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Fille du soleil…

« Enfants du soleil, lalala, lala », voilà ce que
je chante en général lorsque septembre touche à sa fin.

Je suis déjà en manque
de soleil. Octobre, novembre et BIM, me voilà quasiment amorphe, telle une zombie,
je me lèvre et vaque à mes occupations sans en avoir ni l’envie, ni le goût.
Machinalement, j’enchaîne les journées en les ponctuant de bâillements et de
râles : « J’suis fatiguééééée ». Oui, même au réveil.

En fait, dès que l’automne débarque, je suis fatiguée, et je
sais que j’en ai jusqu’à la fin de
l’hiver.

Il paraitrait que ça s’appelle la dépression saisonnière.
Moi ? Dépressive saisonnière ? Ouais, en même temps, je suis trop
grande maintenant pour nier et je dois me rendre à l’évidence, le blues
hivernal c’est chaque année pour ma pomme, comme une personne sur cinq. Pour
certaines personnes, ce trouble pousse le vice à les rendre carrément
dépressifs. Pas génial, sachant que la période concernée couvre plus de 6 mois de l’année…

Il y a un traitement pour ça. Un traitement qui a longtemps
été mis à l’écart et remis en doute mais qui aujourd’hui a largement fait ses
preuves :

La luminothérapie.

Basée sur des recherches médicales, il a été établi qu’il y
avait un lien intime entre ces troubles et le manque de lumière naturelle.

Attention, minute je me la pète parce que j’ai fait de la
bio et que je comprends ce qui va suivre : le manque de luminosité génère
de la mélatonine en grandes quantité. Trop grande même, et surtout, en journée.
Hors cette hormone produite par l’épiphyse provoque un besoin de sommeil.

Les lampes de luminothérapie
médicales agissent sur la sécrétion de cette hormone et resynchronisent
l’horloge biologique.

Comment fonctionne
concrètement la luminothérapie ?

Pour faire court (parce que je ne vais pas me la jouer prof
de physiologie animal), c’est l’alternance jour-nuit qui rythme notre horloge
biologique et l’hiver, cette alternance n’est pas assez fortement marquée. La
lampe de luminothérapie

produit une lumière suffisamment forte pour que sa clarté atteigne, via le nerf
optique, l’horloge interne de
notre cerveau. Celui-ci va utiliser les informations clair-sombre et va
commencer à transmettre ses messages. Comme dit ci dessus, la mélatonine d’une
part sera sécrétée pendant les périodes sombres et complètement stoppée pendant
les périodes claires, laissant place aux neurotransmetteurs comme la sérotonine
et la noradrénaline qui vont provoquer… tadaam : la bonne humeur !

lampe_lumino2

Il se passe un truc entre eux non? Dans l’regard là?


La magie de la
luminothérapie

Magie de la nature, une exposition sous luminothérapie
variant de 30 minutes à deux heures par jour selon l’intensité des lampes nous
aidera donc à sortir de notre torpeur hivernale !

J’ai vraiment très envie de tenter le coup, d’autant que le
traitement est assez simple, et j’en ferai profiter toute la famille :
j’ai comme idée de placer la lampe sur la table du petit déjeuner… et de
laisser faire le travail, pas besoin de la regarder dans le blanc de l’ampoule,
elle agit sur la rétine toute seule, on peut donc se « soigner » et
continuer notre vie.

La luminothérapie
au secours de tous

Outre le fait qu’elle va aider l’humain lambda à se sortir
de sa dépression hivernal, elle pourra aussi être utile pour les personnes
ayant des horaires décalés (les danseuses de limbos, par exemple), souffrant
d’insomnies (les parents, au hasard) ou même pour les jet-lagguer (quand on
trompe son mari avec Georges Clooney, c’est un très bon moyen de pas se faire
trahir par notre manque de réactivité dû au décalage).

lumino2

Toujours ce petit coup d’oeil…hmmm..j’crois que le courant passe

Merci Ginie!!! grâce à qui je me me suis beaucoup renseignée sur la luminothérapie et donc écrit ces deux billets pour pouvoir enfin atteindre mon saint Graal de la bonne humeur hivernal: un simulateur d’aube que j’espère aussi époustouflant que ses promesses!

