j’me suis sentie vieillotte…

Ça craint.

 

Je dirais même que ça craint très sérieusement.

 

On m’a jeté la vérité à la figure sans aucune retenue, aucun tact. Rien. Juste au détour d’une phrase, , d’un regard, et là, PAF, j’ai dû inévitablement me rendre à l’évidence: je suis une vioque, une croulante, je dirais même que je suis défraîchie, fanée, une vieille carne, en somme.

 

C’était un samedi pourtant sympa. N°1 était parti au cinéma avec sa grand-mère, ce qui m’avait permis de passer une après-midi tranquille, sans avoir à jouer à Croque Carotte pour la millième fois. Tony était rentré à l’heure, j’avais donc eu le temps de jouer à la Pomponette devant le miroir.

 

Cette soirée de filles, c’était une bonne idée. Surtout qu’avec super-copine A., on avait plein de choses à fêter.

 

La soirée a commencé dans un bar à sushis, parce qu’on est des filles super hypes, et qu’on avait envie de manger froid en ce soir de janvier où il affichait un bon -2°c.
Le Monsieur qui nous installe nous appelle « mesdemoiselles », et nous, on rigole comme des prépubaires, trop contentes que ce charmant serveur remarque notre fraîcheur et notre légèreté.

 

Après avoir vidé une bouteille, les fous rire se font plus nombreux, surtout quand on voit certaines petites assiettes remplies d’on ne sait trop quoi tournées depuis bien 40 minutes sur leur tapis roulant….seules, abandonnées. Dépitées d’être si peu attrayantes pour les pauvres petits Français que nous sommes, habitués à privilégier nos papilles et nos yeux plutôt que de se pencher sur la nouveauté et le « manger sain »…

 

Après avoir clairement décréter que mon voisin de droite était le plus gros blaireau de la Terre, et pensant sincèrement être au dessus de ce genre de type trentenaire déjà aigri de tout, une idée complètement GE-NI-ALE me traverse l’esprit:

 

« Et si on allait boire un verre dans ce bar, là, tu sais, où on allait pendant nos soirées il y a …euh…bien 10 ans, où on dansait sur les tables jusqu’au bout de la nuit (je vous en avais parler récemment, d’ailleurs, de cette manie de danser sur les tables dans ma jeunesse folle) »
« Tu sais qu’on va se sentir vieilles »
« Le principal, c’est que les autres ne le remarquent pas, on n’a quand même pas des têtes de vieillardes… »

Ah bah si, en fait, on a des têtes qui en disent long sur notre parcour vital, parce que des sortes de zombies clopeux et boutonneux nous regardent arriver. Ils portent tous les mêmes manteaux en drap de laine et une écharpe nouée façon Bobo. Ou peut être nous regardent-ils parce que nous n’avons pas la mèche au bon endroit, pas le bon sac, pas les bons talons.

On s’en fiche, on entre quand même, au risque de se faire refouler pour cause d’âge presque mûr, et on se rend vite compte que ces jeunes là ne sont pas si différents car finalement, notre bar australien est resté ce qu’il était à l’époque. Les barmen frappent les lampes en alu quand un mètre de shooters est commandé, ils jonglent avec les bouteilles, ils encaissent…et ils draguent, ou se laissent draguer, à l’occasion.

Sans compter la bouffée nostalgique qui m’envahit quand je me remémore les (trop) nombreuses soirées à enquiller des bières dans cet endroit, je retrouve mes marques, mon amie a l’air de faire de même.

Une question nous tracasse tout de même: mais où mettait-on (mes tétons…hahaha…ouais, je préviens l’assemblée, j’suis super drôle quand j’ai bu!) nos sacs et manteaux? bah comme eux, là ou on trouvait de la place, même si ça impliquait « par terre ». Mais depuis, nous avons vieilli et nous nous sommes embourgeoisées, le sac et le manteau à eux seul représentant 1mois de salaire, si un jouvenceau me vomit dessus je lui crève les yeux et revend son rein au marché noir (faute de pouvoir sauver le foie aussi). Faites place au niveau du porte manteaux, mon Dreyfuss à porté de rétine, je peux danser sans mourir de chaud, non mais!

Nous sommes donc bien de vieilles croutes.

Nous sautons à contre temps, on trouve que Nirvana c’est super et on joue de la Air Guitar alors que la jeunesse qui nous entoure fredonne vaguement les paroles en trouvant ça « marrant », cette musique vintage.

Nous sommes vieilles aussi, quand on regarde le nombre de décolletés trop plongeants, le nombre de strings dépassants, la quantité de rimel gaspillé et les attitudes trop débordantes.

Et puis finalement, on se fond dans le décor, A. retrouve ses marques sur la grande table en bois, on me somme de l’accompagner quand je me rend compte qu’il faudra éviter tous ces verres tout en dansant et en ayant déjà pas mal de bières au compteur…. je renonce, je vais danser avec lui là, sur le sol ferme ,il doit avoir presque mon âge, il y a d’autres vieux, comme nous, qui se sont retrouvés là parce qu’il y avait de la lumière.

Tiens, A. se fait harponner par un jeune fougueux… Je crie au détournement de mineur!

Ils sont fous ces jeunes.

Et j’m’en fout d’être vieille.

