Ca va bien se passer…

Depuis quelques semaines, je ne peux pas être très présente sur le blog, pour des raisons professionnelles, personnelles et aussi, beaucoup, d’organisation, puisque l’intérieur de ma tête ressemble environ à une zone sinistrée post-tsunami.

N’empêche, si je vous manque vraiment (sinon, faites au moins semblant, pour la forme), je publie toujours mes chroniques chez Evian et Parole de Mamans…

On parle donc de ce dont on rêverait de faire sans enfants, de séjours romantiques (ou presque) et de raté de mère en règle par là-bas, pour rire un peu.

Mais pas d’inquiétude, je vais avoir de quoi biiiien vous faire marrer très bientôt: je DÉMÉNAGE. Ça annonce de belles bourdes en perspective connaissant mes gènes de Pierre Richard.

Stay Tuned.

 

 

Le prix des gosses…

Un jour, un copain m’a posé une drôle de question: « combien ça coûte un enfant ? ».

Je ne m’étais jamais penchée sur la question de façon précise. L’enfant rentre dans ta vie et plombe le budget d’une manière significative, mais rares sont les fois où j’ai voulu compter. Pour ne pas dire que je ne l’avais jamais fait, en fait. Parce que c’est comme ça, on ne fait pas un bébé pour faire des économies, on sait à peu près ce qu’il nous attend, autant ne pas se mettre la rate au court bouillon pour le prix d’un carton de couches.

N’empêche qu’une fois le délire de surconsommation qui nous frappe quand un bébé est annoncé, on a vite fait de se rendre compte que les vêtements de marques en taille 6 mois, finalement, c’était peut être pas aussi nécessaire qu’il nous paraissait au moment où nous introduisions notre CB dans le lecteur de la vendeuse. On apprend. On grandit, même, je dirais.

Alors on commence par faire des points-placard: ce qu’on a, ce dont ils ont besoin. Pas plus, pas moins. Et on rachète en fonction. C’est déjà un bon point pour ne pas avoir dépenser le PIB du Burundi en TShirt aussi magnifiques qu’inutiles vu qu’on prend toujours les 3 premiers de la pile de toute façon, à l’allure où tourne les lessives.

On prend aussi le pli du bon plan: les soldes, la boutique en ligne réduc, les chèques cadeaux de notre CE, le troc entre copines, les vides greniers… bref, parfois il faut se rendre à l’évidence, quand les enfants grandissent, notre portefeuille rétrécit de manière inversement proportionnel.

Alors on prévoit. Souvent à l’avance. Il m’arrive d’acheter les manteaux d’une années sur l’autre, en toute fin de soldes, en pariant sur leur taille de fringues l’année suivante et en ayant que peu de choix étant donné que toutes les belles pièces sont bien évidemment parties dans la frénésie du rabais hivernal.

Sans compter leur taille qui ne fait rien qu’à changer sans arrêt, il faut aussi voir avec le comportement de l’enfant en question.

J’ai de la chance, j’ai des enfants relativement « sage » en matière de roulement sur gravier et/ou gazon, ce qui évite pas mal de soucis de tâches (que même dans une pub pour de la lessive ils renonceraient à essayer de les faire partir) ou de trous (que même ma grand mère elle dirait que là, c’est fichu, elle voit ça de sa fenêtre).

Jusqu’à il y a 2-3 ans en tout cas. Depuis, N°1 se « fait les genoux » régulièrement et Clapiotte, qui ne s’est déplacée que sur les fesses jusqu’à ses 2 ans a eu raison d’une vingtaine de pantalons au bas mot.

Alors j’ai cherché. Des pantalons renforcés en titane au niveau du fessier, des genouillères blindées ou des toiles doublées en fibre de verre.

J’ai pu tester un pantalon qui se disait « indestructible » et dont le prix m’a permis de garder ma plèvre.

Il était fort. Il était confortable. Il était vraiment indestructible.

