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Petite fille deviendra grande (sponso et cadeaux)

Billet indépendant rémunéré

Quand on m’a annoncé que mon deuxième enfant était une fille, j’ai vu Tony sauter de joie. Moi aussi, hein, j’étais contente, parce qu’au fond, j’attendais surtout qu’on me dise que tout allait bien, pendant l’écho, mais au fond de moi, une petite appréhension frémissait : une FILLE !

Je suis une fille, on pourrait croire que ça coule de source d’en élever une aussi. Mais je suis une fille qui a deux frères et pas de sœur, je suis une fille qui a plus d’amis mecs que nanas, je suis une fille qui trouve qu’un garçon, c’est plus facile, je suis une fille qui a un petit garçon, aussi. M’occuper d’une fille, ça me paraissait dingue.

Finalement, Clapiotte va bien, à priori, je gère.

Mais tout de même, il y a certaines vraies différences de taille entre un bébé garçon et un bébé fille et OUI, je parle de leur sexe. Ça vous paraît évident ? Nan mais je parle pas du fait qu’un a une protubérance que l’autre n’a pas. Je parle du fait que, par exemple, nettoyer les parties intimes d’un garçon après sa selle molle post-épinard, c’est plus simple qu’avec une fille. Pourquoi ? Parce que chez le p’tit mec, tout est à l’extérieur. La petite fille, faut aller vérifier bien partout que c’est propre parce qu’au niveau des muqueuses, faudrait voir à ce que ça ne macère pas là bas dedans…
Pour avoir connu au moins une fois dans notre vie un soucis au niveau intime, on sait à quel point ça peut être douloureux… raison de plus pour y mettre de l’application, à la toilette de notre chtiotte en couche-culotte.

Oui mais voilà, le fait est que la chtiotte, quand elle grandit, elle commence à se débrouiller seule et on la comprend bien (sans compter qu’en plus ça nous arrange).

C’est là qu’il faut la jouer fine et biiiien lui apprendre à ce nettoyer la minette afin d’éviter un maximum de désagréments, les plus répandus chez une petite fille à partir de 4 ans et avant la puberté étant les  vulvo-vaginites (bon appétit) qui grattouillent et qui brûlent… et on veut pas de ça chez la chair de notre chair !

Donc, non seulement on leur apprend LA BASE, c’est à dire aller du propre au sale, dans le bon sens, on évite d’utiliser des gants de toilettes dégueux, et avant et après les toilettes, on se lave les mains.

Et pour la douche, on arrête immédiatement les savons avec savon qui lui font le même effet que du décap’four, on prend du sans savon voire, on court à la parapharmacie ou à la pharmacie pour acheter le nouveau Saforelle Miss conçu par Laboratoires IPRAD Santé (à la demande de certaines mamans utilisatrices du Saforelle qu’on connaît bien).

 

Un flacon pompe blanc et rose pour bien expliqué aux gars que c’est pas pour eux, des actifs naturels et tout doux (guimauve, officinale, bardane, glycérine végétale) : on élimine les saletés sans irriter les muqueuses : c’est ça le secret.

Pour aller au bout du raisonnement, et comme Clapiotte a encore la joie de se faire faire la toilette par moi-même, le Saforelle Miss a été testé par une copine de N°1, 6 ans et demi :

Parvis de l’école de N°1, 16h30 :« Salut, maman de copine de N°1, tu veux faire tester à ta fille un gel moussant intime ? ».
Vous pensez bien que je ne passe pas DU TOUT pour une psychopathe.

Heureusement,  elle me connaît. Un peu. Elle n’a pas alerté la brigade des mœurs.

Verdict : « c’est bien, ça sent bon, mais ça fait pas de mousse » de la principale intéressée. « pas de réactions particulière à noter, ça a l’air d’être un bon produit » de sa maman.
Évidemment, le produit peut être utilisé sur tout le corps et non pas que pour la toilette intime… commencer à prendre 12 produits pendant une douche à cet âge là, ça ne présage rien de bon pour l’organisation du planning familial à la puberté…

Et vous ? Vous voulez tester le gel lavant Saforelle Miss ? J’en ai trois à vous faire tester, donc, si vous vous sentez concernés pour votre fillette ou la fillette de votre voisine (mais si, vous verrez, c’est super facile à amener dans une conversation), vous me laissez un petit commentaire me spécifiant que vous participé et quel âge à la petite fille.