Je sais encore m’amuser, et ça, c’est le bonheur!





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Petit message de fin pour vous donner deux liens.

D’abord, un blog pour aider Haïti, et ça vaut le coup d’oeil si tu aimes les belles créations ou si tu sais te servir d’au moins 8 de tes doigts…. A voir absolument et a relayer massivement.

Et puis un petit mot aussi pour dire qu’il y a du concours dans l’air chez Leo Et Lisa, et qu’elle sait aussi très bien se servir de ses doigts pour autre chose que se curer le nez (ouais, je sais, c’est super poétique, mais ça sert à quoi, en fait nos doigts?) et que c’est ultra simple de participer (pas comme La Mere Joie qui te demande un alexandrin pour aspirateur ICI ;D )

Aller, je vais finir de cuver, je suis vieille, et je mets 2 jours pour me remettre d’une telle soirée moi….mais où est donc mon déambulateur…..Tonyyyyyyyyyyyyyyy??????

Une goutte d’eau dans l’Océan

Parce qu’on a besoin d’être utile, et que nos enfants ont besoins d’apprendre et de connaître certaines réalités…


Proposez aux élèves de décorer des assiettes vendues à leurs proches

au profit d’Action contre la Faim.

Un projet à trois dimensions sans frais pour votre école :

  • Un projet pédagogique

> Sensibilisez les élèves au problème de la faim dans le monde, dont les enfants sont les premières victimes
>
Vous disposez pour cela d’un dépliant pédagogique pour chaque élève
inscrit, d’une carte du monde en couleurs présentant les missions
d’Action contre la Faim et d’un film d’une durée de 5 minutes environ
sur notre mission au Tchad

 

  • Un projet clé en main et sans aucun frais pour l’école

> Action contre la Faim vous offre gracieusement le matériel nécessaire : assiettes de porcelaine et feutres sur porcelaine
> Chaque élève décore une assiette pendant l’atelier manuel de la classe, sur un matériau original : la porcelaine

 

  • Un projet solidaire


> Chaque élève vend à son entourage l’assiette qu’il a créée, au prix minimum de 5 euros
> Par cette vente au profit d’Action contre la Faim, il se rend solidaire des enfants du monde

                                                                        

Je suis mariée à la Nounou des Teletubbies


Depuis que je le connais, Tony se fait passer pour l’homme parfait. Il est beau, gentil, attentionné, drôle, intelligent, limite si j’ai envie de me tirer une balle quand je me réveille l’oeil cerné, de peur de pas donner le change à côté de lui, et limite j’ai pas le droit de me plaindre non plus d’ailleurs, puisque j’ai tellemeeeeennnnnt de chance!

Mais mon binôme de vie  en a des défauts, en vrai, quand tu le connais bien. Ben si, désolée de briser le mythe, mais c’est comme ça.
D’abord, Tony n’est pas locace, après, je dirais qu’il a une mauvaise foi à toute épreuve. Il y a aussi son défaut de dire toujours « oui, oui » alors qu’en fait, non, il n’a pas envie d’aller à cette soirée, d’ailleurs, il n’ira pas, je le sais très bien, mais il veut vexer personne, alors il répond par l’affirmative, les dégâts collatéraux à cette réponse n’ont aucun interêt pour lui (puisque c’est moi qui vais devoir chercher l’excuse du siècle pour annuler, finalement).

En regardant bien, en gros, il a les défauts de quasi tous les mecs de la Terre.

Mais il en a un plus gros. (Tony, si tu lis ces lignes, je parle d’un défaut, arrête de sourire!)

Les jours de Non-Pleine-Lune, il se transforme en Nounou.

Mais siiiii…la Nounou des Teletubbies.

Ouais, vous avez compris, mon mec est accro à l’aspirateur. certains se feraient greffer des I-Phone au bout du bras, Tony, il préfèrerait un manche télescopique avec enrouleur ultra rapide, sans sac, et si possible un chouille moins bruyant que l’actuel Élu. Perso, je voudrai du SILENCE et tant qu’à faire du plutôt beau.

Du silence parce que oui, avoir son mari qui entretien une relation quasi amoureuse avec son aspirateur, ça correspond à 78dB, 1heure par jour (réparti en deux fois). La seule chose qui pourrait me donner des envie de divorce!

Un jour, on nous a envoyé des Chèques emploi service, à dépenser avant le 31 janvier 2010… Ben fi de ma femme de ménage gratos , à part lui offrir le thé, je vois pas ce que je pouvais lui proposer de faire dans ma maison!

Si encore il faisait ça torse nu, tout de pectoraux saillants vêtu… mais non. En fait, j’habite pas une sitcom. Shit. (oui, parlons anglais plutôt, je salue d’ailleurs mes lecteurs australiens, américains, anglais et autres anglophones qui transitent je ne sais comment par ce blog tous les mercredi)

Tout ça pour adresser un
message personnel à une certaine
Mademoiselle
Commandante
:
sache que je n’ai aucun scrupule a soudoyer une jeune fille
innocente, et pour dire que ceci est d’une part l’explication du surnom de
« Tony » (mais siiiii…Mitchelli, l’Homme de Menage dans Madame est
servie…rhô…et ta culture alors???) et pour participer au concours de
Ma
Mere Joie.

