Cranemou en voyage chapitre 3 : le mariage de mon meilleur ami.

Alors ça y était enfin, le pourquoi du comment nous nous étions tous retrouvés au bout du monde à des milliers de kilomètres de notre vie : le mariage de mon meilleur ami.

Nous logions tous dans des apparts-hôtel dans le centre de Auckland, très pratique pour la suite des événements et pour l’organisation, certainement beaucoup moins pour les autres clients qui avaient des chambres aux mêmes étages que nous, puisque ça ressemblait plus à une grande auberge espagnol qu’à un petit coin cosy pour ce reposer, cette histoire.

Pour une question pratique (et économique, oui, ok), je partageais l’appartement avec la sœur du marié et son futur mari (qui, soit dit en passant, est aussi poissard que moi, j’ai d’ailleurs eu peur qu’on finisse par foutre le feu à l’hôtel à nous deux) et le petit frère du marié, 19 ans d’âge avec qui… j’ai partagé ma chambre. Et mon lit donc.

Je n’ai jamais rien eu contre le fait de partager mon lit avec qui que ce soit, ma copine Sabine en témoignera, je sais bien faire la différence entre des amis et des « amis ». Et puis du coup, je dors en pantalon dans ces cas là.
Mais là, on m’avait un peu briefée, mon jeune flatmate avait une capacité hors du commun à pas mal bouger pendant la nuit.

J’ai deux enfants, j’ai déjà fait des nuits à leurs côtés, je suis immunisés contre les coups de latte dans les côtes à 3h du matin.

On a commencé par rompre le petite gêne en se retrouvant tous les deux à se brosser les dents devant l’évier de Polly Pocket, tel un vieux couple 21 ans d’âge.
Cracher son dentifrice en alternance dans un siphon, tout de suite, ça crée du lien. On était nettement plus à l’aise après ça. On aurait pu continuer en se faisant des tresses devant un épisode de Sex And The City mais on avait soirée.
Mais avant, laissez moi vous raconter mes nuits de folie.

Globalement, je m’entendais tellement bien avec Guillaume (c’est son nom. Comme le nom du copain de la sœur. Et d’un autre pote. D’habitude, j’appelle tout le monde Michel, bah là, c’était Guillaume. Je choisis mes amis de façon à pas me gourer dans les prénoms. Et sinon, c’est Michel) qu’on avait les mêmes horaires de coucher. Le lever, c’était plus compliqué.

Nan parce que sa soeur m’avait bien dit « tu sais, quand il dort avec sa copine, ils ont chacun une couverture ».

J’avais souri.

Bah la première nuit, tu souris déjà nettement moins quand tu te retrouves à côté d’un nem pendant que toi, tu te cailles le mollet.

Mais passons, c’était l’été, il ne faisait pas si froid, hein.

Non.

Au petit matin, Guillaume, dans un sommeil certainement TRÈS paradoxal, décidait de bouger. Beaucoup. Mais toujours de façon à me surprendre. Ce jeune homme a déjà tout compris au piment de la vie de couple, il faut croire.
La première fois, donc, il m’a enjambé. Il dormait bien. Moi, moins, du coup.
La deuxième nuit, j’ai senti sur mon visage des doigts qui tentaient, en vain, de trouver quelque chose. Il me pianotait la gueule, ouais, c’est ça. J’ai eu un fou rire, à défaut d’une crise cardiaque. Il n’a jamais trouvé mes narines, grand bien lui fasse.
La troisième nuit, il était bien sage. Il a juste parlé. Beaucoup. Pour dire des trucs complètement incohérents, en plus, franchement, l’intérêt était minime.
La quatrième et dernière nuit, il devait en avoir sa claque de dormir avec la vieille, il a tenté de m’éjecter du lit à grands coups de pieds.

Notre vie de couple éphémère s’est arrêtée là.
De toute façon, j’ai jamais trouvé ça sain de se caser avec des gens plus jeunes

Mais revenons en aux festivités diurnes plutôt que nocturnes.

Je dis « diurnes » rapport qu’en Nouvelle Zélande, trouver un bar ouvert après 22h30, c’est un peu Koh Lanta.

Le tout premier soir, donc, c’était les enterrements de vies de garçon et de jeune fille.

Mes potes sont joueurs, c’était seulement la 5ème fois qu’ils nous faisaient le coup. Ils les ont bien bien enterrées, leurs vies d’avant, c’est bon, tout le monde s’en souvient. Quoi que, le lendemain, certains avaient légèrement oublié certains détails de leur soirée.J’étais invitée aux deux soirées. L’une parce que, basiquement, je suis une fille, et l’autre parce qu’en réalité, j’étais d’abord la copine des garçons plutôt que des filles dites « pièces rapportées » (c’est moche dit comme ça, mais ça explique surtout ce qui va suivre).
Moi, j’ai toujours été plus à l’aise avec les garçons. Parce que porter des jeans en ne se souciant pas de les trouer ou de se fiche de savoir si mon mascara avait coulé, ça a toujours été plus mon truc que d’afficher un sourire crispé à cause d’une paire d’escarpins lacérant mes orteils ou de philosopher sur l’accord d’une chemise en tartan avec une jupe à pois.

Mais parce que je ne voulais pas être de trop ni provoquer  l’incompréhension de celles qui ne me connaissaient pas encore, j’avais décidé sagement d’aller avec les filles.

J’ai tenu 45 minutes.

Parce que me déguiser en « bunny », c’était non. Parce que coller des stickers-penis, les yeux bandés, sur un poster d’homme nu, c’était non plus. Et parce que les cris stridents à l’annonce de l’arrivée imminent d’un stripteaseur, c’était vraiment trop.

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Voi-là.

J’ai donc déboulé chez les garçons en jeans-baskets-bonne-humeur-sans-acouphène pour finir la soirée. Qui fût fort joviale.

Et sachez le, mesdames, mesdemoiselles, un enterrement de vie de garçon, ça ressemble surtout à une bande de potes trop contents de se retrouver, de décapsuler des bières avec ses canines et… à se donner des fessées parce que tu comprends « ça laisse une belle trace, regarde, on est frère de marque de main » (j’ai cordialement décliné l’invitation, hein, faut pas déconner non plus).
Bref, rien à voir avec une quelconque débauche de fantasmes à assouvir AVANT le grand jour.

