En vrai c’est mieux… et HOP ! (sponso)

Ma famille est complètement disséminée dans la France et le monde.
Mes parents vivent à l’étranger, mon frère en Bretagne et juste avant dans les DOM TOM.
Mes amis, à force de déménagements, vivent de pareille manière. Ma carte du monde est ponctuée de petites épingles représentants tous ces gens qui me sont chers et avec qui je ne discute que par Skype ou message privé facebook.Tous ces gens, je ne les vois quasiment jamais en vrai.

Les relations numériques sont bien pratiques pour garder le lien, maintenant que lécher un timbre et sortir sa plume d’oie sauvage est désuet. Toujours est-il que les bisous qui claques et les verres qui tintent me manquent. parce qu’en vrai, c’ets mieux.

C’est en partant de ce constat que la compagnie aerienne hop! a créé sa nouvelle campagne #envraicestmieux, comme démonstration de sa promesse, HOP! propose de passer du virtuel au réel. La compagnie a permis à des familles, couples, amis, qui vivent éloignés les uns des autres, de surprendre leurs proches avec une expérience émotionnelle unique. La vidéo est tout ce qu’il y a de vrai, et ça fait du bien:


Ca donne envie d’aller les voir en vrai hein ??? Moi aussi. (oui, non, j’ai pas DU TOUT eu la larmichette).
Vous me manquez les copains, si vous me lisez !

HOP! donne également rendez-vous à ses internautes sur :
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Hop! en quelques chiffres:
• Un programme dense avec 510 vols quotidiens et 129 destinations
• Une flotte moderne de 93 avions de 48 à 100 sièges
• Des tarifs à partir de 59 €* TTC l’aller simple


Article sponsorisé

#LesEnfantsCestLaMerde : compilation

[Sachez que ce hashtag « Les gosses c’est la merde » est un copyright de mes amis Sandrine et Jean Philippe, qui ont bien résumé l’idée. Je le presque-vole donc sans honte aucune]

Vous ne me suivez pas encore sur la page Facebook du blog ? Dommage, vous ratez les petites perles de Clapiotte et N°1… Je vous en fais une compilation non exhaustive afin de rattraper le retard, si jamais (et aussi, pour garder une trace, quand ils me présenteront leurs amoureux, je me ferai une joie de partager ça pendant un repas de famille).

 

« Maman, mercredi au stade ils ont dit un gros mot »
« ah ? »
« Marcel ! Marcel ! Montre ton cul ! »
#OLOM

 

Les enfants qui se posent devant toi quand tu dors, sans faire de bruit, jusqu’à ce que tu te réveilles en faisant une crise cardiaque…. SALES PETITS PERVERS !

 

Se faire les ongles au feutre… Je renie mon lien de parentalité avec cette enfant qui n’a aucun goût.
#LesEnfantsCestLaMerde
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« Toi, t’es mon joueur de foot preféré ».
Clapiotte qui drague ouvertement les jeunes de l’OL….
Je veux mourir.

Aller sur le balcon et chopper Clapiotte tentant discrètement de fermer le volet derrière moi…
#LesEnfantsSontNosAmis

« OOOoooooh REGARDE UN RENARD !!! »
Le berger Allemand, cet animal sauvage…

On a retrouvé d’où venait l’odeur de marée qui nous collait à la peau depuis notre retour…
RIP les 7 Bernards L’Hermites retrouvés dans les poches du gilet de Clapiotte (qui passe la douane sans soucis donc)
(à 8h du matin j’aime autant vous dire que je l’ai pas tres bien vécu)

« J’en ai marre que vous ne finissiez jamais, en plus c’etait des pâtes! La prochaine fois je vous fais de la cervelle et du cœur, vous aurez une bonne raison de pas manger »
« Oh ouiii, et je pourrai avoir des triangles aussi ? »
Clapiotte 1 – Menaces 0

Sur le carnet de santé, pour la visite des 3 ans, c’est écrit, entre autres : « sait s’habiller seul ».
Donc non hein.
Elle sait pas.
Par contre elle sait roter son prénom. Ca doit bien être dans le listing de la visite des 17 ans ça non ?
Je pense que cette jeune fille est précoce. En fait. C’est tout.

« Maman, me parle pas de trop près »
CA, c’est dit.

