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Si ca bugue chez toi aussi tape dans tes mains (clap, clap)

Hier, j’étais super énervée.

Mon robot multifonction m’a lâché. Genre vraiment, comme ça, sans prévenir. Je me lançais avec N°1 dans la confection d’un magnifique Cheesecake pour la première fois de ma vie, j’ai mis tous les biscuits dedans pour les mettre en miettes et là: drame: rien n’a marché. J’ai enclenché, ré-enclenché, j’ai tenté avec d’autres accesoires, j’ai sué, j’ai même hurlé sur la machine.
300grammes de biscuits à piler moi-même, autant vous dire que j’en ai eu des crampes au poignée et que le cheesecake avait une drôle d’allure après plus d’une heure de préparation.

Donc, voilà. C’est ainsi. Mon robot s’est envolé dans le paradis des robots multi-tâches, après un AVC éléctroménager.
Evidemment, il n’etait plus sous garantie, sinon, ça aurait été trop facile. Non, depuis 6 mois, il ne l’etait plus. J’ai presque souri et puis je me suis dit que non, en fait, cette fois ci je ne pouvais plus rire de tout. Non, parce que ce robot, je l’avais acheté avec mes petits sous économisés pendant plusieurs mois. Il m’a coûté un bras. j’ai voulu le même que ma mère, rapport que je voudrais être au moins aussi bonne cuisinière. Ma mère, elle ne jure que par Kenwood, donc, j’y suis allée les yeux fermés. Et bah que dalle, il m’a lâché, me coûtant ainsi environ 150euros par an vu le temps qu’il a été en ma possession et encore, je fais pas le calcul au nombre réel de fois où il a servi sinon, je pleurerai (et Tony divorcerait).

En soi, on peut dire qu’il n’y a pas mort d’homme et seulement révérence de robot, mais je ne m’arrête pas là. Oh que non.

L’aspirateur, pareil, deux ans et demi de marche pour finir en lambeaux, avec un tuyau qui partait complétement en sucette et un moteur qui tentait d’imiter l’hélico de Drucker un soir d’été. Il chauffait tellement quand on le branchait que j’ai fini par le bazardé aussi. Bon, on est bien d’accord que l’utilisation de l’aspirateur chez moi est un peu hors norme (rha,,, mais arrêtez de penser à des trucs dégueulasses). Tony s’en sert AU MOINS une fois par jour. Mais en même temps, c’et pas comme si j’abattais un mur tous les jours et qu’il aspirait du plâtre avec, non, Tony, il aspire les 3 miettes sous la table et la poussière invisible de l’appartement (ceux qui sont déjà venus chez moi pourront témoigner).
Et c’était aussi une marque. Tout comme son prédécesseur.


Un jour, les robots me faisaient rêver.

Tout comme mes deux machines à laver précédentes aussi.

Donc, voyez vous, j’ai 31 ans et j’habite seule depuis 12 ans.

En 12 ans, j’ai eu 3 machines à laver, 4 aspirateurs, 2 robots (oui, je vais en racheter un, parce que je ne suis qu’une couillonne), 4 ou 5 téléphones fixe, 5 sèche cheveux, 3 télés, 2 lecteurs DVD, 3 grilles-pain, 2 cafetières, 3 fours micro-onde, 4 réveils matin (ceux qui font radio)…. Et encore, je ne repasse pas.

Je ne vais pas m’attarder sur le gaspillage de matières premières de tout ce fatras et je ne vais pas non plus tenter de calculer ce que ça m’a coûté au risque de devoir me pendre avec un câble électrique.


Bienvenue chez nous

Tous ces appareils (peut être pas les téléphone quand j’y pense) étaient des marques soit disant « reconnues ». Après avoir passé mes été d’étudiante à m’occuper du Service Après Vente d’une enseigne multimarques, j’ai appris comment ça fonctionnait et donc, j’ai toujours misé sur les marques. Doucement, je me rends compte que marque ou non, je dois avoir la poisse de l’appareil. Ou alors ce sont les marques qui se moquent de moi. Noooon? pas possible? Ils en voudraient à l’argent que je peine à économiser « au cas où autre chose tombe en panne »?