Et puis il y a eu les matchs de foot dans la cour de récré, les mille heures à quatre pattes sur le tapis à poils ras, les combats de catch improvisés…

3 mois.

Ce qui reste un record à ce jour.

Aujourd’hui, je pourrais répondre à la question de mon ami ainsi: « un enfant, ça coûte du temps, du stress, des caisses d’amour, des tonneaux d’abnégations et la totalité des champs de coton Ouzbeks ».

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L’utérus, cet espace public.

C’est en grande section de maternelle que j’ai fini par comprendre que j’étais une fille… pour toujours. Je pensais naïvement que j’avais le choix d’être un garçon plus tard, peut-être, éventuellement, rapport que je n’aimais pas trop le rose et les jupes et que certains garçons me pointaient du doigt en me « traitant » de garçon manqué.
A l’époque, je me disais que ce n’était pas si manqué que ça puisque si je le souhaitais je pouvais être un garçon, un vrai, un qui les aurait pilonnés de s’être bien moqués de mes pantalons, de mes cheveux coupés court et de mon manque flagrant de candeur féminine.

La découverte ne fût pas si terrible, être une fille avec un cerveau de mec, ça a tout un tas d’avantages non négligeables.

Ça a aussi tout un tas d’inconvénients.

Parce que visiblement, être une fille implique tacitement que tu seras régulièrement au centre de débats à propos de ton statut de fille, de tes propres droits et de la façon dont tu devrais t’occuper de ton utérus.
Notons bien qu’on n’a rarement entendu des gens clamer haut et fort qu’il fallait voter une loi pour la suppression des prépuces ou l’interdiction formel de pisser debout. Étrange.

Je connais encore des personnes qui ont connu les aiguilles à tricoter et qui te racontent leur(s) supplice(s) avec des regards vides qui me font vivre ma vie encore plus pleinement de la savoir aussi libre.

Mais les bien-pensants savent tellement mieux ce qui est bon pour moi. Et ils crient tellement plus fort aussi. On les entend arriver avec leurs psaumes et leurs idées si étriquées qu’elles nous fouettent sèchement la liberté d’avoir un corps qui nous appartient.

Ai-je besoin de venir ici vous faire l’apologie de tout ce que les femmes ont fait pour nous 40 ans en arrière, à une époque où nous n’étions, pour la plupart ici en tout cas, pas né(e)s. Belle aubaine que de naitre quand le travail a été fait, n’est ce pas ? Un beau confort, même pas la peine de s’en faire, on arrive et on met les pieds sous la table.

Aujourd’hui j’ai les cicatrices de mon corps et de mon cœur qui me tiraillent et qui me demandent de faire attention à ce que j’ai et à ce qu’on essaye de m’enlever.
J’ai des envies de bâillonner la bêtise et le non-respect de l’autre à en faire s’étouffer les bigots gesticulant dans la rue.

Viens donc me dire de quel droit tu veux régir mes entrailles, mon futur, mon histoire, mes plaies et ma vie. Je t’attends.

Si seulement. Si seulement toute cette bêtise, cette ignorance teintée d’obscurantisme pouvait peu à peu disparaitre au nom, simplement, de la considération, du respect et de l’estime de soi et de son prochain.

Si seulement on savait parler des hommes, des femmes et de la sexualité dans son ensemble d’une manière saine et objective et ce, dès très jeune, ne serions-nous pas plus conscient de notre corps et de sa valeur ? Ne deviendrions-nous pas tous plus tolérants et respectueux envers nous-mêmes, nos envies, nos désirs, nos convictions et ceux des autres ?

