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Quand j’ai joué à Miss camping dans le Var.

D’aussi loin que je me souvienne, je n’ai absolument rien contre le camping en règle général.
Je suis clairement du genre à préférer ce que les gens appellent « l’ambiance camping » que l’ambiance Jet Set de toute façon. De TRÈS loin. Faut dire qu’en général, on se marre plus franchement avec des gens en marcels sur un terrain de pétanque qu’avec des types qui ont les testicules moulés dans des costards sur mesure.
N’empêche, je n’avais malgré tout jamais remis les pieds dans un camping depuis les vacances post bac (il y a 10 ans quoi… hum).

A l’époque, j’étais partie avec ma meilleure copine dans une tente 2 places sur la Costa Brava. Globalement, on n’avait pas beaucoup dormi, on s’est fait beaucoup d’amis et on a appris à nos dépends que le camping connaissait aussi ses quelques règles du jeu du genre « ne mange RIEN dans ta foutue tente même si tu rentres à 4heures du matin et que tu serais capable d’engloutir ton poids en kebab sans quoi tu te réveilleras au milieu d’une armée de fourmis » ou encore « ne pars JAMAIS aux WC sans ton rouleau de papier toilette sans quoi tu devras attendre d’avoir un voisin de WC à qui demander son papier (en espanglais à peu presque)… Encore un peu plus ? S’il vous plait ? Encore un peu… voilà… ha non… encore… » ce qui reste deux expériences assez traumatisantes, pour différentes raisons (Je ne comprends pas qu’il n’y ait pas un mini guide distribué à l’entrée des campings pour les nouveaux d’ailleurs).

BREF.
On avait beaucoup rigolé, peu dormi, j’avais trouvé ça génial et au final et pour un tas de raisons, je n’ai jamais eu l’occasion d’y retourner depuis.

Alors quand on m’a dit « Hey Cranemou ! Ça te dit de tester un camping ? Tu choisis le camping Sandaya de ton choix et voilà », bah j’ai dit « mais ouiiiiiii », trop contente de m’offrir une semaine dans le sud (déjà) et de revivre un peu de cette expérience trop lointaine.

Bon, j’ai vite compris que j’allais pas dormir dans une tente finalement, mais… bon… ça vaaaaa, j’ai grandi, j’ai vieilli, et ça fait deux mois et demi que je dors sur un canapé donc si tu veux, j’allais pas faire la rebelle et refuser un vrai lit.

STUPEUR.

C’est pas juste un vrai lit qui nous attendait, mais une sorte de lodge (j’imagine que ça doit être un mobil-home mais dans mon souvenir, un mobilhome c’était un peu basique alors que là, c’était carrément la classe).

Bouge pas, je te raconte en vrai.

On avait choisi de partir dans le Var, dans le Camping Sandaya Fréjus , à Saint Aygulf (près de Saint Raphaël, tu situes ?).
Je ne connaissais pas du tout le coin, ça tombait donc drôlement bien.
A l’arrivée, on a été super bien accueilli mais je ne suis pas dupe, je sais bien que quand tu viens en tant qu' »influenceur », ce n’est jamais « vraiment » pareil. Mais je reviendrai sur ce point à la fin.
La dame m’a bien expliqué comment fonctionnait le camping, m’a indiqué le chemin pour garer la voiture et rejoindre mon bungalow, m’a donné les clés.

Après cette route, on avait qu’une envie, c’était de balancer nos affaires à l’arrache et de profiter de la douceur sudiste pour boire l’apéro tran-quilles. Avec un nom comme « Sandaya Riviera d’Azur« , avoue que ça prête au farniente !

Je ne sais pas trop à quoi on s’attendait, mais on est resté quelques secondes interloqués devant le bungalow une fois arrivés.
« oh t’as vu on a carrément une terrasse ! », « Et une cuisine extérieure,  avec une plancha et tout ! « Hannnn y’a la clim quoi ! », « punaise mais y’a DEUX WC, ils te connaissent ou quoi ??!!! » (oui j’aime bien lancer des vannes, même dans l’excitation du moment). Bref, ébahissement de la foule générale, on était au taquet de l’émerveillement, comme deux gosses devant le sapin de Noël.

C’était comme ça :

Autant te dire qu’on a envoyé un message DI-RECT aux copains en vacances pas bien loin pour leur dire de passer une nuit ici et pouvoir profiter avec les gens qu’on aimait.

On a passé les deux premiers jours comme ça. En mode camping.
On a presque tout essayé : le terrain de pétanque (140 fois), les apéros trop longs, la piscine, les toboggans, les discussions interminables en chuchotant trop fort pour pas (trop) réveiller les voisins… Deux premiers jours de décompression absolue.
Il ne faisait pas bien beau, alors on profitait du reste. J’ai même fait… un tennis !!

Alors je me dois de te raconter un peu mon calvaire à ce propos.
J’adore le sport, mais bon, voilà, j’ai pris l’option feignasse donc je me laisse plus aller sur des transats que dans des runnings… N’empêche que j’adore quand même.
Lui, c’est pas qu’il aime ça, c’est genre un « mode de vie ». Sans ça il est pas bien, il a des spasmes et tout. Du coup, comme j’ai pas mon diplôme de secouriste, quand il m’a dit « viiiiens, on fait un tennis », j’ai dit « bah ouais » avec un engouement feinté (Actor studio 3ème dan).

