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Le p’tit train du fantasme quotidien (concours)

Mais non ce blog n’est pas mort (vive ce blog), mais c’est vrai que… bon. Non, rien.

Bref.

Je reviens.
Avec un titre que certains qualifieront de « putaclic » et ils n’auront pas tout à fait tort, voire même ils auront totalement raison, mais faut ce qu’il faut, hein, ça sent la poussière, j’avais trop peur que vous ayez trop peur des acariens pour cliquer sur mon lien.

Laisse moi donc te raconter une histoire (tu comprendras mon titre après, du coup)(normalement)(ça va dépendre de si j’ai gardé le coup de main niveau storytelling ou pas).

Posons, si tu le veux bien, le contexte.

J’aime les jouets.
J’ai toujours aimé les jouets et les jeux. Je les préfère bien évidemment beaux, si possible éducatif et surtout peu bruyant (en tout cas le moins possible).
De ce fait, j’ai toujours acheté sans trop regarder des jouets à mes enfants. Pas toujours pour assouvir leurs désirs, parfois, même, plutôt pour assouvir les miens d’ailleurs.
Pourtant, pour une raison que je n’explique pas (bien que je crois me souvenir que j’invoquais une question de place), que ce soit pour N°1 ou Clapiotte, je n’ai JAMAIS acheté le train Brio. Jamais. pas même un rail. Rien. Nada. Et pourtant je trouve ça beau, de bonne qualité, utile (les HEURES de tranquilité avec ce genre de jeu est loin d’être négligeable)

Et pourtant, je me rappelle tellement des yeux de N°1, brillant d’envie devant la grande table basse transformée en circuit géant dans notre magasin de jouets préféré, où il pouvait jouer, toucher et surtout, me supplier de lui acheter steplait allez maman steplaiiiiit.

Et puis N°1 a grandi, sa sœur a pris le relai en utilisant les mêmes yeux de chat Potté (mais en plus grands encore), et cette foi-ci non plus ça n’avait pas marché.

De mon point de vue de mère, je ne me suis jamais vraiment rendue compte de ce dont je les privais à ces moments-là.
Jusqu’à il y a peu.

Pour rappel, aujourd’hui, N°1 a 15 ans et Clapiotte 11, donc.

« Il y a peu » c’était il y a 15 jours, quand j’ai reçu de la part de Brio un set complet de rails et de trains dans un beau colis au nom de JackJack.
A l’ouverture, je JURE que ce ne sont pas les yeux de Jackjack qui ont clignoté mais bien ceux des grands, même toutes ces années après.

Ils ont déballé leur Graal avec toutes les précautions possibles, leur petit frère souhaitant plutôt transformer les boites des trains en escaliers et tentant de voler le chef de gare (qui pourtant, à priori, donc, est à lui, si tu as bien suivi).

J’ai repensé à toutes les fois où je leur avais refusé ce plaisir et je me rendais bien compte que le plaisir était, du coup, d’autant plus grand.

Voilà pour la petite histoire qui a fait fondre me petit cœur de maman psychorigide.

Depuis, le train est reconstruit par les grands, toujours avec la même passion et le même plaisir, et surtout au fur et à mesure que Jackjack tente de revoit les configurations possibles du circuit (et autant vous dire qu’il est pas prêt de devenir architecte lui).

Voilà, je sais pas si j’avais tort ou raison à l’époque, mais aujourd’hui, le fantasme est assouvi, et voilà donc qu’est apparu comme par enchantement, sur la liste de Noël de Jackjack, quelques rails supplémentaires et autres accessoires…

J’ai la chance de pouvoir vous faire gagner les mêmes lots que Jackjack, à savoir, le train aérodynamique (l’un des plus longs de la gamme) et le circuit en 8 voyageurs.

Je te donne RDV sur mon Instagram  (@cranemou) pour tenter ta chance !

Pour suivre la marque Brio :

– sur Facebook c’est @BRIOFrance 

– sur Instagram c’est @BRIOPlay

Dans la Famille Cranemou, je voudrais : celle qui faisait des faire-parts de naissance

Que ça se sache : j’adore recevoir des faire-parts. ET, dans la même veine, j’adore en faire. Je sais pas, ça permet à mon esprit créatif maladivement refoulé de s’exprimer à chaque grande nouvelle à annoncer, j’adore me fendre de cette carte symbolique annonçant une bonne nouvelle (oui, pour l’instant, je kiffe plutôt les faire-parts annonçant les bonnes nouvelles, j’avoue, j’essaie de pas trop collectionner les autres), j’adore coller des timbres, écrire les adresses en me disant que quand même, ça fait encore plaisir de recevoir un courrier dont l’adresse est manuscrite et qui ne t’annonce pas un impayé quelconque.