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« On fait un marché:
Tu ne légifères pas sur mon utérus et je ne te coupe pas les couilles.
Deal ? »

Je soulève justement la question car elle est étudiée en ce moment par le gouvernement sous sa version « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe » rédigée par L’OMS.
Une sorte de gros pavée théorique sur comment et pourquoi faire rentrer l’éducation sexuelle à l’école et ce, dès 4 ans.
Oui. 4 ans.
Je vois déjà ces parents outrés, gesticulant en hurlant au scandale parce que 4 ans, mais c’est trop jeune Madâme, ce pauvre enfant qui n’a rien demandé, il s’en fiche bien de savoir ce qu’est le plaisir.
Pourtant, moi, je connais une petite fille qui jouait à faire du cheval sur un accoudoir de canapé et qui a réitéré l’expérience plusieurs fois jusqu’à se faire surprendre. Elle avait 4 ans et elle a eu honte hein. Mais on ne lui a pas expliqué pourquoi. Ni comment. On l’a laissée dans l’embarras avec son irrépressible envie de recommencer et la trouille de faire quelque chose de mal. Elle avait 4 ans et elle aurait bien eu besoin que quelqu’un lui explique, avec des mots adaptés à son âge.
Mais parfois, en famille, les choses ne se disent pas. Ou mal.
Aujourd’hui elle se dit que c’est bien dommage, parce qu’elle sait que tout ça, en fait, c’est bien naturel. Que les petits garçons se tirent sur la quéquette et les petites filles jouent au docteur avec les museaux de leur nounours.
Aborder la sexualité infantile n’est ni sale ni mauvais. L’information sur le sujet, si elle est donnée de manière consciente et adaptée ne pourra être que bénéfique. Mieux se connaitre, mieux connaitre l’autre, savoir où s’arrêtent nos droits par rapport à nos envies, savoir dire non, savoir et pouvoir s’exprimer sur le sujet…

Et pourquoi pas ?
Et si en se connaissant mieux tout de suite on arrêtait de croire que les utérus, les vagins et les prépuces sont des espaces publics où on peut librement déverser sa bile intrusive et irrespectueuse ?

Vous avez 3 heures.
(oui, je suis énervée aujourd’hui ;) )

Notes:
Vous pouvez cliquer sur le lien plus haut rapportant à ces recommandations afin de vous faire une idée juste de ce dont on parle.
Je peux vous laisser aussi aller voir un article abordant le sujet sur les site des Vendredis Intellos.
Ce sont de vraies questions que je me pose, si on peut éviter les jets de pierres, tout le monde s’en portera bien mieux.

Cuisine Companion: le robot magique (sponso)

Vendredi dernier, j'ai fait typiquement le genre de chose que je pensais inconcevable et que le blog m'a amenée à affronter: assister à un événement culinaire.

La cuisine, ce n'est pas pour moi. A l'heure où j'écris ces lignes, mon four balance encore des relans de gratin brulé, c'est pour dire.

Mais la curiosité a été plus forte.

Me voilà avec mes copines Sophie et Virginie en partance pour ce qui est pour moi le bout du monde de Lyon, à savoir Limonest. Zone commerciale. Darty pour être bien bien précise. Nous avons été conviées à assister à un concours culinaire entre trois participantes qui oeuvraient telles des chefs avec chrono, recettes imposées et jury.



Louise, Elisabeth et Solenne après une sélection préalable, avaient toutes trois reçu le nouveau robot muti-fonction-qui-fait-même-fax-si-tu-veux chez elles pour apprendre à manier la bête: le compagnon culinaire le fameux et tant attendu futur meilleur ami, votre Cuisine Companion de Moulinex.
Vendredi, donc, elles se défiaient.

Et nous ? Nous, on a regardé et on a mangé plein de trucs. On est dévouées, c'est incroyable.

Le "Guac" (oui, je regarde trop Moi Moche et Méchant) de Solenne, Les Briques au poulet de Louise et les croquette jambon-fromage d'Elisabeth.
Mon verdict: les croquettes. Tellement bon qu'après ma bouchée, j'ai eu des crampes d'estomac. J'étais frustrée de ne pas en avoir plus.


Milkshake vanille-banane de Solenne, chocolat chaud de Louise et crème anglaise d'Elisabeth.
La crème anglaise l'emporte haut la main pour moi.On se refait pas.