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Les mecs, ces êtres classes et délicats et aux jeux plein de sens….

Le lendemain est un jour qui ne compte pas, parce que j’avais la migraine. (oui, la migraine, oui, rien à voir avec la soirée de la veille, bien entendu).

Et puis il y a eu le mariage.

Nous avons tous été conviés à monter dans un bus à deux étage, musique à fond et ambiance « youhouhou » en dedans jusqu’au lieu de la cérémonie; où les demoiselles et garçons d’honneur ressemblaient à des gens sorties de Santa Barbara, au bord d’une falaise, cheveux au vent.

La mariée, à qui tu peux faire porter un sac en toile de jute et la trouver encore sexy était rageante de beauté, les gens étaient heureux d’être là, et j’ai un peu eu la larmichette pour mes amis en constatant qu’ils avaient réussi à rassembler une centaine de personnes, leurs meilleurs amis et leur famille, tout au bout du monde, pour être témoins de leur bonheur et le partager. Nous venions de tous les continents. Nous étions tous là pour eux. Je ne sais pas s’il existe beaucoup de gens qui sont capables de faire se déplacer autant de monde aussi loin, juste par amour.

Mais c’est leur cas. Et c’était juste beau.

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Santa Barbaraaaaa….

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Le thème couleur, c’était jaune, donc.

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Rha.. lala, ces gens qui font ça bien…

Évidemment, pendant la soirée, nous avons eu le droit à un Haka en règle de la famille maori de la mariée…. Et donc, je tiens à dire que certains maoris ont l’air tout droit sortis d’un book photoshopé de chez Abercrombie.

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(ouais, bah non, t’auras que nos têtes de maboules, les maoris-photoshopés, je me les garde)

Voilà.

Le lendemain du mariage s’est déroulé sur le bord d’une plage pour un pique-nique géant avec tout le monde, une partie de rugby improvisée où on a quand même un peu eu peur de perdre quelques français dans la bataille, une dernière petite soirée dans Auckland et un coucher avec les poules parce qu’on en pouvait quand plus de ce trop plein d’émotions.

NZ
J’ai testé pour toi, la pose « naturelle » sur branche.
Moins confortable tu meurs.
Les catalogues de maillots de bain NOUS MENTENT messieurs dames !

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Passion prendre des enfants inconnus en photo.

Le lendemain signait le jour de départ vers de nouvelles aventures en Nouvelle Zélande, parce qu’on était quand même un peu là pour faire les touristes, AUSSI !

Mais on verra ça plus tard, pour le dernier chapitre.

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Cranemou en voyage, chapitre 2 : je voyage seule.com

(Oui, je sais, je mets le temps, mais je te rappelle que EN MEME TEMPS, je suis en plein déménagement. Si tu rajoutes à ça SFR qui m’installe internet dans 15 jours seulement, je te laisse méditer sur mon silence sur ce blog… BREF)

Donc, me voilà à Auckland, Nouvelle-Zélande.

Seule.

Complètement jetlaguée (12h de décalage tout de même) (ça fait vraiment classe de dire « jetlaguée » quand même, mais quand t’es dedans, ça envoie moyen des paillettes).

Et en ayant prévu environ RIEN pour la suite de mon périple.

Dans un élan de sagesse, j’ai acheté une carte SIM avec 1,5GB de DATA à l’aéroport. Pour 29$ NZ, cette puce allait me sauver la vie à plusieurs reprises, je conseille vivement d’investir dans ce type de carte en arrivant dans un pays pour éviter les factures à 10 000 brouzhoufs au retour (oui, j’ai déboité les 1,5GB en 15 jours. OUI).
Du coup, par la force d’internet, j’ai regardé la carte de l’île du Nord néo-zélandaise. (Acheter un guide avant ? Moi ? Jamais !)

Étant donné qu’après le mariage, nous allions partir tous ensemble vers le sud d’Auckland, j’ai entrepris de me trouver un coin sympa plus au Nord, pendant ces 3 jours seule.

Logique imparable, je sais.

Paihia, Bay Of Islands.

Taper ça dans votre recherche Google, vous comprendrez pourquoi j’ai de suite chercher un car qui m’emmènerait là-bas.

Après 3h30 de bus, le visage collé à la vitre pour ne pas perdre une miette de paysage, me répétant en boucle « putain je suis en Nouvelle Zélande » dans la tête, me voilà donc enfin arrivée. Avec un beau torticolis, hein, parce qu’en fait, garder sa tête tournée pendant autant de temps, c’est pas hyper physiologique comme position.

Le bus me pose tout près du front de mer, au niveau du ponton où se trouvent visiblement des bateaux-navettes pour aller sur les différentes îles alentours.

J’ai envie de pleurer. Littéralement je veux dire. c’est beau. Je suis loin. je suis seule. Je réalise à la fois ma chance, en même temps que je goûte à ce sentiment de liberté absolue. Comme si tout à coup je découvrais  à quel point être seule et livrée à moi-même va m’être bénéfique et n’est, au final, pas si effrayant que je ne le pensais.

Je m’affale sur un banc, et je regarde au loin. On dirait une mauvaise sitcom. Mais je suis submergée par un tas de sentiments juste à ce moment là.
J’y ai réfléchis dans le bus. Je suis loin de tout. De ma famille, de mes enfants, de mon chéri, de ma vie. Je suis juste avec moi. J’ai une chance folle, parce que je réalise un vieux rêve. Et je me rends compte que PUTAIN QUOI LA VIE C’EST QUAND MEME HYPER COOL !

Du coup, j’ai un peu les yeux qui piquent.

Il y a un type à côté de moi.

Je le salue. Je le reconnais, il était dans mon bus. Il a les yeux un peu embué aussi. C’est mignon.

Il est arrivé la veille, comme moi. Il est de Hollande, dans un bled tout paumé, et est là pour un mois entier. Seul aussi. Comme moi, il n’aime pas trop être seul en général, mais il m’explique à quel point voyager seul fait du bien. Il est plus jeune que moi, mais plus courageux, donc.
Il a un petit budget, et n’a pas encore réservé de chambre.
Je lui explique que je m’offre deux nuit dans une sorte de « studio »sur place, rapport que ce seront les deux seules nuits que je m’offre réellement, j’ai voulu me faire plaisir (et puis, bon, j’avoue, je me sentais moyen de partager un dortoir, en vrai)
Et puis… je lui propose de partager le studio.
Il fait le calcul, me répond que bon, ça reste un peu cher quand même.
Haha, non, non, moi, le studio, il est payé, je t’offre le canapé, je te demande rien, que je m’entends lui répondre.

