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Quand j’serai grande, j’ferai Dictateur

A l’instar de son frère qui serait plutôt du genre timide et réservé (et un brin angoissé de temps en temps), je suis également dotée d’une seconde excroissance, nommée Clapiotte, qui, elle, ne connait que la joie, le rire et la dictature.

A la maison, effectivement, le Terrible Two continue, et bien qu’un visiteur lambda pourrait croire que ma fille est tout à fait charmante si on fait abstraction de sa coupe de cheveux, la teigne connait tout à fait les limites de son champs d’action et en fait bon usage en temps voulu.

Clapiotte à la maison. Seule.

Là, pas vraiment de problème, elle joue tranquillou, souvent seule, elle pille les jouets de son frère en sachant très bien que je vais repasser derrière, elle sort 3000 DVD pour finalement vouloir l’Iphone. Rien de très original, donc, pour une deux ans.

Clapiotte à la maison, avec N°1 (et seulement moi):

Le sketch. Et vas y que je te cours après en hurlant, hystérique, des sons incompréhensibles. Et pousse-toi de là que je m’y mette. Ah oui? Tu voulais jouer à ta DS? Faire tes devoirs? Faire un dessin pour ta mère adorée? Laisse tomber: j’arrive, je vais détruire ta vie, ton œuvre. Plus rien ne sera jamais plus comme avant. De là à voir sa tête tournée à 360° sur sa base, il n’y a qu’un pas.

Clapiotte à la maison avec N°1, Tony et moi:

Le grand show. C’est Saturday Night Fever. Elle en fait des caisses pour que tout son petit monde soit en admiration. Le pire? C’est qu’on est en admiration. Echec et mat.

Clapiotte dans sa poussette:

En général, ca ne se passe pas toujours comme j’en rêverais. Elle se tortille, tente de se coincer les bras dans les sangles en tentant des contorsions que même chez Pinder, ils n’ont jamais vu ça. Si possible, elle lâche un grand râle quand on croise quelqu’un, histoire de bien montrer à la face du monde à quel point on la retient contre son gré et que ses conditions de vie, c’est plus possible. Si elle savait écrire, elle lancerait des petits messages de SOS sur son chemin, pour qu’on vienne enfin la libérer.

Clapiotte chez les gens.

Black-Out total. On la perd. Dilatation des pupilles? RAS. Pouls? Stable. Non, elle a juste décidé de se déconnecter. Avant de se débrancher, elle a pris soin de bien s’accrocher à ma jambe droite, en guise de garrot. Pour danser, c’est moins pratique, mais pour sauver les œufs Fabergé de mon hôte, c’est peut-être une bonne idée. En revanche, on repassera pour la politesse. Bonjour-Au revoir-Merci… Niet, tu n’auras droit qu’à un regard noir rempli d’une haine de Clapiotte.

Clapiotte chez des proches:

« Mamie Chéhiiiie », « oh a taiiiiinnnne » « è choli papiiii » « un bissou »

Lèche botte power.

Et après ça? Bah on me dit que ma fille, elle est telleeeeeement gentille, mignonne, polie, qu’on en rêve d’une petite fille aussi charmante.

Elle se foutrait pas un peu de ma gueule non?

Ouais, elle aussi, elle avait l’air bien charmante… On connait la suite!

Au lit on dort! (avec des cadeaux, pour la peine!)

Je vais vous donner une énième occasion de me haïr (je veux dire, en plus de mon intelligence, de ma fraicheur et de ma beauté suprême): mes enfants DORMENT.

C’est un fait, j’ai des enfants toujours malades MAIS, ils sont plutôt cools niveau sommeil.

Les siestes durent entre 2 et 3 heures, les nuits 12 et au moment de se coucher, c’est un peu comme une fête. En fait, mes enfants sont accros à la couette douillette, du coup, c’est « bonne nuit, bisous » et zou, ils dorment.

Ouais, je sais ce que vous pensez.

Et je goûte ma chance.

Comme du coup, on est plutôt peinards de ce côté là, on a tendance à en profiter en les embarquant avec nous quand l’option baby-sitter est compromise.

Habituellement, nous avons un lit de voyage « basique ». Le truc qu’on trouve partout, qui pèse 20 Kg et qu’on n’arrive jamais à déplier du premier coup à cause du machin du milieu qui reste bloqué ou d’un des côtés qui ne veut pas s’enclencher, sans parler du matelas qui imite très bien les paillasses spartes.

C’est là que Phil&Teds entre dans ma vie, autrement que par le biais du catalogue Oxybul: je vais tester le lit de voyage « Traveller ». J’aime bien quand mes enfants sont cobayes, surtout quand le test peut effectivement changer pas mal de chose. Et j’ai toujours la foi, quand je regarde les descriptions sur internet avant de recevoir mon Graal.

Sauf que quand je le reçois, je me dis que je suis mal barrée. Je réussis à monter une étagère Billy à l’envers, et là, le lit, il faut le CONSTRUIRE. Genre, comme une tente. La construction de tente, mis à part dans « Mickey et ses amis font du Camping », je connais pas. Et encore, eux, ils arrivent à faire un truc au top du confort avec deux bâtons et un drap (les enfants: ON VOUS MENT, ON VOUS SPOLIE)

Autant vous prévenir tout de suite: le premier montage nécessite un calme ABSOLUE. SANS enfant, donc. Oui, parce qu’en soit, c’est pas compliqué, mais avec des enfants hystériques qui prennent les barres latérales, les brandissent en se courant après et en hurlant « attaaaaque », ça devient nettement moins fluide niveau compréhension.

 Bon, sans blaguer, seule, avec deux enfants dans les pattes, j’ai mis bien 15 minutes à venir à bout du montage. La deuxième fois, vraiment seule, plus que 5. Et aujourd’hui, c’est une affaire qui roule. Il suffit donc de se faire un peu la main et finalement, on monte le lit aussi rapidement qu’un lit de voyage « classique ».