 

Vous avez jusqu’au 09/02/12 pour jouer, les gagnants seront désignés par tirage au sort.

Bonne chance à tous !

Et pour en savoir plus, évidemment, le site : www.saforellemiss.com

EDIT: les 3 gagnants sont MmeCerise, caro.c et Flounette.
Bravo à vous 3. J’attends vos adresses pour l’envoie du produit.

Merci à tous!

Lui apprendre les concessions.

Clapiotte aurait un tout petit peu hérité de mon caractère de cochon que je serai gentille dans mes propos. Clapiotte a hérité de mon caractère de cochon, d’un manque complet de self contrôle et d’un talent hors du commun pour la dramaturgie. Et je pourrai compéter en citant  l’absence totale de patience dans son attitude.

Ceci étant dit, je suis sa mère, et donc, dans  l’immense mission qui m’a été confiée, je me dois de lui apprendre certaines règles pour que la vie en société ne soit pas trop compliquée. Surtout pour le bien-être des personnes qui la croiseront, en fait.

Dans la liste des tares de ma fille chérie, je cite: l’écoute relative, associée à l’obéissance aléatoire.

Par exemple, si elle a décidé que ce que je lui disais n’était pas suffisamment intéressant pour elle, elle ne daigne même pas lever la tête et feint une ignorance parfaite. Autant vous dire que ce n’est pas DU TOUT énervant.

Mais il y a aussi les fois où je lui demande quelque chose, où elle me répond « oui maman » avec un large sourire, où je me dis que je fais quand même du bon boulot et que je vais finir par la mater.

Pour le bain, tout à l’heure, par exemple, je l’appelle:

« Clapiooootte, on va faire le bain! »

« Voui, j’a’iiive »

« Tu prends un jouet »

« Ah oui, a chouet, oui, a’iiiive »

« Voilà, très bien, tu le mets dans la baignoire »

(je lui enlève le pantalon, T-Shirt, j’entame une chaussette quand elle me pousse)

« A enco’ chouet »

« … »

(elle revient avec autre chose)
« Très bien (j’enlève la chaussette et demi qui reste), ça suffit maintenant« 

« Voui fa fouffit, accord »

(et elle retourne dans sa chambre)

« Reviens ici Clapiotte, tout de suite, ca suffit on a dit »

(elle revient avec une pille d’assiettes en plastique et veut les mettre dans l’eau)

« NON! il y a déjà trop de choses, ça suffit on a dit »

« Accord » (et elle fait mine de tout balancer dans le bain).

« NON! Bon, on en met une et c’est tout »

« Accord, un seul » (elle jette une assiette dans l’eau)

« Très bien Clapiotte »

Je me tourne pour mettre les habits sales au lave-linge et j’entends:

*plouf* « Un seuuul »
*Plouf* « Un seuuuul »
*Plouf* « Un seuuul »
*Plouf* « Et un seuuul. Et ‘Oilàààà ». Et de s’applaudir des deux mains.

ESCROC

Reconversions professionnelles

Après une scolarité qu’on pourra juger de « normale », j’ai entamé des études en sciences de la vie et de la Terre. Un truc qui parait passionnant, et qui l’est si on évite de parler de toutes les autres matières qui viennent largement gâcher la fête.
Du coup, je me retrouve avec un diplôme qui ne me sert à rien, parce que je n’ai pas poussé le vice à rester plus longtemps que deux ans.

Ne sachant que faire, j’ai commencé à enchaîner des petits boulots, et une fois que tu as goûté à la vie active, pas facile de se replonger dans les études.

Et me voici, quelques années après. Finalement, j’en suis au même point.

En fait, non, j’en qui QUASI au même point. Oui, parce que pendant ce temps là, je suis devenue maman. Et devenir mère et tenter de faire ses heures correctement, c’est encore mieux qu’une professionnalisation.

Oui parce que depuis que je suis une mère, une vraie (n’en déplaise à certaines), je sais:

– Ausculter mes enfants et reconnaitre la différence entre une toux de laryngite, laryngite aiguë et une simple rhino. Je sais aussi si j’ai besoin de dégainer le Babyhaller et je connais toutes les posologie des médicaments autorisés pour les moins de trois ans. La pédiatre, elle valide juste ce que je dis.
En fait, je pourrai faire payer mes gosses 40 euros à chaque fois que je devine de quoi ils souffrent. Je devrais être riche, en fait, en plus d’être docteur.

