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God save the Kouign!*

(Un article avec du beurre dedans.)

La Bretagne a eu raison de mes préjugés d’ignorante: OUI, il peut faire beau ET chaud (au soleil, parce qu’à l’ombre, on se pèle les miches quand même en débardeur).

 

Et voilà, je vais le dire ouvertement, j’aime la Bretagne maintenant. Enfin, le petit bout de Bretagne que je connais. (Oh mon dieu, mais qu’est ce qui nous arrive?)

Il faut dire que j’ai passé une excellente semaine, en famille, à faire la fête et avec des enfants plus que parfaits et un Ipad aussi.

Bon, j’ai pris environ 25 Kg en Kouign Aman (et en bière aussi), mais c’était bien, c’était chouette, chez les cousins Paulettes!

D’abord, parce que je suis devenue officiellement la marraine la Fée de ma nièce et que ça, c’est pas qu’un peu la classe. J’ai même lu un texte. Devant un curé ET dans une église On notera à quel point j’aime mon frère pour faire ce genre de sacrifice! Bon, faut dire aussi que le parrain, cette raclure, l’avait joué à pile ou face et à jouer de ma petite taille pour ne jamais me montrer réellement la pièce, du coup j’ai lu. A une rapidité que même Flash pourrait m’envier. Certes, personne n’a dû bien saisir l’intérêt du texte, encore moins le sujet d’ailleurs, mais j’ai lu, j’ai bien entendu ma voix et c’était pas gagné d’avance!

Et à part baptiser des petits anges blonds et bouclés, on a fait quoi en Bretagne, donc? (manger et boire ça compte pas).

On s’est baladé sur la plage, on a respiré l’air iodé et les algues vertes, on a mangé des crêpes (ah mince, j’avais dit à part manger) et bu des bolées de cidre sur des terrasses (oui, je sais, j’avais dit pas boire non plus). On a aussi fêté mon anniversaire à grand renfort de ma précieuse tablette numérique (depuis 20 ans qu’on n’avait pas fêter mon anniversaire en famille, ils ont le mérite d’avoir marqué le coup cette fois ci!) et on a fait le Festival du Bout Du Monde.

 

6 mois que mon frère me gonflait avec ces places de festival, j’avais dit ok, et puis j’avais un peu oublié. Et nous voilà engouffrant les polaires et KWay dans le sac à dos, prêts à partir, mon N°1 sous le bras.

C’est assez particulier de se retrouver au milieu de tant de monde avec son « bébé » qui nous prouve qu’il n’en est plus du tout un. N°1 s’est éclaté, a adoré mangé des frites et des beignets (et c’est tout), il a dansé avec ses potes et m’a dit que « c’est trop cool maman ». Au festival, on avait le droit de s’assoir par terre, de sauter, de faire la ronde, de s’essuyer les mains sur son pantalon. On avait le droit de dire que dans les toilettes ça pue et de demander « c’est quoi cette drôle d’odeur? ».  Etonnament, je n’ai pas eu le droit à des questions telles que « mais pourquoi la dame elle marche pas droit? » ou « pourquoi le monsieur il dort la tête dans l’herbe la boue? ». Nan, parce que N°1 était trop absorbé par ses premiers concerts en plein air, parce que c’était la fête et que c’était juste bien.

 

 

Bah voui, biensûr que j’ai bu du cola, m’enfin! (qu’est ce tu crois? C’est pas mon genre! Hum)

Plus tard, N°1 alors rentré et couché, nous nous sommes retrouvés entre frères et sœur à boire tant de bières que ma vessie aurait pu exploser. A ce propos, avec ma nouvelle amie de la queue des toilettes, on a eu le temps de déposer un brevet pour faire pipi dans les festivals en toute liberté (ne pas être un homme dans ces conditions est indiscutablement un réel souci, même complètement bourré).

Nous avons aussi fait la connaissance d’une jeune fille peu farouche et stupéfiante qui m’a raconté en 10 minutes l’essentiel de sa vie jusqu’à ce que je lui demande quand même son prénom. Lorsque de sa bouche éméchée est sorti le prénom de Clapiotte (qui n’est pas vraiment courant à priori), mes frères ont eu du mal à ne pas rire lorsqu’ils m’ont vu me décomposer, alors qu’elle m’expliquait à quel point les prénoms qu’on donnait avait une incidence sur le comportement et le développement psychique des personnes. Tout à coup, j’ai été très heureuse d’avoir donné un deuxième prénom non prévu à la Clapiotte, on ne sait jamais, on pourra toujours se rabattre sur celui-ci si jamais on voit que notre fille devient quelque peu bizarre.

