Une maman a-t-elle le droit de craquer ?

Bon, ok, je dis « maman » dans le titre, mais en soi, ça marche aussi pour les pères hein, on s’en fiche. La question c’est en fait : est ce que, quand tu es parent, tu peux te permettre de craquer devant ton gosse sans que celui-ci t’en veuille jusqu’à la fin de sa vie en te faisant en plus claquer ton salaire en frais de psy sur 18 ans ?

Te casse pas, j’ai pas la réponse absolue.
Mais si ça ne tenait qu’à moi de choisir, je dirais que oui, hein, t’as le droit.

Pour moi, être parent, en plus de t’enlever des heures de sommeil et te rajouter des heures de stress, c’est etre un genre d’accompagnateur.

J’ai fait une soirée samedi et une copine était pas d’accord. Pour elle, on est des référents, on n’a pas le droit de craquer, il faut être solide pour leur apporter le cadre, la stabilité, la réassurance.
C’était parce qu’elle venait, elle, de craquer, avec son ado qui lui avait balancé une énième vacherie, et vlan, elle a claqué la porte. La mère. Pas la fille.
Du coup elle s’en voulait, elle se trouvait mère en carton et pire encore, elle pensait avoir tout mal fait depuis le début pour que la gamine lui fasse la misère aujourd’hui et sa réaction en était la preuve absolue.

Bah j’étais pas d’accord.
Et la discussion s’est arrêtée là parce qu’on avait du champagne à boire et de l’houmous à manger.
Elle m’a juste dit d’en faire un article. Du coup, faut pas me le dire 2 fois, moi, d’étaler mon avis sur mon blog !

Je ne prône pas particulièrement le « bad mother », mais je dis souvent qu’on n’est que des mères, et que bon, on fait du mieux qu’on peut avec ce qu’on a.

J’ai beau me répéter ça, j’ai déjà un paquet de casseroles qui trainent derrière moi pour bien me faire culpabiliser sur environ 4 vies entières, donc, pour moi, il est même VITAL que j’intègre le principe du « tu fais ce que tu peux du mieux que tu peux ». Continuer la lecture de Une maman a-t-elle le droit de craquer ?

Look tendance malgré la croissance

C’est assez marrant que je parle look parce que depuis quelques temps, à part m’acheter des tshirts marrants quand je tombe dessus, je ne dépense pas grand chose. C’est un peu parce que les quelques kilos en trop m’empêchent d’investir dans quoi que ce soit, mais c’est surtout parce que niveau budget, j’ai presque tout qui part dans les habits des enfants.

Déjà, parce que j’aime bien les habiller, c’est un fait. Mais surtout parce que je ne sais pas ce qu’ils mangent en cachette sous leur couette la nuit, mais si on me disait que c’était de l’engrais, j’y croirais peut être.

Sans blague, Clapiotte a pris au moins 10cm de jambe pendant les vacances. Une plaie quand on sait que j’avais prévu de lui mettre les 2 jeans achetés en solde en juillet pour la rentrée et qu’aujourd’hui, on dirait juste qu’elle part à la pêche aux moules.

Pareil pour N°1 qui pousse, lui, au niveau… des pieds !

Perso, pas d’inquiétude, ça vient clairement pas de ce que je prépare à manger, je fais toujours moins d’un mètre soixante, donc ça vient pas de moi ni des gènes, ni de la soupe.

N’empêche, à la vitesse où ils poussent et parce qu’en plus ils font ça de façon sournoise, sans prévenir, d’un seul coup et pas qu’un peu, j’ai arrêté d’acheter des fringues trop chères, vous pensez bien.

Outre les soldes classiques, du coup, je pratique beaucoup les magasins du genre de Kiabi. Enfin… Quand je dis « pratiquer », c’est plutôt sur le net hein ! Kiabi, c’est pile mon bon plan quand je veux me faire des gros plaisirs pour les greffons sans y laisser un rein. Ils sont devenus très très bons depuis quelques années et je découvre toujours la nouvelle collection avec plaisir. Et cette année n’échappe pas à la règle avec un revival des 70’s qui n’est pas sans déplaire à mon buffet en formica…

Le look de ma mère au lycée pour Clapiotte pour 37 euros (et la fierté de mamie)

Bref, je kiffe, comme d’habitude.

Mais la surprise, c’est qu’on m’a fait découvrir que même pour les femmes, il y avait des trucs plutôt cool (oui, quitte à ne rien m’acheter depuis des mois, je ne m’étais pas dit une seconde qu’en fait, je pouvais quand même me faire quelques petits plaisirs pas chers)

Genre ça :

Pas mal non ? Je peux plus vous parler parce qu’en faisant les looks j’ai déjà mis environ 15 articles dans mon panier… Et rien pour moi. Il faut que ça change. C’est le moment je crois !

