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L’arbre magique des Klorofil Vulli est (enfin) chez moi (et est aussi à gagner)

Il est des souvenirs de notre enfance dont on ne se détache pas, et parmi eux, on garde en tête bon nombre de jeux et jouets aujourd’hui vintage nous rendant nostalgiques. On nommera par exemple le mythique tourne disque Fisher Price, la dictée magique, le télécran et bien évidemment, l’arbre magique des Klorofil.

Je ne suis pas meilleure que la majorité, et je suis encore très (ou trop je ne sais pas) attachée à ces jeux qui ont accompagné mon enfance.
L’arbre des Klorofil, j’y jouais seulement à la « joujouthèque » où ma mémé travaillait, le samedi matin. Ca me faisait rêver, cet arbre qui se refermait, cette cachette-buisson-niche à chien et l’ascenseur… UN ASCENSEUR !!!! Rendez-vous bien compte !

Si j’avais seulement pu être un Klorofil et habiter cet arbre….

Mais je ne l’ai jamais eu rien qu’à moi. Et malgré mes balades matinales dans des centaines de vide greniers, je n’ai jamais eu la chance d’en trouver un complet pour assouvir mon petit rêve par procuration et l’offrir à mes enfants.
C’était sans compter sur Vulli qui a ressorti, à l’occasion des 40 ans de cet arbre magique (IL EST MAGIQUE !) la réplique IDENTIQUE de celui de notre enfance.
Ô joie !
Ô bonheur !

Quand Vulli me l’a donc proposé, vous pensez bien que dans ma tête y’avait le Père Noël qui dansait le Jerk.

arbre magique vulli klorofil

arbre magique vulli

J’ai été PIRE qu’une gosse quand je l’ai reçu et j’ai carrément été odieuse avec Clapiotte en ne voulant pas la laisser coller les autocollants dedans PARCE QUE NON C’EST MOI QUI FAIT ÇA D’ABORD !

J’ai quand même dû lui laisser, mais pas avant de lui montrer tous les secrets de cet arbre.

Je pensais qu’elle allait vite passer à autre chose, parce qu’aujourd’hui, les enfants sont comme ça, ils consomment vite, et mal sans profiter (par notre faute, hein, on est bien d’accord).
Et non.
L’arbre des Klorofil est toujours aussi magique apparemment et a toujours ce pouvoir d’attraction sur les petits.
Elle le trimballe fermé, par la poignée, je l’entends se raconter des histoires, planquer le chien, déplier l’escalier et regarder pendant des plombes l’ascenseur monter et descendre sous ses coups de manivelle.

UN ASCENSEUR !

arbre magique vulli vintage
Grosse réunion chez les Klorofil. Avé le chien à table. OUI.

Je sais, on dirait que je suis mielleuse et chamallow, et vous n’avez pas trop l’habitude, mais c’est plus fort que moi, à chaque fois que je le vois, je ne suis pas faite de pierres, ça devrait presque vous rassurer !

Et comme vous non plus, j’en suis sûre, et aussi parce que Noël arrive, et bien réjouissez vous, j’ai UN arbre magique des Klorofil édition Vintage à vous faire gagner.

Pour cela je vous laisse déposer ci-dessous un commentaire avec une anecdote de votre enfance concernant un jeu ou un jouet. Lâchez vous, c’est la minute nostalgie ! (attention de bien me laisser une adresse mail valide en remplissant les champs des commentaires, c’est comme cela que je contacterai le gagnant)

En relayant l’article sur les réseaux sociaux, vous aurez une chance de plus dans le chapeau (1 chance quelque soit le nombre de relai) : Il faudra me signaler l’url (public) de ce relai également en commentaire (idéalement dans un second commentaire, ça me ferait gagner un temps fou pour le tirage au sort, merci d’avance)

Je vous laisse jusqu’au 21 novembre 18h pour jouer.

Le gagnant sera prévenu par mail et signalé en edit de cet article.

En attendant, je m’en vais chanter des chanson du club Dorothée en mâchant du Tubble Gum.

Vous pouvez aussi jouer ICI, il y a des tas de lots à gagner dont des arbres, aussi (et des nuits dans des arbres, aussi, ouais !)

(vous avez le droit d’aimer nos pages Facebook aussi, ca nous fera super plaisir au passage :
Celle de l’arbre magique : https://www.facebook.com/Arbremagique40ans , et la mienne : https://www.facebook.com/BlogCranemou/)

 

EDIT : J’ai un peu repoussé le moment où j’allais décevoir beaucoup trop d’entre vous, mais il faut se lancer.
Après avoir fait le tri, compter et mis tout ca dans le grand sac de randomizer, je suis heureuse d’annoncer que le gagnant (ou plutot la gagnante) est Cambroussiene.
Je t’envoie un mail tout de suite.
merci à tous pour vos anecdotes droles et/ou touchantes, même si j’ai pris les 30 ans dans la poire un peu trop souvent !

« Maman je veux un téléphone »… Euh… à 6 ans ça fait pas un peu tôt ? (Merci VTech et sa DigiGo)

En partenariat avec VTech

Clapiotte va fêter ses 6 ans dans quelques jours (OH MON DIEU comme ça passe vite….). Je pense qu’elle a très largement compris que cet âge était un peu un cap, pour moi, et vu la liste de cadeaux qu’elle m’a fait subtilement passer (l’avantage d’être née à un mois de Noël, c’est qu’on a tous les catalogues à portée de main), elle a effectivement bien grandi. Mais dans cette liste où n’existent plus les peluches ou les bébés à langer, il n’y avait pas, non plus, ce qu’elle me réclame depuis quelques mois : un téléphone. Oui, parce que son frère de 10 ans a eu un Ipod, vous comprenez, et que ça ressemble à un téléphone et que, SURTOUT, elle le voit communiquer avec ses copains (ou son père ou moi quand il est chez l’un ou chez l’autre) et que ça a l’air SUPER cool quand même cette histoire. Oui mais non…. Déjà que je jugeais que c’était un peu tôt de confier ce genre de chose à un enfant de 10 ans, autant vous dire qu’à 6 ans, c’est niet (et je parle même pas du budget de ce genre de produit en plus)

Mais voilà, on le sait maintenant, VTech est visionnaire quant aux envies des enfants et la réputation de la marque n’est plus à prouver. Ainsi, ils sortent le DigiGo, premier portable destiné aux 4-9 ans.