80% des femmes simuleraient…. Bah moi, je voudrai déjà simuler l’aube, et ça serait déjà pas mal

Depuis longtemps, j’en entends parler et depuis longtemps,
je me dis que peut être ; ce petit appareil m’aiderait, ou plutôt nous
aiderait, Tony et moi, à nous
réveiller de bonne humeur et surtout reposés.


Je parle
évidemment d’un simulateur d’aube.


(Et ne la jouer pas comme Tony qui entend
« Daube » et qui, du coup, a mis environ 20 minutes pour comprendre
de quoi je voulais parler.)

Le simulateur d’aube
viendrait alors remplacer on stupide réveil que j’ai envie de bazarder contre
le mur à peine a-t-il émis son premier son, qui pourtant, reste de la musique.
Mais tous les matins sont pareils, il sonne, je l’éteints, il résonne, je
re-éteints. A croire que je suis persuadée que ces petites minutes grappillées
me seront d’un grand secours quant à la fatigue qui m’habite déjà, alors même
que la journée n’a pas commencé. C’est effrayant. Et c’est d’autant plus vrai
l’hiver, où me réveiller alors qu’il fait nuit m’est tout bonnement
insupportable.

comment_fonctionne_un_simulateur_2

Vendu! Si j’ai le même brush au réveil, cet objet est A MOI!


Un simulateur d’aube pour ma
rétine
.

Contrairement au langage sms qui me fait saigner la rétine,
le simulateur d’aube pénètre
la paupière puis le nerf optique et transmet l’information à la glande pénéale.
En langage humain, ça veut dire que la lumière s’éclaire très doucement afin de
dire à notre cerveau « hé, ça va bientôt être l’heure, mais t’as encore
quelques minutes avant de te lever, tu peux commencer toutefois à éveiller tes
sens »

La lumière s’accentue à la deuxième phase, de façon à nous
faire sortir du sommeil paradoxal . Traduction : « hé !,
oui, maintenant, commence à sentir tous tes membres, là, voilà, tu peux
doucement t’éveiller »

Et pour finir, le
simulateur d’aube
entame sa troisième phase, mais toujours en douceur
(rien de pire qu’une lumière qui s’éclaire brutalement alors que nos paupières
sont encore collées).

C’est alors sans stress et en douceur que nous revoilà dans
le monde réel, loin de nos rêves, et tout à fait aptes à entamer une nouvelle
journée.

Personnellement, ça me fait rêver, de me réveiller de cette
manière.


Un simulateur d’aube pour
dormir comme bébé
.

A l’inverse, on peut aussi se servir du simulateur pour
notre endormissement. Les phases se faisant dans le sens inverse, évidemment,
hein, parce que dormir avec cette lumière, ça marche pas, sinon.

Il paraitrait même que ça peut aider les tout petits à
comprendre les phase jour-nuit… j’imagine la joie du parent qui aurait un
enfant tout déphasé et qui découvrirait cette solution : délivrance !
Je raconte même pas comment le simulateur
d’aube
pourrait, dans ces cas là, influer sur la santé mentale de ces
pauvres parents qui n’ont pas eu une nuit correcte depuis la naissance de leur
mini-eux.

Donc, bref, voilà, j’en veux un, moi aussi je veux me
réveiller en pleine forme et avoir le teint lumineux (comment ça, ça fait pas cabine de bronzage ?) de cette femme
sur la photo. Je voudrai irradier mon bonheur de me lever chaque matin sur les
parents de l’école qui ont encore l’œil vitreux… ça serait encore
meilleur !


simulateur

Oh! Une dent lumineuse!


Je remercie Ginie grâce à qui je vais pouvoir tester ça très bientôt, et cet après midi, on parle luminothérapie, parce que ça va de paire avec ce premier article!