J‘explique à N°1 ce qu’est un tie-break. Plutot mal.
« Oui, bon, j’ai rien compris. Tu ferais mieux de faire à manger en fait »
Nan mais… mais…

« tu fais quoi? »
« Bah… je regarde la télé ».
Normal.

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« Tu as lavé tes dents quand exactement Clapiotte ? »
« La dernière fois »
-Mamaaaan! Au secouuuurs!
-QUoi?
-Clapiotte me traite de « son chéri »!
-Rho… bah c’est mignon….
-MAIS ELLE ME LÈCHE LES JOUES!

A QUI sont ces enfants?

 

« Abraca raba, maman t’es cranformée en patate de vache »
(avec le coup de baguette dans la tête qui va bien)
Et dire que je l’ai veillée deux nuits durant pour surveiller ses pics de fièvre.

 

Et en même temps, voilà d’où ils viennent:

« y’a une fille, elle était prête a appeler le SAMU parce qu’elle avait la main toute bleue… Et puis elle s’est dit que peut être c’était son nouveau jeans qui avait déteint… »

 

« y’a une nana (que je ne connais pas, hein) (evidemment) qui a galéré 1h sur un kayak avant qu’un mec vienne la chercher et explose de rire en constatant qu’elle etait assise… à l’envers…
Voilà, voilà… »

ET EN MEME TEMPS, voilà d’où je viens:

En fille attentionnée, j’envoie une photo de Clapiotte chez le coiffeur à ma mère pour lui faire plaisir (ils sont loin et elle adore suivre nos aventures formidablement excitantes par mail).
Réponse à mon mail:
« Elle a l’air sage, tu lui as donné du Téralène ou quoi? »
#LesChiensFontPasDesChats

 

Voilà voilà voilà… C’est bientôt les vacances non ? Ca m’a fatigué de me rendre compte qu’on était un peu tarés par ici !

Le dico des Parents à gagner, c’est maintenant !

Je vous en ai parlé et là aussi, il est sorti depuis une bonne semaine, ça y est et sachez que j’adoooore recevoir vos photos de mon livre dans les rayonnages de vos librairies ou de  votre bibliothèque personnelle;… c’est à la fois ultra étrange et complètement irréaliste pour moi, mais toujours un plaisir, alors merci merci merci de ces partages !

J’avais promis de vous faire un cadeau, et voilà, nous y sommes.

A partir d’aujourd’hui et jusqu’à mardi 22 avril 23h59, vous pouvez tenter de gagner un exemplaire du Dico des Parents des éditions Kero.
Un exemplaire est à gagner sur ma page Facebook et un autre ici même.
C’est très simple, il vous suffit, en commentaire, de trouver une suite au titre « Le Dico des Parents… »
C’est le même principe sur la page Facebook, vous pouvez aller voir du coup et tenter votre chance là bas également.

Je procéderai à un tirage au sort avant notre départ en vacances afin que tout soit finaliser avant que je m’envole (mais on en reparlera, de cette histoire de vacances)

Évidemment, sur ce coup là, si vous voulez partager, crier sur les toits, tagguer les murs de votre ville pour parler de ce concours (ou juste du livre, vous pouvez aussi), je ne suis pas contre. Il n’y aura rien de plus en échange que ma gratitude et un sourire niais, certes… mais bon.

(AH, et pour les lyonnais, n’oubliez pas, demain 17/04 à partir de 17h (jusqu’à point d’heure), je serai à La Parenthèse, 3rue Romarin, Lyon 1e, pour une séance de dédicace

Je vous souhaite bonne chance et encore merci mille fois pour vos retours si chaleureux et enthousiastes !

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Histoire de bonnets.

« Just a coincidence, it’s also boobs ! »

Que vous soyez sur facebook, twitter ou instagram, vous n’avez pas pu échapper à une tendance de plus en plus répandue, celle de se prendre en photo de manière à montrer, « l’air de rien » son décolleté. En contre-plongée, vu de dessus, en selfie, via un miroir ou grâce à un ami serviable et dévoué, tous les angles de vue y passent. Le bout de sein, c’est la base du buzz, à en croire cette pratique répandue.

Je suis connectée sur les réseaux sociaux en quasi permanence, j’ai dû voir les seins d’environ 18 024 femmes de tous horizons.
De l’esthetique au carrément vulgaire, Athos et Porthos sont régulièrement exposés en cadrage serré sur des bustes engoncés dans des soutien gorge à te relever les gardes-côtes jusqu’à la glotte.