– Associer les bons gestes sur les bonnes paroles de comptines, aussi sottes soient-elles. Je sais aussi faire diversion quand l’enfant se met à chouiner en lui proposant une super activité qui lui fait oublier que là, tout de suite, il voulait juste déchirer mon permis de conduire. Je sais même construire des cabanes en rouleaux de PQ et faire semblant de boire des thés virtuels dans des tasses en plastiques.
En fait, je devrai avoir un diplôme d’animatrice.

-Décoder le moindre mot qui sort de la bouche de mes enfants depuis qu’ils tentent d’articuler. Évidemment, il y a des ratés, mais leur langage étant en constante évolution, ce n’est pas forcément une science exacte.
En fait, je devrais avoir un doctorat en langues étrangères, option Kurde.

-Décoder le moindre besoin, que ce soit au niveau du tortillage de cul au jettage-sur-le-sol-en-hurlant en passant par l’arrêt momentané de la respiration ou du cri de détresse qu’il lance en croisant un inconnu dans la rue: je sais. Je devine. J’anticipe, même.
En fait, j’aurais dû faire devin.

-Faire semblant de m’intéresser à des dessins animés de toupies ou à la grave maladie de ce chat en peluche à qui il faut une piqûre, là, tout de suite, « é pompiers maman pin-pon a mal é chat maou maou« . Rire et trouver ça formidable et même être capable d’en reparler plus tard dans la journée, pour prouver qu’on a suivi au moins le minimum.
En fait, j’aurais dû faire coiffeuse.

-Mentir comme un arracheur de dents. Parce que oui, le DVD est cassé, mais il sera sûrement réparé demain et que là, si tu mets pas ton manteau, on sera en retard et ils ne voudront jamais ré-ouvrir la porte de l’école, tu m’entends: JAMAIS! Et filez au bain avant que les microbes vous fassent des trous dans la peau des pieds et toi, petite si tu continues comme ça, je vais finir par me fâcher et te mettre au coin. Mais non mon chéri, ce ne sont pas des corps calcinés, c’est un film, tu sais, c’est pour de faux (penser à ne plus regarder les informations). A 22h tu dis? Des drôles de bruits? Aaahhh, non, je rigolai, Papa m’avait fait une bonne blague.
En fait, je devrais faire de la politique.

-garder mon calme pendant les devoirs, les bains ou les engueulades frère/soeur.
En fait, j’aurais dû être maîtresse, maitre nageur ou médiateur dans un centre social.

-Organiser un anniversaire en prévoyant de la déco aux animations en passant par les versions optionnelles pour le petit qui ne veut pas jouer à ça parce que c’est trop nul m’dame et aviser pour que chacun reparte vraiment content de sa journée.
En fait, j’aurais dû monter une boite d’événementiel.

-Répondre au téléphone, écrire un article et préparer le repas du soir. Tout en disant à N)1 de ne pas embêter sa soeur et à sa soeur de venir là pour qu’ele se mouche.
En fait, j’aurai dû faire Shiva.

-aimer au point d’avoir le cœur tout fissuré quand j’entends un de mes deux trognons se plaindre un peu trop fort que la viiiiiie c’est trop porriiiiible.
En fait j’aurais dû…  ah non, en fait, je le suis.

Pile le dessin qu’il fallait!

Petit à petit… on devient moins petit

J’ai commencé ce blog hier alors que j’étais enceinte d’une Clapiotte et je me réveille aujourd’hui avec ma trognasse de fille me prouvant qu’hier, c’est déjà demain (ouais, aujourd’hui, c’est philosophie).

Elle a poussé comme du lychens sur un mur humide: trop vite et sans que je m’en aperçoive.

Bon, si, je m’en suis aperçu, tout ce temps passé auprès d’elle, je me rends bien compte qu’elle est loin ma petite légumineuse qui ne bougeait pas d’un poil dans son transat.
Aujourd’hui, elle se déplace en sautant et en chantant Mickey (ce foutu Mickey). Elle mange seule mais toujours salement. Elle marche, elle court, elle m’imite et c’est pas glorieux.
Elle joue, elle chante, elle rit.

Elle vit bien.

Et elle nous fait le show tous les jours, car en bonne petite fille qui se respecte, elle a besoin qu’on l’admire en tant que petite bonne femme et plus en tant que bébé.

Même si je continuerai de l’appeler « mon gros bébé » en lui proutant l’intérieur du cou.
Le temps joue en ma défaveur.