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Haha, non mais pas de panique, pas de forfait, pas de snapchat, rien de tout cela. Le DigiGo permet, en wifi uniquement et grâce au KidConnect, d’échanger des messages vocaux ou écrits, des photos, des dessins, et ce, de manière complètement sécurisée. Le téléphone est livré avec 10 applications incluses et 2 autres à télécharger gratuitement (1000 autres sont disponibles sur la plateforme Explor@ Park de VTech).

Il est possible de rajouter une micro SD pour développer la mémoire de l’appareil de 4Go. La batterie. Bien utile si l’enfant veut profiter pleinement du lecteur mp3 et vidéo. Il peut s’amuser à faire beaucoup de photos, qu’il pourra par ailleurs customiser grâce à une appli spécifique.

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A nous les loooongues conversations et les questions à distance de Clapiotte
du genre « A quoi ça sert, l’ombre ? »

Je pense que c’est typiquement le genre de produit qui correspondrait aux besoins de Clapiotte, surtout quand elle est chez son père et souhaite me passer un message ou juste faire coucou (ou l’inverse). Sans compter évidemment que le DigiGo reste une console de jeux éducatifs comme sait si bien le faire VTech (après avoir testé tous les modèles de tablettes Storio de la marque depuis ses début, je ne peux qu’être convaincue sur ce point). Le prix étant aux alentours des 79 euros, il ne reste pas fou pour un beau cadeau d’anniversaire ou de Noël (Coucou Maman, tu as lu cet article concernant ta petite fille ?).

Alors, d’après vous… Bien ou pas ?

Je craque ?
(J-13 pour l’anniv de Clapiotte…)(oui, elle fait le décompte, ça me met la pression)

Les 3 trucs que j’ai eu passé 30 ans (et j’aurais pas parié que ça allait me mettre en joie)

Quand t’es jeune, t’es utopiste. C’est la règle.
Tu penses que tu vas être capable de rendre le monde meilleur, que quelque part, tout peut s’arranger et surtout que TOI t’es tellement différent des autres et surtout des vieux.
Non, c’est sûr, TOI, tu seras pas comme ces croutons aux gouts douteux, tu vivras libres de tout et sera toujours qualqu’un de supra cool malgré les années qui passent.

 

Moui moui moui que c’est joli cette histoire n’est-ce pas ?

Moi aussi je la trouvais belle.

Et tout au fond de moi, je suis encore cette nana cool.

Mais je suis AUSSI cette nana qui ne souhaite qu’un seul truc, régulièrement : se faciliter la vie.

Genre, quand j’ai eu Clapiotte, je me suis faite offrir un sèche linge tu vois le genre ?
Bah voilà.
Oui, une vraie petite ménagère.
Libre de tout, mais pas non plus de ne rien faire dans un appart à entretenir.

Du coup, donc, j’ai eu un sèche linge.
Parce que tu comprends, donc, j’avais pas vraiment la place pour faire sécher les draps dans mon appartement et qu’en plus, je surkiffe la douceur des serviettes de bain après un tour dedans.
Vieille je suis.
Bon, après, je suis partie sans. Je me suis un peu faite avoir sur ce coup là et je me sèche avec des draps de bain ultra rêches. Bravo le veau.

Par contre, je me suis offerte un nettoyeur vapeur.
Ouais, je sais, je suis une ouf.
Le genre de truc sur lequel j’ai toujours misé pour aider ma flemme du ménage et mon dégout ultime de la serpillère.
Sache que ce genre de truc change ta vision des choses. Déjà parce que tu découvres que tu croyais que ton chez toi, c’était propre, et qu’une fois que ton Karsher vapeur a décollé toute la crasse, tu revois un peu ton jugement.
Bon, je lave toujours autant mon sol, mais au moins, quand je le fait, c’est vraiment propre (et je te parle pas de ma salle de bain).

Le 3ème truc qui m’a TOUJOURS fait de l’œil, c’est l’aspirateur à main. Avant, j’avais « juste » pas le droit d’en acheter un. Gnagnagna ça se décharge vite, gnagnagna ça sert à rien….
Moi, j’ai pas lâché l’affaire. Je suis PERSUADÉE des bienfaits d’un tel accessoire.
Quand Dyson m’en a envoyé un du coup, juste après mon déménagement, j’ai compris à quel point j’avais raison.
Mais là, avec mon tout nouveau de chez eux, le V6 Mattress, je pense que je suis bonne pour devenir vendeuse pour eux tellement je l’aime.
Alors d’abord, donc, un aspirateur un main, c’est super cool parce que ça permet de pas sortir ton matos de compèt entier juste pour déblayer le 6ème repas qui se retrouve SOUS la table tous les soirs.
Ensuite, avantage non négligeable, ça ressemble quand même beaucoup à un pistolet laser. Ce qui est synonyme d’aimant à greffons qui l’utilisent bien volontiers pour s’occuper de leurs chambres, du tapis du salon ou, évidemment, du dessous de la table et son parcours de miettes façon Hansel et Gretel.
Avoue que ça n’a pas de prix de faire faire ce genre de chose par d’autres que toi, sans que personne ne s’en plaigne, EN PLUS !
Et donc ce V6 Mattress de Dyson, c’est quoi encore sa plus value par rapport à mon ancien ?

Je te montre. (Cranemou version M6 boutique ON)

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Bon, déjà, il est beau. Ouiiiiiii j’arrive à dire d’un aspirateur qu’il est beau, je sais. Mais je te rappelle que j’ai voulu un sèche linge comme cadeau de naissance, hein, donc bon.

Il est aussi un peu moins lourd que l’ancien, et ça c’est bien, surtout pour les enfants (gnark gnark)
Et surtout, il est incroyablement efficace. Bon, là, tu te dis que j’en fais trop et que je suis qu’une vendue ?
Bouge pas, j’ai des preuves.
Tu vois ce magnifique fauteuil jaune moutarde et ce petit coussin choupi ? Le tout repose sur mon tapis à poils qui rend mon salon cosy mais qui, comme tout mon tapis qui se respecte, est un nid à… tout.
Bref, j’ai aspiré le fauteuil, le coussin ET la partie du tapis sur lesquels il était (non, pas le tapis entier, juste un bout).