Après donc deux fois 3/4 d'heure de mise à l'épreuve, pendant lesquelles j'ai tweeté des blagues à base de poche à douille, de calotte et de banane (on se refait pas, bis), les candidates ont levé les bras et le jury a pris sa décision. Solenne l'a emporté. Mais les deux autres candidates n'avaient pas démérité.

Ce robot a un coût (et pas des moindres, 700 euros tout de même), alors je me pose une question: est-ce que ce genre d'engin quasi magique qui sait tout faire pourrait me faire faire, à moi, feignasse de la cocotte, des petits plats plus évolués que les coquillettes au jambon ?

J'espère avoir l'occasion de tester un jour pour me faire mon propre avis de paresseuse.

Dans tous les cas, j'ai passé un bon moment, c'était convivial, détendu, bon enfant… et bon.

Plus d'infos ici: www.cuisinecompanion.moulinex.fr

 

Article sponsorisé

Papa, mode d’emploi.

papa

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Mise en marche

Crier fort. Très fort. Éventuellement, prétexter un but à la télé.

En mode nocturne, mettre un bon coup de pied au niveau du tibia ou retirer la couette violemment.

 

Que faire en cas de panne ?

Appeler Maman. Ou SA maman.

 

Batterie / Autonomie.

Le papa est régulièrement sujet à des baisses de régime du type micro-sieste en après midi. Les batteries se rechargent d’elles-mêmes )à ce moment là.
MISE EN GARDE SPECIALE : il se peut que le Papa mime un soucis de batterie simplement pour avoir la paix. Contourner le problème en l’ignorant complètement.

 

Garantie :

Le Papa peut connaître quelques dysfonctionnements du type :

-Contrôle de sa force niveau zéro, amenant régulièrement le greffon à toucher le plafond lors du jeu « à dada ».

– légères inconsciences du genre : laisser jouer le greffon avec une boite d’épingles.

Ces problèmes, indépendant de notre volonté, ne pourront être pris en charge dans la garantie constructeur.

Les bugs seront à réajuster avec le temps.

Le Papa est garantie à vie, sauf vice de forme.

La garantie à vie concerne :

les plages horaires bagarre

L’apprentissage de nouvelles bêtises

La fonction sécurité

La mauvaise foi

l’amour

Mode emploi de la maman ——>ICI

Maman, mode d’emploi.

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Mise en marche :

Criez fort. Ou doucement. Ou tousser. Ou péter de façon suffisamment étrange pour éveiller un stress.

 

Que faire ne cas de panne ?

Contacter papa.

Batterie / Autonomie

Un temps d’adaptation sera certainement nécessaire. A terme, un rechargement de 5 heures pourra suffire pour la faire tenir une journée entière.


Garantie :

Il est possible que la Maman rencontre quelques légers dysfonctionnement à l’usage :
Les problèmes tels la fatigue, le stress, la première soirée trop arrosée, une nouvelle grossesse ou un greffon insomniaque peuvent éventuellement jouer sur son humeur. Ces problèmes ne sont pas pris en charge par la garantie.
Les bugs devraient se régler naturellement avec le temps.

La Maman est garantie à vie, sauf vice de forme.

La garantie à vie concerne :

Le radotage : « A table », « Ca va ? », « T’es sûr que ça va ? », « Non », « J’ai dit NON ! »

Son côté crampon

Sa capacité à critiquer vos futurs conjoints

son empathie

Son amour.

Mode d’emploi du papa —->ICI

Les bonnes résolutions made by les greffons.

Cette année, je n’ai pas pris de bonne résolution. Zero. Nada. Rien de rien.

En tout cas, pas pour moi.
Non, cette année, j’ai plutôt fait une liste de bonnes résolutions pour les deux greffons qui me servent d’enfants:

1: On arrête les miasmes.
Parce que c’est bien gentil, les enfants passionnés par les collections, mais y’a la Sécu qui va commencer à ouvrir une enquête pour fraude et puis j’ai plus d’anti-cernes ni de Lexomil).