Bref, la Bretagne, c’était bien, c’était drôle, c’était un peu trop court, et j’ai hâte d’y retourner pour profiter encore plus des paysages… et du reste!

 

 

(*Bah non, c’était pas de moi, évidemment! ;) )

 

 

Et vous, des trucs un peu fous vous sont arrivés cet été?

En Bretagne il pleut que sur les cons, ou le billet qui me vaudra un tas d’insultes

Qu’on se le dise, je suis plutôt une fille du Sud.
Un genre de fille qui marche à l’énergie solaire (on dira que c’est mon côté écolo), la lounche sur le nez et le cheveu qui reflète.
Dans une autre vie, d’ailleurs, je devais sûrement être une testeuse de terrasses de cafés ou de qualités de sable et d’indice UV.
Quand il fait pas beau, je fais pas la belle, j’ai le teint vert olive qui va avec rien et surtout pas avec ma bonne humeur qui se tarie à chaque couche que je rajoute sur ma peau.
Bref, avec le soleil, on est super pote, et là, tu vois, le mois d’octobre, d’un coup, il casse cette belle amitié… il y connait rien aux amis celui là! Le mois d’octobre, je suis sûre qu’il se sent super seul à force de pourrir la vie des gens comme ça!

Mais pour certains, il parait que j’habite dans le Sud (pour les gens « du Nord » qui me lisent, j’aimerai bien savoir où est votre limite du « Sud »). Donc, je pense à tous ceux qui habitent au dessus de Lyon et qui doivent naturellement se racler un temps bien gris, bien froid, bien humide, bien déprimant.

Je devrais me dire, que, contrairement à mon frère qui sens l’embrun dans sa contrée Bretonne, je suis super bien lotie.

J’y arrive presque, surtout quand mes préjugés bretons viennent à mon secours.

C’est vrai, j’avoue, j’ai un problème avec la Bretagne et la Normandie. Attention, je trouve ces régions très belles, surtout quand on lève pas la tête. Le parrain de N°1 est Normand, ma belle soeur Bretonne, vous voyez, vous pouvez pas trop m’en vouloir, je fais des efforts pour aimer mes voisins quand même. C’est juste que je dois pas avoir de chance, quand j’y vais! Il fait jamais beau, à tout casser, j’ai le droit à une rayon de soleil dans la semaine (un seul, ouais, j’ai compté).

Récemment, j’ai eu la joie de me faire un aller-retour en Haute Normandie pour le mariage de mon meilleur ami. Bon, c’est encore mon meilleur ami mais c’est limite imite quand même! Déjà, j’ai chopé la mort, forcément, mettre une robe par ce temps, c’était pas l’idée la plus lumineuse que j’ai pu avoir. Ensuite, ma robe, elle a pas aimé la pluie, ou alors cette pluie là n’aimait pas ce tissu, elle est toute moche maintenant.

Ou alors, comme mon frère (le traître) aime me le répéter quand je lui parle de crachin: « il pleut que sur les cons ». Je dois en tenir une sacrée couche, du coup, je me dis!


Photo Guillaume Lechat

Vous voulez que je vous raconte d’où ça vient ces préjugés? Bon, aller, peut être que vous m’en voudrez moins, après. D’abord, j’étais aller voir un film, Le Créateur, avec Dupontel. A l’époque, je sortais avec un pur Lyonnais made in Bretagne avec le prénom qui chantait les galettes au beurre salé et tout et tout. Et puis, bon, il était pas franchement marrant, pis surtout, il s’épilait, et sortir avec un mec qui a moins de poils que moi, ça me traumatisait passablement. Trop de poils tue le poil mais laissez en quand même un peu les mecs quoi! Donc bref, dans ce film, Dupontel dit « les Bretons, c’est cons et ça sert à rien (je l’sais j’suis Breton)« . Cette phrase est restée, l’amoureux est parti, fin de l’histoire. Mais depuis, j’ai comme un goût amer de cette Bretagne, ça peut gâcher la vision qu’on a d’une région, une histoire d’amour!

Heureusement, Tony est arrivé. Avec ses airs d’Italien et sa peau bronzée, j’étais bien en présence de mon Moi au masculin, un mec du Sudn un mec qui allait me réchauffer le coeur rien qu’en me regardant, ça chantait déjà les cigales, cette histoire.