J’aurai peut être dû regarder des tests électroménager avant vous me direz, c’est pas faux.

Quand je vois le fameux robot de ma mère qui a 15 ans et son sèche linge qui en a 30, j’avoue que je ne comprends pas bien ce qu’il s’est passé. Ah, si, je comprends, un peu, hein, je en suis pas stupide, mais quand même, passer de 15 ans de durée de vie à 2,3 ou 4, ça fait vraiment une grosse différence, non?

J’ai le Murphy de la garantie.
La poisse quoi.

Bon, donc, concrètement, comment je fais pour m’insurger à part cet article qui ressemblera plus à un coup d’épée dans l’eau? (ouais, désolée, mais ça m’a fait du bien de le dire)

Et QUI pour m’offrir un CheeseCake pas raté?


R.I.P

Vous reprendrez bien un peu d’variole?

Ca doit être mon humeur de dogue du moment, mais là, j’avais envie de péter un coup de gueule, tant pis pour la polémique, j’ai besoin de le dire.

Quand j’ai eu N°1, sans parler de ce sentiment de bonheur qui ‘a envahi, j’ai aussi été comblée par une énorme boule d’angoisse: l’angoisse de perdre cet enfant, l’angoisse qu’il me perde moi. La mort, la maladie, les accidents sont devenus des sources d’appréhension qui m’oppressent la poitrine et l’esprit. Sans dire que je vis avec cette trouille chaque minute, je vis avec tout de même, alors qu’avant, lorsque je ne vivais que pour moi, je n’y pensais même pas.

Et on ne me fera jamais croire que je suis la seule mère à connaître ce genre d’angoisses depuis qu’elle a un enfant.

Dès lors, je fais mon possible pour protéger mes enfants, avec les moyens qui me sont donnés, mes capacités, mes croyances.

Et non, je ne crois pas qu’allumer un cierge ou badigeonner mon bébé d’huiles essentielles le protégera des pires maladies. Tout au mieux, ça lui évitera d’avoir des poux et lui débouchera le nez, quoi que j’émets des doutes pour la bougie.

Plus sérieusement, pour parler de maladies, j’aimerai savoir POURQUOI certains parents obstinent à boycotter la vaccination. Pourquoi?

Je ne bosse pas pour un quelconque laboratoire, d’ailleurs, j’aurai préféré que le P4 s’installe ailleurs qu’à Lyon pour faire leurs essais sur de gentils virus… savoir qu’Ebola dort pas loin de chez moi est tout à fait confortable, quand j’y pense… N’empêche que des labos, il en faut. Et des vaccins aussi.

Quand l’an passé j’ai posé Clapiotte à la crèche et qu’un grand panneau affichait: « Un cas de rougeole », je suis devenue livide. Je pourrais dire que je m’en tape, ma Clapiotte, elle est vaccinée, mais non, je ne m’en tape pas, parce que la rougeole, comme son nom ne l’indique pas (on dirait que ca va être une variante d’un coup de soleil, tout au plus une grosse varicelle), peut avoir de graves conséquences et entraîner de sévères complications.

D’après l’institut de veille sanitaire:

•L’épidémie de rougeole en France démarrée en 2008 s’est intensifiée fin 2010. A ce jour, plus de 10 000 cas ont été déclarés.
•Par rapport à 2009, les taux d’incidence ont plus que triplé chez les moins de 1 an et ont augmenté de près de 5 fois chez les adultes de 20 ans en 2010
•La circulation du virus concerne l’ensemble du territoire métropolitain mais région Rhône-Alpes ++ fin 2010-début 2011
•En 2010, 8 encéphalites ont été recensées par la DO dont une conduisant à un décès.
•Au total, 5 patients décédés depuis 2008
•La couverture vaccinale 1 et 2 doses ainsi que le profil immunitaire de la population en fonction de l’âge ne sont pas en faveur d’une fin rapide du phénomène épidémique

(Source InVS)