Bref, dès que ma grossesse a été officialisée, j’ai pensé « faire-part ».
Mais cette fois, voilà que mon esprit était bien trop occupé à s’inquiéter pour pouvoir faire s’épanouir l’idée de génie qu’on transmettrait à notre famille et nos amis en tant qu’annonce de l’arrivée fracassante de Jackjack dans ce monde.

Alors, j’ai fouiné sur les sites de création de faire-parts pour me faire une idée de ce que je voulais. Je voulais quelque chose de simple, d’un peu marrant, de complètement personnalisable et d’un peu graphique.

Bonjouuuur, je m’appelle Natacha et je suis relou ascendant perfectionniste.

J’avais presque renoncé au truc en fin de grossesse, me disant que de toute façon, une fois le bébé arrivé, j’aurais pas le temps de gérer ce genre de chose.

Comme ma vie n’est qu’une succession de petits bonheurs (ou presque), c’est pile à ce moment là que Atelier Rosemood me contacte en me disant que Hey dis donc, t’aurais pas super envie qu’on t’aide à faire tes faire-parts de naissance originaux ?

Faut croire que chez Atelier Rosemood, en plus de proposer une grosse sélection en tout genre, ils sont aussi un peu médium à leurs heures perdues.

Moi, mes heures perdues, je les ai du coup passées à passer au crible leur site en me disant « gnagagna » je trouverai jamais ce qui correspond à ce que je veux de toute façon.

Bon. Raté. J’ai trouvé.
J’ai dû attendre la naissance pour avoir de belles photos, le poids, la taille et surtout, le minimum d’énergie (et de temps) pour finaliser tout ça.

Ça m’a pris genre 4 mois pour passer commande.

Ouaip.

Je suis passée dans une faille spatio-temporelle apparemment à cette période. Heureusement, au niveau du site en lui-même, la conception des faire-part a dû me prendre réellement 30 minutes (tu comprendras donc que mon principal problème a été de me poser et de prendre ces 30 minutes)(pendant 4 mois)(vas-y, juge moi, j’ai pas fini mon histoire, là c’est rien).

J’ai reçu les faire-part rapidement une fois la commande effectuée. J’avais assorti la couleur des enveloppes avec la photo principale de JackJack, soit, en vert, ce qui m’a valu les huées du public en délire (mon fils et mon mec donc) puisque les verts (gnagnagna)alors qu’on habite à Lyon, c’est un comble.

Mais je n’ai jamais peur de la critique (surtout aussi constructive que la critique basée sur des préférences footballistiques), alors, j’ai commencé le 2ème round : demander les adresses des gens. Puisqu’on s’écrit pas trop, depuis 1999, avec « les gens », en vrai, du coup, on n’a jamais leur adresse.
Là, tout le monde m’a vu venir, et j’ai reçu une masse incroyable de réponses. Comme quoi, le faire-part plait toujours, malgré ce qu’on pu me dire certaines mauvaises langues en m’affirmant que ça se faisait plus. (Le formica non plus ça se fait plus et pourtant, mon buffet, tout le monde me demande de lui donner)(et pas pour le brûler en plus !!!)

Au top donc !

J’allais pouvoir envoyer tout ça.

Et puis ce petit SMS de ma mère me disant que « A quoi ça sert, c’est bon, on sait que Jackjack est né, tu veux faire part de quoi ? »

J’ai pris ma petite balayette pour ramasser mes dents et mon amour propre et je lui ai répondu avec un émoji qui tirait la langue.

J’ai commencé à écrire les adresses sur les enveloppes (toujours vertes).

J’ai dit à mon chéri de faire de même mais je crois qu’à ce moment là il était un peu plus concentré sur son besoin de sommeil, du coup, il me semble qu’il ne m’ait pas trop trop entendu.

Et puis il y a eu les vacances, on est parti, et j’ai embarqué les faire-part dans les valises.

A.
CHAQUE.
FOIS.

En septembre, à la rentrée, ils n’étaient toujours pas partis.


J’avoue que le côté « tableau noir » m’a pas mal convaincue
(et note cet humour tellement hors du commun, quel dommage que personnes n’ait encore vu ça)

Ils ont traversé la France en long en large et en travers par contre, crois moi, ils ont vu du pays.

Et tu veux savoir quoi, j’avoue, j’ai été prise du syndrome de la feignasse qui privilégie les trucs vitaux du genre « prendre une douche » et « manger » (non, pas « dormir », JackJack ayant décrété en septembre que c’était tout à fait optionnel comme concept).