Quoi que… Ce genre ce look trouvé aussi chez Kiabi, façon Ashton Kutcher dans 70’s show, pour 37 euros tout compris, ça me va bien aussi pour N°1 !

Bon… Ok… Ça sera peut être encore une nouvelle fois pour les enfants mais je vais me faire soigner et je reviens !

Cet article a été écrit en collaboration avec la marque, cependant tous les mots présents dans l’article sont les miens.

le classe pas classe de l’entrée au collège

BIM, N°1 est rentré au collège. J’ai mis du temps à l’accepter, mais nous y voilà, déjà presque 3 semaines que c’est un fait. Il est au collège. Et parfois c’est classe… Parfois moins.

 

Classe : La rentrée s’est bien passée.
Pas classe : si on exclut que j’ai eu ce qu’on appellera la « gastro du parent angoissé » pendant 3 jours (et que, non, ça fait même pas maigrir)

Classe : l’au-to-no-mie
Pas classe : Se dire la veille de la rentrée que du coup, faudrait voir s’il arrive à ouvrir la porte seul. Et constater que ce n’est pas le cas. Y passer donc 30 minutes. Pour être sûr.

Classe : habiter à 50 mètres du-dit collège, c’est pratique hein !
Pas classe : retrouver le collège dans mon salon régulièrement, parce qu’on habite à 50mètres, c’est pratique hein !

Classe : Proposer qu’il rate un jour de cantine par semaine pour rentrer à la maison manger.
Pas classe : redécouvrir qu’on est tellement pas organiser en général et se rappeler à 21h30 la veille que le repas du lendemain n’est pas prêt.
Genre DU TOUT.
OH DU JAMBON !

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Classe : L’apparition du téléphone portable personnel pour qu’on puisse se joindre si besoin.
Pas classe : avoir un coup de fil pour tout et n’importe quoi mais zéro reponse quand j’appelle pour savoir si tout va bien.

Classe : les systèmes de présence, de notes, d’agenda et d’infos informatisés en temps et en heure.
Pas classe : le coup de fil pour cause d’absence à 8h10 au taquet… Alors que c’est pas ta semaine et que t’as l’air con, du coup, un peu, rapport que toi non plus tu savais pas.

Classe : Comprendre l’emploi du temps en moins de 48h.
Pas classe : L’emploi du temps qui change après 15 jours de cours.

Classe : Découvrir qu’il a plein de super profs passionnants et passionnés lors de la réunion de rentrée.
Pas Classe : Beaucoup de profs = beaucoup de temps = finir à point d’heure en ne se souvenant plus trop de qui est qui et a dit quoi à la fin.

Classe : Avoir un fils qui te dit « Mon but cette année, c’est d’avoir les meilleures notes »
Pas classe : et l’entendre ajouter « enfin… en sport hein ».

Classe : savoir que ça se passe bien avec les classes supérieures.
Pas classe : avoir quand même la trouille qu’il se fasse emmerder à un moment.

Classe : Il grandit.
Pas classe : Il grandit (et fait des blagues de plus en plus nazes)

Classe : Lui dire régulièrement à quel point je suis fière de lui.
Pas classe : Lui dire régulièrement qu’il est mon petit bouchon-chonchon juste pour lui rappeler que c’est MON BÉBÉ (et que j’ai absolument pas peur de lui foutre la honte).

 

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Allez, ça va bien se passer (oui je m’auto persuade, mais je vais déjà mieux hein)(pour dire d’où je pars !)

La boule au ventre

Je trouvais ça un peu bête de faire un article sur la rentrée. Le énième noyer dans la masse de tous ces parents qui veulent raconter, partager, garder un souvenir quelque part pour ne pas oublier, pour plus tard.

J’aime pas la rentrée.
Pas parce qu’elle sonne les levers aux aurores mais parce qu’elle signifie le changement et l’envol de nos enfants. Un peu plus à chaque fois.
Traitez moi de ce que vous voulez, voir qu’ils grandissent aussi vite me fout le cafard.

Une fois par ans, début septembre, j’ai envie de rester planquer sous ma couette, de caresser de nouveau mon gros ventre tendu, de le regarder dormir avec ses petits points serrés et de l’écouter parler Moldave couramment.

Mais aujourd’hui ils ne dorment plus en serrant leurs petits points.
Ils ne parlent plus Moldave.

Comme si tout cela n’avait jamais existé.

Je les ai vus de loin lorsque j’arrivais.