Ça vous fait rêver franchement? Tu as une chance sur 2000 de mourir de la rougeole si tu la chopes. Là, tout de suite, je préfère faire planter une aiguille dans le bras de mes gosses et tenter notre chance au loto.
Je sais.
Je sais qu’il y a un risque avec les vaccins, et je sais que celui ci n’est pas obligatoire. Personnellement, je ne fais pas vacciner mes enfants contre la varicelle ou encore la gastro non plus. Pas pour des raisons de danger, mais parce que ces maladies là sont gérables étant donné l’état de santé de mes enfants. je ne dirais peut être pas ça si ma gosse était vraiment fragile. Et je ne souhaite pas culpabiliser qui que ce soit qui fait le choix de ne pas vacciner. Mais je veux comprendre. Je veux qu’on m’explique où je ne saisis pas le principe d’opposition.
La vaccination en France (youhou M. Pasteur) était devenue tellement  normalisée qu’on en a oublié, peut être, la véritable utilité. Jusqu’à ce que les médias étalent certains effets secondaires des vaccins. Il existe effectivement des accidents, étranges réactions de notre corps à base de mutations sur les gènes impliqués dans la réponse immunitaire.
Maintenant, et comme on a le choix, on est en droit de ne pas faire vacciner son enfant. J’ai beau prôner mon respect pour les choix de chacun, j’ai beau toujours trembler en pensant qu’il pourrait arriver quelque chose à mes enfants, je n’arrive toujours pas à me faire à l’idée qu’on prenne plus en compte les risques d’un vaccin comme le ROR (punaise, vous avez déjà eu les oreillons? c’est HO-RRI-BLE) que ses bénéfices à l’échelle de la population.
Si de plus en plus de gens décident de se passer d’une couverture vaccinale minimum, nous risquons de vivre le retour de maladies sympas du passé… Sérieusement, ça vous manquait? En plus, on serait bien comme des pauvres couillons, puisque vous imaginez bien que depuis le temps, nos corps ne sont plus du tout prêts à affronter  ce genre d’épidémies et y et résister.
Vous saviez, vous, que la variole avait été éradiquée? Genre vraiment quoi… Et je vous le donne en mille… c’est grâce à quoi?
VOILA.

Bridée

Me voilà bien embêtée en ce moment. J’ai beaucoup de choses à dire, mon avis à donner sur un tas de sujet. Tous ces articles sont partiellement écrit, en mode « brouillon » du blog, et pourtant, je ne publie rien.

A vrai dire, depuis quelques mois, j’ai vu tellement de polémiques et de débats stériles que je n’ai pas vraiment envie d’alimenter la cause des uns ou des autres. Mes opinions me sont propres et mon avis ne tient qu’à moi. Après, depuis l’ouverture de ce blog, je me sentais libre de le donner ou non, surtout sur des sujets concernant la maternité, la puériculture ou l’éducation. Évidemment, que je ne détiens pas la toute grande vérité, n’empêche que peut être que mon opinion pouvait conforter certaines ou certains dans leur choix, même si ce n’est pas le meilleur, après tout, mes enfants vont bien, je vous remercie.

Il y a deux ans, je pouvais dire des choses sans recevoir de mails injurieux concernant mon choix de portage, je pouvais parler d’allaitement au biberon sans voir mes propos repris pour un lynchage publique, je pouvais parler de couches jetables sans que personne ne trouve moyen de se vexer. Parce qu’il n’y a pas si longtemps, chacun avait le droit d’avoir ses propres convictions, et nos blogs nous permettaient simplement de nous prouver à toutes qu’au final, nos enfants se portaient bien, quel que soit nos choix de vie.

Ce qui m’attriste, c’est que les personnes qui gueulent le plus fort ne sont pas si nombreuses. Le soucis avec ceux qui parlent fort, c’est qu’on peut croire qu’ils sont plus puissants, alors on se range derrière eux et on lance quelques jets de pierre sans prendre trop de risques.

Je vous dirai bien que je trouve les couches lavables formidables, que l’allaitement jusqu’à 5ans me fais rêver, que je conchie les petit pots Bledina ou tout autre grosse société qui se fait des sous sur le dos de nos enfants et que mon rêve le plus cher est d’acheter une cup menstruelle.