Hier, j’étendais le linge, et je l’entends derrière moi en train de s’extasier sur sa propre petite personne.
L’enfant est égocentrique.
La petite fille est pire.

« OOooooh, chuis beeeelle »
« OOOoooooh, è cholie Calepiotte »
« Ooooooh à Pincesse moi »

(Oui.
Je sais.)

Je me retourne et j’admire la scène de Clapiotte testant avec entrain mes soufis rembourrés !

 

What Else?

Coup de froid (cadeau!)

On se meule bien comme il faut en ce moment, je ne vous apprends rien. Je suis même passée aux baskets fourrées tellement je me caille les miches à chacune de mes sorties (qui se font de plus en plus rares, c’est un fait).

Et encore, moi, je bouge… enfin, je marche quoi, j’en suis pas encore à faire de l’aérobic, mais je tente de gigoter un peu pour ne pas geler sur place (qui a dit « frileuse »?). C’est pour Clapiotte que je m’inquiète un peu. Dans la poussette, elle est assise et… concrètement, elle en rame pas une. Bon, nos trajets ne sont pas bien longs l’hiver, et je l’habille comme si on allait faire une expédition chez les Inuits, mais sur 5 minutes de trajets, je lui demande bien 10 fois « t’as pas trop froid »… et elle me répond « non è bien ». Invariablement.

Mais elle a deux ans, qu’est ce que j’en sais, moi, si elle connait réellement la sensation de froid, c’est pas comme si elle passait des nuits dans un congel, on a rarement trop froid ou trop chaud, de nos jours (on en reparle pendant la prochaine canicule).
Quand je la portais, je sentais la chaleur de nos deux corps, c’était bien rassurant, mais en poussette, c’était souvent le stress… du coup, elle était habillée+ une couverture polaire (babynomade)+un nid d’ange bien chaud+ le tablier du cosy. Et un bonnet. Aussi. Et même j’ai dû être capable de rajouter une couverture polaire par dessus. C’était Hawaï dans la coque!

Aujourd’hui, je lui empile des couches, et je me dis que ca va aller.

Mais en fait, il existe une marque qui a pensé aux grands stressés de la température. SI. C’est My Senses.
Alors, pour faire court, c’est une marque qui propose des gammes de vêtements suivant ce qu’on cherche à contrôler: le froid, la température corporelle, la température du bain, les rayons UV. Chaque vêtement possède une petite pastille indicatrice. Pour la température, par exemple, sur le body, la pastille va changer de couleur si l’enfant a plus de 38°c. Pour le froid, c’est pareil, plus la pastille devient bleue (voire noire, même), plus ça caille et mieux vaut rentrer près du radiateur. De la même manière, les rayons UV rendent la pastille de plus en plus rouge pour nous alerter de la trop forte exposition… Des vêtements intelligents, en somme.

Certes, ça n’empêchera pas une vérification manuelle pour la fièvre et évidemment, on a bien conscience que laisser un bébé rôtir au soleil ou au contraire immobile devant un congel ouvert, c’est pas franchement recommandé, pastille magique ou pas.

Et parce qu’on n’est pas comme ça, l’un d’entre vous va pouvoir tester un peu pour voir de quoi il retourne. Un ensemble d’accessoires de la gamme « Cold » (froid, donc) est à gagner, et c’est plus que trognon (et douillet comme on aime):

Pour jouer, c’est simple comme un bon rhube:

Vous visitez un peu le site et revenez me dire en commentaire le nom des 4 gammes que propose MySenses ainsi que votre avis (honnête et sincère) sur les vêtements proposés (couleurs, tailles, design etc…)
Vous pouvez aussi liker la page fan, ça ne mange pas de pain, et c’est mieux.
Et si vous relayez sur facebook, c’est une chance supplémentaire (me donner le lien si possible).

Vous avez jusqu’au 24/01/2012 inclus pour tenter votre chance.
Le gagnant sera désigné par tirage au sort parmi toutes les participations valides. Le lot sera envoyé en France Métropolitaine seulement.

Bonne chance!

Edit du 29/01 (à la bourre, oui, je sais)
La gagnante est Etincelle. Bravo à toi, je t’envoie un mail pour avoir tes coordonnées!

Merci à tous!

Et quand on est mort on revient quand?