Aujourd’hui il avait une mine un peu fatiguée parce qu’il avait beaucoup stressé et un peu pleuré jusqu’à tard. L’entrée au collège fait un peu peur comme le monstre sous le lit qu’on imagine terrible et qui n’est que l’ombre d’une chaussure perdue.

Mais je n’étais pas là pour lui dire tout ça.

Aujourd’hui elle avait cette jolie petite robe un peu courte, les tresses un peu défaites et encore du nutella sur la joue.

Mais je n’y pouvais rien.

Je l’ai accompagnée jusque devant les longues listes, au milieu de tous les autres parents et enfants un peu perdus parce qu’ils venaient tout juste de ranger leurs serviettes de bain la veille pour être propulsés dans le préau ce matin.
Elle était pas bien heureuse de savoir qu’elle allait avoir un maitre cette année et pas une maitresse, parce qu’elle n’a jamais eu de maitre et que le changement c’est pas son truc.
J’ai serré un peu plus fort sa main dans la mienne en lui chuchotant que ça allait aller, elle verrait.

J’avais tellement mal au ventre.

Alors je l’ai serrée très très fort toute entière en faisant attention de ne pas faire remonter sa robe et je suis partie.

J’ai attendu l’appel dans la trop petite cour de ces désormais grands.
Il était content de se savoir dans la même classe que certains. Je l’ai embrassé une toute dernière fois. La seule fois où je pourrais peut-être encore le faire en public, sûrement.

Et puis je ne l’ai pas entendue parler de son maitre, de là où elle s’était assise, de sa classe et de ses nouveaux copains. je ne sais pas ce qu’elle a mangé à midi même si je sais qu’elle m’aurait dit qu’elle a oublié.
Je n’ai pas eu les détails de ses premiers pas dans les couloirs, de ses professeurs et de ses livres trop lourds et de sa toute nouvelle classe, sa toute nouvelle vie.

J’étais juste là quelques minutes et j’ai un peu tout raté.

Et je n’ai pas eu de photo de rentrée.

Je crois bien que même si ma boule au ventre est passée, elle est remontée dans ma gorge ce soir.

Je trouvais ça un peu bête de faire un article sur la rentrée. Un énième noyer dans la masse de tous ces parents qui veulent raconter, partager, garder un souvenir quelque part… ou juste l’écrire pour oublier.

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A défaut, celle de l’an dernier fera office pour cette année.

 

Au lit on dort

Combien de fois ai-je entendu cette phrase qui, au lieu de m’inspirer, m’angoissait totalement, rapport que perso, du coup, j’associais mon lit à un gros lion endormi qui allait très certainement se réveiller en ayant bien faim, avec moi en première ligne de mire.

 

Mais bon, je vais pas donner des leçons d’éducation vu mes prédispositions à faire douter mes enfants alors que je voulais juste bien faire à la base.

 

Toujours est-il que quand je veux parler sommeil, c’est la première phrase qui me vient.

Et le sommeil, j’en parle souvent depuis quelques mois à la maison. J’ai eu un rythme de vie quelque peu chamboulé avec des montées de fatigues et de stress, saupoudrés de quelques angoisses, dues à 2 boulots, des travaux, un déménagement qui s’est moyennement passé et un aménagement toujours pas terminé. Autant vous dire que les vacances étaient plus que les bienvenues.

 

D’ailleurs,  en vacances, je pense que je passe plus de temps dans mon lit qu’à la plage. J’ai pris un rythme du grand n’importe quoi, et même si je tâchais de ne pas (trop) penser à la rentrée, je l’ai un peu mal vécu, du point de vue du réveil qui sonne à 7h.

Je ne parle même pas des greffons qui se lèvent tous les jours entre 9h et 10h30. Visiblement, ils sont pourvus de mes gènes dormeurs, donc par extension, de mon souci de mise au pli du rythme de vie « normal ». Ça va être sympa la rentrée, je vous dis pas.

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J’avais trouvé une excellente solution pour pallier ma mauvaise humeur et fatigue chronique de septembre en utilisant un réveil simulateur d’aube. Bon, la vie a voulu que MON simulateur n’ait pas vraiment eu le droit de partir avec moi suite à mon déménagement. Donc depuis, ça se passe avec mon téléphone portable, et c’est nettement moins enchanteur.

 

Je sais qu’il existe d’autres moyens de réguler son sommeil, et je recommence à me pencher sur la question étant donné que j’ai bien l’impression que mon souci de fatigue/mauvaise nuit/ mauvais réveil me plombe mon humeur au jour le jour.