 

 

Et n’importe qui peut participer (essaie toujours, avec ce que j’ai promis à la demoiselle Commandante, t’as aucune chance), alors vas vite LA!

   

Kamel Ouali sort de ce corps!!!

N°1 est un danseur né. Il faut dire qu’avec une danseuse de bar comme sa mère, il y avait bien des gènes dominants de la « Dance Attitude » qui allait être transmis dans le vrac chromosomique de notre coït.

Haha, je vois déjà tes yeux tout de rond vêtus, ouais, j’étais une danseuse de bar. En plus, même pas tu avais besoin de me payer pour ça le samedi soir. Il suffisait que je sois dans un bar, qu’on y passe de la bonne musique qui dit à tes fesses qu’il serait temps de se remuer, là, et BINGO, j’étais debout sur la table-la chaise-le bar-les épaules du serveur (ne pas essayer cette version, bien trop dangereuse) et je me prenais pour Bruno Vandelli, je donnais de la « Happy Face » à Mia Frye » et je faisais marrer mes copines. Bref, rien de bien méchant, en somme.


N°1 bouge son corps comme aucun. Je pense qu’il est possédé. Mais il adore ça. Parfois, je me dis qu’il pourrait être une version encore plus contemporaine qu’Alain Platel, ou le fils de Daniel Larrieu… un truc du genre.


Et puis finalement, aujourd’hui, je pencherai plus pour Kamel Ouali.

Oui, vous savez, le chorégraphe de feu la Star ac, celui qui s’est retrouvé tout couillon (dans cette phrase se cache un pléonasme) samedi soir parce qu’il avait oublié de brancher son cerveau pour lire une enveloppe…

Au p’tit déj:

« Comment on appelle ce doigt? »
« … »
« Le p… »
« Le pouce »
« et celui ci »
« l’index »
« et celui là? »
« … »
« Le ma….. »
« …rabout »
« et le 4ème? »
« … »
« l’annu… »
« l’anus »    ça, c’est fait….
« Et le petit? »
« Ben le doigt »
« non, l’au…. »
« L’otarie! »

Voiiiiiiilààààà, de toute façon, ça tombe bien, ça coûte trop cher les écoles d’ingénieurs.

La tête chez Cinna, Ikea et son ami Casto…

Salut la compagnie!
Ce billet juste pour donner de vraies nouvelles.

Alors, pour commencer, Mes amis vont très bientôt pouvoir accueillir leur petite fille Haïtienne dans leur maison, puisque pour commencer, elle va bien, et que les choses se sont acélérées pour que les enfants en instance d’adoption soient sortis de l’enfer le plus rapidement possible.

Ensuite, N°1 a retrouvé ses oreilles. L’ORL a dit « c’est spectaculaire ». D’une perte de 40%, il est presque nickel. On evite donc une opération…yeah!

Pour finir, je n’ai pas trop la tête à écrire ces jours ci car nous attendons une réponse pour un appart…un appart où chacun aurait SA chambre, où il y aurait pas mal de travaux, où on n’inviterait pas Valérie Damidot, où on aurait un îlot central dans la cuisine, où ça serait notre chez nous à nous rien qu’à nous…. alors on trépigne, on se ronge les ongles, on essaye de pas se projeter mais on connaît les catalogues Ikea et Casto par coeur, o n’a pas vraiment le budget déco mais on flashe sur des fauteuils ultra design… bref, aujourd’hui, on sait si on s’en fout pour 25 ans ou si, à défaut, on se paye un nouveau voyage genre Koh Lanta pour effacer notre déception… Donc, à part vous expliquer comment on coule du béton ciré, là, je n’ai pas trop de conversation!

Si tu veux vraiment de la conversation, ma copine Chocoladdict m’a fait parler dans son ITW 1ère fois….


Le jour où…on a failli mourir noyés.

Il y a de ça 7 ans 1/2 et des brouettes, je rencontrais Tony dans une soirée où la fumée était à couper au couteau et où l’eau avait un arrière goût d’eau de vie de pomme de terre….

 

J’étais à ce moment là plus proche du coma éthylique que du nuage de l’amour. (Je ne me prononcerai pas sur l’état de Tony). On s’est vu, on s’est détesté, on s’est parlé, on a rigolé et on a continué à boire. Mon foie ne remercie pas mes années de Fac.

 

Après cette soirée, nous nous sommes recroisés plusieurs fois, et puis il est venu chez moi, moi chez lui (enfin, chez ses parents). On continuait à faire comme d’habitude, on faisait la fête. Et puis il y a eu les rentrées de soirées à pas d’heure, et Tony qui me donne du « je peux dormir chez toi? ». Bien sûr, j’accepte, parce qu’une fois que je décuvais je me rendais bien compte que ce Tony là me faisait plus d’effet que ce qu’il voulait bien me faire penser.

 

Je n’ai qu’un lit. Zut alors!

 

Le lendemain matin, j’ai plains tous les hommes de la terre qui se réveillent frustrés. Tony n’a pas daigné tenter un rapprochement physique. Et vous comprendrez que ma réputation d’alcoolique notoire étant déjà bien ancrée, je n’avais pas non plus envie qu’on croit que j’étais une marie-couche-toi-là, donc pas de tentative non plus de mon côté.