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Le réservoir était vide.

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Et soudain….

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NON C’EST PAS LA HONTE DU TOUT. NON !
Enfin si, un peu. C’est même un peu fou de constater ce genre de truc, parce que bon, en soi, j’avais pas l’impression de m’assoir sur un truc dégueu moi.

En fait, Dyson a sorti cet aspi pour justement aspirer en profondeur les matelas, coussins, tapis et canapés et ainsi se débarrasser des acariens. Donc tu te doutes que si il aspire les acariens, il aspire VRAIMENT bien.
Je ne peux pas vraiment être plus convaincue de l’efficacité de la bête. Et comme ils sont pas idiots, chez Dyson, ils le fournissent avec d’autres embouts pour qu’on puisse l’utiliser aussi « normalement »… soit donc, aussi sur le parquet mietté sous la table. OUF !
(plus d’infos ICI)

Voilà, donc, tu sais tout.
Je suis cette fille hyper cool et jeune dans sa tête mais qui surkiffe les appareils électroménagers qui facilitent la vie.
Me manque plus qu’un balai à franges et je pourrai me jeter au fond d’un canal pour avoir vendu mon âme à la parfaite ménagère qui est en moi.

La nouvelle folie des bracelets DIY s’appelle Strand Bands (et vous pouvez le gagner)

Les addictions des enfants pour tout ce qui est créatif ne sont plus à démontrer. On se souvient tous des milliards de petits élastiques avec lesquels ils ont passé des heures à mixer des couleurs pour se faire des manches de bracelets.
On se languissait qu’ils se remettent à fond dans ce genre de passion, faut dire que ça nous sauvait pas mal d’après-midi pluvieuses… Et comme on rentre vraiment dans les mois froids, synonymes de « oh non on va pas aller au parc on va plutôt rester au chaud sous un plaid avec de la verveine en intraveineuse », il FALLAIT trouver un remède à leur ennui.
ET BIM, voilà Strand Bands et ses bracelets qui débarquent directement des Etats Unis et qui (on mise tout dessus, oui oui) nous promettent de nouveau des heures de calme.
J’ai reçu le kit de démarrage et je dois avouer que définitivement, je ne suis pas douée pour ce genre de choses. MAIS les enfants, EUX, ont la patience. Ce qui me manque cruellement quand je vois comment je galère à comprendre dans quel sens il faut faire un nœud.
Concrètement, Strand Bands, ce sont des « bands » colorées et élastiques que l’ont peut effilocher (ou non, selon l’épaisseur souhaitée) et que l’ont tresse et noue ensemble. On peut y rajouter des perles et charms en tout genre pour obtenir des bracelets, porte clés ou autres bijoux.
Les manips se font sur le « Band Styler » pour bien maintenir les fils entre eux. Celui-ci peut se fixer sur une surface plane grâce à sa ventouse pour plus de stabilité (la première fois, j’ai légèrement zappé cette partie et j’ai fait ça sur mon tapis, c’était forcément moins pratique)

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Mon premier essai fût un demi échec, parce qu’en bonne fille impatiente, j’ai cru que ne pas suivre assidument le tuto vidéo n’était pas un problème. Résultat, je n’avais pas assez de longueur et j’ai fait un peu n’importe quoi (et ça m’a pris beaucoup de temps, aussi). Par contre j’ai fait plein de jeux de mots sur les noeuds. mais je te les ai épargnés pendant la vidéo, parce que tu aurais cru que VRAIMENT j’avais un humour douteux (alors que TOUT LE MONDE connait mon humour fin et délicat)
Mais je ne me suis pas laissée abattre pour autant et j’ai fini par faire des choses plutôt correctes, pour le plus grands plaisir des greffons, qui, maintenant, veulent s’y mettre.

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A moi les grasse matinées et le calme ! (j’ai le droit d’être optimiste)

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Pour en savoir plus, si jamais vous n’aviez pas entendu parler (encore) de ce nouveau phénomène qui cartonne déjà outre Atlantique dans les cours de récré, je vous invite à visiter leurs réseaux sociaux.
Vous pouvez les retrouver sur instagram ou Facebook pour vous inspirer (et là je me rends compte qu’on est encore loin d’être hyper créatifs à la maison) et évidemment, sur leur chaine Youtube pour tous les tutos (que vous suivrez, hein, pas comme moi donc).

Je te laisse avec cette mirifique vidéo aussi, parce que parfois c’est bon de se moquer des autres, je m’offre en cadeau :


Oui, c’est long, je sais. C’est filmé par 3 personnes différentes, aussi.
J’ai jamais dit que j’étais bonne en vidéo

Et comme on est sympa et qu’il n’y a pas de raison que j’en profite seule, j’ai 10 kits à vous faire gagner.
En voilà une bonne nouvelle, avec Noël qui arrive (SI, Noël arrive, c’est ma boite aux lettres qui le dit avec tous les catalogues qu’on a déjà reçus).

Pour tenter votre chance, laissez un commentaire ci dessous pour valider votre participation.

– 1 chance supplémentaire en relayant (sur un compte public sinon je ne verrai rien) sur les réseaux sociaux (1 chance quelque soit le nombre de relai sinon je ne m’en sors pas). Laissez également votre lien du relai en deuxième commentaire du coup, ca sera parfait.
– Tirage au sort le 3 novembre dans la journée. Je contacterai les gagnants par mail en premier lieu et annoncerai leurs noms ici ensuite, en edit.
– Les lot ne pourront être envoyé qu’en France Métropolitaine.

Et bonne chance !

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Grosse prise de risque sur ce dernier TAVU !

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EDIT
Les gagnants sont

Gladouille
la fee du lac
Poulette dodue
Loulou
mamsam
virginie p
Cocoon
Sarah
Jess maman d’Emma
Stéphanie (d)

Je vous envoie un mail tout de suite !
Merci à tous !

#FashionClapiotte ou comment ma fille devient blogueuse mode à 6 ans.