Mais ce lit là n’a rien de basique. Il ne prend pas de place une fois plié (on peut facilement le caler sous la poussette, pour dire!) et ne pèse qu’un peu plus de 3 Kg. Moins que votre bébé, donc.

Niveau montage, j’en ai parlé, c’est un coup à prendre, mais ça reste tout de même abordable et rapide… même pour moi.

Niveau solidité, j’y ai enfermé les deux enfants , ils se sont éclatés à sauter, se cacher, ouvrir, fermer les fermetures… quoi de mieux comme test in-vivo? RIEN n’a cédé. Je n’ai pas de meilleure preuve!

Niveau confort: c’est là où j’ai eu le plus peur. « Pauvre enfant, il va dormir à même le sol ». Sauf que le matelas (auto-gonflable) est réellement confortable (et isolant thermique, au passage). Quand on voit le lit comme ça aussi, on peut croire que l’enfant va finir claustro… mais pour l’avoir tester sur Clapiotte et un autre petit cobaye, ça n’a pas l’air d’être aussi traumatisant qu’un adulte peut le penser, et effectivement, en passant la tête dans le lit, on voit très bien à travers les filet ce qui évite le sentiment d’être enfermé.

Si je devais résumer, donc:

Les +: Encombrement minimum, poids léger, confortable et robuste.

Les –: petit coup à prendre pour le montage

Bonus Track: la moustiquaire qui se zippe sur le dessus pour vraiment enfermer son enfant et passer une soirée tranquille éviter d’assommer avec des pommes de pain le troll endormi pendant le pique-nique champêtre ou qu’un énorme taon décide de siester à ses côtés.
Un des pans sur le côté se dézippe complètement, le lit se transforme ainsi en parc, et vu la qualité et la robustesse du tissu, je peux vous assurer que c’est vraiment parfait pour les après midi d’été ou les soirées dans le jardin des beaux-parents.

Et comme j’ai vraiment aimé (oui, parce que je ne vous ferai pas gagner des trucs que j’aime pas, soyons honnête, ça serait ridicule), Phil&Teds met en jeu DEUX lits Traveller sur le blog!
Et c’est pas du petit cadal de rien, on parle d’un super lit pliant de compèt, (valeur unitaire 170€).

Donc, il va falloir bosser. Et oui, un peu quand même!

Je vous demande de me raconter votre pire nuit. La vôtre, celle de vos enfants, peu importe.
Vous pouvez la raconter avec des mots, des photos, des dessins, je suis curieuse de tout!
Vous pouvez participer en commentaire, par mail (indiqué en haut de la colonne de droite) ou sur votre blog.
Vous multipliez vos chances de gagner en relayant cet article: une chance de plus par relai (si vous avez écrit sur votre blog avec un lien vers l’article, évidemment, la chance supplémentaire est automatiquement enregistrée).
Je vous demanderai juste de venir en commentaire me donner le lien de votre article et/ou relai ou la confirmation que vous avez participez par mail, poyr que ce soit plus facile pour moi niveau logistique, je ne comptabiliserai que les participations « déclarées » en commentaires.

Vous avez jusqu’au 18/01/2012 à 21h00 pour participer. LE CONCOURS EST TERMINE

Le premier gagnant sera désigné par Tony et moi-même (et une troisième personne si jamais on n’arrive pas à se mettre d’accord). Nous prendrons en compte l’effort fourni, l’originalité, et l’humour (oui, parce qu’on ne jure que par l’humour, désolée).

Le second sera tiré au sort parmi les participations et relais.

Aller, au boulot!

 

RESULTATS:

Alors, j’ai compté 57 participations valides. J’ai ri de pas mal d’histoires et j’ai franchement été angoissée par certaines… brrr, y’en a qui rigole pas quand ils passent des sales nuits!

Je tiens à vous remercier tous, parce que vraiment, toutes ces anecdotes réunies, ca fait relativiser! Et puis les souvenirs de jeunesse, c’est bons aussi de s’y replonger, ça m’a permis de me souvenir de pas mal de nuits ratées pendant mes jeunes années…

Bref, merci encore à tous, et également pour tous les relais, c’est gentil!

Venons en aux choses serieuses.

La premiere gagnante a été désignée par Tony et moi-même. Comme conveniu, nous avons prit en compte l’originalité, l’effort et surtout, surtout, Tony a vraiment ri, ca a fait pas mal de point dans le chapeau. c’est donc Maman Bavarde qui gagne avec sa video (et laisse ton fils tranquille maintenant, ça suffit ou j’appelle la DASS! ;) )
Bravo à elle!

Le second gagnant a été tiré au sort par random et c’est Cyl qui est sortie du chapeau.

Bravo à vous deux et encore merci aux autres. Je sais que vous êtes peut être un peu déçus, mais j’espere revenir tres vite avec d’autres beaux cadeaux comme celui ci!

La mode enfantine, mon porte monnaie et ma conscience… (concours inside)

Aaaaahh… ça faisait longtemps qu’on avait rien eu à gagner ici!

Il faut dire que cela fait un moment qu’on se creuse avec mon partenaire pour vous gâter!

Aujourd’hui, je voudrai parler mode. Nan, nan, toujours pas avec moi, je n’ai toujours pas perdu ces satanés 4 kilos qui m’empêchent d’être « bien » dans des fringues!

Comme beaucoup, du coup, je me rabats amoureusement sur les fringues de mes enfants, et le budget est souvent conséquent si jamais je fais un craquage sur une marque mode plutôt que mes habituelles boutiques dites « prix modérés ». Oui sauf que. je ne suis qu’une nana qui aime la fringue, qui joue à la poupée avec ses enfants. En fait, la seule chose que je ne fais pas, c’est d’acheter des bodies à message… huhuhu… Sans blaguer, c’est dur d’allier petits budgets et prix honnêtes… Et c’est là que je découvre Camilys!