Il est étonné, un peu.

Je trouve ça normal, beaucoup.

Je ne sais pas, il y a un air de « Just Do it » qui flotte dans ce pays. Comme si tout était possible, que tout avait un vrai sens, et principalement, le sens du véritable « vivre ensemble ».

Il accepte, me précisant, avec un clin d’oeil « No risk, I’m gay ! »
(Oui, bon, j’avais un peu compris avant, en fait, hein, ça m’a fait rire)

Sur ce, une fille se greffe à notre conversation. Elle a entendu la proposition et me dit qu’elle trouve ça vraiment chouette de ma part (ouais, je suis une fille trop chouette). Elle a aussi entendu que j’étais francaise et que j’étais là pour un mariage, le 13. C’est drôle, une amie à elle, de Dublin, est aussi là pour un mariage.

Le 13.

Et elle est francaise.

Ha bah tiens, c’est la belle-soeur du marié d’ailleurs.

Le bout du monde comme le bout de ta rue, un peu. C’est drôle.

En 20 minutes, on est inséparable, comme si on avait fait nos 24h de vol ensemble, on décide de sauter dans un bateau pour se faire une île ensemble.

C’était magique. De la bière au soleil aux premiers vrais paysages de ce pays merveilleux.
On passe ensuite la soirée ensemble, ils partent le lendemain matin pour aller plus dans le nord mais me rejoindront pour la soirée une fois de plus.
Je les aime d’amour, presque, ils sont tout ce que j’adore. Drôles, différents, gentils, plein d’histoires folles et d’entrain. J’espère sincèrement les revoir, un jour, bientôt. Eux deux se sont d’ailleurs retrouvés plusieurs fois dans leur périple d’un mois, faisant en sorte que leurs chemins se croisent de temps en temps.

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Le lendemain, pendant que mes nouveaux amis prenaient leur bus pour le Nord à 7h du matin (mon nouveau colocataire me réveillant un peu parce que « ouhlala, je trouve pas ma crème pour les mains », rajoutant à sa phrase qu’il était le cliché du gay sur ce coup là), je décidais de me faire la « petite » randonnée pour aller voir les « Haruru Waterfalls ». Annoncé comme une rando de 5km, soit 10 Aller-Retour, c’était sans compter mon sens de désorientation et la distance qui me séparait du départ. En tout, bien 4h30 de marche.

Seule.

Pendant les 3 premières heures, seule une famille d’espèce d’oiseaux non identifiés a croisé ma route, piaillant, en s’activant de traverser le chemin devant moi.

En grande randonneuse que je suis, j’avais démarrer ma balade vers 9h. Avec deux cafés dans l’estomac, et une bouteille d’eau dans le sac à dos. Ouais. c’est tout. Manger, c’est pour les faibles. Autant vous dire qu’on ne fait ce genre de connerie qu’une seule fois dans sa vie, je me suis baladée avec des barres de céréales et des sachets de sucre tout le reste de mon voyage. Même au mariage. Oui.

La rando dans la forêt puis la mangrove puis re la forêt était bien plus belle que les chutes d’eau elles-mêmes, mais l’impression d’être seule au monde fort bénéfique, pendant ces heures, pour faire le point entre moi et moi (pour arriver au même bilan : PUTAIN MAIS LA VIE C’EST QUAND MEME TROP COOL).

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(si tu crois que je l’ai réussi en une seule fois celle-ci…)
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(la voilà la vérité)

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Je suis revenue environ sur les genoux, mais ravie, me suis offert un verre de blanc made in New Zealand à l’apéro, en attendant mes copains. C’était cool. C’était les vacances. C’était une belle parenthèse.

Le lendemain, j’ai visité l’île de Russel (Kororāreka), première ville portuaire de NZ fondée par les européens et  anciennement connue sous le nom de « Hell Hole of The Pacific », rapport aux business entre pas très gentils pirates qu’ils s’y faisait (genre, un petit coin de paradis où tu te faisais trancher la gorge devant les prostituées bourrées… pour te la faire courte). Bon, aujourd’hui, tu croises surtout des touristes, plein, et des encore très gentils autochtones (je t’ai dit comme ici, els gens sont GENTILS au point de croire qu’il n’existe plus ni conflit, ni guerre nulle part, si tant est que tu ne rallumes pas les infos).

Comme c’était ma dernière journée sur cette petite région, j’ai quand même eu le droit de me prendre la radée du siècle, me trempant des pieds à la tête en l’espace de 10 minutes… rapport que bon, comme il faisait très très beau A LA BASE, mon Kway, je ne l’avais pas emporté.

Et puis il était temps de repartir.

Un crochet par les Whangarei Falls avant de rejoindre Auckland et toutes les festivités qui nous y attendaient.

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C’était bien, c’était chouette, c’était court, un peu, mais ce n’était pas fini (note cette conclusion qui reprend le thème SFR de la première phrase, NOTE ce TALENT !)(oh hé ca va hein, je dis ce que je veux d’abord)

 

 

Cranemou en voyage

Avant de te parler de tout ce que j’ai pu faire pendant les 15 derniers jours, je me pose dans ma chambre d’hôtel, en escale à Tokyo (minute je suis trop une globe trotteuse) pour te raconter un peu l’envers du décor d’un voyage en ma compagnie.

(Entre temps, je finis l’article à Lyon hein)

D’ailleurs, tout à coup, je comprends un peu pourquoi j’ai voyagé seule !

Pour commencer, il faut savoir que j’ai fait Lyon-Auckland pendant les vacances de février car mon meilleur ami s’est marié avec une Kiwi. La motivation était donc double : découvrir un pays tant rêvé ET y retrouver toute sa bande de potes sur place pour LA méga fête de l’année.

Des copains, fraichement parents, avaient proposé de les rejoindre d’abord à Hong Kong où ils sont expatriés. Nous devions ensuite partir tous ensemble sur Auckland.