Moi, je fais des photos de grimace.

Je préfère.

Ca marche moins bien au niveau du taux d’engagement du lecteur en revanche.
Moins vendeur.

Mais il faut se rendre à l’évidence, même si je voulais m’amuser  à titiller la rétine du peuple en vendant sournoisement des rêves de dunes et d’étalage de fruits rebondis, je ne pourrai point.

Non.

La nature est ainsi faite à te fourguer les fesses de Kim Kardashian avec les seins de Vanessa Paradis et le nez de Rossy de Palma. La loterie génétique, ça s’appelle.

Même deux grossesses n’auront pas eu raison de ce bonnet A. Quelques mois, tout au plus, et le bonnet B a fini par passablement échouer son intronisation sous mes débardeurs Petit Bateau en XS.

Malgré ce manque flagrant de relief je ne renonce pas à fréquenter les magasins de lingerie.
Les magasins de lingerie, eux, par contre, il faut croire qu’ils ont déclarer la guerre froide à toutes celles qui rentraient dans leur boutique pour acheter autre chose que des culottes strings (ouais, y’a plus que des strings, t’as vu ça aussi ?) si elles ne faisaient pas entre du 90B et du 95C. En dessous, t’as qu’à porter des brassières. Au dessus, t’as qu’à investir dans des trucs de vieilles.
Du moche, donc,dans les deux cas.

Tu veux des trucs jolis, t’as plus qu’à aller gouter le bistouri ma cocotte, on n’est pas dans la norme. Et chez Etam comme un peu partout, la norme, c’est de pouvoir faire un selfie de tes seins sur instagram sans qu’on ait besoin de toucher au zoom dans un sens ou dans l’autre.

Je vais don créer la ligue révolutionnaire des seins en colère. Un genre de collectif anti-brassière pour tous.

Je cherche un trésorier pour l’association.

soutien gorge brule

Je suis quiche troisième Dan en taux de change [sponso]

Depuis quelques temps, je je suis prise de bougeotte aigüe.
Besoin de recommencer à voyager, de voir ailleurs si j’y suis, de rencontrer d’autres gens, de voir d’autres choses.

Ma seule condition pendant un voyage, c’est de dormir dans des endroits sains avec toilettes et douche. Je m’adapte au reste.
A vrai dire, le reste, je m’en fiche un peu, je prends ce qui vient.
Evidemment, mes deux derniers périples à l’étranger étant Dubaï et la Tunisie (au Club Med), autant vous dire que je la ramène pas trop niveau confort. Du coup, je m’entraine quand je dors à Paris pour me rappeler que tout n’est pas all inclusive dans la vie.

Le truc auquel, en revanche, je ne fais jamais attention, c’est le taux de change.

Je pense que j’ai buggué en CM1 quand on a essayé de me faire résoudre des problèmes dans lesquels Jean Michel devait partir dans l’Ohio avec 5 francs soixante-quinze pour s’acheter des bonbons en dollars.

Du coup, je pars avec ma carte bleue et je paye avec. Et je ne vois pas la couleur de la monnaie locale.
Et je pleure en regardant mon relevé de compte en rentrant, en constatant l’étendu des dégâts dû aux frais bancaires de cette façon de faire.

Vous allez me dire que vu que je le sais, pourquoi donc ne fais-je pas l’effort de me farcir le bureau de change du coin ? Bah parce que, pour commencer, je suis une feignasse devant l’Eternel et pour continuer, je me dis toujours que « ça va me souler » et « je vais me faire avoir parce que peut etre que le bureau de change 800 mètres plus loin vaut plus le coup, ou alors sur place peut être »… mais comme je renonce à comparer rapport au premier constat sus-cité, je reste avec mes frais bancaires. On se refait pas.

Alors après, quand on me présente des services du type de ceux proposés par Travelex, je me sens un peu niaise. Parce que du coup, j’ai d’autres solutions que je ne connaissais pas à ma portée. Et en ligne. C’est bien en ligne, parce qu’à force d’être derrière mon écran, je suis légèrement devenue phobique de la queue. (Je vous ai vu sourire).