Camilys propose sur son site des vêtements de marques, de 0 à 12 ans et à prix TRES attractifs, de quoi remplir les placards sans faire d’infarctus au moment de régler!  Vous trouverez de tout, du maillot de bain au pyjama en passant par des jeans, T-Shirt etc… le tout étant classé par tailles, bien pratique pour voir d’un coup d’oeil ce dont on a vraiment besoin!

Vous pourrez également choisir parmi un beau choix de vêtements dits « seconde main » à des prix cadeau, des promotions mais aussi de la déco, des bijoux et même des ustensiles pour cuisiner avec ses enfants.

Je ne sais déjà plus où donner de la tête pour ma Clapiotte!

A moins que je me dirige vers l’espace créateur qui commence doucement son ouverture avec des créations de 3 Little Monkey, Madame Manu ou encore la boite A. Des doudoux, des robes pop et des boites « à » papa, maman, tata, parrain, frère etc… à remplir selon son budget: j’adore! Le tout rempli de créativité, d’originalité, de peps, et de bonne humeur, des créateurs plein de talents, comme je les aime!

D’ailleurs, aujourd’hui, nous allons vous faire découvrir La Boite A Camilys qui sera à gagner ici même jusqu’au 21 juin, 23h59… et en 2 exemplaires!

 

Vous pouvez donc gagner deux boites à Camilys d’une valeur de 63,98 euros, contenant chacune des pièces uniques, originales et colorées: une cape de bain, un bavoir, un gant de toilette et un bon d’achat dans la boutique Camilys. (la boite sera envoyée en fonction des stocks et du sexe de l’enfant)

Pour cela, vous m’indiquerez en commentaire votre article préféré dans la boutique, ça fera une chance de gagner. Une deuxième chance si vous devenez fan de la page facebook de Camilys et une troisieme chance si vous relayez. A chaque fois, il faudra me laisser un commentaire indépendant que je comptabiliserai au fur et à mesure des publications (et c’est aussi plus simple pour moi). Je suis désolée pour celles et ceux qui ne sont pas sur les réseaux sociaux ou n’ont pas de blog pour relayer l’info, mais j’ai très envie de donner de la visibilité à Camilys sur ce coup là… et vous savez que c’est rare quand je vous fais le coup de « une chance de plus si vous relayer etc… »…

 

Je vous souhaite bonne chance et merci encore à Camilys pour ces beaux cadeaux!

 

EDIT du 24/06/2011: Random a parlé:

Les gagnants sont Mutti et Poppy. Bravo à vous et merci à tous pour vos participations!

Merci à Camulys pour ces beaux cadeaux et longues vie à cette belle boutique!



Vis ma vie de Clapiotte

Nannn… pfff… rho mais …naaan. Mamannn, naan.

Et voilà, elle recommence, elle-nan, elle va pas oser quand même? Ah bah si, elle me pose par terre. Même pas honte la daronne.

Ouais c’est ça ouais, fais genre t’as mal au dos… Avec mes 9 kilos et demi, tu vas pas me faire croire que je te casse le dos. Je ne suis qu’une plume (surtout par rapport à toi, gnark gnak).

Mouhahaha, qu’est ce que je me marre quand elle déplie la poussette, nan mais franchement, ma mère, elle a fait l’école du rire. 6 ans qu’elle se traine la même poussette et elle galère toujours autant au dépliage.

Aller, vas-y maman, fais gaffe à pas me la déplier sur la tronche cette fois-ci… voilààà… Si je pouvais, je t’applaudirais, mais non seulement je dois virer cette crotte de nez  qui m’énerve, mais en plus j’ai pas envie que tu me refasses le coup de la mère gaga devant sa fille qui applaudit. Nan, je fais faire mine que j’ai pas vu. Voilààà… bon, c’est bon, elle s’en sort et elle me regarde pas. Aller, pose moi dedans qu’on en parle plus.

(…)

Pfiou… c’est quoi l’odeur là? Ah oui, tiens, j’avais planqué un peu de gâteau et de compote dans les sangles (et cette feignasse n’a rien lavé), bon, bah je vais me faire un petit casse dalle, surtout que si j’ai tout compris, on va devoir se farcir le parc après ça, et je suis prête à parier qu’elle a oublié mon goûter, comme la dernière fois.

Aïe! Aïe aïe aïe…. Arghhh, je déteste cette route pavée pour aller chercher N°1, ça me casse les reins. Avant, je m’amusais à faire « aaaahhhh » et ça faisait un drôle de bruit quand je rebondissais mais là, ça devient franchement lourd cette histoire. Pis je parle même pas de ma mère qui oublie souvent de lever l’avant de la poussette et qui bute dans le trottoir. On a dû lui donner son permis poussette pendant une de ses soirées où elle rentre et qu’elle sent comme l’oncle fétide, je ne vois pas d’autres explications. Ah, si, peut être qu’elle pense à autre chose… genre à ce qu’elle va faire avec son écran magique en rentrant à la maison.. Elle adore son écran magique!

Tiens, voilà le parc. Héhé, je vais lui faire un p’tit caprice pour descendre de là… Ouhla… Elle a pas l’air contente. Voilààà, je souris avec mes dents, je sais que ça marche à tous les coups! Aller, je lui fais un petit câlin… rho… si on peut même plus râler gratuitement…

Bon, pendant qu’elle discute avec les autres grands, je vais attacher mon doudou dans la poussette, elle y verra que du feu. gnark gnark, je vais filer en douce et elle, elle croira que c’est MOI dans la poussette!!! LIBERTÉ!!! Je vais faire du boggan et de l’abeille à ressort, je vais ramasser les papiers par terre et même que je vais enfin pouvoir manger des graviers! Et avec un peu de chance, je vais trouver une poussette digne de ma personne, parce que la mienne, j’ai limite la honte dedans (bah oui, tu crois que je me cache derrière mon Doudou pourquoi? Je voudrais pas que mes copains de la crèche me grille dans mon tacos tout pourri!! Naaaan, moi, en fait, je voudrais ça:

Tellement plus classe.