 

Ça a duré 1mois et demi ce petit manège. J’étais tombé sur un mormon. Ma veine. Carême surprise.


 

Et puis un  soir, alors que je noyais une fois de plus ma triste situation en pensant à ce que je ne ferais pas, Tony me lance une vanne à deux balles que je prend comme une invitation. Fi de ma réputation, je trouve que dormir avec une bombe pendant 1mois et demi sans toucher, c’est prouver ma bonne foi.

 

Nous sommes donc officiellement un couple ce soir là (dont aucun de nous ne se rappelle la date) puisque le rapprochement physique a donné naissance à notre premier baiser. Oui, vous l’aurez compris, on aime faire les choses dans l’ordre et avec romantisme….hum hum…..bref.

 

Suite à cette soirée, Tony continue de squatter mon studio, on sort mais plus que tous les 2 ou parfois avec ma meilleure amie. Personne ne sait vraiment ce qu’il se passe entre nous….nous avons 4 ans et on cache notre relation. c’est drôle, et parfois cocasse. Et les gens y croient, ce qui me laisse souvent pensive quant à la vision qu’ils ont de ma pauvre vie.

 

Sauf que ça dure, et que je découvre que Tony cache peut être cet amour naissant (?) pour d’autres raisons obscures.

 

Je comprend alors que malgré mes efforts inconsidérés, j’ai la réputation d’une mangeuse d’homme et que ses copains l’ont mis en garde contre moi. Les salops! D’abord j’ai jamais mangé d’hommes, je préfère les bœufs, et en plus je suis une fille douce et aimable comme il n’en existe plus dans ce bas monde.

 

Le couperet tombe: « Tony, arrêtes ton jeu de naze, soit tu assumes de sortir avec la « traînée » de la bande, soit tu t’en vas ».

 

« J’ai jamais dit que t’étais une traînée »

 

« non, peut être, mais comme j’ai oublié d’être stupide, j’ai quand même fini par comprendre le quoi du qu’est-ce…alors? »

 

« J’assume » (cette réponse implique évidemment que mes soupçons étaient justifiés….les mecs sont vraiment cons parfois j’vous jure)

 

3 Jours après, Tony me dit qu’il va passer son week end du 14juillet sur le voilier de ses parents dans le sud… aaaahhhhh….ses parents ont un voiliers…mais dis donc c’est qu’on s’ennuie pas chez les Mitchelli!

 

Il m’invite (yes).

 

J’y vais, toute contente de me faire un week end de crâneuse, je vais pouvoir me vanter que mon chéri a un bateau…nananère, la grande classe, le Jack Pote il s’appèle mon Tony à ce moment précis.

 

Arrivée là bas, je peine à trouver la bonne panne (comment ça on n’est pas sur la panne principale?), et je découvre le bateau en question. Pas mal. Petit, mais coquet. Et fermé, surtout! Tony dort, voyez vous ça…on sent qu’il m’attendait avec une impatience extra-ordinaire!

 

Après quelques tentatives Tony daigne sortir de sa tanière, m’accueille avec une haleine de sardine à la bière et me permet d’entrer. J’aime ce bateau, il est accueillant (contrairement à mon hôte), chaleureux, il a une odeur de renfermé et de vacances d’été, de souvenirs et de soirées heureuses.

 

En grand seigneur, mon futur époux me propose une croisière. Je m’avale discrètement 12 comprimés de cocculine et en avant, toutes voiles dehors, j’étais Grace O’Malley et il était Jack Sparrow.


Après avoir dompté mon mal de cœur, une tornade, un tsunami et un apéro, nous voilà de retour à quai. Tony Sparrow me somme d’aller fouiller la cale à la recherche d’un breuvage alcoolisé pour fêter notre retour (ne pas vomis, ne pas vomir, ne pas vomir). A peine la tête passée dans le carré avant, je découvre le désastre: le planché flotte sur 40 cm d’eau, avec quelques cacahouètes et des bouteilles qui se sont fait la malle… super Tony, ton bateau prend l’eau non?

Soirée écopage, sympa, mais on me le refera pas!

Cette nuit là, il a plu, malgré le prétendu micro climat de la région dont Tony me parlait depuis le matin.

Cette nuit là, j’ai goûté à une nuit agitée, entre sortie nocturnes pour couvrir le bateau avec une bâche et fouilles archéologiques pour récolter un maximum de bols et récipients divers pour éviter, cette fois, une noyade par le haut.


Comme je suis une fille complètement matérialiste et intéressée, après cette nuit là, je suis tombée amoureuse.


 

EDIT de 13h:

des nouvelles d’Haïti, la petite va bien, le foyer n’a pas été touché…en voilà une bonne nouvelle pour débuter la semaine! :D

Rectif du jeudi matin

En lisant tous vos commentaires concernant le billet d’hier, je me dois de vous dire une chose.

D’abord, c’est très agréable d’avoir lu toutes vos réactions, j’apprécie énormément vos commentaires, puisque j’aime ce côté interactif qu’ont les blogs.