2: On demande gentiment. Et poliment.
Parce que « J’ai SOIIIIF », « De l’eauuuuuu », « fais mes lacets » et « j’ai fait cacaaaaaa viens m’essuyer », sérieusement, c’est plus possible. L’esclavage dans cette maison a été aboli définitivement après que vous ayez cru bon de prendre mon utérus pour une piste de break dance. Que ce soit BIEN CLAIR.

3: On déblaye au moins le sol.
Parce que depuis que ma voûte plantaire peut s’emboiter dans des briques Lego de 6 plots, je suis vachement moins tolérante. Ceci est non négociable. Surtout avant de dormir (voir point suivant).

4: On dort. Pour de vrai.
Parce que non, ça compte pas de dire « on s’est couché vachement tôt un samedi soir quand même » alors que vous avez chacun bringuer dans vos lits entre 20h15 et 23h11 et que je n’ai pu voir que 15 minutes hâchées d’un épisode de Game Of Throne (la saison 1, rapport que vous me faites le coup à chaque fois.).

5: On laisse dormir ses parents.
Parce que maintenant que vous êtes grands, le dimanche, vous vous sortez vous mêmes les tartines, le Nutella et le couteau pour étaler l’un sur l’autre. AU PIRE, vous trempez directement la tartine dans le pot familial. Je m’en fous. Je veux DORMIR après 7h38 le dimanche. C’est tout.

6: On fait plus « pffff » à chaque proposition d’activité.
Parce que oui, je sais, la maman de Paul elle est trop cool d’emmener ses enfants à Disney pour le week end. Nous, on va voir tata Micheline-qui-pique et c’est comme ça. Prenez sur vous. Je vous apprends l’abnégation, et je vous jure que ça vous servira, quand vous aurez des enfants. Plus qu’un serre-tête de Mickey lumineux.

7: On se calme sur les fournitures scolaires.
Parce je conçois très très bien que le tube Uhu soit olfactivement attrayant, mais ce n’est pas une raison pour en boulloter un tube par semaine. Et je ne souhaite même pas savoir de ce que vous faites de vos feutres. Juste, maintenant, VOUS ARRÊTEZ.

8: On se lave les dents.
Parce que sincèrement, je vous laisse régulièrement m’humilier au réveil en me faisant remarquer mon haleine de yack, mais sachez que vous avez mes gènes… C’est dit.

Je vous aime fort.

Maman.
Qui croit en votre potentiel.

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Voilà, c’est fini

(et hop, paye ta chanson dans la tête, ne dites pas merci, je suis comme ça, remplie de générosité, c’st mon côté Mère Thérésa)

Voilà, 2013 se termine et avec cette année s’ancrent un gros tas de souvenirs, des beaux, des moins beaux, des drôles et d’autres qui nous auront tiré la larme comme il faut, au point parfois de se dire qu’il fallait que ça se finisse. Et puis non. Et puis… On y est, finalement.

Une fois de plus, j’ai passé une année riche. Riche de vous, riche de tout.

On a fêté des 8 ans et des 4 ans, on a fait la fête, on a voyagé, on a profité. On s’est un peu insurgé, aussi, parce qu’il ne faut pas perdre non plus notre capacité à râler.
Je ne crois pas l’avoir déjà fait, mais étant donné cette belle année écoulée, je tenais à faire une petite rétrospective sur 2013. Un pense bête de ce que vous avez aimé, ce qui vous a marqué et ce qui a ponctué la vie de ce blog et la mienne… Bref… retour en liens et en images pour clore cette belle année et en démarrer une encore meilleure.

Vous avez aimé pleurer, un peu, beaucoup, passionnément, en parlant de choses dures, d’autres un peu moins et encore d’autres juste pour crier plus fort, ensemble.

Mais comme à chaque fois, on a vraiment bien rigolé… Genre quand on a pris l’avion ou quand on a trop bu.
On a vu des stars accoucher, des stars dans mon salon, on est allé en vacances, à Dubai, en Turquie, à Djerba, à la montagne ou à la mer….
On a arrêté de dormir, on a eu la loose et on a testé les services clients.