 

Moi qui fais partie de ces gens « connectés », justement, les solutions comme ce que propose SevenHugs serait vraiment pas mal pour, déjà, analyser les habitudes de sommeil de chacun et agir en fonction. Comme j’ai déjà des ampoules intelligentes, je pourrais les connecter au système pour remplacer le simulateur d’aube et me réveiller moins « en stress » qu’avec une sonnerie lambda. Les capteurs hugOne surveillent aussi la température et le taux d’humidité de chaque pièce ainsi que la qualité de l’air ce qui est un gros plus quand on habite en ville pour veiller à la qualité de notre environnement intérieur. J’ai tellement un bon souvenir de mes réveils en douceur que je suis à ÇA de craquer pour toute la famille avec ces capteurs. En plus, moi qui débranche et coupe toutes les ondes quand je dors, là, ça le fait tout seul, j’ai même pas à avoir peur de me faire irradier les oreilles avec le capteur sous mon drap housse.

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Bref. Je me tâte. Et je me demande si vous avez des solutions, vous, pour mieux gérer sommeil et réveil de votre côté. En attendant… Je vais faire une sieste hein !

 

Article sponsorisé

j’voudrais couper cette rentrée au sécateur

Plus que quelques jours et on y sera.
On oubliera vite les tongs, on retrouvera nos marques et tous les gens qui font partis de notre quotidien « normal ».
On regardera nos enfants s’engouffrer dans le hall de leur école, avec leurs gros cartables encore vide et les poches encore pleines de sable.

C’est la rentrée. D’habitude, je me dirais « chouette » rapport que ça implique surtout de ne plus avoir à s’organiser pour les garder et les occuper. Deux mois à courir dans tous les sens, la rentrée, souvent, en fait, c’est surtout une libération du parent.

Mais bon, hein, je vais faire la mère nostalgique et pleine d’une grosse boule dans la gorge.
Ca changera. J’arrive pas à faire de calembours sur le sujet de toute façon.

Tu sais, l’an dernier, Clapiotte est rentrée en CP. Je savais que c’était une étape, que mon « bébé » allait évoluer très très vite à compter de ce moment là. Ca n’a pas raté. Déjà, parce qu’elle a des jambes d’un mètre de long (un peu comme moi, mais avec 30cm de plus) et puis parce qu’elle est devenue… vraiment elle.
Parce que l’école des grands, ça t’apprend aussi qui tu es.

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Alors bon… cette année… que te dire.

N°1 rentre en 6ème.
Le collège.
Il redevient le petit dans une école de plus grands.
Et il va changer encore un peu plus.

Il a eu son petit coup de mou en rentrant des vacances, parce qu’on parle beaucoup (trop ?) du harcèlement scolaire. Il ne s’est jamais trop posé la question de « et si c’était lui ». Non, d’habitude, il prend plutôt le sujet en se disant « et si je suis témoin de… ».
Mais je n’ai pas trop peur de ça (je préfère me dire que ça va aller, sinon je m’en sors pas avec mes 4 milliards d’autres d’angoisses à gérer).

Je lui ai dit que le seul souci qu’il allait réellement avoir au collège, c’est avec la conjugaison.
Ca l’a fait rire.
Il s’est endormi.

Moi moins, mais j’ai essayé d’oublier qu’il allait tant changer, tant apprendre, tant grandir, tant devenir encore plus « lui » et m’échapper pour de bon.

Je m’étais dit que je ferais les courses en ligne pour les fournitures et au final, j’y ai vite couru pour qu’il ait tout bien en face de lui, histoire qu’il se rende vraiment compte.

J’ai fait la queue devant les cahiers 24*36 grands carreaux et j’ai pris le dernier rouleau de scotch au risque de me faire crever les yeux à coup de compas.
J’ai failli faire une crise d’épilepsie à force de vérifier et re-vérifier encore au fond du chariot que j’avais bien les bons carreaux dans les bons formats et 4 couleurs sans spirale c’est interdit les spirales on t’a dit.

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J’ai acheté un agenda tout simple parce que chez moi, les agendas, ça se décore pour refléter notre personnalité dès la rentrée et bien montrer à tout le monde qu’on se rabaisse pas à acheter le même agenda Fido Dido que tout le reste de la classe (par contre, crois moi sur parole; la feuille de cannabis que t’as trouvé dans le parc et que tu colle sur la couverture, en 5e, c’est pas une bonne idée DU TOUT, non, même si tu croyais que c’étais plutôt une feuille d’érable atrophiée).