Ensuite, je me sens gênée, très gênée qu’on me trouve du courage à raconter ces petites péripéties avec humour. Mon fils est en bonne santé (en général), il est heureux, plein de vie, comme tous les enfants de 4ans et demi. Toutes ses « aventures » bizarres qui lui arrivent se sont toujours soldées par un dénouement heureux, alors certes, sur le coup, c’était toujours le stress, les larmes, l’angoisse… mais j’ai la même angoisse que toutes les mères au fond de moi, je ne suis pas un héro (faut pas croire ce que disent les journaux).
C’est donc sans courage aucun que j’arrive à relativiser et à rire de tout ça. J’en ris parce que c’est du passé. J’en ris aussi parce que je relativise…. beaucoup même.

Loin de moi l’idée de vouloir apitoyez mes copines de blogs sur nos sorts… vraiment!

Maintenant que j’ai dit tout ça, je peux vous expliquer pourquoi je relativise mes petites aventures, pourquoi je peux tant en rigoler.(c’est là que vous pouvez sortir vos mouchoirs).
Quand je suis tombée enceinte de N°1, le jour où nous avons voulu l’annoncer à ma belle mère, je l’ai trouvé en pleur. Elle pleurait car le petit garçon de 6 ans qu’elle avait gardé les 5 dernieres années venait de devenir aveugle, suite à une tumeur non détéctée qui se développait sur ses nerfs optiques. Ce garçon a tout affronter, sans sourciller, jamais. La tumeur est partie, il l’a vaincu. reste sa cessité, avec laquelle il a refait sa vie. Là, j’ai vu des parents courageux, des frères et des soeurs plein d’espoir et un enfant toujours souriant.*

bien plus récemment, un couple d’amis s’apprêtaient après de longues années d’attente, à partir à Haïti pour chercher leur petite fille de 3 ans qui les attend dans un orphelinat. Sans nouvelles depuis la catastrophe, ils continuent à vivre, dignement.

Je raconte ça parce que dans ces cas là, je serais la première à m’effondrer, à vouloir que ma vie s’arrête.

Je suis la dernière des courageuses.

*Vous pouvez voir ce petit garçon dans le téléfilm « entre deux ombres » qui est passé sur France3 récemment.

Ce qu’on ne nous dit pas…

A l’instant même où le petit trait apparaissait sur ma tige à pipi, je commençais à me caresser le ventre, comme s’il allait déjà dévoiler ce qu’il abritait.
Pourtant, je n’avais pas prévu ça.Comme à mon habitude, j’avais oublié une pilule, un jour. Comme à mon habitude, cela ne m’avait pas tellement paru grave.
Mais cette fois ci, par la magie du corps humain, j’ai senti qu’il s’était passé quelque chose. Alors j’ai compté les jours qui me séparaient du virage de ma vie. Je le savais, mais je ne pouvais pas croire que mon corps m’alertaient de ce chamboulement aussi vite, et aussi clairement.
Au douzième jour, donc, l’investissement dans une tige à pipi était de mise. Elle confirmait avec un trait à peine visible ce dont je me doutais déjà. De retour chez moi, l’annonce à Tony fût prise avec un self control inadéquat mais révélateur. Au fond de nous, nous étions déjà prêts. Et c’est ainsi qu’à à peine 24 ans, nous avons pris le chemin de la parentalité.


C’est une fois cette nouvelle digérée que nous nous sommes rendu compte de la supercherie. personne ne nous avait prévenu, bien entendu, et nous sommes tombés dans le panneau qui disait « tu verras, ça va être magique ».
Moi, dans « magique », je voyais déjà des étoiles qui s’illuminaient sous mes pas légers, des sourires d’admirations devant ma progéniture, des sourires béats sur nos visages de parents conquis et heureux, un bébé joufflu et souriant, nous prouvant chaque jour à quel point la vie était un cadeau.

Et puis, déjà, dès l’accouchement, que dis-je, dès les premiers mois de gestations, j’ai compris que pour chaque tour de magie, il y avait un « truc ».
Le « truc » que tu vomis », le « truc » que tu pars en césarienne d’urgence », le « truc » qu’on essaye de te vider façon tube de dentifrice, le « truc » qu’en fait t’avais pas grossi que du ventre…

Et puis après, on a découvert le « truc » des hurlements inexpliqués. Le genre de hurlement qui te mettent le cerveau à l’envers, qui te détruisent le tympan gauche (à vie), que tu n’arrives pas à calmer, même après tous tes « trucs » à toi (couche, biberon, câlins, chants sataniques). Le jour où le bébé s’est mis à se tortiller comme un psychotique et à pousser des couinements qui nous faisaient croire que nos oreilles nous faisaient tester la joie des acouphènes, nous avons définitivement compris que le rêve de magie n’existait pas.

Nos yeux pétillaient d’angoisse dorénavant!