Et voilà, nous sommes fin janvier et j’ai toujours rien envoyé.
Les rares personnes à avoir eu un faire-part entre les mains sont les rares personnes que nous avons vu depuis la rentrée de septembre (même si on n’a rien donné à la pédiatre ni au service des urgences, faut pas déconner)

Je me donne jusqu’au 31 pour envoyer mes vœux avec.
Après, je serai dans l’obligation d’y rajouter des vannes pour me moquer de notre gestion du temps complètement aléatoire.

MAIS ILS ARRIVERONT UN JOUR ! ILS ARRIVERONT !

Tu sais pourquoi ?

Parce que tous les jours je les vois, et je me dis qu’ils sont quand même vachement jolis.

Même en tas de 100 sur mon bureau…

(Je te propose de lancer les paris sur la probabilité des envois dans les 15 jours à venir maintenant que j’ai tout avoué)

 

Les gosses (et mon mec) c’est la merde (acte 72 scène 418)

Sans transition aucune et parce qu’on a assez pleuré comme ça avec le dernier billet du blog, il est temps de se faire une petit #LesGossesCestLaMerde, avec des bouts de mon mec dedans aussi, parce que je commence sérieusement à me demander si je l’ai pas choisi pour alimenter cette chronique lui aussi…
J’ai pas été productive sur le blog, mais eux, ils sont JAMAIS en pause !

 

 

Mardi, 7h25 a.m
– Ha au fait maman, j’ai oublié, fallait que tu signes ce mot pour la rencontre parents-profs.
– Ok. C’est quoi la date du coup ?
– Mardi 18 décembre à 17h. Ah bah c’est ce soir. LOL.
😑
(De toute façon, la règle, c’est que quand ça commence par « au fait maman », ça pue.)

 

Conseil n°87.
Tu sauras que si ton ado te demande une explication à propos de ses oreilles qu’il trouve « trop pointues », lui répondre : « Ha ça, c’est parce que j’ai couché avec un lutin » ne le fera pas rire DU TOUT.

 

Tu te rappelles hier j’ai su que la rencontre parents-profs etait le jour même.
Bon bah en fait c’est repoussé à jeudi.
Et ça s’est passé comme ça :

– Maman, la reunio. Finalement c’est jeudi et pas ce soir.
– Je t’avoue que ça m’arrange un peu… Mais du coup ca veut dire que t’iras pas au foot tu previendras ton coach.
– Comment ça ? Mais mamaaaaaaan !
– Ha non hein. Tu viens avec moi. Faut vivre ça à deux.

(Pause intensive de N°1)

– MAis maman… tu sais… sans moi, tu serais bien tranquille. Ça te laisserait en face à face avec le prof de sport, tu le ferais rire et vous iriez boire un coup…
(yeux qui roulent, regard entendu de l’ado).

DONC.
Ça fait le choqué quand je blague à propos de me taper des lutins mais par contre me jeter dans les bras musclés du prof de sport juste pour pouvoir aller au foot, LÀ Y’A PAS DE PROBLÈME.
Wokayyyyy.

 

– Alors ce dernier jour ?
– Oh bah tranquille. Le prof de français nous a montré des extraits de Ciceron de Bergerac.
😑
(Je souhaite un bon repos au prof de français. Ça doit pas être facile tous les jours…)

 

Ok donc présentement mon mec insulte du papier cadeau dans la chambre.
L’esprit de Noël s’arrête au niveau de la patience apparemment….
(J’entends au loin « c’est une catastrophe. HANNN. C’est un carnage. Putain j’y arrive pas. Bah au moins elle saura que ca vient de moi »
Je MEURS de rire)

 

ll fallait que j’intervienne malgré ce reveillon familial.
Mon mec m’a offert une magnifique parka de chez Superdry.
– Mais… t’as pas l’air contente…
– Ha si si. Elle est canon.
– Bah… t’as l’air déçue.. ?
– Bah… cette parka… c’est quand même exactement … la parka que j’ai déjà en fait.

Mais je l’aime TELLEMENT (quand même)

 

– Mais Maman, pourquoi tu veux pas l’appeler « JackJack » en vrai ? Je comprends pas.
– Mais enfin Clapiotte on en a déjà parlé, tu te rends compte, on peut pas porter ce genre de prénom… imagine à l’école ! On va lui jeter des cailloux !
– Avec un frère de 14 ans et une sœur de 10 pour le défendre, il peut s’appeler Mireille. Y’a personne qui va l’embêter !

J’ai plus d’argument, elle me faaaaatigue.
Je vais l’envoyer se démerder à la mairie, ils ont qu’à voir avec elle directement.