N°1 est un angoissé. C’est sa nature, et sa naissance en catastrophe n’a rien aidé. Je l’ai porté en moi avec une multitude d’angoisses. Je l’ai hurlé quand on me l’a arraché. J’ai pensé le perdre. Je l’ai retrouvé. Nous avons tenté de renouer mais ça a été long, une chose c’était brisé à ce moment là.

Depuis ce jour, je vis avec le doute que tout ce bonheur peut m’être enlevé en un tintement de scalpel.

Et dans mon égoisme, j’ai transmis ces angoisses à mon fils.

Je crois.

Même si je pense aussi qu’il est à un âge où les questions se bousculent, entre rêve et réalité, je ne peux m’enlever de la tête qu’il est aussi comme ça à cause de moi.

Donc, depuis quelques semaines, dès qu’un truc le chiffonne, on y va de la bonne crise d’angoisse au moment de dormir.

Quand j’étais petite, je forcais ma mère à me dire « à demain ». Ca me tranquilisait, ma mère ne pouvait pas me dire à demain si elle pensait ne pas être là au petit matin. Pire, je me disais qu’au pire, si elle avait décidé de partir, ça la ferait culpabiliser.

N°1, dans un autre registre, m’appelle, pleure, tremble. Radical. On est obligé de se vautrer sur le canapé, et là, je lui fais cracher le morceau.

« Vous allez mourir? »
« Quand on meurt, on se réveille quand? »
« On meurt que vieux? »
« Les enfants peuvent mourir aussi? »

ARGH

Je ne peux pas lui mentir, c’est impossible de mentir à propos de la mort, cette fouine.

Pour l’instant, il ne fait ça que quand son papa sort et qu’on se retrouve tous les trois avec Clapiotte.

Je ne sais franchement pas comme lui répondre que par la vérité, et les livres qu’on trouve parlent en géléral du décès de Papy ou de Toto le vieux chien.

Je ne trouve rien qui soit adapté à mon sensible N°1 et qui parle de la mort, en soi, comme faisant partie de la vie quoi.

Si vous avez une expérience à ce sujet ou de bons livres illustrés, j’adorerai que vous veniez partager ici, pour m’aider un peu, mais surtout aider N°1 et peut etre plein d’autres petits angoissés…


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perdre son temps, leçon N°1: à la mairie

En cette rentrée 2012, je me suis longuement creusée la tête pour savoir ce que j’allais bien faire pour qu’elle ne soit pas totalement identique à 2011. Et là, éclair de génie, je me suis dit « tiens, je vais tenter de perdre du temps de vie en testant les façons les plus idiotes de le faire ».

Et donc, d’un pas léger, je me suis rendue à la mairie de mon arrondissement. Je ne pensais pas atteindre mon but de façon aussi éreintante, finalement, comme quoi, on arrive encore à avoir des surprises, même dans la fonction publique.

Me voici donc à 9h30 dans le café en face de la mairie, en pleine concentration pour bien remplir les petites cases des demandes de passeport et cartes d’identité  et faire des petits tas des bons papiers qui vont dans les bons dossiers. Trois passeports et une carte d’identité, j’aime le risque.

A la mairie, je suis confiante, j’ai tout, je ne vois pas comment je vais pouvoir me faire recaler.

« Il faut prendre un ticket »

Ok, je prends un ticket, je ne suis pas contrariante comme fille.

Je prends même place sur les petites chaise en rang d’oignon placées devant les bureaux. Bureaux qui sont vides pour les 2/3, en constatant qu’à 10h59, c’est la pause Rochers Suchard au niveau des archives, lettre F.

11h30, en trente minutes, j’ai eu le temps de presque comprendre que jamais je ne saisirai le système d’ordre des tickets. J’ai le numéro 607, je suis toujours assise sur ma chaise, pendant que les numéros 578, 124 et 608 sont déjà passés devant moi. A ce moment là, j’ai perdu toute foi en la logique, et je tente de m’informer si il y a une distribution de sandwichs ou éventuellement, si on ne voudrait pas me refiler un Rocher Suchard, histoire que mon ventre arrête de faire plus de bruit que Maryse et Pauline qui parle de l’agrafeuse et du préposé aux fournitures.

N°607 Bureau J.

Chouette, c’est moi!