A 2 mois et demi, N°1, alors dans le bain avec son papa, se faisait masser la tête avec du shampoing quand je fût alerter par Tony par un « tu peux venir voir? ». La phrase en elle même mît tous mes sens de mère en alerte: « et merde, qu’est ce qu’il y a encore? »
Je contemplais le crâne de N°1 avec stupéfaction. Là, sous ses cheveux, Tony « malaxait » une sorte de bosse molle.
« C’est quoi? »
« aucune idée »
Appel chez le pédiatre, on me demande de voir le lendemain.
Le lendemain, la bosse avait grossi, évidemment. On aurait cru un implant de silicone greffé sous son cuir très chevelu.
J’ai dû courir chez un tas de docteurs supras diplômés, faire faire des radio-écho-scanner à ma petite bestiole… Personne, non, personne n’a su ce que c’était. On m’a sorti, une fois, que c’était le résultat du cephalhématome que N°1 avait eu à la naissance (la faute aux forceps). Oui…bon….2mois et demi plus tard, je trouvais ça pas très convaincant, d’autant plus que le céphalhématome en question était de l’autre côté de son crâne, à l’époque. bref, un truc inexplicable.
Et puis c’est parti, un jour, sans prévenir.

Après, à 18mois, N°1 avait décidé un matin de se mettre à hurler au moment de l’enfilage de chaussures. Impossible de lui faire mettre le pieds par terre. Après avoir suée pendant une heure, je renonçais. Dans la journée, je constatais que mon gnome était boiteux.
Verdict: Rhume de Hanche.
« C’est rare aussi jeune » dixit le pédiatre.
Je vous passe la joie d’interdire à un gosse de 18mois de marcher. C’était fantastique.

Oui, mais nous, on fait que dans le rare et les maladies inconnues, sinon c’est moins grisant!

A ses 3ans, en rentrant à la maternelle, N°1 a eu droit à la visite du medecin de PMI, suite à laquelle j’ai eu un petit courrier me spécifiant que mon nain était bigleux.
Jusque là, on ne s’était rendu compte de rien, alors je ne voulais pas croire qu’il avait 2 et 3/10eme.
Verdict: et ben si, il voyait que dalle depuis sûrement sa naissance, mais s’était totalement adapté. Bon, c’est de l’astigmatisme, donc, on comprend pourquoi. ce qu’on ne comprend pas, c’est d’où il sort ça. On est pas vraiment porté sur la lunette chez nous… enfin bref… « ça arrive » il paraît. Mon problème avec ça, c’est que je suis une phobique des yeux, l’ommétaphobie, je crois qu’on dit. Donc, chez l’ophtalmo, je me suis mise à pleurer, tétanisé devant mon fils…ça craint!

Et puis, là, récemment, N°1 était un peu dans la lune. Je mettais ça sur le compte de l’arrivée récente de N°2. Mais un matin, alors que je venais de répéter 4fois la même chose, je me suis mise derrière lui et lui ai chuchoter quelque chose. Il n’a même pas tilter. Par crainte du pire, j’ai filer chez l’ORL.
Verdict: perte de 40% de son audition. Ah, quand même.
Cette perte est due à une réaction allergique, qui ferait gonfler ses trompes d’Eustache et donc, lui ferait perdre ses capacités auditives. C’est « très rare »… oui, je commence à me rendre compte que mon fils est très rare.

Mes accouchements aussi ont été qualifiés de « très rares »… il paraît que ce que j’ai eu, ça n’arrive qu’une seule fois dans la carrière d’un obstétricien. Ben moi, ça m’est arrivé deux fois en 4ans et demi!

Comme le cerveau est bien fait, on a remis le couvert avec N°2… on attend donc de voir ce qu’elle va nous faire subir.

On nous avait pas prévenu en même temps……

NOTE DU SOIR: Il me semble bon de préciser que la surdité de N°1 est réversible, vu que c’est une allergie….je voulais paniquer personne hein!!!!! :D
 

Nowel…joyeux Nowel….

Après 4 semaines et demi passées chez moi, cloîtrée avec Clapiotte 24h sur 24, traumatisée par le nombre de grippeA dans la rue, le verdict est tombé: Va falloir te re-sociabiliser.

« C’est Noël, il faut que tu ré-apprennes le contact humain, il faut que tu parles aux gens autrement qu’au téléphone, il va falloir que tu souris, que tu aies de la conversation, que tu n’aies pas l’air complètement gâteuse et il va falloir faire tout ça en ayant bonne mine et l’oeil vif, malgré tes courtes nuits et le peu de lumière du jour engrangée ces dernieres semaines »

Voilà ce que me serinait ma petite voix interieure.

Il fallait que ma vie reprenne ses habitudes mondaines et retrouve ses obligations familiales.

Et cette année était THE année. 2 nouvelles naissances, une presque réconciliation entre cousins et une grand mère sortie de la dépression et rentrée dans sa phase hystérique… Ca sentait le mazout tout ça, et très franchement, mon Moi me soufflait que j’en sortirai mentalement atteinte.

Heureusement, le 24 au soir, on fêtait ça dignement, à coup de sushis au Champagne, avec les beaux parents et des amis qui eux, n’ont pas franchement le gène du fouttage de bordel. On a rit, on a bu, on a discuté, on a presque dansé, on a dit que mes enfants étaient parfaits (oui, j’aime la flatterie, surtout le soir de Noël, après 6 bouteilles et 2 césariennes), on a mangé et on est parti, presque triste que ce soit passé si vite, mais aussi un peu angoissé par le lendemain tout proche.

Oui, j’aime Noël, mais surtout pour le côté « ambiance chaleureuse et bonnes actions », moins pour le côté réunion de famille qui a 90% de chance de finir en pugilat.

