, la bouche en cœur:

« Hmmmm, je mangerai bien un gâteau au chocolat, tu as de quoi faire un gâteau au chocolat? ça serait bien, non, de faire un gâteau au chocolat et de manger un gâteau au chocolat au goûter? »

Mon mari, il a 5 ans.

« oui, il y a de quoi, mais je n’ai pas le temps, là, je suis occupée, mais c’est pas compliqué, fais le toi même »

Stupeur et tremblements.

Il me scrute avec des yeux de Chat-Potté comme si je l’avais fâché (5 ans, j’ai déjà dit?).

Ok, je vais tout te sortir, et t’auras qu’à demander à N°1 de t’expliquer comment on fait. Je te donne la recette des fondants faits en 8 minutes.

Je sors le tout, N°1 est au taquet, trop comptant de l’humiliation qu’il va infliger à son père.

« Mince, c’est marqué 150gr de chocolat et la plaquette fait 200g »
(zut, hein?)

« je mets quoi en premier? »
(on est mal barré)

« N°1, tu sais casser les oeufs? »
« non, moi je mets toujours des bouts de coquilles »
« Ah… Bon, je vais essayer de le faire.. bon…. »
(Glups)

« Oh dis donc, N°1, tu le fais bien le touillage, c’est bien, continue »
(esclavagiste)

« Et maintenant, je fais quoiiii? Ça se mélange le chocolat et la pâte? »
(Sérieusement?)

« Et donc, maintenant, je mets dans les moules c’est ça? »
(perspicace)

Au bout de 45 minutes, les fondants sont enfournés.
Et moi, j’ai pas plus avancé dans ce que je faisais.

C’était de la bombe.
J’avoue.
Merci Tony. (Et beaucoup N°1, aussi)

Rien ou presque à voir, si jamais vous voulez qu’on rigole encore même les jours feriés et les vacances scolaires, j’ai (enfin) créé une page Facebook pour le blog, c’est là bas que ca se passe (aussi), je vous y attends: Page Cranemou.  M’en vais y mettre la recette d’ailleurs, tiens.