Et par pitié ne venez pas me parler de sexisme hein. (on en parle à la fin).
J’ai effectivement un garçon et une fille. Et force est de constater que le premier voue une passion sans fin depuis 3  ou 4 ans aux vêtements pratiques, confortables, ressemblant si possible à un jogging, malgré mes réticences, mes supplications et mes prières au Dieu du bon goût.
A côté de ça, ma fille kiffe s’habiller de façon sympathique. Certes, si je lui permettais, elle serait certainement recouverte de mille et un sequins de façon permanente, mais à nous deux, on arrive à trouver un équilibre, qui, ma foi, tient pas mal la route.
Le truc, c’est qu’à chaque tenue, il faut faire une photo.
Du coup, je me demande si ce n’est qu’une question d’ego de sa part ou si elle prévoit d’envoyer son book à Cristina Cordula, n’empêche que je me fais plaisir, parce que 1/ j’aime bien prendre des photos, 2/ Clapiotte étant la plus jolie des petites filles, en plus d’être hyper photogénique, forcément, tout est merveilleux dès qu’elle le porte (je suis à la limite de lui créer un Instagram à sa gloire, c’est pour dire)

blog mode enfant fille
Ca a commencé relativement tôt cette histoire de fringues….

Toujours est-il qu’assouvir nos envies respectives de jolis looks peut vite coûter un bras, et même si je m’autorise un petit budget pour certaines pièces (principalement les pantalons, dont les derniers, trouvés chez Zara, sont juste formidablement confortables façon leggings ressemblant à des jeans, dans toutes les couleurs, pour moins de 10 euros), trouver des vêtements filles pas cher reste ma préoccupation principale, rapport que ça grandit vite, ces bestioles.

Du coup, je cours les bons plans, les dépôts vente et les réductions en tout genre. On dirait une grande cinglée qui découpe les bons de réduc dans le journal du coin.

blog mode enfant

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Ouais, je sais, je pense que Zoé Macaron tremble déjà dans ses Stan Smith à l’heure qu’il est. (Zoé, si tu as besoin d’une stagiaire….) <3

Bon, bref, tout ça pour dire que tout de même, y’a quand même quelque chose qui se passe au niveau des gènes non ? C’est pas qu’une question de sexisme ordinaire ces histoire de fringues…
Pourquoi N°1 ne jure que par sa paire de Nike air et ses jogging (même les trop courts, il s’en balance complètement de ce à quoi il ressemble, c’est navrant) alors que Clapiotte montre des signes évident de bon goût (à l’exception des paillettes) en matière de vêtement ?
Je vais même pousser plus loin la réflexion, mais pourquoi mon fils a toujours détesté le rose (alors que je lui en mettais, quand il était en âge de ne rien dire, encore) alors que ma fille pourrait vivre chez Barbie sans aucun problème ?

COMMENT je fais, moi, pour leur faire comprendre que tout ça, on s’en fout, alors que clairement, j’ai un souci avec les chaussures et les sacs ?
Comment on défend ça ?
Et surtout, comment je fais pour faire revenir N°1 dans le droit chemin avant que Cristina ma chériiiiie se pende avec un pashmina ? Parce que non, hein, vraiment, le look bidochon, ça coulait sur les photos de classe des1984 (la preuve, les miennes), mais il FAUT que cela cesse, vraiment. C’est important.

Voilà.

Ne me remercie pas d’avoir soulevé des questions hautement philosophiques avant le week end, c’est cadeau.
Ceci dit, si tu as des réponses (ou des méga bons plans pour la saison d’hiver, aussi), je suis à ton écoute.

 

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Les ratés de la rentrée

Dans une autre vie, j’ai dû égorger des chatons angoras, sans quoi, je ne vois pas pourquoi il m’arrive autant de choses dans cette vie là, où franchement, je suis plutôt cool, comme meuf.

Je ne le fais pas exprès. Je ne le prévois pas. Jamais. Mais je me fais mal CHAQUE jour en me cognant, en trébuchant, en posant ma main sur la cocotte en fonte comme si elle ne sortait pas du four… J’oublie aussi, beaucoup de choses. Et puis souvent les circonstances font qu’il se passe des trucs improbables dans ma vie. Si possible en se cumulant, sinon c’est moins drôle.

La rentrée n’a pas échappé à mon destin, voici donc mon top de septembre.

1/ Clapiotte a eu un magnifique cartable pour son entrée en CP. Nous l’avions rempli de toute la fameuse liste pour le jour J. Et le matin du jour J m’est venue une question un chouille cruciale : « au fait, est ce qu’elle arrive à l’ouvrir, son cartable ? » (tu sais, avec ces clics hyper durs à manipuler quand t’as des doigts en mousse de 5 ans et demi là…).
Bon, bah non, donc, elle savait pas. Ca a été la panique à 10 minutes de rentrer dans la classe. Jusqu’à ce qu’elle me dise, hyper sereine : » oh bah pas grave, je demanderai à des copains, ils le feront à ma place ».
Bon. ok.

 

2/ J’avais oublié les mouchoirs de la liste. Et filé une mauvaise règle aussi. Du coup, je me suis excusée direct auprès de la maitresse pour éviter à Clapiotte l’humiliation du 1er jour. Clapiotte qui, pendant ce temps, avait bien entendu le « tu prends place où tu veux » et qui donc, était déjà bien installée, tout au fond de la classe, près de la fenêtre et du radiateur, en train de regarder ce qu’il se passait dans la cour de récré.
Famille Cranemou = les cancres du CP : CHECK.

3/ J’ai dû, dès le 1er jour, écrire un mot dans le carnet de N°1 parce qu’il allait rater 2 jours d’école en septembre. Pour partir à Londres avec moi. Ouais ouais. Pas de jaloux, les cancres Cranemou sont aussi au CM2.

4/ J’ai envoyé N°1 à l’école avec un cartable vide le premier jour. Parce que j’avais pas eu « LA LISTE ».
Il est donc parti avec une trousse, une gomme et une calculatrice (parce qu’avoir une calculatrice, c’est vraiment trop cool)(alors que c’est la calculatrice pour la 6ème et qu’il en aura pas besoin cette année avant le mois de mai)(pour une fois que j’anticipe)(enfin, c’est surtout Casio qui avait fait un cadeau à N°1, c’est même pas moi, en vrai). Pis c’était pas une gomme, c’était une clé USB. J’avais donc tout bon, en somme.
Au final, j’ai su qu’il n’y avait PAS de liste pour les CM2.
J’ai eu honte pour rien. Bien la peine tiens.