Par exemple, Travelex a créé la carte prépayée Cash PassportTM  (qui existe en 3 devises Dollars US, Dollars Canadiens et Livres Sterling, mais peut être plus bientôt ? Hein ? hein ? Tu veux pas faire les Dirhams dis ? Rame. (Je suis tellement drôle)) qui fonctionne comme une carte bancaire et permet de mieux contrôler les fameux taux de change et d’éviter de se déplacer avec de grosses sommes en espèce.
Gnagnagna, suffisait d’y penser.

Les services de cette société, c’est aussi la rapidité de la mise à disposition des devises (48h pour 9 devises majeures parmi les 55 proposées). Pou les mous du genou comme moi, c’est un vrai plus.

Bref, je vais peut être bien faire ça pour avoir un minimum de liquide (parce qu’en fait, en cas de problème, ça peut bien servir, à défaut d’une CB qui ne passera pas forcément partout) (genre dans le désert quoi).

Sinon, je pensais aussi partir visiter la Dordogne.

people in the airportTu vois l’avion ? Bah dedans y’a Maman. Sans son portefeuille donc.

 

Le Dico des Parents est làààààà

C’est un peu comme le D-Day à l’intérieur de moi, entre excitation et trouille au ventre, aujourd’hui est la date officielle de la sortie de mon livre « Le Dico des Parents », chez Kero Editions. Un livre co-écrit avec le génialissime docteur Alain Benoit sous la houlette de Véronique Mougin, journaliste et coordinatrice du projet.

Un livre avec beaucoup de pages dedans (oui, un chouille plus que 500, ce qui vous donnera l’occasion de vous procurer, outre un excellent bouquin, un cale porte digne de ce nom, voire un joli parpaing qui accompagnera le greffon pour dormir. Mon côté moulti-tâche n’a pas de limite).

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Un Dico des parents, sinon, ça cause de quoi ?

Pour en rire et se détendre, chaque thème est traité en « avant/ après », avec les définitions entre avant d’avoir des enfants… et ensuite. Suivi d’une intervention du pédiatre, plus sérieuse mais non anxiogène, qui nous donne des clés, des conseils (et des bons) de manière claire, sans tabou ni jugement. A la fin de chaque définition, nous avons essayé d’ouvrir le thème avec un encart « pratique » renvoyant vers des livres, des films, des émissions, des blogs ou tout autre outil pouvant servir).

On a beaucoup travaillé.

On a beaucoup attendu.

On est un chouille stressé, un poil excité.

On est tous très fiers de vous le présenter enfin: aujourd’hui, dans toutes les librairies (ou presque), vous pouvez nous retrouver et nous lire, de « Abnégation » à « Zen » en passant par le « Baby Blues », le « Kamasutra » et « Sucer » (si si).

Pour vous faire une idée, vous pouvez lire les premières pages en suivant le lien des Editions Kero.

Si vous n’en pouvez plus d’attendre, il est en vente en ligne ICI ou LA, sinon, dans votre librairie de quartier, en rayon ou sur commande.

Demain matin, dans Les Maternelles, sur France 5, vous pourrez même voir le pédiatre Alain Benoit en pleine action, à ne pas rater !

Et pour les lyonnais qui passent par ici, une séance de dédicace est organisée en association avec la librairie du Tramway. Elle se déroulera à partir de 17h le jeudi 17 avril au restaurant salon de thé La Parenthèse, rue Romarin dans le 1er arrondissement. Je serai sur place jusque tard, comme ça on pourra discuter, échanger, rigoler et boire l’apéro aussi. Vous pouvez venir avec votre exemplaire ou en acheter un sur place (mais le stock sera limité).
L’événement est annoncé sur Facebook pour plus d’info.

Et puis parce qu’il faut bien profiter de nos petits moments de gloire, un article de Sandrine Rancy, ce matin, dans Le Progrès (merciiii !)

progres

C’est PARTI !

 

Benny Hill à Dallas ? Oui, c’est moi.

Il y a peu de temps, je changeais ma « bio » twitter en mentionnant que j’étais la fille de François Pignon.

C’est un fait.

Et ça n’a jamais été autant le cas qu’hier.

Ma vie, c’est Dallas.

J’ai même un côté Sue Ellen un samedi par mois.

Hier matin, j’avais rendez vous pour une interview pour Le Progrès. Commencer la journée façon people d’un jour, c’est quand même quelque chose d’un peu fou, quand on y pense.

J’ai enchainé avec un petit rencard à la librairie de mon quartier pour organiser des séances de dédicaces sur Lyon. Vie difficile.