J’ai voulu être digne, alors, j’ai couru, j’ai tapé, pis parfois, je soufflais aussi comme un veau mais bon, un jour j’ai lu que les filles étaient super sexy quand elles transpiraient.
Autant te dire que je devais être la bombasse du camping à ce moment précis, du coup.
Au bout de 30 minutes, j’ai abdiqué. De toute façon, il y avait un papa et son fils qui voulaient jouer.
On est rentré et j’ai croisé un genre de fantôme rouge écarlate et suintant devant le miroir.
Après investigation, c’était moi.
J’ai pas vraiment marqué des points au niveau du glamour ce jour-là, sois en certain.

Ouais, j’avais pas de tenue adaptée… ET ? Bah QUoi ?

Ce que je ne savais pas, c’est que ce n’était que le début.
Parce que niveau activité physique, j’ai été servie.

Il faut savoir que le Camping Sandaya de Saint Aygulf est quand même ultra bien situé.
A Fréjus, pas loin de Saint Raphaël, à quelques kilomètres de magnifiques petits villages comme Roquebrune sur Argens et à deux pas de l’Estérel, autant te dire que niveau paysage, tu as de quoi t’en prendre plein la rétine.
On a opté pour des randonnées.
Une journée à crapahuter dans l’Estérel, avec des points de vue magnifiques nous a rapidement donnés envie de marcher encore plus.


Si la couleur ocre c’est pas ton truc, passe ton chemin

Dès le lendemain, on prenait donc la randonnée qui longeait le littoral. Le départ se fait depuis le port de Saint Raphaël, c’était parfait pour nous.
« Pas de dénivelé » qu’ils disaient. Ouais. C’est vrai. En général, quand tu longes la mer, t’es… au niveau de la mer. C’est bien entendu sans compter sur les 472 000 rochers et marches qu’on a montés et descendus. Sincèrement, c’était magique. On s’est retrouvé dans des criques sublimes, seuls au monde (merci le hors saison), à écouter les vagues lécher les galets (je suis devenue poète au passage). Mes jambes lâchaient à mesure que les roches changeaient de couleur mais je le referai demain si on me demandait.
On a marché plusieurs kilomètres jusqu’à rejoindre la plage du débarquement, pas bien loin de la Calanque des Anglais.
Ne rate surtout pas ces coins là si tu es dans les parages ! Arrivés au bout, on était rincé, et il fallait rentrer.
On avait lu qu’un bus pouvait nous ramener, c’est pour ça qu’on avait marché tant qu’on pouvait.
Bon.


C’est beauuuuu hein ? Oui, je sais. Même moi j’admire encore les photos depuis mon retour…

Tu apprendras que le dernier bus passait vers 15h alors qu’on déboulait comme des fleurs à 18.
J’ai eu la merveilleuse idée de dire « bah on rentre par la national, c’est tout droit, on fera moins de kilomètres ».
Que nenni. Y’en avait donc au moins autant, sauf que c’était clairement plus moche !

A la fin d’une journée à marcher en bord de mer, outre le mal de jambes et les beaux souvenirs… Tu sais ce qu’il reste ?

Les coups de soleil. Ouais.

Après ces journées bien sportives, on y est allé plus mollo sur le dernier jour et on a juste profité du camping et des environs.

Maintenant, je veux repartir faire de la randonnée, je veux amener mes enfants dans un camping Sandaya tellement ça avait l’air aussi trop génial pour eux (y’a un club enfants, rien que ça déjà, ils marquaient des points.), je veux connaitre encore mieux la région, aussi. Bref, je crois bien que j’ai été un peu convaincue ET par le concept des campings Sandaya, ET par cette région (que je ne portais pas forcément dans mon coeur avant cette semaine)

POur conclure :

Ce qu’on a aimé :

– L’accueil de OUF. Parce que bon, faut savoir qu’on a réussi à casser un vélo (mais à cause d’un toquard en voiture qui m’est rentré dedans) et qu’ils étaient juste désolée pour moi. Mais comme je le disais au début, ça pourrait être parce que j’étais là en tant que blogueuse… sauf qu’en tant que sioux, t’inquiète que j’ai bien fait attention à comment ils étaient avec les clients « lambda », et que… bah c’était pareil. Ils étaient vraiment adorables.

– Le logement (en entier, oui), avec le coin terrasse, la cuisine d’été, l’intérieur moderne, les cafetières (capsules ou classique), lave vaisselle, grille pain et… Ce qui a beaucoup amélioré le confort. Sans oublier les petits kits avec sac poubelle/éponge/dosette de liquide vaisselle/torchon jetable (pour les gros nazes comme nous qui étions arrivés les mains dans les poches)

– Les activités proposées et animations (et le club enfant, même si j’avais pas les miens, je KIFFE quand il y a un club enfant)

– La région et tous les paysages de DINGUE qu’on a croisé.

– Les gens. J’avais dans l’idée que les gens du sud étaient un peu désagréables avec les touristes mais je crois qu’on n’a croisé aucune de ces personnes là…

 

Ce qu’on a moins aimé :

– Les moustiques. Sérieusement, c’est une plaie. Le pschitt couplé au truc qu’on faisait bruler finissaient par les éloigner mais bon… La région est littéralement infestée, j’ai les jambes qui ressemblent à une phase post varicelle même 3 semaines après (oui, je marque beaucoup, mais même).

– la météo.
Ouais, je sais, personne n’y est pour rien, mais c’est quand même ballot d’avoir eu autant d’averses sur une semaine dans le sud alors qu’on avait eu limite la canicule à Lyon les jours d’avant.

Voilà.
Vivement les vacances du coup, j’ai HÂTE !