« Bonjour! Je viens pour faire faire des passeports et un renouvellement de carte d’identité »

« Des passeports pour qui? »

« Des passeports pour moi et mes deux enfants »

« Ils sont où vos enfants? »

« Ok, donc, je la refais: Bonjour, je viens renouveler MON passeport, Ma carte d’identité et prendre rendez-vous pour faire les passeports de MES enfants, AVEC mes enfants, call me boulet »

Ça ne l’a pas fait rire. Même pas un petit rictus, rien. J’ai l’impression d’être Jean Roucas.

« Donc, vous voulez un nouveau passeport »

« Voilà ».
Il se saisit de mon dossier, regarde avec application tous les documents que j’y ai joint.

Je commence à publier des statuts facebook pour tuer le temps, me carrant bien profond mes principes de politesse.

A un moment, il prend mes photos d’identité, en cale une dans une sorte de grosse perforatrice et se concentre.

4 minutes. 4 foutues minutes pour couper une photos dans un truc déjà calibré. J’en ai spasme.

« Vous avez 86 euros de timbres fiscaux? »

(Voix Triomphante) « Les voici »

Évidement, au bureau de tabac, ils n’avait plus de timbres de cinq euros, donc, c’est deux fois 30, deux fois 10 et 6 timbres à un euros. Soit 10 timbres. Quand j’ai vu  le temps que mon super pote mettait à découper UN timbre, j’ai commencé à passer en revue toutes les techniques possibles pour faire passer son meurtre pour un accident. Quand il sorti son tube de colle Uhu taille XXL de sa trousse  d’écolier minuscule après bien 30 secondes de recherches poussées digne des fouilles d’une grotte préhistorique, j’ai longuement scruté mes mains en pensant y voir apparaitre des tâches de vieillesse. Je voudrais me taillader les veines avec ses ciseaux à bouts ronds. Aussi.

Après une attente interminable et des tentatives de plus en plus vaines de ne pas sombrer dans le coma, le Monsieur s’exclame:
« Et voilà! »

1h30 pour accomplir une tâche à laquelle il est confronté TOUS les jours, plusieurs fois par jour et sans m’adresser la parole (puisqu’en bonne fille, j’avais bien pris tous les documents… sauf mes enfants, oui, je sais).

J’ai hésité à lui demander pour la carte d’identité, et puis bon, comme j’étais là et que j’avais marqué la chaise à vie de la trace de mes fesses, je me sentais un peu comme chez moi.

Je n’ai VRAIMENT pas hâte d’y retourner avec les enfants.

Alors, de cette expérience, plusieurs choses: ces gens là sont-ils comme ça dans leur vraie vie, en dehors de leur travail? Est-ce seulement possible d’imaginer coller 10 timbres en 15 minutes? Est ce qu’ils deviennent comme ça à force de faire un boulot morne en présence de gens qui font passer Dukan pour un intellectuel(et pas que les collègues, j’ai croisé quelques spécimens de bons citoyens franchement gratinés)?

Punaise, moi qui me chercherait bien une planque niveau boulot, je ne pourrais même pas faire celui là, j’exploserai les quotas, ça serait pas possible….

 

Note: Je suis désolée si certains bossent en mairie ou peu importe l’administraion publique. Evidemment, je ne souhaite pas croire que TOUS les fonctionnaires sont comme ça. Peut-être que je suis tombée sur un cas, mais étant donné que plusieurs de ses collègues sont venus lui poser des questions auxquelles même moi je pouvais répondre, je me dis que quelque part, il y a un soucis, non?

Le prix du jouet déjanté de ce Noël est décerné à… (cadeaux)

Aller, zou, aujourd’hui, je vous offre les deux derniers cadeaux avant Noel, après, je n’ai plus rien dans ma hotte, et je me sens bien légère, ça fait du bien, aussi!

J’espère que vous avez tous réussi à trouver LE cadeau en rupture qui était forcément sur la liste (comment ça, il etait pas en rupture? Je vous hais) de vos enfants.

Ici, c’est fait. Je viens tut juste de recevoir le tout dernier cadeau, bien dans les temps. J’ai même empaqueté la quasi totalité de mes achats… c’est à ce moement là que je me suis rendue compte, qu’une fois de plus, on avait un peu abusé. Mais bon, aller, on va dire que c’est Noël, que c’est pas souvent (encore heureux).