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(calcultraice Casio, la Fx 92… comme à notre époque, mais en version 2015. GROSSE classe pour N°1)

(et après on se plaint des cartables trop lourds… Alors qu’avec moi, C’EST SIMPLE !)

 

5/ J’ai zappé les premiers gouters. Et l’eau. Les deux premiers jours au moins. C’est pas FACILE de reprendre le rythme, et c’est valable pour tout le monde hein !

6/ J’ai mis de chaussures trop petites à Clapiotte pendant 4 jours.
En même temps, c’est le temps qu’elle a mis pour me dire qu’elle avait terriblement mal aux pieds. J’ai dû acheter des bottines à sa taille vite fait pour remplacer les siennes. Il s’avère qu’on a fait ça tellement « vite fait » qu’au final, les nouvelles sont un peu trop grandes. Mais on va y arriver, je crois en nous.

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7/ J’ai pété les plombs pendant les devoirs de Clapiotte
Littéralement, à un moment, j’ai pété une durite, ça m’a agacé qu’elle n’y arrive pas, là, à déchiffrer ses quatre mots et demi, ça prenait des plombes, j’étais crevée et BIM, j’ai commencé à pas être cool.
Du coup, elle avait les larmes aux yeux.
Du coup, je me suis excusée, mais bon, je voyais qu’elle avait bien les boules.
ET puis le lendemain, y’avait réunion de l’école, où la maitresse de CP a bien dit que c’était NORMAL que nos enfants ne sachent pas lire au bout d’une semaine. Qu’il fallait PAS les forcer, qu’il fallait que ce soit un PLAISIR et qu’il ne fallait pas nous INQUIÉTER.

Gna gna gna gna gna.

8/ J’ai raté l’arrêt de tram
Cette année, avec d’autres parents de l’école dont les fils font du foot avec N°1, on a eu l’intelligence de s’organiser. Du coup, le lundi, c’est moi qui emmène toute la troupe au foot après la sortie d’école.
C’est pas très compliqué, et on se dit avec les autres parents que bientôt, ils pourront même y aller seuls, sans nous.
Du coup, pour leur mettre un petit coup de pression, pendant le trajet, et parce qu’ils étaient légèrement excités aussi, je leur sort un bon petit tacle de mère relou : « c’est pas en vous comportant comme ça qu’on vous laissera y aller seuls, à votre foot ».
Ce à quoi ils ont répondu en chœur « au moins, si on y était allés seuls, on aurait pas raté l’arrêt… Bon, on descend au prochain du coup. »

9/ J’ai pas saisi les horaires.
L’an dernier, je laissais N°1 rentrer dans son école et je posais Clapiotte en maternelle juste après. Les portes fermaient à 8h40.
C’était comme ça pendant 3 ans, du coup, je me suis jamais trop posée de question concernant les horaires d’ouverture de porte.
Cette année qu’ils sont dans la même école, j’ai dû me rendre à l’évidence : la primaire, c’est de 8h20 à 8h30. Et à 8h30, les portes sont fermées.
On a beaucoup vu les portes fermées les premiers jours, avant que je pige le concept que je n’avais plus autant de temps que les années précédentes pour Clapiotte.

10/ Le come back des poux.
Après 10 jours d’école, un mercredi, alors que je récupère mes enfants pour ma semaine, à 11H30 et après la séance de retrouvaille qui va bien à cette heure ci, après une semaine sans eux, je m’écarte et ne peux que constater : des poux se baladent sur la tête de N°1. Je les vois à l’œil nu. Je vérifie, et là dedans, c’est la teuf. Clapiotte en a un peu moins.
Je traite tout le monde en haïssant la terre entière et prends un RDV coiffeur pour le lendemain.
Je remercie Pouxit, quand même, il le faut, parce qu’après l’application et le peignage (au bas mot 2h de temps pour les deux enfants), il n’y avait plus RIEN.
A part dans mes cheveux. Rapport aux câlins de 11h30.
(Coucou Pouxit, depuis, j’asperge mes enfants régulièrement mes enfants avec le Pouxit Protect que tu m’avais envoyé pour prévenir le souci, mais si tu veux, je peux te redonner mon adresse pour une cargaison de 152 flacons de lotions, hein, parce qu’avec nos cheveux, là, à 5, je te dis pas ce qu’on utilise)

(Bonus) 11/ J’ai laissé N°1 partir seul à l’école.
Parce qu’il me le demande depuis longtemps. Parce qu’il n’a « que » deux rues à traverser.
Parce qu’il en est capable.
(parce que comme ça, lui, il arrive pas devant les portes fermées)
Parce qu’il est grand, maintenant.
C’est pas un raté.
Je sais.
Ça le sera encore moins quand je n’aurai plus cette boule au ventre quand je l’entends claquer la porte d’entrée.

 

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Et parce que ça m’a fait sourire :
15 ans (voire plus, je sais plus trop) séparent ces 2 modèles…
Pour info, les piles de la, mienne sont toujours opérationnelles.
Je vais leur poster sur la page FB Casio tiens…

L’art contemporain pour les enfants [spécial biennale de Lyon]

[Billet écrit par Toniolibero, moi je pouvais pas j’avais Londres !]
– bonjour, on vient pour la visite guidée pour les enfants…
– ah oui, la visite avec Georges…
– Georges… hein…?
– oui non je veux dire, la visite pédagogique que nous, Docks Art Fair, organisons en partenariat avec le magazine lyonnais Georges.
– ah oui voilà, c’est ça.Ouf, on s’est compris. Et la compréhension, c’est toujours un peu le souci permanent, avec l’art contemporain. C’est pour ça que tous les musées organisent des visites guidées de leurs expos, pour que les publics (enfants, séniors, blogueurs, etc.) puissent mieux appréhender les œuvres.
Et Docks Art Fair, foire officielle de la Biennale de Lyon, s’y est mis aussi, avec un angle plus général qui est la présentation des métiers du marché de l’art contemporain. On a donc testé avec Clapiotte (6 ans) et ma grande (10 ans), vu que Cranemou est partie à Londres avec n°1 voir s’il y pleuvait autant qu’en Bretagne.Déjà, parlons du lieu : Docks Art Fair s’est installé dans l’espace d’exposition du siège de GL Events, à côté de la Sucrière, à Confluence. Un immeuble de verre et de métal qui à lui seul justifie la visite.
Sur deux niveaux, les animatrices ont donc pris en main nos deux béta-testeuses qui ont été munies chacune d’un livret ludique, le Carnet des Petits, et qui permettra autant de récapituler la partie pédagogique que de les amener à regarder et questionner les œuvres sélectionnées pour le parcours (on vous avoue que c’est surtout cet aspect de présentation des œuvres qui les a surtout intéressées).