C’est cet été que nous avons tous pris nos billets d’avion.

Et c’est là que tout à commencer.

Alors que toute la bande avait bien pris ses billets Paris-Hong Kong, Hong Kong-Auckland, j’ai évidemment été celle pour qui ça bugguait.

Impossible de prendre ces billets là. Après avoir tapé mon code de carte bleue en ligne environ 160 fois, je me suis quand même dit qu’il serait préférable de vérifier que je n’allait pas être débitée autant de fois, rapport que « blogueuse », ça ne gagne pas trop 53 000 euros par mois.

J’ai même fini par passer par une agence de voyage pour avoir le précieux billet. Mais rien n’y a fait. Mes copains se sont retrouvés alors que je faisais plutôt escale à Tokyo et arrivait donc 3 jours avant tout le monde en Nouvelle-Zélande.

Il m’en faut plus pour me laisser abattre. Ces trois jours seule, je comptais les rentabiliser en mode touriste à fond.

Je passe avec succès la douane Néo-Zelandaise et me retrouve dehors. J’hésite à prendre un taxi jusqu’à mon hôtel à Auckland, mais je décide de partir en bus pour économiser la course.

Parfait, la navette n’est pas chère, la dame m’explique à quel arrêt je dois descendre. Sur le plan, il s’agit du premier arrêt. Plus facile, tu meurs.

Malgré les 33 heures de voyage dont seulement 3 de sommeil et les 12h de décalage horaire, je suis surexcitée en montant dans le bus.

Premier arrêt, je descends.

Je check Google Map pour situer mon hôtel.

« Temps approximatif : 45 minutes »

Je re-check. (d’facon ça marche jamais)

Oui oui, c’est bien ça. Donc en fait, je me suis trompée d’arrêt. Mais au moins, je maitrise Google Map.

Beaucoup moins les cartes de bus visiblement.

Même à 19 000 Km, il faut que je commence par faire une boulette.

J’ai donc trainé mon sac à dos et ma valise, en jogging et bas de contention, sous un sweat bien trop épais pour les température de l’hémisphère sud pendant 45 minutes. J’ai traversé des voies rapides, j’ai salué des gens en vélo. D’autres qui faisaient leur footing. L’air de rien.

J’avais l’air d’une pouilleuse qui faisait semblant de super bien gérer la situation.

Au final, et malgré les jambes en vrac, ça m’a permis de voir un peu de pays et de constater qu’il faisait drôlement chaud au soleil… et drôlement frais dès qu’un nuage le cachait.

Je suis arrivée à l’auberge de jeunesse en nage, littéralement. A côté, quand je sortais d’un cours de Krav Maga j’avais l’air propre et en pleine forme.

Après la douche obligatoire, donc, je suis repartie marcher dans la ville d’Auckland…

Le Jet Lag ? Connais pas ! Les kilomètres ? Pas peur.

Auckland, j’ai trouvé ça super moche. Après 3h de balade, quand même, j’en ai eu assez. J’ai appris bien plus tard que j’étais partie du côté vilain, et pas là où ça pouvait être sympa.

Ma vie.

Je n’avais alors encore rien prévu de précis quant à la suite de mon périple, mais  j’avais internet. C’est bien la seule chose que j’ai su gérer sans me planter d’ailleurs, allez savoir…

Mais bon, j’en garde un peu sous le coude, sinon c’est pas drôle, vous aurez la suite plus tard !

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Vous pouvez m’insulter.

 

 

Je suis LARGE

Cher journal (ouais, aujourd’hui, on fait comme si),

Ca y est, j’ai déposé les enfants à l’école ce matin. Je ne les reverrai pas pendant 17 jours exactement.
17 jours !
Je suis partagée entre l’excitation totale et la tristesse des menhirs.

17 jours, plus de deux semaines rien qu’à moi, depuis que je suis devenue maman, j’en espérais pas tant. Pas si tôt en tout cas.
N’empêche, ce matin, j’ai serré N°1 un peu plus fort dans mes bras. Et puis je l’ai retenu encore un peu le temps de remballer mes larmes. Je suis pas une gonzesse, tu vois, et puis avec ce froid, pleurer, ça peut être méga dangereux, on sait jamais.

J’ai dit à Clapiotte de bien s’amuser, de faire attention, de profiter de son papa et de sa mamie pendant mon absence.

Elle m’a lâché un vague « à dans la fin des vacances ! » et est partie coller son prénom sur le tableau noir (en vrai, c’est un tableau interactif avec un stylet, mais je suis trop vieille pour ces conneries). Même pas elle s’est retournée.

Remarque qu’au fond, ça m’enlève le poids de la culpabilité de les laisser aussi longtemps, ils ont pas l’air traumatisés, ça devrait bien aller.

Demain, je monte dans un avion à 10h et quelques minutes. Je serai quelque part, entre ici et Auckland, pendant près de 40 heures.

J’aime pas bien l’avion, je sais pas si je t’ai déjà raconté mes angoisses, mais globalement, ce n’est pas l’endroit où je me sens le plus à l’aise.

D’abord parce qu’aucun ingénieur en aéronautique me persuadera que ce concept est humainement sain. Et puis AERO, ok, mais NAUTIQUE, tu vois, déjà, A LA BASE, ça inspire pas des masses quand tu voles à des milliers de kilomètres de la terre ferme.

Je vais traverser 12 fuseaux horaire.

12 BORDEL !
Quand tu sais que j’ai du mal à supporter un jetlag de 3 heures, je ris d’avance de mon état avec 13 heures de décalage dans la tête.
Quand la France se réveillera, moi, je serai en train de dîner. Je fais genre, à mon avis, je serai en train de décéder de fatigue et je serai déjà couchée, mais je préfère être optimiste.

L’optimisme, c’est tout moi.

Tu vois, ce voyage, c’est un peu le voyage d’une vie, comme on dit.

D’abord, parce que ça te coute un peu plus cher qu’un aller-retour au Havre.

Et puis parce que la Nouvelle-Zélande, j’ai toujours rêvé d’y aller.

La faute à mon éducation rugbystique intensive, je rêve d’aller apprendre le Haka en brandissant des fougères argentées depuis que j’ai 8 ans.