Mais non.

Et franchement, si ceux qui font ces choix là mais en respectant celui des autres, sur n’importe quel point, peu importe, ne viennent pas me coller leurinsert lavé aux noix de lavage et leur sein gorgé de lait sous le nez, si tout ce fait dans le respect de chacun, des choix de chacun, alors tout me va.

Mais maintenant, je parle de quoi, moi?

 

EDIT: Évidemment, j’ai grossi le trait, mais vraiment, j’en ai assez de devoir me taire pour éviter qu’une poignée d’ayatollahs de l’éducation me tombe dessus.

Vos gueules, les mouettes!

Un matin, très tôt, alors que je m’apprêtais à rentré chez moi après un fatigant mais néanmoins super sympa périple germanique, mon hôte me balança, telle un poignard rincé à l’acide « Oui, mais toi, dis toi que tu ne bosses pas ».

C’est vrai. je ne bosse pas.

D’ailleurs, de là à dire que j’en glande pas une, il n’y a qu’un pas.

Comme l’acide était trop dilué, l’hôte rajouta: « pis c’est pas comme si tu avais des responsabilités ».

C’est vrai. Avec les enfants, c’est un peu comme avec des coquillettes, c’est pas bien grave si tu les laisses bouillir 5 minutes de plus.

C’est comme ça, je suis une mère au foyer, et en tant que telle, je me dois d’assumer ce genre de remarque. Je me dois de ravaler le peu de dignité qu’on me laisse avec les « Nan, mais moi, je ne pourrai pas faire ce que tu fais, hein! » dis sur le ton le plus condescendent que l’on a pu trouver dans notre réserve des tons les plus hypocrites et faire comme si j’étais encore quelqu’un d’honorable, voire d’intéressante.

Mais à quel moment ai-je perdu ma crédibilité?

Peut être qu’avoir changé plus de 2000 fois la couche de ma fille m’enlève quelques points dans le classement de la femme respectable.

Peut être que me coltiner 1200 repas fois deux sans compter les petits déj me renvoie à la case des bobonnes.
Peut être que faire 200 parties de croque Carottes, 100 de Qui-est-ce? 422 de jeu de l’oie et apprendre les 315 Pokémons me range dans la catégorie des feignasses de ce monde.

Peut-être que gueuler sur un bébé connerivore récidiviste plus de 10 fois par jour prouve que je ne suis qu’une vilaine femme mal embouchée.

Peut-être que passer une heure par jour à se geler les fesses/mourir de chaud au parc  en surveillant un enfant se prenant pour Spiderman fait de moi une fumiste de base.

Peut être que tenter de vaincre les démons qui hantent les fin-fonds de l’inconscient de mon fils jour et nuit me donne de moi une image de martyre sur le retour?

Peut être que choisir de voir grandir ses enfants plutôt que de laisser ce travail et ma paye à une nounou inconnue fait de moi une égoïste.

Peut être que faire 4 allers-retour maison-école à pied fait de moi une sportive à la cervelle aussi creuse qu’une guitare.

Peut être qu’habiller et déshabiller mes enfants 20000 fois par jour (ouais, l’hiver, on n’a plus la même manière de compter) fait de moi une fashionista écervelée.

Peut être que trouver qu’avoir passer 10 minutes dans ma salle de bain TRANQUILLE fait de moi une personne sans réel objectif.

Peut être que de savoir porter sa fille d’un bras, plieer une poussette de l’autre et claquer la porte du pied droit n’est pas une discipline olympique comme on pourrait le croire.

Ce que je sais, c’est que ça fait 2 semaines que j’ai pas fait caca avec ces conneries, alors qu’on vienne pas me sortir que ma vie c’est trop d’la balle parce que je peux glander devant la télé en comptant mes doigts!

Et toi? on te fait des réflexions qui te mettent en colère?

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La vengeance du cadeau de Noël

Oui, nous sommes le 27 janvier, et oui, je parle encore de Noël.

Dans un de mes derniers billets sur cette grande fêtes thunovore, je disais un truc du genre « ouais, c’est cool, tous les cadeaux sont faits, reste qu’une commande pas encore reçue ».