 

Mais ma mère, elle sera jamais d’accord…

Bon, aller, je l’aime bien quand même, ma mère, elle joue chez Miss Brownie pour en gagner une nouvelle, parce que je crois que même elle, elle a la honte de me pousser dans ce truc rouillé… Pis comme je fais aucun effort pour marcher (je vais pas user mes pieds non plus, faut pas rigoler avec ça: je suis FRA-GI-LE), elle a bien compris qu’une poussette neuve (et belle) serait vite amortie!

Le bain, l’ennui, et moi

S’il y a une chose que je n’aime pas avec les enfants (si on exclu le parc, les jouets sonores et les repas-guerre civile), c’est bien le bain.

Déjà à la maternité, quand on t’autorise à baigner ta chose rose et fripée, c’est tout un programme d’horreur. D’abord, on lui nettoie les yeux (et on sait à quel point j’ai un soucis avec les yeux), un bout de coton pour chaque, après on fait des mèches pour nettoyer le nez, ensuite on savonne notre bébé en dehors de l’eau.

Là, on en est déjà au drame: notre nouveau bébé est tout gluant et hurle tout ce qu’il peut, essayant de communiquer son mécontentement face à tant de haine à son égard:

« j’ai froid! t’es dingue ou quoi? mais pourquoi tu me fais ça??? j’étais bien dans ton ventre mais lààààà… c’est quoi ce bordel? »

Je vais t'en donner des raisons de pleurer moi!

Et c’est à ce moment de grand stress où on se demande bien pourquoi il fallait absolument laver ce petit qui, pourtant, ne venait pas de courir un marathon, ne transpirait pas comme un veau et ne sentait pas comme un métro à 18heure. Mais il le fallait. Et là, la puéricultrice qui ne t’as pas épargné ses commentaires de Madame je sais mieux que toi tout au long de cette épreuve te lance « bon, aller, dépêcher vous pour pas qu’il prenne froid, il faut le plonger dans l’eau ».

Là, le bébé se calme environ deux secondes douze, juste un peu, avant qu’on ne manque de lui exploser la tête contre la céramique du lavabo.

« vite, vite, vous le rincez, vous le sortez, vous l’essuyez bien, làààà, vous faites bien tous les plis (143 au total) enlevez cette serviette mouillée, remettez une autre serviette sèche, mettez lui son body »

On croit qu’on s’en est sortie. Tss tss…

« On va faire le soin du nombril avant de lui mettre sa couche »

Avant qu’on ai le temps de vomir, si on est dans un bon jour, notre petit chéri aura eu le temps de se pisser dessus pour qu’on reparte à zéro.

Soulever le nombril rance, passer le coton, argh, rien que d’y penser j’en ai encore des frissons de peur et de dégoût mêlés.

Habillage.

Fin.

A ce moment là, le troll était tellement épuisé d’avoir pesté tout ce qu’il avait dans le gosier qu’il se replonge dans son petit sommeil de bébé trop mignon, pendant que toi, tu dois te farcir les serviettes à étendre, la baignoire à rincer, le pipi à nettoyer, les cotons que t’as bazardé à tout va par manque de self-control, alors que là, tout de suite, tu ferai bien une sieste, aussi.

Donc, déjà, au commencement, le bain, c’est la grosse misère.

D’autant qu’après une semaine à la maternité où t’as finalement pris quelques marques, tu te retrouve dans ta salle de bain qui n’est absolument pas équipée de la même manière. Là, ça se corse. Si tu savonnes le nain sur la table à langer, tu dois traverser le couloir pour l’immerger. Si tu improvise un plan de change sur la machine à laver, tu flippes à mort que le cumulus qui est au dessus se décroche, après 20ans de bons et loyaux services. Bref, comme t’es une vraie rebelle de la life, tu décides de savonner ton bébé directement dans le bain, comme tu peux, et tu tâches d’oublier la moue désapprobatrice de tata Ghislaine, puéricultrice en chef de la maternité d’où tu viens.

Tu crois que quand ils grandissent, ça va être mieux, plus facile, plus sympa, un vrai moment de partage et de complicité.

tss tss (bis)

Une fois que ton petit trésor se décide à aimer ça, se tient assis etc… bah il joue. Au choix, il inonde les 4m2 de lino ET toi ou bien il joue tranquille avec la boule de lessive. Au début, tu joues avec lui, parce que tu trouves ça génial de partager ce moment privilégié. Et puis après, tu te rends compte que vider et remplir un gobelet pendant 12 minutes n’a jamais été ton activité favorite. Tu t’ennuies. Tu hésites à aller te chercher un magaszne dans les toilettes, mais bon, comme on t’as dit que ton bébé allait se noyer si tu t’absentais 5 secondes (quand bien même tu y aurais pensé avant, ton magazine à une durée de vie d’environ 2 minutes à côté de la baignoire), tu restes là, tu as l’impression de prendre racine, de dessécher. Tu es seule, et seule une boule de lessive remplie d’eau qui vient atterrir sur ton jeans te sors de cette constatation: tu te fais chier. Grave.

J’ai même essayé de twitter, une fois. Sans succès. Si je fais autre chose que m’ennuyer, mes enfants sont là pour me rappeler que me dévertir ne fait pas parti de ce moment!