 

Extérieur jour. Sortie d’école.
J’attends Clapiotte. Tous les élèves sortent, sauf elle.
Elle apparaît finalement après tout le monde.
– Désolée. Je voyais que tout le monde marchait comme des gens chargés et moi non. Le temps de descendre tous les escaliers je me suis rendue compte que c’etait parce que j’avais oublié mon cartable.
(Sa classe est au 3ème étage)

 

Mon mec rentre dans la chambre et esquisse une légère grimace en regardant mon ventre découvert.
– Le ventre hyper poilu c’est pour tenir chaud à Jack’s cet hiver ?
😑
(Il pensait qu’on etait plus poilu pendant la grossesse pour mieux protéger le bébé)

 

Clapiotte tentant de me sauter dans les bras.
– Ma chérie, tu sais que je peux pas te porter en ce moment…
– oui.
– bientôt ! Encore quelques mois !
– Parce que après JackJack tu vas reprendre le sport ?
… enfin… « reprendre ».. t’as jamais vraiment commencé si on réfléchit.

 

– Oh ma chérie tu sens bon… tu sens.. la gaufre !
– Ouais plutôt une gaufre séchée hein !
Ou quand ton mec te dit un truc mignon (et un peu chelou) mais que Clapiotte n’est JAMAIS loin pour te mettre un taquet.

Mission pâte à crêpes.
N°1 suit la recette scrupuleusement.
Alors que je constate que bon, malgré tous nos efforts, c’est gavé de grumeaux, je dégaine le pied mixeur.
– MAIS MAMAAAAAAAN !!!!!!
C’est comme si j’etais en train de peindre un tableau et que tu le finissais à l’imprimante jet d’encre !
Mon gamin, ce Cezanne de la crêpe…

 

Mercredi.
Reveil. 7h29.
« J’ai fait une phrase sans « e » en dormant.
A toi maintenant maman « 
😑

 

– Ça sert à quoi les élastiques de l’appareil dentaire de N°1 ? A lui faire fermer sa bouche ?
C’est beau cette complicité et cet amour dans une fratrie. Touchant.
😑

 

14février
En 1er sms de la « journée des amoureux » j’ai eu un « merde j’ai laissé la poubelle devant la porte, elle pue grave, désolé ».
. Ce couple est d’une perfection sans faille, croyez moi 😍😍
#LaVieLaVraie

 

Les joies de la grossesse
Acte 3 épisode 47
Tomber malade
Se souvenir (douloureusement) qu’on ne peut pas se soigner.
Avoir une quinte de toux de l’espace.
Se souvenir (douloureusement) qu’on a mal géré la rééducation de son périnee.
Devant son mec.
Au réveil.
Lendemain de la Saint Valentin.
(Merci l’amour inconditionnel, du coup, hein)

 

Alors qu’on attend mon mec qui ramenè la voiture devant la maison.
Clapiotte, d’un air blasé :
– Oh bah on va attendre un moment. Il a dû oublier où etait la voiture avec sa mémoire de poisson.
Oui. Elle JUGE les gens.
Toujours.

 

Sinon, ce matin, mon mec s’étonnait qu’on n’ait toujours pas inventé l’électricité en WIFI.
Voilà.
Je vous rappelle que je suis enceinte.
ET QUE JE SUIS CERTAINE QUE C’EST LUI LE PÈRE.
Voilà.

Merci.

 

– Et pour faire les biberons ? C’est quelle eau ? C’est marqué dessus que c’est
compatible-bébé ou pas ?
Nan mais vraiment chaque jour est un enchantement avec lui je vous jure.

 

Moment familio-matinal dans la salle de bain.
– Qu’est ce qui te fait le plus plaisir en sachant que tu vas accoucher demain ?
– Revoir mes pieds.
– Euh… C’est tout ?
– Non jsuis aussi contente de plus avoir à me contorsionner pour m’essuyer aux wc.
– MAIS MAMAAAAAAN 😑😑😑😑
Je crois qu’ils sont pas au point sur ma poésie matinale.
(Et qu’ils pensaient que j’allais parler des joies du maternage aussi. Peut être)

 

« Ohhhhh, il a bien pris des joues JackJack !
Il ressemble à un emoji maintenant »
Bref, les enfants jugent AUSSI leur petit frère.