Pendant près de deux heures, donc, j’ai cherché comme tout le monde, je suis même rentrée dans un étalage pour chopper un des derniers petits cahier grands carreaux 96 pages.
Et encore, ca va que j’avais quelques fournitures de l’année d’avant et que, comme chaque année (et merci hein), Top Office m’envoyait mon petit colis de « bon courage » avec quelques accessoires qui serviraient dans l’année…
Oui parce que bon, 100 balles tout de même (avé le moule-bite de piscine et les lunettes-parce-que-je-sais-plus-ou-elles-sont-vraiment, ouais, ok).

Mais N°1 était content.

Content comme nous, quand nous étions tout heureux de ces nouvelles fournitures scolaires, comme si ça allait changer quelque chose à notre scolarité d’avoir un nouveau stylo à plume. Limite on se roulait dedans tel Picsou dans son coffre fort… Ouaaaah une équerre ! Un porte-vues ! Un compaaas, mon préféré !

Pareil.

Mais ça l’empêchera pas de grandir vite dans les prochaines semaines.

Et j’ai pas trouvé de sécateur à maturité au rayon fournitures…

 

Trêve de chouinerie de mère, je sais, mais ca me fait du bien.
je te parlais plus haut de Top Office, et comme chaque rentrée, je peux te faire gagner le même colis que moi, et ça, c’est cool, tu verras, ça sert bien.

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Pour participer, c’est hyper facile : tu chouines un coup poses un commentaire ci dessous. Si tu peux éviter les « je participe » tout con, ça m’arrange, parce que j’aime bien la lecture, mais j’aime moins bien les répétitions.
Sinon c’est tout.
Vous avez jusqu’à mercredi 31 à 14h.
Tu peux aller liker la page Facebook de Top Office pour les remercier (et la mienne (qui est tout de même la page la plus drôle du monde, faut le savoir)(j’ai pris un coup de modestie à la plage je crois)).
Tu peux aussi partager cet article, même si tu as trouvé que je partais dans tous les sens (je te l’accorde, les hormones sont des connasses).
Allez hop.

Je vous souhaite une bonne rentrée, plein de courage et plein plein plein de bébés compas !

 

EDIT : Bravo à Valerie Bouvard qui gagne le lot offert par Top Office.
Et merci à tous pour vos gentils mots au passage <3

la rentrée vs/ les moustiques en vacances : tu préfères quoi ?

Ca y esttttt c’est fini les vacances, sortons nous les doigts du … et retournons au boulot dans la joie et la bonne humeur, oui, celle-là même qui a disparu dès la seconde où tu as éventré ta valise sur ton parquet et qu’elle t’as renvoyé à la réalité des 12 machines à laver qui allaient s’en suivre, tout en t’aspergeant de cette odeur de monoï imprégné dans tous les vêtements.
Donc la bonne humeur : tu la retrouves, peut-être au fond d’une poche, tu te débrouilles, et tu te la colles au visage histoire que les collègues ne croient pas que tu viens de passer les 3 dernières semaines dans ton garage à ratisser ton plafond.

Ou alors, tu te souviens des moustiques. Au moins, tu regretteras un peu moins.

Moi, je suis partie au Cap d’Agde. Enfin, pas que, mais principalement. Et au Cap d’Agde, à part des gens tout nus aux mœurs quelque peu déviants, il y a les moustiques.
Mais pas le moustique de la ville, tu vois. Le vrai bon moustique qui te fait jurer que le napalm, en fait, c’est une super bonne solution et qui développe ton syndrome de la Tourette au niveau irréversible en moins de 24h
Des moustiques qui trouvent ça malin (et ça l’est, de leur point de vu, si tu regardes bien) de venir te piquer les chevilles à partir de 15h30. Pile avant que tu partes à la plage quoi. Un genre d’apéro avant que tu reviennes et qu’ils recommencent à sucer ton sang jusqu’à la moelle. On dirait des fanatiques de l’EFS les mecs.
Genre, ils supportent moyennement que tu n’aies pas jugé bon d’aller te faire prélever ton litre de sang dans le camion au bord de la plage, alors que toi, tu te disais juste, à la base, que donner ton sang avec un cubis de rosé qui coulait dans tes veines depuis la veille, c’était pas franchement faire une bonne action.

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Le moustique du Sud, il s’en bat les ailes du rosé. Il KIFFE. Il a été élevé au pastis et au rosé, donc ça l’arrange plutôt ce petit arrière goût qui le rend pompette.
Du coup, depuis quelques temps, il a invité aussi ses potes les moustiques tigres.
Le moustique tigre, c’est un peu le cousin relou du fin fond de la campagne, tu vois ? Celui qui parle fort, qui rit fort, qui est aussi alerte qu’un lamantin mort, qui est hyper lourdingue et qui te trouve tellement sympa qu’il te colle jusqu’à la fin du mariage de tata Lucille. A la fin, tu ne rêves que d’une chose : le napalm.
L’avantage avec le moustique tigre, par rapport au cousin du mariage de tata Lucille, c’est que tu peux VRAIMENT lui décrocher la tronche sans déclencher une guerre civile au sein de ta famille.