J’aime pas le bain.

oh mais ça suffit oui!

Celui de mes enfants en tout cas.

Ce matin, N°1, pendant que je prenais ma douche, trouvais bon de me tenir compagnie:

« Pourquoi, toi, tu prends jamais de bain? »

« Bah… en fait, je n’ai pas vraiment le temps. »

« Bah, quand même, parfois, tu pourrais prendre un bain »

« Oui, c’est vrai… Mais vous seriez tous sans arrêt en train de me déranger, et si je prenais un bain, j’aimerai bien que ce soit un moment bien tranquille »

« Bah non, c’est surtout Clapiotte qui viendrait t’embêter… moi, je viendrai seulement te poser une ou deux questions… ou 10 petites… »

J’aime pas les bains. En général!

Dites moi que je ne suis pas seule à détester ça!

Je ne porte plus mon bébé.com

Ca y est, j’ai décrété que c’était terminé,finito le cassage en règle de ma colonne vertébrale, aussi géniaux que pouvaient être mes divers moyens de portage.

Mais, il fallait tout de même que j’en aprle un jour, de ces moyens.

Après N°1, j’ai tellement eu du mal que j’ai juré au grand jamais que je ne le porterai. Et c’est ce que j’ai fait. Pas porté bébé, poussette power, une vraie rebelle à contre courant, ce revival des bienfaits du portage. Pour moi, c’était niet.

Et puis, on a déménagé. Sans ascenseur.

Chériiii? Tu crois que ça rentre dans le coffre?

Et ça, ça calme. Entre porter la poussette ET le bébé ou porter juste le bébé, tu penses que le choix a été vite fait. J’ai pourtant trouvé le moyen ultime d’utiliser ma poussette, que je devais plier dans le coffre de la voiture, à une main. Et si jamais j’avais besoin de mes deux mains, ça incluait de poser Clapiotte dans son siege auto… et de l’attacher avec ces sangles de la mort que JAMAIS tu y arrives en moins de cinq bonnes grosses minutes, parce que le bébé, faudrait pas qu’il glisse, pendant que tu te débats avec ton tank.

Bref, la poussette, c’était en cas de grosse balade, et pis c’est tout.

Sinon, pour tous les petits trajets, j’avais opté pour le portage.

J’ai d’abord tenté le porte bébé classique, mais quand je marchais, j’avais l’impression que le bébé sautait dans tous les sens, du coup, je le soutenais avec mes petits bras et au final, je me retrouvais avec les bras de Mauresmo, des contractures en plus. Pas génial.

J’étais pas vraiment fan des écharpes, rapport à leur longueur infinie et le fait qu’il fallait faire le nœud en même temps qu’on y mettais le bébé. Argh… et pour les gens qui ont deux mains gauches, on fait comment?
Bah on écoute (enfin) sa copine qui nous conseille la marque jpmbb (je porte mon bébé), une écharpe, certes, toujours aussi longue (quoique je crois me rappeler qu’on peut choisir la longueur), mais plus élastique et qu’on noue d’abord sur nous avant d’y poser le nain. Et là, bonheur. Le bébé ne bougeait pas, limite je ne sentais pas son poids.

On notera 2choses:
Le papa PEUT aussi porter le bébé (mais il est pas obligé pour la coupe de cheveux là)
Quoi qu’il arrive, en faisant le noeud, t’as un bout de bide qui sort, à toi de caler le bébé dessus pour faire ça ni vu ni connu

Bon, certes, Clapiotte ne pesait pas lourd à l’époque, ça a dû jouer, parce qu’au fur et à mesure, j’ai commencé à bien sentir son poids. Mon dos, surtout. Et puis ce nœud, là, ça me plombait tout ce tissu pendant l’été. Alors super copine qui a dû tenter tous les moyens de portage qui existent dans ce monde m’a confectionné un Sling. Rien à voir avec une quelconque pratique seksuellement déviante. Le sling, c’est une mini écharpe avec deux gros anneaux au bout d’une extrémité, tu portes ton bébé sur le côté. Rapidité, efficacité sur les petits trajets, c’était parfait pour pas mourir de chaud sous 30°c avec un pan d’écharpe qui fait 3fois le tour de ma taille.

Trop fashion maman
(je note que la petite est plus sympa que Clapiotte qui, elle, se penchait bien en arrière pour moins de confort!)

Mais aujourd’hui, c’est terminé. Clapiotte a réussi à faire péter une couture de la premiere écharpe et je garde la seconde en cas d’urgence pour les beaux jours. J’ai recommencé à me péter le dos en pliant la poussette d’une main, Clapiotte dans l’autre, quoique je tente de l’attacher de temps en temps dans le siege auto de N°1 histoire de me soulager 30 secondes. Faut-il que la voiture soit garée pas trop loin!!

De toute façon, avec écharpe, je me pète le dos et sans aussi… donc, finalement….

Vous allez me parler du portage dans le dos. J’y ai pensé. J’ai aussi pensé à ma dextérité. Et j’ai vu les vidéos où tu « balances » carrément ton gosse comme un sac dans ton dos. Je ne suis pas prête!


Nan mais c’est mal me connaitre! Moi, dès  la phase 1, le gosse il est par terre!


Et vous? Vous le faites roulez ou vous le portez?

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Le risque du métier

C’est quoi, pour vous, le risque du métier de mère?

Ici, j’ai trouvé. J’ai perdu toute crédibilité en société. Même ma réputation de fille cool y est passée. Il ne me reste rien… que la toux pour pleurer.

Ça a commencé dès la maternité, où je suis devenue, dès pondaison, « la maman de N°1 » (et parfois, juste un numéro de chambre). Évidemment, je n’étais déjà plus que l’ombre de mon enfant, à la crèche, à l’école, chez la pédiatre. Même mes proches, mes amis, ne me considéraient plus comme un être à part entière. Je n’existais qu’à travers ce petit morveux collé dans mes bras.