 

– Les araignées de la campagne sont super grosses juste pour empêcher les gens de la ville de venir en vacances.
#LeSachiezTu
#ByClapiotte
#LaCampagnePourLesNuls

 

Intérieur jour- Salle de bain familiale- préparation matinale de tout le monde devant le miroir.
– Maman, à la télé ils parlent d’une crème qui t’enlève les cernes en 30secondes chrono.
– Ha ? Et ca s’appelle comment ?
– Je sais plus. Mais tu sais, faut pas trop que tu crois aux miracles.
#RamasseTesDents (et tes cernes du coup)
#ByClapiotte
#EtBonJournéeAVousAussi 😑

 

– Bah… Tu t’es fait des dreads ma chérie ?
– Hein ?
J’avais oublié que plus tôt dans la journée, JackJack avait « légèrement » digéré sous forme de jet dans ma sublime chevelure.
#LivingMyBestLife

 

Clapiotte qui joue avec une copine sur la terrasse :
– Nous aussi l’an dernier on avait une raie mais elle avait un gros trou » (petit rire etouffé)
– Pourquoi tu rigoles ?
– Non rien.
#ClapiottePresidente

 

Comme tout le monde, j’ai fait ma tête de vieille par Face app…
– Oh bah maman, ça te change pas du tout toi !
😑
#BonjourClapiotte
#SeRépéterQuonLesAime
#SponsoriséParLexomil
(Et Dire que j’ai cette tête À CAUSE D’EUX…)

 

Centre équestre du club vacances :
« Avant de partir, lavez vos mors »
– Mais faut trouver un mort à laver ? Comment ça se passe ? On le trouve où ?
Clapiotte vient d’être élue meilleure cavalière de la mise en bière de l’année.

 

[Trajet en voiture, N°1 met une chanson. Le chéri adhère moyen]
– Mais c’est en vogue en ce moment cette chanson ?
– Hein ?
– Bah… Ça a le vent en poupe ?
😑
Je crois que mes mômes en peuvent plus de lui…

 

Non mais je trouve ça nul ce qu’on fait aux animaux, par exemple, si on exploitait pas les chevaux comme on le fait, ils auraient encore des cornes !
N°1 is the new Brigitte Bardot.
#EtLesPoulesAuraientDesDents

 

Aujourd’hui Clapiotte est allée faire une rando jusqu’à un village de cabanes avec le club enfants.
Certaines sont terminées. D’autres peuvent être continuées par les marcheurs.
– Et du coup tu as participé ? T’as aidé à finir à construire une cabane ?
– Non. Moi j’ai vendu les bouts de bois et les cailloux aux enfants pour qu’ils le fassent.
JE NE SUIS EN AUCUN CAS RESPONSABLE DE CETTE ENFANT

 

« T’as qu’à dire que je suis malade »
TOI AUSSI passe une bonne rentrée hein !

 

« Je t’aime même si tu sens le vin tonton »
Je pense que les nièces de mon mec sont au niveau de Clapiotte.

 

– Maman, celui qui a écrit l’histoire sans fin est un menteur.
– ??
– Y’a une fin à son histoire.
😑

 

– Maman, tu sais, les bébés flamants roses font des centaines de kilomètres pour trouver à boire… A pied ! Ils savent pas encore voler ! Ca dure plusieurs jours !
– Ha oui ? Bah dis donc…
– Oui. On devrait faire faire ça à JackJack, cette grosse feignasse !
😏

 

[Passion documentaire animalier]
– Les léopards quand ils ont vraiment faim ils peuvent attaquer des crocodiles et les manger tu te rends compte ? Il le mord et si il le lache… bah c’est lui qui est mort.
Et ils peuvent passer des heures et meme des jours à essayer d’attraper leurs proies.
– Hé bah… faut avoir sacrément faim…
– Tu sais, si on y pense, JackJack ça serait juste un knacki d’apéro pour un léopard.
#BahOui #SiOnYPense

 

Le Calendrier de l’avent des Supers

 

Oui Alors, OUAIS, je sais, je te largue avec un article pumpitup pendant 1mois et demi et VLAN je t’abandonne (encore). C’est pourtant pas faute d’avoir environ 3 milliards de trucs à te raconter, mais franchement, quand je rentre chez moi le soir, vois-tu, je… me couche. OUAIS.
Faut dire qu’entre les greffons, le taf et JackJack qui puise mon énergie, si on intègre en plus à tout ça le peu de courage qu’il me reste qui part dans des sprints vers les toilettes et un déménagement (oui, encore, OUI, ne me juge pas on a dit), comprends que niveau temps de cerveau disponible, il ne me reste environ pas grand chose.

Bref, deux trucs sont à relever quand même dans les pseudos-excuses ci-dessus, c’est que depuis 6 mois, j’ai repris le boulot ET que je vomis toujours.
Du coup, j’ai retrouvé mon super collègue, et ce dernier supporte, depuis septembre, de façon journalière et à horaires quasiment fixes mes « j’vais dégueuler, je te dis que je vais dégueuler ».