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SANS . DECONNER !

Donc les gars, ils déboulent en bande organisée sous ta table (note quand même qu’ils sont pas si cons et se mettent pas à découvert direct), ils te sucent tout ce qui dépasse (et non, c’est pas aussi bandant que la phrase veut bien le sous-entendre) et une fois que l’effet rosé s’active (et que, concrètement), de toute façon, t’as plus un cm2 de peau non piquée au niveau du mollet), là, ils se mettent à vouloir te piquer sur la gueule. Rapport à l’haleine aux sulfites, je pense.

Tu te mets à faire les gestes incohérents et spasmodiques d’un épileptique pour finir par mimer Jackie Chan dès que t’en as eu un.
C’est la guérilla autour de ta jugulaire, t’en viens même à te mettre des grosses gifles sans prévenir alors que tu dissertais  sur le fait de plutôt prendre un ou cinq kilos pendant les vacances.

J’ai TOUT essayé.

On a foutu des prises dans les chambres pour pas que les mecs pensent faire des after, on a bruler des bougies à la citronnelle, des spirales de la mort, on a acheté 150 produits différents en tout je crois. On est les bêta testeurs de l’éradication du moustique en fait.
Pour info, sur la terrasse, les SEULS trucs qui nous ont donné un peu de répits sont les sprays Cinq Sur Cinq tropique (le Cap d’Agde, ce nouveau territoire d’Outre Mer…) et le diffuseur portable Thermacell.

Chez Cinq sur Cinq, on avait le spray et le stick, hyper pratique pour tartiner les greffons sans le mettre un coup de pshitt dans les yeux et les rendre aveugles.
J’ai du coup découvert à la pharmacie (qui était devenu un peu comme ma deuxième maison et qui, grâce à mon budget anti-moustiques, pourra très largement réparer sa clim ET refaire sa façade extérieure en pétales d’or) qu’ils avaient même fait un répulsif anti UV en même temps, ce qui est pas con du tout vu que ces cons-sanguins de diptères (plus communément surnommés fils de flûte) se réveillent vers 15h.

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Je voudrais d’ailleurs m’adresser à Cinq Sur Cinq pour leur dire merci, hein, mais aussi leur suggérer d’inventer des lessives anti-moustiques, des gel-douches anti-moustiques et même, je sais pas, des steaks anti moustiques. Bien que sur ce dernier point, je doute un peu du franc succès, vu le nombre de fois où, telle une Blège (une blonde-belge, on dit Blège), je me suis touchée le bras couvert de produits pour ensuite porter les doigts fautifs à ma bouche (c’est dans ces moments là que tu te rends compte le nombre de fois où tu te touches la bouche, c’est presque dérangeant, j’avais l’impression de minauder en permanence comme une blogueuse beauté)(si ça se trouve je fais le duck-face pareil mais y’a pas d’anti-moustiques pour me le faire remarquer). Bref, c’est dégueulasse comme goût, il faut pas faire ça les gens (ils le disent, hein, de pas manger, mais je suis Blège, je répète).

Thermacell, c’est un anti-moustiques portable, lui. Comme une prise que tu mets dans la chambre, mais là, tu peux le mettre sur ta table de terrasse. Ca couvre environ 20m2 autour de toi, ce qui, on avouera, est largement suffisant, sauf si tu loues chaque année un manoir avec 18 hectares de jardinet.
On met une plaquette, un tube de… genre de gaz, on clique comme pour allumer le chauffe-eau (et on a peur pareil que ça nous explose à la tronche, tout en sachant que ça n’arrivera pas, mais on peut pas s’empêcher de cliquer frénétiquement les bras bien tendus à l’avant histoire d’être bien certain que « si ça saute », on sera manchot mais pas défiguré) et c’est parti pour 4h de tranquillité.

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Et je rigole pas, c’est très efficace.
Juste c’est franchement pas bien beau en fait. les gars, je sais que bon, à la base, c’est pour camper, et qu’en camping, on est capable de mettre des Crocs, donc ça devrait pas gêner, mais franchement, c’est vilain ce design hein…

Bref bref bref, voilà.
Maintenant, mes premiers boutons de début de vacances commencent à moins ressembler à des furoncles (je rigole pas, les gens m’ont demandé si je ne m’automutilais pas avec des cigarettes) et j’ai été plutôt épargnée par la suite (et les enfants aussi, soit dit en passant, c’est important, les enfants)

MAIS ça reste un souvenir traumatisant.
Du coup, je me dis qu’au bureau, avec la clim dans la tête, je suis pas si mal, finalement…. Non ?