Bah c’est demain.

Enfin, non, c’est samedi en fait. Avant j’ai avion, donc.

Pour l’avion, je suis allée voir mon docteur.
Je chiale en silence quand on parle de 5 voire 6 heures de vol, mais là, franchement, 12 et 11h d’affilé, j’avais moins confiance en moi.

Au passage, j’avais la grippe, donc, je lui ai demandé de la drogue. Aussi.

Il a dit non.

Il est vraiment pas joueur.

Alors entre deux quintes de toux, je lui demande comment gérer mon stress ET le décalage horaire.

Il me prescrit des somnifères.

Je me dégonfle, je lui demande de recommencer, les somnifères, ça me fait peut-être plus flipper que l’avion finalement.

Je repars avec du Doliprane donc.

Même pas j’ai pu dealer un pschitt pour nez quoi. Je suis vraiment nulle en négociation.

Du coup, de dépit, je suis allée m’acheter des chaussettes de contention.

La pharmacienne m’a dit que ça coutait 50 balles et que je devrais me les faire prescrire par mon docteur.

Sérieux, les gars, je suis pas aidée.

Je suis repartie avec mon Doliprane, et, de rage, j’ai aussi acheté de la vitamine C.

Je suis une vraie rebelle.

Hier, je me suis quand même un peu plus penché sur ce voyage. Sur le pendant et l’après, notamment. Oui, l’organisation, c’est ça.

Non, je n’avais rien réservé jusque là.

Je suis LARGE, je sais.

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Du coup, pour commencer, je suis allée m’acheter un sac à dos (oui, j’en étais là, oui). Et des chaussettes pour la circulation de chez Dim parce que 5 euros c’est quand même plus abordable (surement moins efficace, mais à un moment il faut faire des choix).

Et un jogging.

UN JOGGING ET DES BAS DE CONTENTION LES GARS.

Si je rencontre Ryan Gosling en escale à Tokyo je vous promets que je me pends avec mes chaussettes de vieille.

Ensuite, j’ai quand même réservé 3 nuits d’hôtel. Sur 15 jours, je trouve que c’est déjà pas mal comme exploit.

Ce que je vais faire ? je vais vadrouiller, rencontrer des gens, assister à un mariage, faire la fête, retrouver des copains sur place… Je trouverai au fur et à mesure.

Je pars de chez moi demain à 7h.

J’ai juste ma valise à faire encore en fait.

Et deux-trois trucs pratiques à organiser.

Je suis LARGE.

Et puis c’est pas comme si je partais à l’autre bout du monde en même temps, ça va hein.

Bisous !

 

PS : OUI, je dis publiquement que je m’absente de chez moi. Tu peux venir cambrioler, je suis en plein déménagement, autant te dire que je te souhaite bien du courage pour trouver encore un truc qui vaille le coup dans l’état actuel des choses.

PS 2 : Oui, je suis en plein déménagement. D’ailleurs, j’enchaine de nouveau dès que je reviens de Nouvelle-Zélande pour finir. J’emmerde le décalage horaire J’AI PAS PEUR.

PS3 : bon, si, j’ai la trouille de pas tenir le choc, mais c’est ça la vie aussi !

PS4 : ceci n’est pas une console.

PS5 : Bisous pour de vrai cette fois. Je reviens donner des nouvelles vite, mais suivez moi sur Instagram, Twitter et facebook pour l’aventure en live !

Blog mode de pieds

Dans une autre vie, j’ai toujours été une blogueuse mode.

Secrètement, je me vois prendre la pose sur une marche d’escalier, avec deux pieds, oh puis non, un seul, ou alors pas du tout. Je pencherai la tête de côté en faisant cette moue que mes fans adorent tant et je passerai mes nuits à choisir les photos pour mon prochain billet. Oh et puis zut, je les choisirai toutes, parce que je ne sais pas choisir, en fait.

Je compte vraiment, un jour, faire une chronique mode sur ce blog. Mon style tellement cool vaut au moins un post par semaine à sa seule gloire.

En attendant, je m’entraine sur mes enfants, qui deviennent, de temps en temps, les brouillons de ma vocation de modeuse.
Et autant Clapiotte a un avenir tout tracé, autant N°1, ça a été compliqué (tu vas voir, les photos recadrées parlent d’elles mêmes)

Cette semaine donc, zoom sur les jolis souliers d’hiver pour des look de mini-hipsters (je dis ce que je veux, c’est MON blog mode).

Commençons par Clapiotte qui a eu le joie d’avoir des bottes absolument merveilleuses de chez Boni Classic
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(oui, tout à fait, je fais des photos magnifiques de bottes. Oui. Le talent ça s’appelle.) (hum)

Alors, Boni Classic, je ne connaissais pas avant qu’on vienne me parler de cette marque. Et j’ai été enchantée de la découverte. D’abord, parce que c’est super joli, et on va pas se mentir, les chaussures, c’est un peu LE truc le plus important dans une vie (avec le chocolat).
Ensuite, parce que je ne trouve jamais, mais alors JAMAIS de bottes pour Clapiotte que je juge « convenables », c’est à dire jolies-confortables-pratiques. Les 3 critères réunis, c’est mission impossible très souvent. Mais pas cette fois. La semelle est souple, tout comme le cuir, ce qui permet à ma fille de courir sans se lacérer le mollet. La fermeture éclair se remonte facilement (MERCI ! je n’ai pas besoin de l’aider) ET elles sont solides (et vieillissent bien, en se patinant sur le dessus de manière esthétique).
Il n’y a PAS de mauvais point à donner à cette marque suite à ce test fort concluant. Le prix ? Oui, le prix reste élevé : Une centaine d’euros pour une paire de bottes.
Ceci étant dit, quand je veux une BONNE paire de chaussures, je trouve souvent dans ces prix-là. Et pour avoir acheté 3 paires de bottes à 40 euros l’an dernier, qui n’ont pas DU TOUT fait l’affaire… c’est vite vu quand on fait les comptes.
Et puis, bon, y’a encore des soldes jusqu’au 17 février… je dis ça…

Boni classic 2

Boni classic 1
Featuring l’escargot
(OUI, elle tape la pose. Exactement)

Pour ce qui est de N°1, l’affaire est ENCORE plus compliquée quand il s’agit de lui faire mettre des chaussures qui ne ressemblent pas à des baskets-qui-courent-vite-tant-que-je-peux-faire-du-foot-avec-tout-va-bien.
Des chaussures de ville = la misère sur Terre, dixit lui-même.