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A travers des sculptures, peintures ou photographies exposées, on abordera les métiers qui accompagnent la vie d’une œuvre : l’artiste, le galeriste, le collectionneur et la foire.
Les deux béta-testeuses ont ensuite testé et approuvé un jeu de l’oie consacré au thème de la visite (tranquillité assurée d’une vingtaine de minutes au moins), et sont reparties ravies de cette visite guidée comme de leur pochette-surprise (la pochette-surprise, ça marche à chaque fois, de toute façon).
art contemporain lyon enfant

La visite est très bien organisée, les animatrices disponibles pour les enfants, les œuvres sont variées, le livret de jeu est très bien fichu, et ils repartent donc  (oui c’ets impportant pour le greffon) avec une pochette surprise contenant notamment un exemplaire dudit magazine Georges, réalisé par l’équipe de Grains de Sel.
Et la visite finie, vous pourrez faire un petit tour des œuvres exposées, dont certaines valent le coup d’œil pour les néophytes comme pour un public plus averti (les deux œuvres un peu moins kid friendly étant judicieusement installées à des extrémités).
Et ce lieu, ses plafonds translucides, son entremêlement d’acier et de verre, avec vue sur la Saône.

La mauvaise nouvelle est qu’il ne reste plus que le dimanche 4 octobre pour s’inscrire aux visites guidées pour les kids. Mais la bonne nouvelle est que, hors visite guidée, vous pouvez encore visiter Docks Art Fair de ce mercredi à dimanche (11h-18h) et que le Carnet des Petits est offert à chaque mini-visiteur. Un bon complément à cette Biennale de Lyon, au final, si vous emmenez vos progénitures se frotter à l’art contemporain.

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Infos :
Docks Art Fair :
du mercredi au dimanche 4 octobre, 11h-18h, entrée gratuite
58 Quai Rambaud au Pavillon 8, entrée côté Saône
Visites kids : dimanche 4 octobre, sur réservation à info@docksartfair.com
Tarif : 5€ adulte / 3€ enfant
durée : 45 mn environ

Tu es de Lyon (ou pas loin) ? Viens faire la blogueuse avec moi !

Dans les fantasmes actuels concernant la blogueuse, en tout premier arrive sa vie de rêve à paillettes et couleurs pastels.
Dans la vraie vie actuelle d’une blogueuse, il y a de ça, parfois, et plein d’autres trucs que je ne vais pas prendre la peine de lister ici sinon tu vas déprimer et tu ne vas pas lire la suite ce serait dommage.

Ce qui est vrai, c’est que parfois, on est invité à des trucs chouettes, parfois même avec nos enfants, et qu’on y découvre des trucs tout aussi chouettes et même aussi quelques fois des gens carrément cool.

Par exemple me croiser, c’est vraiment cool. (Je dis ce que je veux c’est mon blog, mon ego tout ça)

Trêve de plaisanterie, j’ai un truc à te proposer.
Si tu es de Lyon (ou pas trop loin), je te propose de venir m’accompagner à un événement blogueurs. Tu peux même venir avec ta progéniture si tu veux.
Ca se passera le mercredi 7 octobre à partir de 16h30 au Bonhomme de Bois, 7 crs F. Roosevelt  Lyon 6eme (arrêt de metro ligne A, Foch)
On y passera une après midi gourmand en découvrant les poupées Rubens Barn au passage (je ne connais pas, j’avoue) en compagnie d’autres blogueuses au moins aussi cool que moi et on pourra faire des blagues à propos des jouets genrés si tu veux (ou de la présence de gluten dans les dinettes)(ou de trucs vachement plus droles, ouais, ok, d’accord)

bonhomme de bois lyon

Si tu veux venir, tu me laisses un message ci dessous en commentaire. Si vous êtes 168 à jouer, je tirerai au sort qui aura la merveilleuse chance de voir Clapiotte en VRAI et pourra constater que dans la réalité, je suis une grosse psychorigide à moitié sociopathe.
Maintenant que je t’ai vendu du rêve,  tu as jusqu’au 30 septembre midi pour jouer. J’annoncerai le gagnant (je mets au masculin parce que sache que si tu es brun, beau, gentil  et que tu sais te servir d’une perceuse à percussion pour mon mur hyper galère à percer, tu as DEJA gagné) en fin de journée et on se donnera RDV et tout !

Ca va etre super chouette tu verras !

Alors ? Quelqu’un ?

(si vraiment tu veux ABSOLUMENT etre là mais que tu doutes de ta chance, il y a des places à gagner aussi chez les copines  présentes ce jour là :

Pimpandpomme
Les Bien Aimés
,
Natachouette and Co,
Mille Lyon(s),
Malise

 

Édit : Juliette, je te contacté de ce pas pour que tu t’hyoet ventile des à présent : YOU WIN !

 

Merci à toutes pour vos coms j’ai bien rigolé. .. et ça me fait quand même pensé qu’il serait peut être temps de se prévoir une vraie rencontre en fait….

J’ai vu #AladinLeFilm, Kev Adams, Black M et 450 pubères hormonalement déviantes.

L’avantage d’avoir un pré-ado à la maison, c’est que les discussions commencent à être un poil plus enrichissantes et que l’humour se développe enfin au delà du stade scatophile.

Et c’est vraiment cool.

L’inconvénient… c’est le reste.

Et dans ce reste, il y a toutes ces passions qu’on n’aura jamais en commun et qui nous feront passer, nous, parents, pour des gros mous pas drôles, relous voire à la ramasse.