Mais il est patient faut croire, la preuve : il m’a toujours pas envoyer son PC en travers de la tronche.

Bref, mon collègue est aussi mon ami et ma béquille anti-nausée au bureau (même que quand il voit que je suis au bout du rouleau, il m’amène un cappuccino, OUAIS) et en plus, il est blogueur papa, dit « Mister Papa » (il m’a pas concertée pour le nom, je lui aurais bien entendu trouvé un truc vachement plus clinquant tu penses bien).

Depuis un moment, au lieu de bosser au taf, on parle d’un projet commun : un calendrier de l’avent des super héros rien que pour vous (coucou chef !)(ça va JE BLAGUE HEIN)(Parfois on bosse en vrai)
Le truc cool, c’est que même si le mot « commun » implique qu’on est deux à la base, j’avoue, j’ai absolument tout laissé faire jusque là (rapport au premier paragraphe tout ça).

Parce que Mister Papa et moi, en plus d’être collègues, etc. , on voue une passion pour les Lego et les héros de comics. (si un jour je dois avoir un autre collègue, franchement, y’aura un gros challenge pour trouver aussi bien)

Bref, voici notre siouper calendrier de l’avent, y’aura une case à ouvrir par jour et tu découvriras des cadeaux, des trucs drôles, des trucs pratiques, des trucs qui servent à rien ou des concours, ça dépend (ça dépasse)

Tu peux commencer à cliquer dès aujourd’hui, vu qu’on a commencé à déglinguer le calendrier Kinder, ça doit vouloir qu’on est DEJA le 1er décembre (j’accouche demain donc)

Je reviens vite avec des sujets sérieux et pointus concernant les antivomitifs, le papillomavirusamère et les bienfaits du vomi matinal.

En attendant, enjoy !

 

[xmas-advent-calendar]

C’est une romance d’aujourd’hui et puis d’hier, aussi.

Mercredi 11 septembre 1996

Hier soir, c’était bizarre.
C’était la veille de le rentrée, dans cette nouvelle ville, ce nouveau lycée, cette nouvelle vie.
J’ai même pas dormi chez moi. J’ai pas encore de chez moi. Ma mère vit chez ma grand mère avec mon frère, mon beau père vit à l’hôtel près de son boulot.
Et moi, dans un foyer de jeunes filles catholiques (LOL)
Ici, ça sent la vieille et la poussière. Les bonnes sœurs font comme si elles étaient gentilles mais on a le droit de rien faire, et visiblement, elles n’aiment pas trop que je sois moyennement croyante vu comme elles s’échappent des conversations.
Elles ont servi des pains de viande.
Ça ressemble à une tranche de merde, un peu.
J’ai pas mangé du coup, et on est allé faire le mur avec ma copine de chambre pour s’acheter un sandwich en ville. En passant par la chambre de Sophie, on atterrit sur la cabine téléphonique devant la Cathédrale de Fourvière, il suffit de sauter et on accède directement au funiculaire. Parfait.
Heureusement que les filles ici sont sympas, sinon, je sombrerai vite en dépression je crois, tellement c’est glauque.
Entre l’électricité aléatoire, les douches froides,les murs en moquette marron et les mégères voilées, j’ai l’impression de vivre dans un roman de Jules Renard.

En revenant, j’ai parlé un moment avec ma colloc de ma trouille de ce nouveau lycée. J’arrivais de la cambrousse allemande, dans cette trop grande ville.
Julie était plus âgée. Elle était un peu folle, je trouvais, et étudiait en psycho je ne sais où dans Lyon. Mais elle avait le bon mot quand j’en avais besoin.
 » Qu’est ce que tu t’en fous, de ce qu’ils penseront de toi. T’es sympa. Bah reste sympa. Les gens qui te snoberont sont des cons. Les autres, tu arriveras peut-être à t’en faire des amis »

Je ne sais pas si Julie a réussi à être psychologue, mais elle avait le mérite de ne pas mâcher ses mots quand il s’agissait de dire ce qu’elle pensait, toujours avec bienveillance.

Je suis arrivée au lycée ce matin avec mes Doc jaunes, mon pantalon à carreaux et beaucoup (beaucoup) de courage.
J’ai attendu devant le pilier de la 2nde 2 où s’inscrivait mon nom, et je regardais les gens autour de moi en essayant de parier sur ceux qui me snoberaient et ceux qui avaient une chance d’être moins pire.

J’ai au final passé une bonne journée.
J’ai rencontré des copines assez cool, les autres sont franchement pas super intéressants et le lycée est tellement plus beau que ce que j’ai connu avant que je ne peux qu’être ravie. Et puis coup de chance, une des copines du foyer est là aussi, en 1ère, on s’est rendu compte qu’on avait été dans le même spectacle de danse quand on avait 6 ans aussi. C’est tellement drôle…

Parfois la vie.