D’ailleurs, quand je lui ai choisi cette jolie paire de chaussures U.S. Polo ASSN (la marque officielle du United States Polo Association) (trop la classe) (mon fils ce dandy), la première réaction a été magique :

« Super ! Tu m’as choisi des chaussures du Vème siècle ! »

Oui, du Vème siècle, carrément. Cela sous-entend que j’ai des goûts de vieille (TRES TRES vieille même).

Par chance, dans le colis, il y avait AUSSI une casquette de la marque New Era, à l’américaine, pile ce qui compensait l’effet trop « ville » des chaussures.
Le deal était acté : tu PORTERAS ces chaussures (les jours où tu n’as pas sport en tout cas) et tu peux crâner avec ta casquette comme bon te semble.

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La casquette a toujours plus de succès que les chaussures, mais il les met sans se plaindre du confort (ce qui sous-entend qu’elles doivent donc être confortables) et surtout, il admet que c’est autrement plus classe de porter ce genre de chaussures quand tu veux t’habiller correctement. L’adolescence et la coquetterie, je vous attends, on tient le bon bout je crois !

US polo assn
(oui, c’est TOUT ce que j’ai pu en tirer. Cet enfant sera blogueur Geek, plutôt, hein.)

Bref, deux marques de chaussures, une de casquette, et trois jolies découvertes, que ce soit pour eux comme pour moi.

Allez, maintenant que je vous ai présenté ces jolies découvertes, je m’en vais réfléchir à ma rubrique mode à moi. On va bien rigoler, je vous promets !

ALERTE Pyjama magique (et des cadeaux à gagner)

Il y a quelques semaines je partais avec les enfants dans le monde magique de Disneyland Paris.
J’avais, dans mes bagages, un pyjama tout particulier pour Clapiotte : un pyjama de « Princesses Disney ».
Je ne suis pas fan, en général, des vêtements à l’effigie des héros de nos greffons. Mais bon, je lâche du lest sur les sous vêtements et les pyj, ça leur fait plaisir tout en m’embêtant peu (je deviens moins regardante sur les associations de couleurs après minuit, mon côté Gremlins).

Ce pyjama-ci vient de chez Pyjamas & Co (by Kiabi). On a à faire là à un truc complètement dingue : un pyjama connecté !

Genre, la phrase d’accroche, ça pourrait être « Un pyjama magique pour des rêves en 2.0 ».

Non, non, Clapiotte ne rêve pas encore en Wifi (enfin, je crois), mais ça reste super ludique pour les enfants.

Le principe, c’est qu’avec l’application « PyjEbook » (disponible sur smartphones et tablettes), l’enfant choisi un des motifs présent sur son pantalon de pyjama, et l’appli raconte l’histoire correspondante.
En tout, 3 histoires par pyjama (une histoire par visuel différent). Et pas juste 2 pages d’histoire vite fait hein, la vraie histoire, bien longue et tout.
On « scanne » un des motifs du pyjama via l’appli (on le prend en photo quoi), qui reconnait l’image et lance l’histoire donc. Pas d’inquiétude, le pantalon n’est pas vraiment connecté à votre routeur hein !

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Sachez que quelque part, ça m’arrange pas mal cette affaire, parce que moi, quand je raconte des histoires à Clapiotte, je BAILLE systématiquement.
En général, ça me prend à la deuxième page, et ensuite, à la fin de chaque phrase. Je ne sais absolument pas pourquoi je réagis comme ça (à part que les les histoires de Mimi la souris me laissent complètement indifférente j’entends), mais pour Clapiotte, c’est carrément l’enfer, parce qu’on part dans des battle de bâillement et à la fin on est épuisé.
Sauf que ELLE, elle est déjà au chaud sous la couette, et que moi, j’ai encore la cuisine à ranger, la lessive à étendre et les affaires du lendemain à préparer (non, je déconne sur le dernier point, haha).

Bref, c’est vraiment rigolo pour tout le monde.

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Clapiotte s’en sert aussi sur la tablette, seule, le matin (ou l’après midi, quand on fait des journées pyjama le samedi par exemple), vu comme c’est facile à utiliser, elle ne s’en prive pas.

Pyjamas & Co souhaite vous faire profiter de 15 euros d’achat (ça vous permettra d’essayer le pyjEbook)(ou autre chose hein, on n’est sympa jusqu’au bout) et d’un abonnement de 3 mois à Mickey magazine.

Pour participer, il vous suffit de me dire en commentaire quelle est l’histoire préférée de votre greffon en ce moment.

Vous avez jusqu’à dimanche 25 janvier à 22h pour tenter votre chance. Le gagnant sera tiré au sort et contacter par mail, par mes soins.

Vous pouvez bien évidemment, et avec grand plaisir, partager ce concours sur les réseaux sociaux, ça nous fera plaisir !

Bonne chance !

 

EDIT : C’est PLanesoverdose qui remporte le bon d’achat et l’abonnement ! (je t’envoie un mail tout de suite)
Bravo et merci à tous.

Les photos décalées : grand concours Belambra !

Je ne sais pas si cela vous est déjà arriver au moins une fois, mais quand, une fois parent, on a goûté aux clubs vacances avec club enfant, il est souvent bien difficile de revenir en arrière et oublier à quel point il est agréable de passer des vacances en famille tout en étant… en vacances. Pour de vrai, je veux dire.

Les enfants s’éclatent, nous, on bulle, on se retrouve au déjeuner, on se retrouve après le gouter, et le reste du temps, on profite.

Ce genre de vacances qui reposent absolument tout le monde devrait être obligatoires pour chacun d’entre nous une fois de temps en temps.

Peut être avez vous déjà eu cette chance. Peut être avez-vous même déjà eu l’occasion de tester les clubs Belambra. Et peut-être allez-vous y aller pendant vos vacances d’hiver, qui sait…

Si vous avez cette chance là, emmenez moi dans vos valises ou si vous avez dans votre entourage des personnes qui l’ont prévu, sachez que les clubs Belambra organise pendant les 5 prochaines semaines un grand concours , avec, à la clé, un bon à valoir de 1500 euros sur votre prochain séjour Belambra. Ouais, vous avez bien lu, oui, 1500 euros. Avouez que ça vaut le coup !