Quand j’avais 10 ans, je faisais beaucoup de gym, et dans mon groupe il y avait Fanny.
Fanny, elle avait le genou cagneux, la tresse sèche et moins peur que moi, ce qui la rendait bien meilleure. Mais Fanny avait une grosse faiblesse. Elle était amoureuse de Richard Dean Anderson (alias Mac Gyver, oui, c’est ça).
Et fallait pas la taquiner avec ça. Parce qu’elle était DINGUE de cet acteur (même de sa coupe de cheveux, oui, tout à fait), et que si tu osais chambrer sur le sujet, tu te retrouvais automatiquement face à une déglingo qui hurlait au blasphème, voire qui se mettait carrément à pleurer.

Ça me fascinait.

Alors je la taquinais sur le sujet. Tout le temps.

Je n’ai jamais connu cet état de transe concernant quelqu’un qui ne m’étais pas physiquement abordable. Je n’ai jamais adulé, adoré, rêvé de ça. Je ne sais pas POURQUOI ni COMMENT cela arrive. Mais ça arrive.

Mon pré-ado à moi, à savoir N°1, est « fan » de, mais pas (encore) au stade de l’idolâtrie. Ça va.

Du coup, c’est très confiante en lui que je l’ai amener visionner l’avant première des « Nouvelles Aventures d’Aladin » la semaine dernière.

Pour tout avouer, l’affiche était loin de me faire rêver, me rappelant celle d’Iznogoud, film qui, il faut le dire, fait parti des pires parmi les pires. J’étais mitigée concernant le casting.
Alors bon, Eric Judor et Jean-Paul Rouve, j’adore. Élevée à Eric et Ramzy et les Robins des Bois, je suis un peu confiante en général sur ce qu’ils vont donner dans un film.
Kev Adams, en revanche… Bah je ne sais pas trop quoi en penser.
Je ne le connais que dans la série qui l’a rendu célèbre « SODA » et bien que ça me fasse sourire, ça reste du « djeuns » récurrent. Je lui préfère de loin William Lebghil (Slimane dans Soda) qui est plus dans les personnages décalés qui me font vraiment rire. Coup de bol, il fait aussi parti du casting.

Bon, N°1 était à fond, puisque l’équipe du film n’allait pas tarder à faire son entrée dans la salle, et moi, je patientais en essayant de cracker le réseau wifi du Pathé.
Ça a duré un certain temps, et l’ambiance dans la salle s’en ressentait. C’est là que j’ai un peu lâché mon wifi (qui ne marchait pas) pour me concentrer sur les spectateurs présents.

Des spectatrices pardon.

Des jeunes filles âgées entre 13 et 17 ans.
Des qui s’étaient mises sur leur 31, des qui s’étaient tatouées la totalité de leur avant bras d’énormes « KA » au marqueur, des qui avaient des cœurs sur les joues, des « KEV » sur le front, des banderoles, des cadeaux, des affiches et des stylos frétillants d’être tenus dans les doigts de LA star de cette soirée.

Non, hein, elles n’étaient pas là pour voir « Aladin », mais bel et bien pour voir Kev, 24 ans, le cheveu étrange, les dents écartées, l’allure d’un mec cool et tellement « swag ».

Ok.

J’ai eu quelques spasmes. Pour de vrai, je me suis pas sentie hyper bien. Ça grouillait, ça disait des trucs du genre « je vais pleurer », « je l’idolâtre », « tant pis pour le collège demain matin, je serai fatiguée mais c’est pour la BONNE CAUSE ».

J’avais des bouffées de chaleur, et N°1 m’énumérait tout ce qu’il trouvait d’étrange dans le comportement de ces pubères en puissance.

La salle n°1 du Pathé, ce soir là, était saturée d’hormones adolescentes, au point que j’ai failli crié « Patriiiiick ». Mais on ne crie plus « Patriiiiick »(encore moins depuis que c’est le pion dans Soda, justement).
On crie « Keeeeev » aujourd’hui. Et moi, si je crie Kev, on va me prendre pour la couguar de la salle.
La maman devant moi n’a pas eu à ce poser de question, elle aussi avait gravé le prénom sur son front. je l’ai même surprise en train d’essayer de courir après la voiture des acteurs, à la fin de la présentation.

Les gens sont fous.

Les acteurs étaient annoncés dans 2 minutes, enfin.

Les cris hystériques ont retenti. Les jouvencelles se tortillaient sur leur siège et tout ça commençait à devenir intenable pour pour tous (mais pas pour les mêmes raisons).

Et ils sont rentrés. Ça a hurlé. Le service de sécurité a dû en recadrer quelques unes, ils ont fait leur show devant l’écran géant encore blanc.
Un peu trop pour moi, pas assez pour elles.
Une surprise était prévue : Black M (qui a fait la BO du film) a fait son apparition (sachez que même si « Black M » fait penser que le gars est un énorme black façon américain bad boy, il n’en est rien. Il est tout fin, j’irai même dire pas bien grand (mais je ne suis pas un exemple).
« On va chanter la chanson du film, vous pouvez vous approcher »
A ce moment précis et en moins de temps qu’il ne faut pour que la phrase s’imprime dans mon cerveau TOUTES les donzelles étaient amassées contre la scène. Ne restait dans la salle que les parents, dépités, et N°1, qui regardait la scène d’un air consterné.

« Même pas je descends, contre elles, j’ai aucune chance, elles sont folles, je vais mourir étouffé »

Pertinent et sage petit garçon.


©Toniolibero

C’était terminé. Ils sont partis, Kev a signé 4 autographes à la va-vite (dont 1 à la gamine devant nous, qui a pleuré bien 20 minutes pour s’en remettre)

Le film a commencé.

J’étais encore moins sûre de mon coup, dans cette ambiance.

Et en fait….

En fait c’était bien. C’était drôle.

Évidemment, tu ne ressors pas de là en ayant l’impression d’être plus intelligent, c’est pas du cinéma d’auteur, mais c’est pas ce qu’on était venu cherché.
Je suis une inconditionnelle de l’humour absurde. J’ai été servie sur un tapis volant.
Le truc assez marrant, c’est que la salle ne riait pas en même temps. Il y avait les blagues de Kev qui faisaient rire les filles, les blagues du scénario qui faisait rire un peu tout le monde et les références et jeux de mots qui n’étaient lisibles que pour les plus âgés (ouais, les viocs, nous quoi).