J’ai eu la chance de passer une journée VIP à Roland Garros, de faire des émissions super chouettes avec mes copains, dont une en total direct, de tourner des vidéos débiles, aussi… de rencontrer encore beaucoup de monde, de découvrir de nouvelles amitiés auxquelles je tiens particulièrement.

J’ai aussi hâte de refaire un projet photo comme celui de cet été. De remettre notre projet « lumignons » l’an prochain. De reboire des tas de cafés dans mon fief.
J’ai écrit un peu moins sur le blog, mais beaucoup plus chez Evian ou Parole de Mamans

J’ai hâte de rire, encore, de créer, toujours.

Un bilan plus que bien rempli.

Avec une suite en 2014 qui devrait mouvementer ma vie encore un peu plus.

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On va pas s´dire au revoir comme sur le quai d´une gare.
On va se dire bonjour, et gardez votre humour.

JE VOUS SOUHAITE UNE BELLE ENTREE EN 2014

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T’as vu ta tête ?

Je ne vous demande pas si tout va bien ? Normalement, aujourd’hui, vous digérez tranquillement les calories, le trop plein de bulles, les trop nombreux cadeaux et les quelques embrouilles familiales, preuves que votre réveillon de Noël a été… normal.

Si vous avez la chance de ne pas avoir repris le boulot dès aujourd’hui, alors peut être prendrez vous le temps, entre deux tisanes digestives, de trier les 300 millions de photos prises entre les journées d’hier et d’avant-hier.

Ici, on n’a pas été super au taquet concernant les photos, rapport que la batterie n’était pas chargée. Mais on peut dire merci aux smartphones d’avoir immortaliser les têtes des enfants à l’ouverture des cadeaux.

Comme d’habitude, on a essayé de me prendre en photo. Mais moi, les photos, j’aime les prendre, pas être dessus.
Pour éviter de voir mon visage sur papier mat, j’ai trouvé une super technique: la grimace.

La grimace, c’est mon truc. Tous ceux qui se sont crus plus fort que moi ont dû rendre les armes. Une photo de ma tronche sans grimace a plus de valeur qu’un Picasso période cubisme. C’est presque devenu un challenge. Le mien, mais aussi celui de ma famille et de mes amis qui tentent leur chance. Et je ne vous parle même pas des quelques photographes professionnels qui ont croisé ma route depuis ce blog. J’ai cru entendre « enfer » et « misère ». Parfois dans la même phrase, pendant une tentative désespérée de m’avoir… pour un article dans le journal. Au final, il a pris celle où j’avais le doigt dans le nez. Il est sous anti-dépresseurs aux dernières nouvelles.

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Une amie me faisait remarquer que faire attention à son image sur internet était tout de même de rigueur quand on avait un profil public (genre quand on est blogueuse quoi). Du coup, j’ai tapé « Cranemou » dans Google image, pour voir où j’en étais. J’en suis au niveau -12 de la photo vendeuse.

Et le pire ? C’est que j’initie avec grand plaisir mes enfants à ce petit challenge du quotidien. Et on sent qu’il y a eu transmission génétique à ce niveau là.
J’ai même un album de grimaces. Tous les gens qui croisent mon chemin ont des chances de s’y retrouver un jour, sur ma demande. Une vraie collection.

La grimace, c’est la vie.

Du coup, quand je vois des concours photos comme chez Too-Short en ce moment, ça me démange beaucoup de participer… Mais vous comprendrez que si je le fais, je vous enlève quasiment toutes vos chances de gagner. Je suis passée en niveau professionnel, ça serait trop injuste…
(mais vous, vous pouvez y aller, y’a 4 x 10 places de ciné à gagner… et c’est marrant, et jusqu’au 6 janvier).

Sinon, je vous préviens, je le fais, et je rafle tout…

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OUais… même avec TP, je sais…