Bon, derrière, j’ai dû me farcir un aller retour de 40 minutes juste pour payer ENFIN le club de tennis de N°1, puisque visiblement, le mercredi matin, penser à la raquette suffit à occuper la totalité de mon cerveau. Depuis un mois donc.

Le tennis de N°1, c’est à Gerland. Aller à Gerland un jour de match OL-Juventus, c’est carrément suicidaire. J’avais donc bien calculé mon coup pour arriver tôt. Ce qui ne m’a pas empêché de tomber sur un car d’italiens fortement perfusés à la bière qui avaient les festivités faciles et qui m’ont embringuée un temps dans une ronde endiablée devant le stade.

En même temps, je suis joueuse, et j’ai un Master 2 en ronde.

Retour dans la vraie vie, j’avais un rendez vous avec une copine pour bosser un peu, c’est pas tout de danser la gigue.

En un coup de métro, j’arrive dans mon quartier où j’attends mon bus.

Je check mes mails sur mon téléphone, puis mon facebook, mon twitter, mes mails, mon instagram, mes mails, mon facebook, mon twitter, mes mails… Je lève les yeux pour voir que je viens de tuer 2 minutes. PLus que 3 avant l’arrivée du bus.

Je re-check mes mails, mon faceb…. Mon téléphone disparait de ma main.

Il était là et POUF, il était plus là. Je tourne la tête en constatant qu’il est dans la main d’un jeune petit con de merde qui court.

OUH PUTAIN, j’ai crié. Et j’ai couru. J’ai couru. J’inspirais fort et je hurlais « ARRÊTEZ LE » en expirant. Sans m’arrêter.

Je courais drôlement vite.

Je criais drôlement fort. Je traversais des rues, je prenais des raccourcis. C’est mon quartier.

ARRÊTEZ LE !

« Elle courent vachement vite tes baskets » m’aurait dit N°1.

Je cours encore. Je cours tellement vite dites donc…

Mes jambes courent seules, mes cordes vocales alertent les passants qui me regardent comme si je venais d’une autre planète.

C’est qui cette folle ?

Pourtant lui aussi il court.

Mais c’est moi qu’on regarde.

Il court mais je suis derrière lui. Pas loin. Je cours aussi vite que lui et j’ai jamais aimé perdre à la course.

Il tourne la tête et perd un mètre ou deux. Je suis pas loin t’as vu ?

ARRÊTEZ LE !

Il jette mon téléphone sur le trottoir et continue sa course. Moi aussi. Il ne s’en sortira pas comme ça.

STOOOP ! ARRÊTEZ LE BON SANG !

10 hommes, 15 peut être, lui tombent dessus.

Je tombe par terre.

Il devait bien mal connaître ce quartier pour passer devant ce café bondé toute la journée.

Un énième homme me ramène mon portable et me porte jusqu’au café. Les autres me ramènent le voleur qui se sent bien minable de s’être fait courser par une fille deux fois moins grande mais deux fois plus vieille.

DÉGAGE !

Presque remise de mes émotions sous le regard bienveillant de ces bons samaritains, je retourne à mon bus. En boitant un peu. Bon ok, beaucoup.

Je rejoins mon amie.

La vie reprend son cours.

On finit la journée en fêtant mon livre au champagne.

Ma vie c’est Dallas.

Mais je cours drôlement vite.

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Cerveau de mère-lent(e) (no poisson d’avril inside)

J’ai emménagé depuis maintenant 3 semaines. Il reste quelques cartons un peu partout, faute de meubles pour y déverser leur contenu, mais globalement, on commence à se sentir à l’aise dans ce nouveau chez moi.

Le vrai soucis du déménagement, ce n’est ni le rangement, ni les travaux, ni la vis manquante de l’armoire Ikea.

Le vrai soucis, c’est la nouvelle organisation qui va avec. Prendre ses marques, CA, c’est le défi à relever.

Et pour l’instant, sachant que je cherche encore OU j’ai bien pu ranger mes housses de couettes alors que je n’ai qu’un seul placard, autant vous dire que c’est pas gagné gagné cette histoire.

Mais j’apprends. Petit à petit.

Par exemple, jeudi dernier, j’ai N°1 qui est venu se planter devant moi avec son air de dire « je te connais, déconne pas Maman »:

« Maman, demain, j’ai piscine, t’oublie pas hein !? »
« Mais non, regarde mon chéri, ton sac est prêt, là, accroché à la porte »

Organisation je vous dis.