 

Samedi 23 novembre 1996

Alex m’a embarquée dans un truc improbable juste pour qu’elle puisse voir « Greg ». L’enfer. Je pige pas trop ce truc de pas faire les choses clairement dès le départ, si elle l’aime autant ce Greg, qu’elle lui dise et qu’on en parle plus. C’est pas comme si il était le beau gosse du lycée alors qu’elle, elle est canon, c’est bon, elle risque pas trop l’humiliation…
Bref, le mec était là avec son binôme habituel.
Ça va que je le trouve mignon celui-là, parce que voir des mecs jouer et zoner sur un terrain de basket alors qu’il fait moins 12, j’ai connu des meilleurs moments et j’avais clairement d’autres perspectives d’avenir.

Dimanche 20 avril 1997

Je me suis encore laissée embarquer dans un après midi de la loose à mater des mecs se la raconter avec un ballon.
Alex a intérêt à me faire marraines de ses gosses avec ça, je mérite !
Bon, au moins, elle sort avec ce toquard  de Greg pour le moment (oui, j’espère quand même que ses mômes ne seront pas issus de cette union, faut pas déconner), j’aurais pas donné de ma personne pour rien.
Je m’ennuyais tellement que je suis allée acheter des glaces qu’on a partagé avec les deux autres potes de Greg pendant qu’il roulait des pelles à ma copine.
Au final, ils étaient sympas. Et le binome toujours mignon, bien que s’il parlait un peu plus ce serait pas du luxe…
Du coup, je suis tentée de bien l’aimer mais je sais pas si il est aussi niais que son pote ou pas, c’est gênant pour la suite quand même.

Mai, juin, juillet 1997.

Bon, ok, je fais peut-être une fixation sur Ninoune le binôme.
Oui, j’ai réussi à lui fournir le surnom de NInoune (un surnom tellement viril, on notera, et en même temps, c’est exactement ce qu’il m’inspire quand je le vois, cette envie de lui pincer les joues comme Tatie Jacqueline et en lui collant un énorme bisou) histoire de pas me griller dans la cours quand je parle de lui avec mes potes.
Ninoune est parfait, il est pas bien grand, il est gentil, il a pas l’air trop con, il est sportif et il a l’air d’aimer rigoler, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Bon… il a les yeux verts de ouf, ce qui rend assez perturbant le croisement de regard, rapport que j’ai connu que des yeux marron dans ma vie (oui, ça arrive).
En revanche… Il me calcule pas plus que ça. Éventuellement, ça pourrait être gênant pour envisager une suite.
De toute façon, je me casse en vacances, donc tant pis si il ne se passe rien.

 

1998, 1999…

Tout au long de mon lycée, ce mec est resté quelque part dans ma tête (et dans mon périmètre, puisqu’on se croisait régulièrement dans les couloirs et dans la cour).  On s’est retrouvé plusieurs fois sur le terrain à les mater encore, quand ça nous prenait. Son petit frère avait rejoint la bande… C’était une periode un peu étrange au final, du côté de ce que je ressentais vis à vis de ce groupe là.
J’ai continué à vivre ma vie, il vivait la sienne. De temps en temps, on se croisait à une soirée.
Jamais il ne s’est passé quoi que ce soit.
J’ai jeté mon dévolu sur je ne sais plus trop qui quand il a commencé à s’intéresser à moi.

On a fini comme ça le lycée, en se croisant, en le voulant, mais jamais en même temps.

2000-2001

Je l’ai recroisé une fois à la fac alors que j’allais voir une copine.
On a tous mangé à la même table comme les « anciens » du même lycée.
C’était un peu ridicule, parce que ce groupe là n’avait jamais vraiment fait parti de mon environnement, mais après tout pourquoi pas.

2016

J’ai signé un contrat à l’université. Cette fac même où j’avais croisé « Ninoune » la dernière fois.
En allant acheter un café à la cafet’, je me suis souvenue tout à coup, de ce déjeuner avec eux. Avec lui. Je ne l’avais pas oublié mais j’avais oublié que ce mec là m’avait à ce point marquée.
Chaque recoin de la cour me rappelait au souvenir de cette journée, c’était perturbant, une peu comme ces souvenirs un peu nostalgiques qui collent alors qu’on ne sait trop pourquoi.

Et puis la vie.