Aujourd’hui, je peux dire « ouais, tous les cadeaux de ma pomme-Noël ont été distribués, sauf un pas encore reçu ».

Car non, vous ne rêvez pas, les commandes internet partent parfois en sucette, tu ne sais pas pourquoi, ni comment, mais, c’est sur toi que ça tombe. Enfin, là, sur moi, en l’occurrence. Ou plutôt sur mes parents, tout particulièrement.

Mais pratiquons plutôt le flashback.

En l’an de grâce 2010, tout début décembre, je gagne par le plus grand des hasards et avec une chance de cocue, un bon d’achat de 60 euros chez Frédérique Paresseuse que j’adore, et qui n’a rien à voir avec cette histoire, bah non, après tout, c’est pas vraiment de sa faute si je suis une grosse poissarde!
60 euros à valoir chez, aller, on balance, Fotocards (je te mets pas de lien, histoire que tu ne sois pas tenté par le diable).
Je suis toute heureuse, parce que tiens, c’est bientôt Noël et tiens, mes parents n’ont jamais de photos des enfants, ça fera un chouette complément de cadeau. Alors j’en profite, la belle idée, je télécharge leur logiciel et je trie mes photos, un bon pêle-mêle de 5 ans de photos, du N°1 et de la Clapiotte en veux tu en voilà.

Je valide ma commande, je rajoute même quelques piécettes parce que voilà qu’il me prend l’idée de faire aussi imprimer de petits cahiers pour les arrières grands-mères.

La commande s’en va dans les méandre de la toile.

ils me répondent ok, c’est cool, t’auras tes livres photos d’ici 10 jours grand maximum.

Là, je retourne sur leur logiciel pour montrer mes chefs d’œuvre qui m’ont pris seulement 48heures à finir, et je me rend compte qu’il manque des photos.

Prise de panique, j’échange quelques mails avec « eux » et on me dit que non, ils ont tout, tout est ok. Bref, super communication, je suis ravie, je pense même leur faire un petit coup de pub tellement ils sont efficaces niveau com.

Quelques jours après (genre 12), j’envoie un mail en disant que oui, bon, c’était 10, ça fait 12, et aux dernières nouvelles, toujours rien. Trois jours plus tard, on me livre… mes petits cahiers. S’en suis un mail me signalant que le livre a pris du retard, Noël, trop de commandes, la neige toussa.
Soit. Je suis ultra compréhensive.

Je décolle les raclures de bidet en me demandant bien ce qu’il se passe, mais je patiente, jusqu’à ce que je renvoie un mail demandant où en était MON livre.
Pas de réponse.

Noël se passe.
Un mail m’arrive de nul part me priant d’excuser la société, la neige, le trop plein de commandes et l’étoile du berger, mais que ma commande sera là avant le 31. Soit.

Bonne année. Sans mes photos.

Je relance.

Pas de nouvelle.

Je re-relance.

Rien.

Je vomis ma colère mais avant d’aller insulter une pauvre télé-conseillère, je demande à Tony d’appeler histoire de montrer qu’il y a aussi des gens civilisés dans ma famille.

« On va voir, il y a eu un problème avec le chèque cadeau »
Tiens, ils ont changé de disque. Pas bon signe, ça, quand on passe à la face B.

Rien ne se passe. Des photos de mes enfants, de Tony, de mes parents, de mes frères, de ma nièce et de moi trainent quelque part, dans l’obscurité de la non communication.

Tony rappelle, je ne me sens toujours pas d’humeur a être sympatoche.

« mardi ou mercredi », nous dit-on.

Nous sommes le…10 janvier… tout de même.

Mardi…mercredi…jeudi…etc, tu connais déjà les jours de la semaine, pas la peine de te faire un récap.