C’est quand j’ai vu N°1 redescendre le perron de l’école en courant vers moi que j’ai saisi.

« MAMAN! MON SAC DE PISCINE !!! »

Sur la porte donc. Toujours. Super.

J’ai promis de le lui rapporter à 11h30, chose que j’ai faite en pestant tout ce que je pouvais de perdre autant de temps pour cause de mémoire défaillante.

Enfin de retour chez moi, je constate que sur la porte, juste derrière le sac de piscine 20 minutes plus tôt, se trouvent un jeu de clés.
LES clés que N°1 doit ABSOLUMENT emporter avec lui le vendredi puisque c’est la nounou qui le récupère ce jour là.

J’ai lâché l’affaire en trouvant une solution qui excluait un troisième aller-retour.

Et quand, un peu plus tard, dans la journée, mon cerveau s’est remis à fonctionner, j’ai réalisé que la piscine où allaient les enfants se trouvait juste en bas de chez moi.

EN BAS DE CHEZ MOI.

Organisation et perspicacité, j’écris vos noms.

lOQGCNE

 

 

 

Le p’tit troisième est en route !

Le jour où j’ai pensé à ce petit troisième, je me rendais bien compte que c’était tout sauf raisonnable.

Les nuits blanches, le stress, l’angoisse de ne pas être à la hauteur, la trouille de ne jamais y arriver. L’impatience pendant la gestation.

Toutes ces choses que je n’aime pas, que je ne contrôle pas. Ce manque de confiance en moi en plus qui revenait me titiller à heure fixe pour me mettre le doute.

Et puis l’envie a été plus forte que la raison, après tout pourquoi pas. Je me débrouille pas trop mal jusque là et l’idée n’était pas si mauvaise. Pour une fois que je trouve une de mes idées sympas, d’ailleurs, il eût été dommage de tuer cette subite ambition.

Alors j’ai couché.

J’ai couché sur papier mon idée, les mots se sont enchainés et j’ai vite été en possession d’un projet que je trouvais fort sympathique.

Un projet que j’ai voulu voir naitre sur le blog. Et puis non, finalement, il était un peu trop gros pour venir prendre toute la place ici. Un autre blog ? Pourquoi pas. Un… non… oh et puis quoi ? Après tout ?

Un livre !

Il faudrait que ce projet devienne un livre. Voilà ce que je me suis dit.

Pourquoi, je ne sais pas précisément ce qui m’a poussée à autant de confiance, mais j’ai commencé à envoyer mon projet à diverses maisons d’édition. La plupart ne m’ont pas répondu. Une m’a fait savoir à quel point cette idée était aussi nulle que ma façon d’écrire.

Claque.

Et puis mince. J’y croyais quand même (je suis pire qu’une mule), on ne peut pas plaire à tout le monde, c’est un fait.

Mais un peu frileuse du courrier assassin,  j’ai tenté ma chance autrement. Il y a tout pile 18 mois, je m’inscrivais à un concours inter-blogs et je vous expliquais que la visibilité que ce concours m’apporterait ne pourrait pas nuire, encore moins si j’avais la chance de remporter l’oscar du geek.
Deux jours après la publication de mon article expliquant pourquoi je m’étais inscrite et pourquoi j’allais vous demander CHAQUE jour de voter pour moi en étant bien bien lourde, , j’ai reçu un mail avec en objet « Un éditeur ? ».

Mon coeur a bondi comme jamais.

Je ne sais pas vous, mais a chacune de mes grossesses, avant de faire le test, je savais un peu ce qui allait me tomber dessus. Et bien j’ai eu ce sentiment, même s’il était bien difficile d’y croire.

Il commençait comme ça:

« Bonjour

Ce mail va vous paraitre tomber de la lune, mais allez hop, peu importe !

(…)

A bientôt peut-être

Véronique Mougin »

S’en sont suivis des échanges de mails où je mettais beaucoup trop de points d’exclamation et où nous avons continué à nous vouvoyer. Et cet appel qui me disait « tu peux venir quand à Paris ? ».
C’était un vendredi, j’étais dans le train le lundi.

Et voilà comment tout a commencé.

J’ai rencontré des gens formidables qui ont eu la merveilleuse idée de m’associer avec un pédiatre pour l’écriture du livre.