Cette année, on a réussi à ajouté des cadeaux qui n’étaient même pas sur la liste de NOël de N°1 ou de Clapiotte (qui, en vrai, n’a pas fait de liste, elle a juste déchiqueté toutes les pages du catalogue, j’ai traduit par « je veux une cuisinière »). Mais ça, c’est à cause du blog aussi. On vient de m’envoyer deux peluches étranges. « Arf, elles iront bien sous le sapin » me suis-je dit. Du coup, je les ai planquées dès réception et n’avais pas trop regarder ce que c’était. Une fois les enfants couchés, je retourne au fond du placard pour voir ce qu’il en est (dans la vraie vie, j’ai 12 ans et je ne peux pas supporter d’avoir des cadeaux surprises).

Sur le canapé, je commence à rire de la dégaine de ces étranges animaux colorés. je n’arrive pas à définir ce que c’est, ni même si je trouve ça moche ou beau. J’appuie sur la main (merci la grosse flèche « APPUYEZ ICI »), puis sur le ventre (même remarque pour la flèche) et là, fou rire nerveux, le bonhomme se met à chanter avec une voix de Snorky, en ouvrant sa bouche en cul de poule au rythme de mes pressions sur son ventre et laissant apparaitre une ou deux dents. Je suis pliée. Tony enchaîne avec le sien. Il est 22h et nous ne sommes que des gosses, finalement. On a passé 20 minutes à rigoler comme des baleines, seule la perspective de réveiller les enfants nous a fait ranger les deux Sing-A-Ma-Jigs. On les retrouvera à Noël; donc.

Ils sont tellement dans leur trip chez Mattel qu’ils ont même fait une page Facebook exprès!

Si vous voulez aussi avoir un cadeau un peu fou sous votre sapin, ça tombe bien, j’en ai au moins deux à vous faire gagner.

Pour cela, vous me laissez un commentaire en me donnant ma chanson préférée.

Oui, oui, vous avez bien lu. Pas la peine de de chercher, il ne me semble pas y avoir fait référence une seule fois sur le blog. Bon, je vous donne un indice, c’est pas tout jeune, c’etait un groupe et le chanteur est mort. Mais vous pouvez aussi tenter de trouver LA chanson que j’écoute à fond quand je fais le ménage (qui doit être dans le TP 10 de ces deux derniers mois je pense), ou encore LA chanson que je déteste par dessus tout (bon, là, y’en a un paquet,, en fait).

Si jamais quelqu’un trouve LA bonne réponse, chapeau, mais si personne ne trouve, évidemment, le tirage au sort désignera les gagnants. Vous avez jusqu’au 21/12 18h pour tenter votre chance (trois fois maximum par personne).

Bonne chance et si vous n’avez aucune idée, faites moi au moins rigoler!

Aller, je vous laisse avec le Chat-roulette by les SAMJ

 

Merci à la marque pour les deux SAMJ pour Clapiotte et N°1 Tony et moi

 

EDIT du 22/12/2011:

Vous m’avez SCOTCHE , vraiment! C’est dingue!

Alors, pour stopper net le suspens, ma chanson « préférée », c’est effectivement Bohemian Rhapsody. Elle me rend un peu hystérique, mais j’aime ça!

Vous avez été tellement bon que j’ai négocié une troisième peluche. je vous explique comment elles vont etre distribuées:

Une à la première qui a trouvé ma chanson, c’est à dire Maman Cherry, tres perspicace, tres rapide, je suis bluffée!

Une tirée au sort parmi les bonnes réponses, car il y en a eu. C’est Lulla qui gagne sur ce coup ci.

La derniere tirée au sort parmi toutes les participations! C’est Jessica B qui gagne!

Bravo à vous trois!

Pour finir, mes chansons détestées sont toutes celles avec des personnages en 3D et des voix de crécelle. Ca me rend complètement dingue! Pour le ménage, certains ont vu juste encore une fois, je ne suis pas regardante, faut que ca bouge, peu importe le style, de Guetta à Britney, en passant par Shakira ou autres chanteurs commercial, je m’en fiche, je veux danser!

 

Merci à tous! Vous avez été géniaux sur ce coup là, vraiment, j’ai adoré vous lire!

 

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Un autre concours bien sympa également, Le Noël des tout Petits By Pampers. Comme l’an passé, Les p’tites Pousses organise un concours de fin d’année, cette année, voici les lots mis en jeu:

Du 1er  au 3ème  prix : 1 bon d’achat « Madame Pop and Kids » de valeurs comprises entre 20€ et 50€ et un livre dédicacé par Soledad Bravi

Du 4ème au 5ème  prix : 1 application personnalisée Europa-apps et un livre dédicacé par Soledad Bravi
Il suffit de cliquer sur cette bannière et de répondre au petit quizz pour tenter votre chance

Concours Pampers

Bonne chance à tous, vous avez jusqu’au 28/12/2011 pour tenter votre chance!