« comment va N°1? »: pour ce que j’en sais, il en est à sa troisième laryngite, mais moi? t’as vu mes cernes? Comment ça tu t’en fous?

« T’as besoin de quoi pour N°1? », Rien, c’est l’été, je le laisserai en couche, en revanche, j’aurai besoin d’une tunique pour cacher ce gros bide! Comment ça tu t’en bats les couettes?

« Il veut quoi pour Noël N°1? », comme d’hab, des voitures, mais évite celles qui font un bruit monstrueux s’te plait! Comment ça, tant que c’est pas chez toi?

« et le p’tit? t’as de quoi le faire manger? » Oui, c’est bon, et nous on se pose où? Comment ça, on va pas l’emmener dans un endroit bonder ce pauvre enfant?

Voilà une liste d’exemples prouvant que les personnes qui prenaient soin de nous auparavant renient tout lien d’amitié juste parce que quand même il est trop craquounet ce petit bébé là mais t’es sure que tu t’en occupes bien?

Avant, j’étais Cranemou. Maintenant, je suis maman.

En même temps, je les comprends.

C’est vrai que le pull estampillé lait caillé au niveau de l’épaule alors qu’on jurait qu’on resterait branchée, c’est moins seyant.

C’est vrai aussi qu’ouvrir la bouche à chaque fois qu’on donne une bouchée de courgette-veau à notre troll nous donne un air complètement demeuré.

C’est vrai que se faire prendre en flagrant délit de gouzi-gouzi alors qu’on ne jurait que par notre image de marque ne risque pas d’arranger notre réputation.

C’est vrai que la trace de morve séchée en bas de notre mâchoire suite à un câlin bien senti tire un trait définitif sur nos charmes restant (déjà qu’il en restait pas des masses).

C’est vrai que sortir une tétine, 4 mouchoirs sales, une roue de petite voiture, un gormiti, une couche et un reste de Playmobils avant de retrouver sa carte bleue dans son sac fout un coup à notre regard charmeur au vendeur de chez Darel.

Nan j’déconne pour la phrase du dessus, je parlais du caissier de Carrefour.

C’est vrai que le « ARRRGHHH! C’est quoi cette tête? » crié intérieurement (chut, peut être que l’Homme n’a encore rien remarqué) devant notre miroir le matin devrait m’obliger à me pomponner, mais deux fois sur trois, je n’ai même pas le temps ni l’idée de repasser dans ma salle de bain.

Et je ne parle pas de ma démarche chalouper aux alentours de 18h parce que je n’ai pas pris le temps d’aller aux toilettes.

Est-ce bien raisonnable de préciser que je n’ouvre même plus à mon facteur quand il m’amène des colis tellement j’assume pas le gilet en polaire sur jogging mou (tenue de combat quoi)?

Bon, bref, tout métiers comportent un risque, me direz vous!

Et vous? c’est quoi le risque de votre métier?

risque_du_metier

Y’en a qu’on des métiers moins drôles que d’autres!

Gogogo les cadeaux de Noël… pour les enfants!

Hier c’était mercredi, jour des enfants, donc, comme j’étais point là, mais on en reparlera, je fête les enfants aujourd’hui, hein, m’en voudrez pas du décalage! Quelques idées, bien que leurs listes laissent à penser que nous n’avons pas vraiment besoin de nous casser la nénette vu qu’ils veulent TOUT.

Je parle en mon nom et en celui de mes enfants, hein, c’est juste histoire de mettre ici des idées (et aussi parce que j’ai pas franchement d’idées pour les grands…hum…).

Donc, voyons voir… une Clapiotte de 1 an, qu’est ce que ça voudrait sous son sapin? Bah…surtout des trucs pour faire plaisir à sa maman, genre des fringues top la classe et des ensembles de craneuse, mais toujours classouille. Mais en réalité, j’ai horreur des fringues à Noël parce que 1/Noël, c’est pour les enfants avec des jouets par millier et 2/ les soldes sont 2 semaines après et ça me fait flique de dépenser pour un truc qui coutera 2 fois moins 15 jours après.

Alors, passons les fringues… Clapiotte aimerait, en vrac:
une boite à forme, des personnages Happyland, des trucs qui font du bruit, des animaux (en plastique), des jouets de bain, des clipos ou des megablocks, des circuits de balles, des peluches (ça compte QUE si l’enfant est fan, genre Clapiotte kiffe la peluche autant que Katerine les bananes, voyez?), une poupée, des cubes à empiler, des livres avec des fenêtre à ouvrir et des matières à toucher…. bon, ça fait déjà pas mal là non?
J’ai cité tout ça parce que Clapiotte les a(merci le grand fère et l’anniversaire juste avant Noël!) et que ça fait un carton à la maison, vraiment!

 

 

 

Les valeurs sûres de Clapiotte: la télécommande, mon portable et les clés de la maison ou de la voiture.

 

Pour les cadeaux pour les enfants des autres (ceux qu’on n’aime pas quoi…rho ça va je déconne), j’opterai pour des petits chaussons genre Robeez mais en moins cher (allez voir là, ça vaut le coup), des trucs de créateurs en général, plutôt des accessoires histoire de pas exploser le budget. Pour les un peu plus grands, les boites de jeux Djeco sont une excellente alternative prix/utilité. Il y en a pour tous les gouts et tous les âges, ça se range très facilement et ça s’emporte en vacances, on les a presque tous à la maison!

 

 

 

Au passage, chez Djeco, ils font des puzzles tout à fait adapter pour tous les âges, des petites formes à encastrer aux puzzle de grand, en passant par des puzzles à grosses pièces. Rien que pour leur boites, ça vaut le coup! (non, je ne suis pas sponsorisée par eux…même si j’aimerai bien, avouons le!)