Il fallait y être à midi trente. Comme on avait les yeux un peu collés, la faute au levé à 6h de N°1 et de ses cris hystériques devant le sapin et ses milliards de cadeaux (oui, le Père Noêl avait une légère culpabilité, rapport à l’arrivée de N°2, et du coup, il a cru bon de cacher le sapin derrière de gros paquets colorés plein de trucs, de bidules et de machins choses, tant que c’était du plastique Made In China que N°1 avait collé sur sa liste), bref, comme on avait les yeux collés, les paupières gonflés et l’haleine avinée, on s’est partagé les tâches avec Tony: pour lui, re-dodo, pour moi, ravalement de façade en bonne et dûe forme dans la salle de bain. Le tout ayant pour but d’avoir l’air rayonnants après 3 heures de sommeil et quelques grammes d’alcool non évaporé.

Midi: il faut y aller. Denier Check: N°1, très classe, sautillant en pensant à ce qui l’attendait encore sous le sapin de sa mamy, N°2, très classe, dormant en pensant à son futur biberon, Tony, très classe avec ses yeux presque pas rouges et moi même, bizarrement en forme, avec une pas trop mauvaise haleine et surtout, une peau nickel après masques-soins et maquillage bien gérés. Pour l’occasion, on s’habille un peu, quand même. Tony a fait péter la chemise, comme N°1, et Clapiotte et moi avons mis une robe, histoire de rappeler à tout le monde qu’il restait encore au fond de nous un peu de féminité.

 

On charge la voiture des cadeaux pour tout le monde, on la charge aussi des affaires nécessaires à 2 trolls, on charge la voiture de nouveaux joujoux que N°1 ne veux pas abandonner comme ça, au bout de seulement quelques heures.

 

Le bas de caisse manque de toucher le bitume, et ce n’est ni la faute de mes kilos en trop, ni celle du foie gras de la veille, on est sauvé!

 

Arrivés chez mes parents, ma grand mère, qu’on appelera dorénavant Mamy Stérik m’accueille avec un beau « Ah bah c’est raz la touffe aujourd’hui »…. ambiance. Je ne vous cache pas que mon statut actuelle de jeune maman de 2 enfants et mon physique tendance bien gaulée 1 mois après mon accouchement me permet bien évidemment de porter des choses qui laisseraient entrevoir le pli de ma fesse (oui, parce que pour l’instant, mes fesses se sont fondues en une seule, dans la masse).

 

Petite coupure des programmes pour vous rassurez: non, personne n’a été choqué par ces propos sortant de la bouche de Mamy Stérik, 78 ans, puisque nous sommes habitués à ses fréquentes sautes d’humeur… Pour exemple le jour où elle m’a couru après, défoncé une porte à coup de pied en hurlant « je vais te casser les dents petite pute » (j’ai toujours mes dents, nananèèèère), ou le jour où elle a piqué le slip de papy avec des pics à escargots pour ensuite le balancer au milieu du parking. (si vous voulez, j’ai une longue liste, je pourrai faire un bon billet un de ces quatre!). Le tout étant de se dire qu’elle est malade psychiquement, même si parfois, ça a vraiment l’air sincère…

 

Après cet accueil chaleureux, on est vite rentré dans l’ambiance. Les cadeaux attendaient gentillement notre arrivée sous le sapin, N°1 a fait la distribution. Mon frère et sa famille avait fait le déplacement de Bretagne Land, c’était très sympa de revoir ma p’tite nièce-filleule trop cholie.

 

Cadeaux distribués par Number One, je dois faire bonne figure en voyant deux trois ratés concernant les choix de fringues pour Clapiotte, mais dans l’ensemble, tout le monde est ravi et beaucoup trop gâté… On dit tous merci à tout le monde, quand je me rend compte qu’en fait, Mamy a dû oublié ses arrières petits enfants, parce qu’elle a fait des chèques à tout le monde sauf à nous… un oubli certainement.

 

 

A l’heure de passer à table, nous n’échappons malheureusement pas à LA dinde. En soi, personne n’a eu son mot à dire, Mamy avait décréter que ce serait dinde aux marrons, et bien que tout le monde trouve la dinde trop sèche et les marrons dégueus… on n’a pas eu le choix. Heureusement, le vin était fort bon!

 

L’après midi s’est passé étonnamment calmement. Ma cousine et moi même qui sommes en froid depuis 3 ans ne nous sommes pas arrachées les yeux…ni réconciliées d’ailleurs (j’ai du mal a pardonné, et très sincèrement, j’ai pas envie d’évoluer).

N°1 a été super sage, tout comme les 2 nouvelles cousines qui, elles, ne se tirent pas encore les couettes. Mon cousin et mon tit frère ont joué aux ados accro à la XBox360. Mon beau-père élaborait un plan pour tuer Mamy Stéryk et ma mère et ma tante tentait de la faire taire-assoir-dormir-soigner-arrêter de manger (rayer la mention inutile, ou pas). Bref, pas de pugilat familial…pour une fois.