Le concours en question est assez simple et fun : il s’agit d’une grande battle photo entre clubs Belambra : prendre la photo la plus originale et la partager sur vos réseaux sociaux Facebook, instagram ou Twitter avec les Hashtags #BelambraBattle et #NomDuClub.
Pour aider, dans chaque club, durant ces 5 semaines, du 8/01/15 au 08/03/15, des points photos avec accessoires et des animations sont mis en place : photobooth, accessoires pour bonhommes de neige, piste de luge pour des photos de descentes dans des positions délirantes, tout est permis et même de grande batailles de boules de neige façon « balle aux prisonniers ».

Les clubs participants à l’opération sont : Le Chambourguet (#superbesse), L’Alisier (#Praz), Les embrunes (#lessaisies), L’aiguille Rouge (#arc2000), Neige et Ciel (#lesmenuires), Le Roc Blanc (#orcieres) et Lou Sarri (#gourette)

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Si vous vous rendez donc dans un de ces clubs pendant la période du concours (du 31 janvier au 8 mars), n’hésitez pas à partager vos photos et même me demander de liker et partager !

En attendant, j’espère bien rigoler en les voyant !

 

Bonne chance !

ZDIT du 23/03/2015 : Attentionnnn… c’est…. FREDERIQUE ZOZOR qui remporte le bon à valoir de 1500 € à utiliser lors d’un prochain séjour dans les clubs Belambra . Bravo !!

Plus d’infos ici

 

Article sponsorisé.

La sécurité c’est Ski est important.

(NON, je t’interdis toute remarque à propos de ce titre)

(Et oui, on redevient un peu léger, je sais pas toi, mais moi j’en ai besoin)

Vois tu, j’ai un avis tout à fait mitigé à propos du ski, de la neige et tout ce qu’on peut faire dedans.

Jusqu’à aussi loin que je me souvienne, je ne crois pas avoir  jamais adoré le ski.
J’en faisais beaucoup, j’étais pas la pire, mais je me suis beaucoup gamelée.
Et j’ai lâché le tire-fesses au beau milieu de la montée et attendu que mon prof descende avec tous les élèves puis remonte pour voir qu’en fait, j’avais pas bougé depuis 1h et que j’avais une résistance au froid assez élevée.
J’ai pris un skieur de plein fouet, de face, sur une piste noire, il m’a attrapé dans ses bras et a descendu la fin de la piste avec moi, comme ça.
J’ai dévalé une piste de bosses sur le ventre sans pouvoir m’arrêter, en perdant mes skis.
Je suis absolument paniquée quand je monte dans des œufs, là, quand il faut bien viser pour mettre les skis à l’extérieur, dans l’encoche, et sauter dans la capsule (ils sont sérieux ceux qui ont inventé cette torture psychologique ?).
J’ai déjà passé deux heures entières à chercher un ski dans de la poudreuse et à l’en sortir.
Et un copain n’avait pas vu que je m’étais gaufrée derrière une grosse bosse, a fait un 180 en snow et est tombé sur moi, quart en avant, ce qui a valu de beaux trous sur ma veste, mon pull, mon TShirt… et mon avant-bras.
J’ai été, comme tout le monde un jour, celle qu’on attendait mais qui n’avait jamais le temps de souffler parce que le groupe repartait aussi sec dévaler un autre bout de piste.
J’ai la trouille de me prendre le mur de neige au bout des remontées mécaniques et je garde en mémoire ces histoires d’enfants qui tombent des télésièges, sous la barre de sécurité.

149278_10151329395867234_1914701223_nEt je déteste monter la luge à bout de bras, en sueur dans ma combi de ski…

Mais j’aime le froid associé à ce soleil, j’aime les cafés en terrasse, j’aime (bizarrement) l’odeur rance des chaussettes de ski, j’aime l’ambiance, j’aime les appartements trop petits qui nous obligent à vivre les uns sur les autres et qui promettent des souvenirs de soirées sympathiques. J’aime improviser des descentes de luge sur des sacs poubelles et l’ambiance chaleureuse des stations.

J’aime et j’aime pas à la fois, en fait.

Donc, au final, je continue à y aller. Je fais moins de ski, je me prends moins pour Fongio histoire d’éviter de me croûter en public (j’ai plus l’âge) et surtout, je tâche d’apprendre à mes enfants les « bases » de la bonne conduite en montagne, ça m’évite de flipper pour un rien (un jour j’oserai demander si c’est vrai que mon frère est resté suspendu par le blouson au télésiège…).

Et puis bon, faut que je grandisse un peu, hein. Parait que les remontée mécaniques sont un des transport en commun (bah oui) le plus sûr de France. D’ailleurs, sur 672 millions de passages sur la saison 2012-2013, pour 10 millions de passagers, il n’y a « que » 20 à 30 accidents graves (non mortels) dont 90% d’entre eux sont dûs au comportement inadéquat des passagers.
Afin de prévenir ce type d’accident, les Domaines Skiables de France (s’occupant de la majorité des remontées mécaniques en France, hors remontées privées ou à vocation urbaine) souhaitent sensibiliser les utilisateurs quant aux bons gestes à avoir sur les télésièges.
A l’usage de tous, les vidéos courtes sont assez bien faites et rigolotes. Genre, la Zumba… c’est NON.

SKIZZZ : Episode 3 – MD from Domaines Skiables de France on Vimeo.

Pour Promouvoir leur campagne de sensibilisation, les Domaines Skiables de France me permettent de vous faire gagner 3 lots de 4 forfaits pour pouvoir profiter des remontées mécaniques en famille cet hiver.
Les stations concernées sont : Maulin MontagneE Expansion (Les Sybelles), Dévoluy, Le tourmalet, Les Saisies, Les Angles, La Norma, Le Cambre d’Aze, Les Gets, Val d’Allos, Luchon Superbagnieres, La Clusez, Megeve, Saint Pierre de Chartreuse, Saint Lary, Mourtis, Le Devoluy et Valloire.