 

Pour N°1, les choses se corsent un peu, puisque la liste est faite. Et que voit-on sur sa liste? Des mochetés.

 

Plus c’est moches, plus ça va lui plaire on dirait. On mise tout sur les Pokémons et autres monstres trainant dans la cours de récré. Et chaque année, c’est pareil, il veut LE truc qui est en rupture de stock, cette année, ce sont les toupies je sais pas trop quoi avec des lanceurs…genre toupies de l’espace… j’ai fait chauffer le bitume pour les trouver, pour rafler les 3 dernières chez un tout petit revendeur… comme quoi faut fouiller partout!

 

A part ça, on a opté pour les jeux de société classiques qu’il n’avait pas encore (mikado, domino, oie, dame etc…) dans un coffret. Il aurait aussi adoré des jouets en rapport avec la magie, Star Wars, Mon Petit Poney

 

Les légos et Playmobils sont toujours un succès, évidemment et heureusement, je dirais! On n’en est pas encore à acheter les derniers jeux vidéos, donc, on s’abstiendra pour cette année (j’ai vu les prix, ça plombe un budget cette histoire!)

 

 

 

 

 

 


Juste pour finir, une note pour les cadeaux « des grands »… pas trop d’idées cette année, toujours l’impression « qu’ils ont tout », on a donc opter pour des albums photos… simple et efficace, et pour les ados, des bons d’achat, de toute façon, quoi qu’on choisisse, ils iront le changer!!

Bon, et vous? vous en êtes où niveau cadeaux? c’est fini? Les petits avaient fait une liste bien longue aussi???

Et elle m’a mis la fièvre…

Que ce soit bien clair, les gosses auront notre peau, d’une manière ou d’une autre.

Les miens, par exemple, ils ont décrété que j’aurai une peau desséchée, ridée et le cheveu blanc et terne relativement tôt.
Et ils y mettent du cœur pour y arriver.

Il faut savoir (au cas où, pour toi, lectrice de l’ombre encore nullipare) qu’à partir de la seconde où le premier enfant a sorti son corps tout visqueux de notre corps tout défoncé, la vie telle que nous la connaissions s’arrête pour laisser place à une vie remplie d’un tout nouvel amour inconditionnel, pleine d’angoisse, de doute et de culpabilité.

Joie.

Avec un peu de chance, tu auras un, deux ou plus de lardons, c’est aussi selon ce qu’on peut supporter.

Chez nous, N°1 avait déjà mis la barre ultra haute, histoire de bien nous montrer qu’on pouvait faire une croix sur nos douces nuits et nos journées insouciantes.

 

Il a commencé par toute une batterie de tests pour savoir si les ventouses, forceps, tirage par le haut et tirage par le bas après ouverture n’avaient pas entamé sa bonne humeur de nourrisson. Une semaine à le regarder dans les yeux pour être sûre qu’il y avait bien quelqu’un: Bienvenue « maman »!

 

A deux mois, une bosse molle de la taille d’un œuf Kinder lui a poussé sur la tête. Évidemment, les visites chez 6 médecins différents et à l’hôpital n’ont servi à rien, la bosse s’est résorbée d’elle même en 15 jours, laissant derrière elle la seule question « mais qu’est-ce que c’était? »

 

Plus tard, un rhume de hanche, maladie encore inconnue au bataillon Cranemou ou quand le cœur s’arrête quand votre enfant de 18mois ne peut plus se mettre debout.

Et il y a eu aussi les échographies du ventre un peu trop bedonné et tendu..où nous avons juste appris qu’il était plein de gaz et qu’il avait 2rates… depuis, il pète à nous intoxiqué, une vraie plaie.

Je passe la perte auditive de 40% à cause d’une allergie, ses problèmes de vue très faible alors qu’on n’en a aucun et les diverses affections ORL qui paraissent de la gnognotte à côté du reste.

Et dire qu’on a remis ça. Peut être en se disant que ça ne pouvait pas vraiment être plus surprenant, qu’on serait moins stressé, vu ce qu’on a déjà subi..

Tsss tssss tssssss.

Jusque là, Clapiotte est tout de même moins malade que son frère (si,si, même si elle est malalde tous les 15 jours). Et rien de ben inquiétant ou trop stressant. Malgré la fatigue, on a pu noté que nous étions franchement moins enclins à appeler à tout va la pédiatre.

Et mardi dernier, pour se démarquer un peu -elle devait trouver qu’on n’était pas assez stressé pour des parents- elle est montée à 40 de fièvre.


Pas d’autres symptômes, j’attends. Mercredi, re, jeudi, idem. Je suis légèrement paniquée quand cette boulette se met à passé de 38 à 40 en 15minutes, provoquant des spasmes.

Pour info, porter son enfant fiévreux et tremblotant avec le stress en niveau rouge et la pédiatre au bout du fil, c’est franchement pas facile à gérer.

On a frôlé la syncope maternelle.

Clapiotte? Oh, non, elle va bien, elle a encore eu 2 autres jours de fièvre et plus rien. Analyses d’urine ok, tout va, même elle, au final, à part la petite phase de jeudi, elle allait super bien, pleine bourre.

En revanche, moi, à côté, j’ai pris 10 ans dans la tronche tellement je me suis rongée de soucis.

Mes enfants ne m’aime pas. C’est tout.


Et vous? le gros coup de stress avec vos lardons, c’était quoi? Et vous arrivez à relativiser ou vous flipper à fond?

Le prix du bonheur?

Cette idée est partie de quelques tweets échangés… moi qui ne suis pas trop souvent sur Twitter, me voilà vite embringué dans une journée un peu spéciale. Avec plusieurs blogueuses, Oum, Mamanwhatelse, E-Zabel, et Mamafunky, on s’est donné rendez-vous aujourd’hui pour raconter, avec nos mots et nos ressentis personnels, notre expérience de la césarienne.