 

En rentrant le soir, plusieurs verdicts sont tombés: d’abord, il faudrait causer au Père Noël à propos du surplus de cadeaux, ensuite, j’ai prévenu ma mère que JAMAIS elle ne régenterait ma vie comme le fait si bien notre diablique Steryk et enfin, comme la dite Stéryk nous a effectivement squizzé de sa donation d’enveloppes, je me permettrai dorénavant  de la considéré comme il se doit, une personne méchante dont la maladie n’excuse pas le comportement.

 

Chouette les fêtes hein!!!
Vivement Pâques!

Opération Wannagain

Ce titre n’a rien à voir avec la choucroute...


   Loin d’être d’une vivacité d’esprit hors du commun ces dernières semaines, je commence tout de même(ou alors je m’y habitue) à sortir de ma torpeur, et à redevenir sociable… Le Champagne et les fêtes m’y ont de toutes façons obligé!

Il faut donc que je revienne ici pour raconter un peu ce qu’est devenue ma vie depuis tout ce temps au pays des cernes et des biberons.

   Les biberons, pour commencer, parlons en.
On a acheté, comme il se doit, des biberons sans bisphénol, et si possible, je les ai choisis les moins laids possibles. Allez savoir pourquoi, les designers de biberons sans bisphénol se sont ligués pour que tous les biberons soient simplement moches. Voire carrément kitsch. J’aurais pu choisir des biberons à l’ancienne en verre, mais vous comprendrez que ça pèse bien trop lourd à 4h du matin!
Bref, le choix étant fait, Clapiotte n’a pas aimé les tétines. Vous y croyez à ça? A peine 1semaine et demi, et on a dû réinvestir la totalité de la biberonnerie parce que Mademoiselle ne souhaitait pas téter des tétines en forme de tétons.
Le second choix c’est porté sur des biberons trouvés en pharmacie, super cool, ils allaient réduire les coliques que Clapiotte n’a pas. Seul HIC, c’est que le fond se dévisse. Il faut donc les laver en 5 parties, c’est très chiant. D’autant que je dois être suffisamment nulle pour ne jamais bien revisser le fond. Et vous devinez ce qui arrive quand le fond n’est pas bien vissé hein! Ben ouais, je m’en fous de partout. c’est magique les nouvelles technologies!

   Nous avons redécouvert également les joies du lait en poudre. D’abord, son prix: 1 rein la boîte. Ensuite le stress de bien doser le biberon. En soi, c’est fingers in the nose: 1dose pour 30ml d’eau. Trop fastoche. Le problème n’est pas là. Le problème c’est qu’arrivé à 5 doses, en pleine nuit, t’es obligée de recommencer 2 fois parce que tu sais plus trop si t’en avais mis 3, 4 ou si t’avais fini. bref, comme on t’a bien expliqué que si tu te trompais, ton bébé allait s’auto détruire, tu recommences. Et en pleine nuit, les yeux fermés, c’est un vrai challenge!

   Nous avons aussi testé quelque chose de nouveau avec cette N°2: dormir dans la même chambre qu’un nouveau né c’est super chiant.
Avec N°1, je n’avais pas osé le laisser seul dans sa grande chambre la première nuit à la maison, mais au bout de 30 minutes de bruits d’E.T. à côté de moi et d’arrêts respiratoire momentanés, il a fini dans son lit, dans sa chambre, et rien n’a jamais changé à partir de ce moment.
Pour N°2, étant donné mon tête à tête prolongé avec elle à la maternité, je m’étais habituée à ses bruits, à son rythme… J’ai eu du mal à la laisser dans l’alcôve du salon où son « espace » l’attendait (ils partageront la chambre de N°1 plus tard). Elle a donc fini dans notre chambre. Et d’autant plus qu’elle a chopé un rhume au bout de 3 semaines. L’horreur. Non seulement, je n’ai pas fermé l’oeil pendant tout ce temps, mais en plus, j’avais N°1 qui jalousait cette proximité avec cette petite Clapiotte et qui débarquait en pleine nuit vérifier si elle n’avait pas atterri dans notre lit. Le calvaire.
Mais aujourd’hui, c’est terminé. d’abord, parce que N°1 a rangé sa jalousie, en tout cas pour le moment. Mais aussi parce que N°1 fait ses nuits depuis presque 1 semaine maintenant, et est donc passé dans l’alcôve. Ça ne veut pas dire que je dors mieux, mais je me dis que c’est un vrai pas en avant!

   Je suis sûre que certains d’entre vous maudissent ce qu’ils viennent de lire. Oui, Clapiotte a fait ses premières nuits à tout juste 5 semaines. La chance qu’on a hein!
Mais j’avoue, j’ai triché. En fait, j’ai voulu tester une drogue un truc.
Un truc qui transforme nos nuits en même temps qu’elle transforme N°2 en luciole Playskool:



Vous avez saisi? Ouais, je l’ai emmailloté comme un nem. Je trouve ça horrible, mais d’une elle a l’air trop bien, mais surtout on dort tous 8 heures d’affilé! J’hésite encore à la rouler dans l’après midi pour une longue sieste (et pour me laisser 2 vraies heures à moi), mais bon, finalement, je ne suis pas si mauvaise que ça, je vais essayer de l’habituer à dormir d’une façon « normale » le reste de la journée!!!

Bon, aller, je vais détacher ma fille, et je vous dis à la prochaine!!!!