Devine? Ouias, Mère italienne: check, père breton: check aussi! Pur souche, avec le prénom qui va avec et tout. Bah ils ont réussi à me réconcilier avec la région (mais toujours pas avec le temps, je ne m’y ferais jamais, je pense). Finalement, dans le Breton, y’a du bon… même si la phrase de Dupontel me hante, parfois, quand on en vient à se disputer pour une sombre histoire d’aspirateur…

Et pour vous montrer à quelle point je suis une repentie, je me suis mariée avec! Bon, il n’a pas le nom de famille bigoudin, mais je l’aurai fait, malgré tout, même s’il s’appelait Chouchen Kergrist, même si son père était le chanteur de Matmatah et même si j’avais dû me farcir les vacances à la Pointe du Bout, cheveux au vent et K-way intégré. Finalement, l’amour, c’est bien aussi!

Je m’excuse auprès des Bretons et des Normands, pour mes préjugés complètement gratuits, mais sachez que je me soigne… je vais même passer mon mois d’aout là bas… j’en salive d’avance! ;)

Et me dites pas que je suis la seule a avoir des préjugés sur certaines régions, hein? si? Qui a levé la main?

J’ai retrouvé l’extrait!!!


Les vacances en famille, 1ere partie…

Héhé, nous voilà donc de retour, ayant snobé Bison Fûté avec ses  bouchons, nous avons finalement fait bonne route, 3h15…bonne moyenne!

Pour la petite précision, ce billet sera en 2 parties, puisque nous repartons dès lundi tester les vacances en Bretagne, voir si le crachin y est, et surtout, voir si j’arrive à survivre 1 semaine avec mon autre frère, sa nouvelle femme et son bébé tout neuf encore sous garantie…bref, c’est pas gagner connaissant la bête.

Mon N°1 et moi avons donc survécu. Enfin, surtout N°1, perso, je suis légerement sur les nerfs, et commence déjà à regarder les pensionnats à plus de 200km de chez moi pour l’adolescence de N°1 et N°2 (oui, je sais, c’est précoce, mais je préfère être prête à intervenir!)

Nan, parce que la plage, c’était vraiment super, surtout les premiers jours, parce qu’après, l’eau qui passe en une nuit de 24 à 17°c, le sable qui te fouette les mollets (oui, parce que tu reste debout, sinon, ça te fouette tout le corps, et t’en a pour 1 semaine à l’enlever de tes cheveux), ben ça le fait un peu moins (je dis « un peu », de peur de me faire lapider en place publique pour cause de plainte alors que MOI j’étais en vacances).

Après, la plage enceinte, ça se gère plutôt pas trop mal. Au début (et surtout parce que l’eau était particulièrement bonne), tu te dis que tu vas rentrer à Lyon avec un corps de rêve puisque tous les jours tu y vas de ta petite marche avec l’eau à la taille, suivie de prêt pr 1/2h de nage. Là, ton corps de sirène ballonée au niveau de l’estomac commence vaguement à se rafermir, mais c’est une cause perdu, puisque comme Tony n’est pas là (et donc ses remarques désobligeantes sur te capacité à engloutir des quantités non négligeable de graisses saturées non plus), on enchaîne direct sur un beignet au chocolat, et la fin de la glace de N°1 (nan, il la fini pas parce que ça couuuuuuleuuuuuu).

Bref, je vous passe l’épisode du maillot immonde parce qu’il faut bien recouvrir ce ventre distendu (enfin, je trouve, mais visiblement, j’étais la seule à opter pour l’horrible 1piece, contrairement aux autres de mon espece qui s’affichaient sans complexe avec des bitsi mini bikinis…).

Sinon, ben le pire reste donc la cohabitation avec 2 ados de 15 ans. Le LOFT, à côté, c’est finger in the nose. Là, non seulement ça ne volait pas bien haut, mais en plus il fallait se battre avec le bordel/les odeurs/la saleté qu’ils laissaient derrière eux. Jusqu’à la phrase suprême de mon frère: « oui, mais nous on est en vacances » sous titré « toi t’es ma boniche, et où elle est ma serviette, en plus elle est trop pas sèche, je prend la tienne ». Là, ça a été le drame, je suis passée du côté des vieux qui râlent, mais il faut bien leur apprendre la vie à ces sales gosses!

Bon, aller, il faut que je passe à autre chose, demain dès 17h, nous arriverons là où l’été n’existe pas (oui, je sais, je me moque, mais mis à part le temps bof bof, c’est joli comme région, et comme dit si bien ma belle soeur « il ne pleut que sur les cons en Bretagne »…je dois en tenir une sacré couche vu mon dernier séjour!). Il devrait y avoir internet, donc, la partie 2 devrait arriver dans peu de temps, juste le temps de juger l’ambiance et de voir si le frangin arrive à déléguer une partie de sa toute nouvelle puissance paternelle… voir aussi si N°1 accepte de me voir avec un mini troll dans les bras….hmm…pas gagné!