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La vengeance du cadeau de Noël

Oui, nous sommes le 27 janvier, et oui, je parle encore de Noël.

Dans un de mes derniers billets sur cette grande fêtes thunovore, je disais un truc du genre « ouais, c’est cool, tous les cadeaux sont faits, reste qu’une commande pas encore reçue ».

Aujourd’hui, je peux dire « ouais, tous les cadeaux de ma pomme-Noël ont été distribués, sauf un pas encore reçu ».

Car non, vous ne rêvez pas, les commandes internet partent parfois en sucette, tu ne sais pas pourquoi, ni comment, mais, c’est sur toi que ça tombe. Enfin, là, sur moi, en l’occurrence. Ou plutôt sur mes parents, tout particulièrement.

Mais pratiquons plutôt le flashback.

En l’an de grâce 2010, tout début décembre, je gagne par le plus grand des hasards et avec une chance de cocue, un bon d’achat de 60 euros chez Frédérique Paresseuse que j’adore, et qui n’a rien à voir avec cette histoire, bah non, après tout, c’est pas vraiment de sa faute si je suis une grosse poissarde!
60 euros à valoir chez, aller, on balance, Fotocards (je te mets pas de lien, histoire que tu ne sois pas tenté par le diable).
Je suis toute heureuse, parce que tiens, c’est bientôt Noël et tiens, mes parents n’ont jamais de photos des enfants, ça fera un chouette complément de cadeau. Alors j’en profite, la belle idée, je télécharge leur logiciel et je trie mes photos, un bon pêle-mêle de 5 ans de photos, du N°1 et de la Clapiotte en veux tu en voilà.

Je valide ma commande, je rajoute même quelques piécettes parce que voilà qu’il me prend l’idée de faire aussi imprimer de petits cahiers pour les arrières grands-mères.

La commande s’en va dans les méandre de la toile.

ils me répondent ok, c’est cool, t’auras tes livres photos d’ici 10 jours grand maximum.

Là, je retourne sur leur logiciel pour montrer mes chefs d’œuvre qui m’ont pris seulement 48heures à finir, et je me rend compte qu’il manque des photos.

Prise de panique, j’échange quelques mails avec « eux » et on me dit que non, ils ont tout, tout est ok. Bref, super communication, je suis ravie, je pense même leur faire un petit coup de pub tellement ils sont efficaces niveau com.

Quelques jours après (genre 12), j’envoie un mail en disant que oui, bon, c’était 10, ça fait 12, et aux dernières nouvelles, toujours rien. Trois jours plus tard, on me livre… mes petits cahiers. S’en suis un mail me signalant que le livre a pris du retard, Noël, trop de commandes, la neige toussa.
Soit. Je suis ultra compréhensive.

Je décolle les raclures de bidet en me demandant bien ce qu’il se passe, mais je patiente, jusqu’à ce que je renvoie un mail demandant où en était MON livre.
Pas de réponse.

Noël se passe.
Un mail m’arrive de nul part me priant d’excuser la société, la neige, le trop plein de commandes et l’étoile du berger, mais que ma commande sera là avant le 31. Soit.

Bonne année. Sans mes photos.

Je relance.

Pas de nouvelle.

Je re-relance.

Rien.

Je vomis ma colère mais avant d’aller insulter une pauvre télé-conseillère, je demande à Tony d’appeler histoire de montrer qu’il y a aussi des gens civilisés dans ma famille.

« On va voir, il y a eu un problème avec le chèque cadeau »
Tiens, ils ont changé de disque. Pas bon signe, ça, quand on passe à la face B.

Rien ne se passe. Des photos de mes enfants, de Tony, de mes parents, de mes frères, de ma nièce et de moi trainent quelque part, dans l’obscurité de la non communication.

Tony rappelle, je ne me sens toujours pas d’humeur a être sympatoche.

« mardi ou mercredi », nous dit-on.

Nous sommes le…10 janvier… tout de même.

Mardi…mercredi…jeudi…etc, tu connais déjà les jours de la semaine, pas la peine de te faire un récap.

Là, je décroche. Je gueule, un peu, tout en disant que bon, je veux bien comprendre mais qu’en fait, là, les problèmes des chèques cadeaux du CE du Crédit Agricole, en fait, ça me concerne pas. D’ailleurs, les problèmes de retard ne me concernent pas non plus, j’en ai rien à cirer de savoir à quel point ils ne s’attendaient pas à avoir autant de commande et qu’il soient siii débordés, faudrait en plus que je les plaigne!. Je VEUX juste savoir si un jour, avant de mourir par exemple, je recevrai ce p*** de livre photo.

« On vous tient au courant, je fais remonter à ma chef »
Je pense qu’elle a dû faire remonter jusqu’au local à balai, à peu près, ou alors que la chef parle le langage des signes et ne sait toujours pas lire sur les lèvres (c’est con, y’a des écoles pour apprendre), mais je n’ai jamais reçu de nouvelle.

Tony (encore lui, mon preux chevalier), rappelle là, en ce début de semaine. Évidemment, le livre arrivera d’ici samedi. CE samedi… dans donc 2 jours.

Alors, voilà, j’attends. Sans trop y croire. Peut être que je pourrai y faire greffer quelques pages de l’année écoulée et l’offrir l’an prochain, je ne sais pas.

Ce qui est certain, c’est qu’en parallèle, j’avais été inspirée de commander un album chez PhotoBox pour mes beaux parents. Album fait en environ 1heure (je compte pas le tri de photos, évidemment) car bien plus simple d’utilisation et qu’après payement, il m’est arrivé tout beau tout fini au bout de (ferme les yeux c’est indécent): 3 jours! 3 pauvres petits jours!

Il me manque, le temps où je faisais tirer mes photos et qu’on me les remettait en mains propres dans de belles pochettes. Loin, le temps où je m’extasiais devant certaines d’entre elles, le début de la pellicule depuis longtemps oubliée.
Il est loin, le temps où le service dans le commerce signifiait réellement quelque chose et avait une valeur pour le client, comme pour le commerçant.
Il est mort, le temps où on s’excusait d’avoir fait une bourde, où on assumait ses erreurs.

Aujourd’hui, c’est de TA faute, c’est TON problème et si tu n’ouvres pas très grand ta bouche, tu n’auras rien, nada, tchipouet.

Et toi? tu as eu tous tes cadeaux de Noël? Des problèmes avec des commandes internet? Vas-y balances, lâches toi, ce billet est là pour ça!


Ca, c’est après le coup de fil, en général…

Pour des raisons évidentes, je modèrerais les commentaires de ce billet, parce que se défouler ou raconter ses frasques oui, mais j’assume très mal les insultes chez moi: restons donc civilisés (comme Tony, en tout cas, car je suis loin d’être un exemple de self control)!

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