Là, je décroche. Je gueule, un peu, tout en disant que bon, je veux bien comprendre mais qu’en fait, là, les problèmes des chèques cadeaux du CE du Crédit Agricole, en fait, ça me concerne pas. D’ailleurs, les problèmes de retard ne me concernent pas non plus, j’en ai rien à cirer de savoir à quel point ils ne s’attendaient pas à avoir autant de commande et qu’il soient siii débordés, faudrait en plus que je les plaigne!. Je VEUX juste savoir si un jour, avant de mourir par exemple, je recevrai ce p*** de livre photo.

« On vous tient au courant, je fais remonter à ma chef »
Je pense qu’elle a dû faire remonter jusqu’au local à balai, à peu près, ou alors que la chef parle le langage des signes et ne sait toujours pas lire sur les lèvres (c’est con, y’a des écoles pour apprendre), mais je n’ai jamais reçu de nouvelle.

Tony (encore lui, mon preux chevalier), rappelle là, en ce début de semaine. Évidemment, le livre arrivera d’ici samedi. CE samedi… dans donc 2 jours.

Alors, voilà, j’attends. Sans trop y croire. Peut être que je pourrai y faire greffer quelques pages de l’année écoulée et l’offrir l’an prochain, je ne sais pas.

Ce qui est certain, c’est qu’en parallèle, j’avais été inspirée de commander un album chez PhotoBox pour mes beaux parents. Album fait en environ 1heure (je compte pas le tri de photos, évidemment) car bien plus simple d’utilisation et qu’après payement, il m’est arrivé tout beau tout fini au bout de (ferme les yeux c’est indécent): 3 jours! 3 pauvres petits jours!

Il me manque, le temps où je faisais tirer mes photos et qu’on me les remettait en mains propres dans de belles pochettes. Loin, le temps où je m’extasiais devant certaines d’entre elles, le début de la pellicule depuis longtemps oubliée.
Il est loin, le temps où le service dans le commerce signifiait réellement quelque chose et avait une valeur pour le client, comme pour le commerçant.
Il est mort, le temps où on s’excusait d’avoir fait une bourde, où on assumait ses erreurs.

Aujourd’hui, c’est de TA faute, c’est TON problème et si tu n’ouvres pas très grand ta bouche, tu n’auras rien, nada, tchipouet.

Et toi? tu as eu tous tes cadeaux de Noël? Des problèmes avec des commandes internet? Vas-y balances, lâches toi, ce billet est là pour ça!


Ca, c’est après le coup de fil, en général…

Pour des raisons évidentes, je modèrerais les commentaires de ce billet, parce que se défouler ou raconter ses frasques oui, mais j’assume très mal les insultes chez moi: restons donc civilisés (comme Tony, en tout cas, car je suis loin d’être un exemple de self control)!

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J’empoisonne mon bébé.com

Las et révoltée à la fois, voilà mon humeur du jour (bonjour).

J’ai deux enfants de 1 et 5 ans, tous les deux élevés à peu près de la même manière.
Mais chaque année depuis la naissance de N°1, on m’assène un coup de poignard m’annonçant que j’empoisonne mon bébé.

Bisphénol, phtalates, formamide, paraben et j’en passe.

Chaque jour j’entends à quel point je suis une mauvaise mère de ne pas me tenir suffisamment informé sur les produits que j’utilise pour mes bébés.

N°1 a eu un biberon avec BPA jusqu’à ses 3 ans, 6fois, puis 4 puis 2 puis 1 fois par jour… 3 ans!
Je commence tout juste à acheter des produits cosmétiques sans paraben, étant donné qu’on ne trouve plus que ça ou presque.
On a dû bouffer des phtalates par camions bennes.
Et mes deux enfants se roulent chaque jour sur le tapis de jeu puzzle qui permet d’amortir un peu les bruit de jouets pour les voisins du dessous et de ne pas se cailler les fesses quand Clapiotte joue par terre longtemps.



Mon fils sera stérile, donc, ma fille aussi sûrement. Peut être même qu’ils auront un cancer. Nous aussi d’ailleurs, puisqu’après tout, nous respirons le même air, nous avons eu les mêmes biberons, les mêmes produits de soin…

Je suis fatiguée de me faire du soucis chaque jour un peu plus parce qu’on nous met entre les mains des choses qui nous dépassent et qui mettent en péril nos santés.