Sincèrement, j’ai été agréablement surprise (et je ne prendrais pas le temps de le dire ici si ce n’était pas le cas).
Du bel absurde, du chouette second degré, j’ai globalement passé un bon moment (meilleur que pendant la présentation, mais bon, je partais de loin).
Mon acolyte Toniolibero a pensé de même (et pour le coup, il est chiant en film). Quant à N°1, il a beaucoup aimé et a hâte de l’avoir en DVD, surtout pour que je lui explique certaines blagues qui m’ont fait éclater de rire et qu’il n’a pas compris (à 10 ans, tu ne saisis pas encore les allusions sexuelles, demande donc A TA MERE DE T’EXPLIQUER !).

 

Bref, si vous ne craignez pas ce genre d’humour, et malgré vos réticences devant l’affiche, les bandes annonces (franchement nazes par rapport au film) (et Kev Adams), ca vaut le coup d’être curieux et de regarder ça de plus près.

Et malgré tout ce que je pense de sa musique (mais je suis VIEILLE HEIN), je remercie vraiment Black M d’avoir pris le temps (lui) de signer l’affiche du ciné pour les greffons (avec leur nom et tout), qui du coup sont refaits pour l’année à venir.
(Et merci à Vincent pour le cadeau, du coup :) )

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Affiche trônant dans… nos toilettes donc. Les enfants kiffent. Nous… euh… Bon….

La vie de princesse

J’ai eu cette idée un peu dingue de croire que je ne parlerai pas de ça ici. Je ne sais pas trop pourquoi, par pudeur sûrement, parce que je voulais garder ça pour moi, parce que parler du « pas drôle » ici, ce n’est pas ce que je préfère, aussi, et que quand je le fais, c’est parce que tout a mûri et a été digéré, déjà.

C’est plus facile quand on a digéré, on n’a pas mal au ventre, on est moins fatigué et puis il n’y a pas ces drôles de bruit tout au fond de nous non plus.

Et puis j’ai lu ces gens. Au fil de mes lectures, j’ai avalé ces histoires d’autres qui se disaient tellement plus épanouis, tellement plus heureux. Ils ont le temps, ils revivent, ils s’extasient à la vie, ils redécouvrent leur « moi ».

J’ai lu les commentaires de ces autres gens qui ce posaient des questions depuis longtemps ou depuis maintenant.

Comme ça avait l’air bien.

Qu’elle a l’air belle cette nouvelle vie.

J’ai avalé sans avoir digéré.

Ce n’est jamais une bonne idée, ça te tord le bide et tu es obligé de parier sur les bienfaits du citrate pour faire passer.

Voilà 2 ans que ma vie d’avant n’est plus. Déjà deux ans qui sont passés à une rapidité incroyable.

Deux ans où chacun de notre côté, nous avons pris de nouveaux chemins. Chacun a refait sa vie, chacun est heureux, tout va bien dans le meilleur des mondes.

Les enfants sautent de maison en maison et se sont incroyablement bien adaptés à cette nouvelle configuration.

La semaine avec eux est intense, pleine de câlins, de discussions, de rigolades, d’allers-retours et de réveils à 7h15. Remplie de doigts plein de Nutella, de doudous qui trainent, de salon transformé en salle de jeu et d’étendage relégué en grosse cabane.
Elle est aussi et en permanence le terrain de mon angoisse principale et de mon observation permanente : que tout bascule et que les enfants n’aillent finalement pas si bien que ça.
J’observe de loin, je suis disponible pour n’importe quelles questions qui leur passent par la tête et je tâche de rester bienveillante et rassurante dans mes réponses. J’anticipe les petites crises et les coups de mou, je souris malgré tout et toujours.
Quand ils repartent, je suis épuisée et vidée d’en avoir fait autant, mais à chaque fois je ne peux m’empêcher d’être aux aguets.

Et puis la semaine sans eux commence.
C’est super de se retrouver, de trouver le temps, de dormir plus (et bien), de ne pas regarder l’heure, de revoir des amis, de sortir si on veut, de ne pas montrer l’exemple, de ne pas chercher la deuxième basket et de ne pas avoir à faire tourner chaque machine de l’appartement quotidiennement.

Je vais mieux qu’il y a 2 ans, c’est certain. Aucune des personnes de mon entourage ne dira le contraire. J’ai changé. En bien. Je me suis retrouvée, épanouie et je suis heureuse. Oui.

Mais jamais je ne sur-vendrai les ruptures, les divorces, les changements de cap radicaux.

Parce qu’il y a tout ce à quoi ça renvoie.

La décision est choisie, mûrie, réfléchie et assumée.

divorce

Mais ça reste un échec.

Tout va mieux et parfois tout te saute à la figure. Parce que tu as la trouille, parce que c’est loin d’être drôle, parce que c’est moins simple.
Parce que tu ne dois plus penser à la communauté mais à toi, et que ça, tu sais plus trop comment ça marche.
Parce que tu perds des amis qui pensent de toi des choses pas forcément juste, mais que c’est « le jeu ».
Parce que même en y mettant du tien, il reste les rancœurs et que ça fausse les relations.
Parce que tu apprends à devenir plus fort-e en bravant les critiques.
Parce que tu affrontes des rendez-vous où on te demande des choses que tu jugeais intime.
Parce que souvent, tu es déçu.
Parce que c’est long. très.
Parce que tu pensais que tu étais au dessus de ça.
Parce que tu pensais que toi « c’est pas pareil ».
Parce que tu découvres l’autre sous un autre angle. Parfois meilleur, parfois pire.
Parce que tu déçois tes proches.
Parce que tu rentres dans une guerre que tu ne cherchais peut-être pas
Parce que tu ne crois plus bien en tout ça et que tu uses un peu trop de sarcasme quand tes copains t’annoncent leur mariage.
Parce que tu deviens celui ou celle qu’on appelle en premier quand un couple de l’entourage est bancal et que toi, franchement, t’as vraiment pas de conseil à donner, en vrai.

Alors voilà, tout va bien dans le meilleur de mon monde (pour de vrai hein), mais quand je lis que ce genre de nouvelle vie c’est le pied assuré, la liberté retrouvée et toute la panoplie de l’ado utopiste qui se cachait encore en toi, sache que parfois, la princesse et sa nouvelle vie à paillettes crient fort au fond de l’oreiller, et que de temps en temps, quand elle va se coucher et qu’elle passe couvrir ses « beaucoup d’enfants », elle grimace un peu en refermant la porte.