Un livre à la fois divertissant et utile.

Tout à coup je me suis mise à rêver que tout ça était vrai.

Alain Benoit, le pédiatre, a été excellent, comme sa réputation le prédisait. Et sa bienveillance tout ce temps a été pour moi un vrai soutien.

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Voilà, je vous présente le Docteur Alain Benoit <3

Véronique Mougin a été comme mon professeur, celui qu’on vénère et qu’on craint en même temps, celui qu’on adore pour tout ce qu’il nous apporte de bon, celui qui nous rend meilleur.

Philippe Robinet, fondateur des Editions Kero, a été le pilier motivant et enthousiaste grâce à qui tout cela a été possible.

Et Camille, Marine, Catherine et Caroline de chez Kero ont été (et sont toujours d’ailleurs), à chaque fois, tellement gentilles et professionnelles en même temps que je ne sais même pas si c’est humain.

Le livre de toute une équipe.

Un livre avec du drôle, du vécu, du pratique et du conseil, sans jugement, garanti anti-culpabilité.

Accouchement prévu le 7 avril dans toutes les bonnes librairies. (En précommande chez Amazon ou la Fnac si jamais ça vous démange vraiment)

J’ai hâte.

J’ai peur.

Je suis fière.

Je vous remercie tous pour votre soutien, votre confiance et votre patience durant ces mois passés.

ON Y EST LES GARS !

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TADAAAAAAM !

Et si vous voulez voir un peu à quoi ça ressemble…. C’est par ICI

 

 

Classe / Pas classe: Le déménagement

Hahaaaa je SAIS que les Classe/Pas Classe vous manquaient. Voilà donc, c’est cadeau.

Classe/Pas classe: le déménagement.

Classe: Se dire que quand même; c’est vachement bien d’être organisée.

Pas classe: Etre organisée seulement sur le papier, parce que concrètement, EN VRAI, pas du tout. DU TOUT.

Classe: Trouver un appartement du deuxième coup.

Pas classe: Libre trois mois plus tard.

Classe: Se dire que c’est pas plus mal, ça me laisse le temps de faire mes cartons.

Pas classe: Faire mes cartons le jour même du déménagement donc.

Classe: Habiter enfin un immeuble avec un ascenseur.

Pas classe: MAIS dans lequel ne rentre pas le frigo.Et monter les 4 étages en pensant sérieusement mourir à chaque marche.

Classe: Se dire que niveau peinture, je gère.

Pas classe: Se rendre compte une fois dans l’appartement que je gère jusqu’à 1m80 et avoir le vertige sur l’escabeau.

Classe: Peindre des jours et des jours mais trouver qu’on s’en ai pas trop mal sortie vu l’état de l’appart au départ.

Pas classe: rencontrer mes voisins très étonnés car les anciens locataires avaient eu un loyer gratos pour faire des travaux qui avaient duré 2 mois. HA. (ils ont dû se faire des bons restos à la place je vois que ça).

Classe: Avoir plein plein de messages de gens qui étaient super dispos pour m’aider le week end.

Pas classe: Ne pouvoir bosser dans l’appart qu’en semaine. Souvent seule donc.

Classe: Le prix des meubles Ikea.

Pas classe: Les PUTAINS DE VIS IKEA. Et leurs notices. Et ma capacité à TOUJOURS mettre une pièce dans le mauvais sens (et m’en rendre compte bien bien tard pour que ce soit bien bien chiant)

Classe: N’avoir en tout que 20 cartons à ranger.

Pas classe: dont 10 remplis de fringues, de chaussures et de sacs. Et n’avoir qu’un seul placard. Trop petit donc. Finir par dormir entourée de cartons.

Classe: Les enfants ravis.

Pas classe: Les voisins sourdingues et France Bleue à fond à 8h du matin. TOUS les matins.

Classe: Etre super bien exposée et profiter du soleil même dans mon salon.

Pas classe: Penser à cet été.

Classe: Avoir N°1 trop content parce qu’on habite dans le même immeuble que la maitresse des CE2.

Pas classe: la croiser un dimanche en fin d’après midi alors que je revenais d’un repas de famille « légèrement » arrosé et la saluer en sentant donc la vinasse finie au café. PAR-FAIT.

Classe: CA, C’EST FAIT.

demenagement
Mais non c’est pas le bordel. C’est un effet d’optique.