Maintenant que mes gosses ont sucé chaque morceaux de ces dalles en plastique depuis 5 ans, je fais quoi? je les jette en espérant que ça sera bon? J’attends des résultats de tests qui auraient dû être faits il y a bien longtemps? Je prie? Je pleure?

Ça me fout en colère…..


Et vous? Vous empoisonnez vos enfants depuis quand?

.
.

Attention, tu pourrais grossir…..

   Bon, là tout de suite, je suis un peu sur les nerfs à propos DU sujet qui fait fureur en ce moment. C’est simple, si tu lances le débat, tu peux être sûr que la conversation va être mouvementée et PA-SSIO-NAN-TE.
Je veux parler de la futur obésité de nos chers têtes blondes, ou devrais je dire, de nos petits dodus accros au Mc Do, bonbons et huile de friture.

   Jusqu’à ce que mon fils imite un poireau chantant qu’il fallait que je lui fasse manger 154 fruits par jour, je ne m’étais que très rarement posé la question de ce que je mettais dans son assiette.
   Petite, je mangeais pour 10 francs de bonbons par semaines, je comptais les petits pois qui passais dans mon oesophage et je ne jurais que par les frites à la végétaline de mémé Rose. Sinon, j’ai commencé les pommes qu’à 15 ans, le melon à 16…je cumulais donc en l’espece d’environ 20 ans l’équivalent de 12 fruits et 172 petits pois ingurgités. Et jusque là, à part une allergie au pollens, je vais bien, je ne suis pas grosse (enfin, là, si, j’ai avalé un foetus) et je n’ai pas de carence.
OK, j’avoue ne pas être un exemple et je fais un peu plus gaffe depuis ma première portée grossesse, mais n’empêche, on ne m’a jamais bassiné avec ce que je mangeais, on m’appelait squelletor jusqu’à mes 17ans et je n’ai pas de problème particulier de santé.

   Mais depuis un certain temps, tout le monde ne parle plus que de ça: Aimes les fruits et tu survivras, manges des légumes et tu vivras, oublies les gras le sucré le salé et tu verras comme ta vie deviendra insipide.

   Attention, je précise que je ne suis pas contre le fait d’avoir une vie saine, je dis juste qu’il faut pas pousser mémé dans les orties.

   N°1 a été allaité au lait en poudre, nourrit aux petits pots et hydraté au jus d’orange. Il va bien merci.
Il aime le chocolat et déteste les bonbons, et c’est pas faute de le forcer!
Il mange à peu près équilibré, ce qui inclus des cessions pâtes/patate la même journée et il ne ressemble pas à un petit goret gaver au graisses saturés.

   En fait, je m’insurge depuis le jour où une amie s’est demandée comment je faisais pour savoir quelle quantité de lipide/glucide/protéine je donnais à N°1…. j’ai alors su qu’elle pesait TOUTE la nourriture qu’elle donnait à sa fille….et ce depuis 2 ans et demi.
   Il y a aussi eu la fois où une maman était en panique et me demandait si N°1 mangeait des radis/des endives/des choux de Bruxelles, parce que son fils n’aimait pas ça (tu m’étonnes John).

Comprend pas.
C’est moi où les gens deviennent cinglés?

   Bon, voilà, ça m’a fait du bien de me plaindre du diktat du poireau chantant. Maintenant, je sais que beaucoup de gens ont besoin de ce poireau pour lui rappeler que Mc Do tous les midis, c’est pas permis. Mais voilà ce qui m’énerve le plus. Pendant que tous les parents s’évertuent à peser, à compter, à varier, à forcer etc…, et bien voilà ce que leur bambins chéris et surtout pas ressemblant à un petit américain recoivent pour leurs anniversaires:


comment devenir un bon équipier Mc Do


Comment ne pas grossir en mangeant une pizza pleine de trucs bleus?


Comment devenir une future mère indigne avec la cuisinière spéciale « je mange 5grains de maïs par jour, le reste, c’est burger et Hot Dog »

Non, franchement, je ne comprend pas. Et quand je comprend pas ça m’éneeeeeeeeeeerve…..