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A la guerre comme à la guerre!

Cette semaine, dernière ligne droite avant de refermer le porte-feuille et de pleurer sur notre boulimie d’achats compulsifs en faveur de nos bambins.

N°1 avait une liste assez raisonnable cette année. Mais évidemment, sur les 5-6 jouets qu’il avait choisi, il y en avait 2 introuvables si on n’avait pas anticipé l’achat 3 mois à l’avance (anti quoi?).

J’en ai trouvé un sur les deux, mais le deuxième, encore une histoire de Toupies Beyblade introuvables avec une arène à fond inter-changeable (ouais, je suis calée maintenant, je vais bientôt être embauchée comme représentante chez Hasbro), impossible. Même sur le net, ils affichent la bête à deux fois son prix, des fois qu’on aime tellement nos marmots qu’on serait capable de vendre notre plèvre pour lui offrir une bassine en plastique moulée (oui, car finalement, c’est de ça, dont on parle).

J’ai appelé les magasins de jouets, y suis allée, car il « en reste un peu Madame », mais à chaque fois, le néant, ils avaient été dévalisés.

J’ai même tenté de reléguer la tâche au parrain de N°1 qui habite dans la calvados (la région, pas le verre de tonton Michel), tellement je suis traitresse et que je voulais lâcher l’affaire.

Mais même au pays du crachin, il n’y avait plus rien.

On a donc tous renoncé. C’est pas comme si c’était vital, non plus.

Et hier, alors que je me balade dans le centre commercial (le verbe balader n’est là que pour vous faire rêver, en vrai, je cherchais désespérément le dernier cadeau du beau-père au milieu d’une foule de clients à cran qui commençaient tout juste leurs emplettes de Noël (les gens sont fous)). N°1 me désigne évidemment le magasin de jouet, pour lui faire plaisir et étouffer un peu, on y va. Là, deux énormes bacs remplis de toupies. N)1 plonge dedans d’un air extatique, pendant que je fais le vœu de mourir sur place.

Perdu dans mes rêves de pendaison par corde à sauter, une dame me dépose une boite entre les mains et s’en va. Super. On me prend pour une vendeuse.

Une cliente tente immédiatement de me retirer le paquet des mains : »je le veux ».

Sortant de ma torpeur, je regarde de quoi il retourne. Là, dans mes mains, LE Graal de Noël. Mes doigts se resserrent sur la boite alors que la cliente continue de tirer dessus.

« Mais madame, je prends cette boite, arrêtez de tirer dessus »

(les yeux révulsés) « Nonnn, je le veux! Vous l’avez trouvé où? »

Je n’ai pas su quoi répondre. Effectivement, il n’y en a nul part dans la boutique. Lui dire que le Dieu Beyblade m’avait souri en m’obligeant à délester la première cliente n’allait pas être crédible. Je suis juste partie avec mon paquet sous le bras, me disant que tout de même, les gens sont fous, pour un jouet, avec le sourire odieux d’avoir vaincu sur le visage.

Tout ça pour que mon fils ait un jour cette tronche de demeuré….

Carnaval!

Aujourd’hui, à l’école de N°1, c’est Carnaval. Et venez pas nous titiller sur les dates exactes de mardi gras, hein, en tant que membre de la dernière zone (bouhhh), on n’a pas pu profiter de la date précise, et en même temps, on s’en fout un peu non? Enfin, surtout à 5 ans. Le principal, c’est quand même d’avoir une journée où on est déguisé dans l’école, peu importe de la date.

A la crèche, j’avais déguisé N°1 en Chinois. Faut dire qu’on venait de m’offrir une magnifique tunique en taille 1 an que je ne me voyais pas vraiment mettre à mon gosse dans la vraie vie, rapport à toutes les fioritures dorées qui parsemaient l’habit noir et rouge. Il était MA-GNI-FIQUE. Je pense qu’il me fera certainement un procès, mais on n’a qu’une vie, et une fois on m’a fait porter une tenue de chaperon rouge, alors j’avais besoin d’assouvir mes pulsions vengeresques!


La denrière année de crèche, en toute dernière minute, en tant que mèere bien organisée, j’ai dû acheter un costume de lion au magasin de costumes. J’y ai laissé un bras, le petit a faillu succomber à des bouffées de chaleur et il ait la guele sur toutes les photos parce qu’il se trouvait ridicule (c’etait pas faux).

Et après, c’était sa periode « chevalier ». Par chance, il avait eu en cadeau un super costume, pas kitsh et plutot bien fini. Il lui a fait deux ans. Très bien, d’autant qu’il s’en est aussi servi à la maison pour combattre les dragons, et accessoirement pour me donner des coups d’épée en mousse.

Mais cette année… haaa, cette année…

« N°1? en quoi tu veux te déguiser pour le carnaval? »

« En Ginga »

« … »

Ginga, normalement, tu comprends pas, sauf si tu as un enfant d’environ 5-6 ans qui rêve de changer la voiture pour une 207 juste parce que c’est « pareil que la chaine de Gulli maman ».

Ginga, c’est le héros du dessin animé Beyblade.

Ginga, c’est celui que tu as détesté à Noël parce que ses p*** de toupies étaient introuvables sauf qu’elle étaient en 15 exemplaires sur la liste de ton rejeton.

Et comme ses toupies, Ginga, il est introuvable en costume. Du coup, faut se mettre à la couture.

Ou appeler sa mère.

Tu le reconnais? Non? t’as rien perdu!

Ce que j’ai fait, vu ma capacité à coudre un bouton, il me fallait de l’aide. Et comme ma mère, c’est la meilleure (ah, si elle lisait ce blog), elle m’a cousu ça en 2 minutes (+ 2heures) pendant que je la soutenais psychologiquement!

Et par la magie de la Singer, du fil et de la patience, et après un coup de bol pour les cheveux, voilà le résultat:

Attends… c’est pas la classe ça?

Remarque de N°1: « il est cool mon costume, mais j’ai pas les mêmes yeux par contre »

Nan, rien pu faire pour avoir des yeux aussi énormes, quel échec!

Je vous passe les soupirs d’admiration des copains à notre arrivée ce matin. En revanche, je suspecte les mamans de me détester après ça vu qu’ils voulaient TOUS être déguisés en Ginga et que je dois être la seule (à ce que j’ai vu) à avoir cédé… J’imagine les conversation à leurs tables ce soir!!


Et vous? vous allez jusqu’où pour faire plaisir à vos enfants?

(nan parce que là, c’est ma b.a de l’année)