Oui, bon, toi qui claque des dents parce que ton troll est ENCORE en dedans de toi, je t’autorise à stopper ta lecture ici! Même si je vais tenter de ne pas faire dans le gore… tenter j’ai dit, après tout, le sujet parle clairement d’une éventration!

J’ai accouché deux fois, deux fois par césarienne, deux fois dans l’urgence et deux fois de manières très différentes.

L’accouchement de N°1 étant ce qu’il a été, j’ai fini par ouverture de zip au niveau du bas ventre. Au moment où nous sommes passés au bloc, j’étais tellement en colère contre cette équipe médicale que je savais déjà, de manière inconsciente, que j’allais mal vivre cet accouchement. Un mauvais suivi, un accouchement long, douloureux, mal entourée par des soignants sans merci. A 24 ans et une tête de jeunette, je n’avais aucun poids dans mes décisions. On m’a volé mon accouchement. Alors que je sentais que N°1 voulait définitivement sortir par ma cuisse et était donc bloqué, on me riait au nez, me déclarant que « je ne savais pas ».
ce que je savais, c’est que j’allais finir en césarienne. Bizarrement, cette éventualité ne me traumatisait pas plus que ça, voire me rassurait, parfois, quand je pensais au jour J qui se profilait.
Je n’ai donc pas « mal » vécu la césarienne en tant qu’accouchement, mais je l’ai mal vécue car j’ai été humiliée. Humiliée puisqu’on me traitait avant comme après, comme un enfant, moi qui devenait mère pour la première fois.
Et ce bébé… ce bébé que je n’arrivais pas à prendre dans mes bras tellement la douleur était forte, ce bébé que je regardais tantôt avec amour, tantôt avec regret, sans  lui, aucune souffrance de ce type, sans lui, pas de corps mutilé, pas d’idées noires, moi qui étais habituellement si joyeuse.
J’ai mis du temps. cette césarienne handicapait dans mon quotidien. Longtemps, je me suis abstenue de porter des charges lourdes, de marcher vite, de me tenir droite. Comme un repentis, j’avançais courbée et refusais toutes activités physique. Je ne portais pas mon fils. Il passais de transat en lit, de lit en canapé, mais ne restait jamais dans mes bras.
J’ai eu un déclic le jour où nous avons emmener N°1 chez l’ostéopathe, il devait avoir 2mois environ. L’osthéo m’a fait raconter l’accouchement, et je me suis vidée de ce souvenir devant cet inconnu qui m’expliquait que mon fils avait bien plus souffert que moi. c’est ses paroles qui m’ont permis d’avancer au delà de ce traumatisme. J’aurai dû voir un psy, très certainement, le chemin aurait peut être été moins long.

Mais j’y suis arrivée, puisque Clapiotte s’est nichée en moi à la minute où nous avions décidé que nous étions (enfin) prêts pour ce deuxième.

(…)préparée et sereine

Après 4 ans et demi de cheminement, je n’avais plus peur d’accoucher, quelle que soit la manière, j’étais préparée et sereine.

Évidemment, j’ai changé d’hôpital. Et tout à changer. Mon accueil et mon suivi ont été merveilleusement fait, j’ai rencontré des personnes à l’écoute de mes craintes.

Tout se passait bien pour Clapiotte, mais l’ancienne cicatrice n’a pas tenue le choc et l’urgence était de nouveau au rendez-vous. Mais tout s’est fait en douceur, on m’a EXPLIQUE ce qu’il se passait, malgré le temps qui comptait, et j’ai pu me faire ouvrir, une seconde fois, sans (trop) d’appréhension. Si on omet la poche à pipi pendant 8jours  dû à un petit ripage de scalpel, j’étais tout à fait en forme le lendemain. C’est simple, le surlendemain, je me faisais un shampoing en restant des heures sous la douche.

La seule mauvaise impression que j’ai eu après coup, c’est d’avoir raté cet accouchement, j’étais tellement prête cette fois ci que je pensais vraiment aller jusqu’au bout. je sais bien que ce n’est pas de ma faute, mais je penserai toujours que j’ai raté quelque chose, puisque jamais je ne connaitrais un accouchement par voies basses.

Même pas peur, même pas mal.

Deux accouchements, deux césariennes et deux vies post-partum complètement différentes.

Ma relation avec Clapiotte était évidente alors que N°1 et moi avons dû ramer pour nous ressouder.

Même ma cicatrice est plus belle, quasi invisible, alors que la première fois (il recoupe par dessus la première) elle était restée le stigmate de mon cauchemar.

Ce (long) billet pour dire, que réfléchir à l’équipe médical qui nous entourera le jour J, penser à son accouchement sans l’idéaliser, se préparer un peu, mais sans trop prévoir non plus et surtout, trouver des professionnels à l’écoute seraient les conseils que je donnerais à mes amies. Oh, non, je ne m’étendrai pas sur les préparations à l’accouchement, ni sur savoir si oui ou non il faut préférer se déchirer ou subir une épisio bien nette (pour en avoir eu une, oui, même sans avoir accouché, je peux dire que je préfère RIEN du tout!!!). Je trouve juste important d’insister sur le dialogue et ne pas hésiter à changer de docteur si celui qui nous suis ne convient pas à nos attentes d’écoute.

Sinon, bah, ça fait du bien d’en parler dites donc!

Et dorénavant, vous pourrez m’appeler Albator de la Foufoune (enfin, juste pour aujourd’hui, parce qu’après, je reprend mon problème de crâne)


Et vous? quelle expérience avez vous concernant la césarienne? La votre, celle de votre amie, votre sœur, votre mère?