Si vous souhaitez gagner un de ces lots, je vous laisse poster ci dessous un commentaire avec une petite anecdote de ski.
Évidemment, étant donné le message, ce serait vraiment (mais alors VRAIMENT) très sympa de relayer cet article sur vos réseaux sociaux.

Je tirerai au sort les 3 familles gagnantes après le 22 janvier minuit.

ET HOP, apres tirage au sort parmi vos histoires de DINGUES (j’avoue j’ai beaucoup ri), les gagnants sont Pompette, BBRGoums et Nanou

J’envoie vos mails à la personne qui s’occupe de tout ca !

Et merci à tous !

Les jours d’après

calvin hobbes

Il s’agit de recommencer à vivre tout en restant debout, pour toujours.

Qu’on ne vienne pas me dire aujourd’hui que le monde a subitement changé. Le monde est toujours moche. Mais peut être en avons nous pris conscience « pour de vrai », je ne sais pas trop où se situent nos âmes en ce moment, juste après la colère, entre la peur et la révolte, quelque part par là.

Étrangement, la panique qui m’envahissait vendredi s’est envolée dans les vagues d’applaudissements de la marche de dimanche l’emportant d’une place de résistant pour la faire s’échouer sur l’ancienne place de l’Egalité. Y’a pas de secret.

Et puis je me demande combien de temps je vais réussir à contempler l’humanité des gens que je croise, combien de temps la tolérance et la conscience libertaire tiendra le coup.

Et puis, surtout, je me demande : « et maintenant, on fait quoi ? »

Je me sens toujours le cul merdeux d’avoir vécu dans l’habitude, d’avoir omis que je devais cette vie confortable à ceux qui s’étaient battus pour que ce soit le cas en pensant que j’allais certainement faire en sorte d’entretenir cet héritage.

La semaine passée nous a tous choqués parce qu’on a touché à des valeurs qui nous semblaient acquises dans notre pays. On était bien confortablement assis dessus à accepter l’horreur du monde, parce que c’était ailleurs, parce que c’était pas nous, parce que c’était « comme ça ».

Et on s’est pris en pleine gueule, de plein fouet et sans sommation tout ce que nous avions laissé nous échapper, inconscients volontaires que nous étions encore le 6 janvier.

Je ne suis pas une révolutionnaire, je ne suis pas polémiste, je ne suis pas moraliste, je ne suis pas rebelle, je suis bien loin d’être courageuse.

Mais je suis consciente.

Et je suis pleinement réveillée maintenant. Et je travaillerai chaque jour à le rester, à garder l’esprit libre.
Je tâcherai par mes moyens de transmettre cela à mes enfants.
Je ne délaisserai plus la liberté en me laissant bercer par le ronron de l’habitude passive.

Parce que la liberté, c’est ce que nous sommes.

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Vomir, sourire, ne pas subir

Je voulais en rester là à propos de Charlie, je ne voulais pas rentrer plus personnellement dans le détail de ce qu’il se passe en moi depuis 3 jours. Je ne voulais que parler de mes enfants, de comment leur dire et de ce qu’ils en disent, eux. Je voulais peut être me protéger moi en les voyant gérer les événements récents avec intelligence, respect et maturité. Mes enfants sont devenus mes boucliers émotionnels. Je les voyais avoir ce recul, cette bonté et cette naïveté et je me persuadais que c’était ça. Que c’était tout.

Et puis j’ai eu ce moment, seule, aujourd’hui, à ne pas décrocher de mon ordinateur, des réseaux sociaux, relevant la tête uniquement pour regarder les images passant en boucle sur mon écran de télé.

Abrutie d’informations, saoule de chocs à répétition, je me suis perdue des heures dans la digestion de tout ce que je pouvais lire et entendre, sans m’arrêter, sans penser si c’était bon ou mauvais, si c’était trop ou pas assez, j’étais devenue boulimique de l’horreur et j’ai besoin de vomir ce cauchemar.

Depuis mercredi, je suis Charlie. Pas parce que je suis une fan de Charlie Hebdo, ni même en l’honneur des victimes de ce massacre, pour ça, j’ai versé des larmes, allumé des bougies et me suis dit que « quand même… Cabu…. »
Je suis Charlie parce que je suis profondément choquée qu’on puisse lancer des balles en riposte à des coups de crayons, je suis en colère de voir la liberté giflée aussi facilement par des crétins à œillères, je suis triste de me rendre compte seulement maintenant à quel point mon équilibre et ma vie égoiste ne tient qu’à peu de chose et est en danger permanent et je suis honteuse de ne m’en être seulement satisfaite jusque là.

Je rage de devoir expliquer l’horreur à mes enfants, je suis fière de les voir si sages, je suis indignée par les gens qui se gaussent, je suis émue par les regards croisés.

Je suis révoltée parce que j’ai peur.

Aujourd’hui, je me suis laissée envahir par toutes ces émotions, l’effervescence médiatique et le trop plein d’inhumanité encaissé.
Je me suis retrouvée à avoir peur.

Une vraie peur, de celles qui t’empêche de réfléchir, de te reprendre, une peur qui te paralyse et qui balance à ton cerveau tout ce qu’il faut pour la nourrir encore et encore.

Je suis allée à l’école chercher les enfants avec cette peur, et puis j’ai vu leurs sourires, et je devais leur rendre, parce que ce sont eux, la joie.
Et moi l’exemple.
Celle qui doit montrer que tout va bien, que tout va mieux et que tout ira, même si je suis trop honnête pour ne pas tempérer ce genre d’affirmation, je dois le faire avec le sourire de cette maman qui flanche pas.

Sur le chemin du retour, nous sommes passés, comme toujours, devant un dessin au pochoir posé à terre.
Jusqu’ici il était insignifiant.
Aujourd’hui, il a pris tout son sens quand j’ai permis à N°1 de se servir de sa craie.

 

Une photo publiée par Nat (@cranemou) le

En rentrant, il m’a dit que quand il serait grand, il délivrerait des messages comme ça, partout où il pourrait et quand il le faudrait.
Et puis, il a chantonné la chanson des partisans qu’il apprend à la chorale.
Parfois, tout est tellement évident.

Je les ai couchés sans faillir, avec le sourire et beaucoup de fierté.

 

Et après, j’ai un peu pleuré.