Non.

Courage quand même !

 

Une histoire de rentrée des classes à préparer…

Cette année je n’ai pas pu pleurer. Et pourtant, j’avais le cœur gros. Un des avantages, s’il en est, de ne voir ses enfants qu’une semaine sur deux, c’est peut-être que parfois, on rate aussi des moments pas cool. Du genre, le tout dernier jour d’école primaire de son fils.

Je me connais, j’aurais croisé les yeux embrumés de certains élèves, j’aurais vu les larmes couler sur les joues des profs de CM2. J’aurais observé les accolades, les « à l’année prochaine » des enfants jetés la gorge serrée sous des airs de grands.

Et j’aurais pleuré comme je ne peux m’en empêcher quand je sais qu’un de mes enfants franchi une de ces étapes dont on se souvient toute sa vie.

J’ai raté ce moment. Tant mieux, tant pis, je ne sais pas.

Mais je n’ai pas raté l’essentiel : l’inscription au collège et les joies qui l’accompagnent. Les demandes de 1000 papiers différents parce qu’on est séparés mais pas encore divorcés, qu’on n’a pas la même adresse mais les mêmes enfants (OH WAIT). Et surtout, je n’ai pas raté la trèèèès longue liste de fournitures scolaires qui allaient avec. Les « PAS de grands carreaux en maths et les petits carreaux interdits en français. Les crayons HB, 2B et ce flutain de cahier de musique petit format une page de portée sur deux. »

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Ça fait bien un mois que la liste est accrochée sur mon frigo alors même que j’avais dit que cette fois ci, on accrocherait RIEN sur le frigo parce que ça fait pas joli quand on a une cuisine ouverte.

Et je n’avais encore rien acheté, prétextant un manque de temps alors que j’avais juste la flemme de devoir réfléchir des heures devant des rayons encombrés de fournitures scolaires.

Pourtant, j’aime bien les fournitures scolaires et cette impression qu’elles nous donnent de recommencer à zéro et proprement. Bon… Peut-être que je préférais surtout ça quand elles étaient pour moi et que je ne m’en occupais pas si ce n’est à les regarder et les ranger dans mon sac de rentrée.

Et puis il y a eu la découverte de services tels que List&Go de chez Auchan qui a dû sortir de la tête de quelqu’un au moins aussi fainéant que moi. Le principe c’est « ça me saoule donc je le fais faire par quelqu’un d’autre ».

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En gros, on se connecte sur la plateforme, on télécharge notre liste de fournitures (une photo suffit d’ailleurs), quelqu’un se charge de nous proposer cette liste sous forme de panier virtuel, on nous prévient par notification, on clique sur ce qu’on souhaite commander et… bah on commande.

Donc en gros, si VRAIMENT on est les pires feignasses du monde, en 3 clics et un code de carte bleue, c’est réglé. Plus qu’à se faire livrer ou à aller chercher tout ça au magasin ( c’est gratuit à partir de 25€) ou en point relais ou à domicile. N’en jeter plus, je voudrais que ces gens aient une statue en leur honneur devant tout collège qui se respecte.

Si jamais tu veux en savoir plus, ils officient sur les réseaux sociaux avec les #LaRentréeQueJaime #Auchan et #ListAndGo.

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Pendant ce temps là, je vais encore glandouiller quelques jours à la playa et prévoir la livraison pour mon retour, histoire d’impressionner le fiston qui commence à se demander si j’ai bien compris l’importance d’avoir ses fournitures pour la rentrée.

Mais si mon chéri, t’inquiète pas, maman le mec de chez Auchan gère. Va chercher une beignet s’il te plait. Au chocolat. Merci.


(j’attends cette MàJ hein les gars)

Cet article a été écrit en collaboration avec la marque, cependant tous les mots présents dans l’article sont les miens.

La petite maison au bord de la plage

Je n’ai pas repris les rênes du blog depuis début juillet.
Certainement beaucoup à cause d’une connexion aléatoire, mais surtout parce que quoi dire.
Ce mois de juillet annonçait enfin les vacances, le soleil, le lâcher prise. J’allais moins être à cran, moins fatiguée. J’allais m’occuper de moi, d’eux. En profiter.
Et puis le mois de juillet s’est écoulé avec chaque jour une annonce dramatique qui sortait de la radio.
Avec chaque jour un levé un peu douloureux où les premières pensées devenaient « cette fois ce n’est pas moi, et demain ? »

Une nouvelle routine pesante est entrée dans nos vies, cette impression de marcher sur un champs de mines la rage au ventre et le cœur en miette.