Ta mère en short sur le palier.

Moi, vois-tu, je suis trop une nana connectée.

Et depuis mi-novembre, je ne suis que joie tous les matins.

Ça a commencé quand un beau pompier est venu me vendre un calendrier tout moche et que je lui ai refilé 10 euros rien que parce qu’il avait de beaux abdos une bonne tête. J’avais pas regardé qui était derrière la porte quand ça a toqué, et j’ai ouvert alors que j’étais en tenue de combat.

Ma tenue de combat à 8h du matin, c’est mon pyjama, sous ses diverses formes.

Le caleçon de Tony avec un TShirt délavé, le bas de jogging détendu avec la robe de chambre de grossesse, les pantoufles dépareillées, les cheveux  brushés façon Samantha Fox, le reste de mascara mal démaquillé de la veille sous la paupière gauche… bref, un vrai plaisir pour les yeux, une Cranemou sur le palier à 8h.

Et pourtant, ça ne m’empêche pas, depuis un mois, d’ouvrir à mon facteur dans mon plus beau costume.

Quasi quotidiennement, depuis un mois, le facteur vient toquer à ma porte pour me livrer un cadeau. Pas de panique, hein, non, ce ne sont pas QUE des cadeaux du blog ou des concours! J’ai aussi et surtout fait mes courses de Noël sur le web mondial, capitale de la toupie Beyblade introuvable en magasin. Évidemment, les boutiques en lignes m’envoient les trucs un par un.

Je soupçonne le facteur d’aimer ça, en fait, et d’avoir fait un arrangement avec Amazon et consort pour pouvoir se moquer de moi chaque matin.

Je m’auto-proclame d’ailleurs « rayon de soleil du facteur de mon quartier ». Je suis sûre que grâce à moi, il a toujours une anecdote poilante (c’est le cas de le dire parfois) à raconter à la pause café avec les collègues (les facteurs ont ils une salle de pause?).

En fait, mon facteur est la seule personne vivante à avoir vu ma collection complète de pyjamas et à être témoin de mon manque de style et de ma négligence matinale.

Il va falloir qu’il disparaisse, je ne vois que ça.

Envoyer CV et L.M pour contrat sur tête.

Alors qu je pourrais faire un effort, je veux dire, 2 coups de ciseaux dans les rideaux de Tata Simone et voilà….

 

Petite tête, grandes réflexions

N°1 partira au bloc dans J-6 jours. Depuis que nous avons appris la nouvelle, on tente de n’en parler que quand il le demande, quand il se pose des questions.

Et des questions, il s’en pose. Plein. Trop. Sans pour autant paraitre stressé- pas comme sa mère.

Le chirurgien lui a expliqué qu’il allait se faire endormir et qu’ils allaient faire une course tous les deux: chacun son masque, le premier à s’endormir gagnerait.

Quelques jours plus tard, N°1 me regarde, comme pris d’une illumination:

« Mais… Maman… Si le docteur s’endort avant moi… Qui c’est qui va m’opérer alors? On annule? »

Faudrait voir à pas le prendre pour une buse cet enfant, n’est-ce pas?

Aujourd’hui, au rendez-vous chez l’anesthésiste, ce dernier lui demande s’il a tout bien compris comment ça allait se passer, N°1 avait l’air tout à fait détendu du slip, jusqu’à l’ultime phrase: « As-tu des questions N°1? »

« Oui, alors, si je m’endors et que je peux pas me réveiller tout seul, comment ça se passe si je fais un cauchemar? »

Le côté positif, c’est qu’il a saisi que ce sommeil n’était pas un sommeil naturel.

Le côté négatif c’est que j’ai senti dans cette question un petit malaise, j’ai peur que N°1 angoisse à l’idée de ne pas pouvoir s’extirper de ce sommeil forcé.

Un peu comme moi quoi.

Nan mais sinon, ça va, ici, c’est pas du tout le stress!

J-6 j’ai dit?

Vivement dans une semaine alors!

Image tirée du site Sparadrad, qui regorge d’infos pratiques pour les parents et les enfants sur tout ce qui touche à la santé de l’enfant.

Un site indispensable pour accompagner les parents stressés!