Alors nous nous sommes échappés dans la petite maison près de la plage.
Cette petite maison qui retient tous mes secrets, mes amourettes estivales, mes bêtises d’adolescente. Cette petite maison qui sent à la fois le soleil et le renfermé, qui est si petite qu’à chaque retour dans la vie réelle, on a cette impression de vivre dans un palace.
Une petite maison qui m’accueille depuis 34 ans. C’est pas rien 34 ans. J’y ai connu des tas de gens, des tas de repas de famille, des nuits où on s’entassait histoire d’être bien tous ensemble le lendemain sur la plage.
C’est ma bouffée de souvenirs, à chaque fois.
Des moments heureux, des clash dantesques, des fous rire et beaucoup (trop) d’apéros.
Une petite maison dans un univers hors du temps où j’ai mes repères et où je me sens à l’abri.

Et pourtant cette année le bruit des vagues n’a pas couvert tout à fait le malaise en moi, la trouille au ventre n’a pas été digérée avec les beignets au chocolat du vendeur ambulant.
On a fait comme si.
Peut-être même qu’on a ri un peu plus fort en se rendant compte qu’il était « déjà » 3h45 du matin, parce que les craintes se planquaient derrière les verres de rosé, et que le rosé préfère de loin quand on oublie de regarder nos montres.
J’espère juste qu’on arrivera à oublier de regarder nos montres sans rosé.
J’espère juste que mes enfants profiteront longtemps de la petite maison au bord de la plage avec toute la naïveté qu’ils méritent encore.
J’espère qu’on pourra encore rire beaucoup sans les poids invisibles qui lestent nos épaules à ne plus pouvoir les soulever par saccades.

J’espère que ça va.
J’espère que ça ira.

cap dagde

Salon de jardin ou jardin de salon, telle est la question.

Tu n’auras pas raté, si tu me suis un peu, que je suis ‘en travaux’ depuis quelques semaines. Bon, ok, depuis quelques mois, mais avoue que c’est pas facile facile de faire des travaux tout seul, surtout quand tu cumules deux boulots, des enfants et un peu de malchance histoire de bien se coordonner pour me ralentir efficacement.

Bref, je commence à en voir le bout. Ne reste que quelques finitions en gros (oui, tu sais, les trucs que tu feras JAMAIS en vrai. Voilà.)

Du coup arrive à grand pas le plaisir de pouvoir profiter pleinement de l’appartement et de ENFIN l’aménager définitivement. Premier constat : cet appartement est biscornu comme ma vie, je suis ravie. Deuxième constat : il est franchement hyper cool aussi. Troisième constat : ok, il serait carrément parfait avec un extérieur.

Parce qu’avoir un endroit à l’extérieur où se poser en tong avec son café du matin, c’est top. Mais bon, on peut pas tout avoir. Nous, on a déjà un chouette salon, hyper lumineux, qui donne l’impression d’être sur une terrasse. Du coup, avec l’été (et le fait que mon salon reste hyper frais malgré la chaleur estivale), j’ai bien envie d’en faire… mon jardin… façon terrasse aménagée.

Genre avec ce genre de choses :

1/ Un hamac Oui, parce que c’est MA maison, je fais les trous que je veux, et le hamac incarne parfaitement le farniente et les vacances. J’en veux !

hamac

2/ Un gros pouf de ceux qui se calent comme on a envie, qui sont imperméables (j’ai des enfants ET des boissons sucrées, il faut que ce soit compatible) et avec des couleurs estivales. On est bon ? Ok. Où est la piscine ?

pouf
Et oui, donc chez Gifi, y’a ce genre d’articles qui coutent rien ou bien moins  !

3/ Des sunjar (des lampes solaires quoi) Parce qu’une ambiance terrasse d’été n’est rien sans les petites lampes qui vont bien, celles-ci sont un must have quand même.

Sun Jar 001

4/ Des assiettes « plage » Parce que ça fait du bien, et que c’est suffisant !

5/ Des VRAIS verres à mojito. Je vous fais pas un dessin, on a tous compris que la principale motivation de se prélasser en terrasse, c’est quand même l’apéro !

Manque le sable et le barbecue et on est bon… Je cherche donc à palier à ces détails (y’a des pschiit qui sentent la pâte à modeler, y’en a peut-être qui sentent les grillades on sait pas).

Cet article a été écrit en collaboration avec la marque, cependant tous les mots présents dans l’article sont les miens.