 

 

mardi 24 octobre 2017

23h30, je suis pas peu fière de moi, je viens de m’échapper d’un apéro avant minuit. Putain je grandis quoi ! Bon, par contre, me faut un sandwich avant de rentrer sinon je vais crever.
« Vous avez un nouveau match ! »
Nan mais sérieusement ???? J’ai viré Tinder depuis au moins une semaine, pourquoi j’ai une notif ?
Pffff.
– C’est prêt dans 5 minutes Madame !
Bon… Ok…
Alors voyons… c’est quoi déjà mes codes. Ha oui.
Alors… pourquoi Tinder me parle encore alors que je l’ai dégagé, c’est où les paramètres ?

« Vous avez des nouveaux matchs »

Ouais, ouais, j’avais compris.

Bon, voyons, on sait jamais.

BAM.

Ninoune.

Bon, il a plus tellement la tête du Ninoune, il a l’air d’avoir gagné 40 cm ou je rêve ?
C’est drôle quand même. Je vais lui parler, histoire de meubler le temps d’attente.

– HAHAHAHAHAH ! Salut ça va ? C’est drôle de se retrouver là ! Pathétique… Mais drôle !

– Un peu pathétique ouais… mais effectivement drôle. Qu’est ce que tu deviens ?

  • Votre kebab madame

– Nan laisse tomber, depuis 20 ans, on va pas tartiner des pages ici. On se croisera pour boire un verre si tu es sur Lyon , ce sera l’occas si tu veux !
– A bah ouais, allez ! (ne crois pas que je suis pas farouche à dire oui direct… mais moi, dès que tu me parles d’apéro…)
– Écoute, là jsuis à Paris, je reviens demain vers 20h30 en ville si jamais.
– Euh… ok.
– Cool, je te dis quand j’arrive, tu me dis où je te rejoins.
– Ok.

I.M.P.R.O.B.A.B.L.E.

Bon, si y’a un truc auquel je ne m’attendais pas, après avoir croisé mon ex, l’ex de ma meilleure pote, mon voisin et mon boulanger sur Tinder, c’était de retrouver un amour d’adolescente.
Mais ça me titillait de savoir ce qu’avait pu devenir cet espèce de fantasme d’ado que j’avais trainé presque tout le long de mon lycée.

mercredi 25 octobre 2017

– Hello ! J’ai réussi à choper le train d’avant, je peux être sur ton spot à 20h du coup.
– Ok. J’y serai. A tout !

Je revenais de je ne sais où, avec un jeans trouvé et un sweat dont j’avais découpé le col, loin du cliché de la nana prête pour un rencard. C’était pas vraiment un rencard ceci dit.

– Salut !

Ok, donc, le mec arrive en costard, l’enfer. J’ai l’impression d’avoir rdv avec mon banquier, sauf que je me serai mieux habillée pour cette occasion, en vrai. Je suis pas à l’aise.

– J’suis désolé, je suis venu direct, je me suis pas changé du coup.

Bon… il a dû noter mon mouvement de recul, je vais tâcher d’être plus sympa.
(Ou il a eu pitié de ma tenue et est hyper bien élevé, on sait pas)

Ce soir là, on a discuté pendant 5 heures sans s’arrêter. J’ai mangé TOUT le fromage des planches commandées sans lui en laisser et on a fini par se faire virer du bar parce qu’ils voulaient se coucher. Eux.

On a fini en discussion sms jusqu’à 5heures du matin. C’était n’importe quoi, mais on avait clairement besoin de se parler.

Je souriais parce que je pensais à tous ces après midi à rien se dire, alors que là, on ne s’arrêtait pas.

Jeudi 26 octobre 2017

-Tu fais quoi ce soir ?
-J’ai une soirée avec des copines
-Si je te rejoins avec des potes ça te dérange ?
– Euh… si c’est pas en début de soirée, ok…

J’ai raconté à ma pote ma soirée de la veille.
– Heu… t’as l’air de bien l’aimer ce mec !
– Mais non.

Il nous a rejoint.
J’étais ivre. Et visiblement, je ne me suis pas arrêtée pour autant.
Il m’a ramené chez moi gentiment, parce que je devais faire peine à voir pour me laisser repartir seule.
Sur le chemin, je l’ai embrassé. Fallait au moins que je sois bourrée pour faire ça.

– Ouais, désolée, mais au moins, ça clôt une période de ma vie, je trouve ça pas mal de mettre des points aux histoires pas finies.

Il a souri.

Je ne me souviens de pas grand chose d’autre.

 

On se voit depuis ce jour-là.
Au début, juste comme ça, parce que je voulais pas vraiment m’encombrer d’un autre mais que je sentais que c’était différent avec lui.

Et puis tout le temps.
Dès que c’était possible.

J’y connais franchement que dalle en amour et je ne parie plus sur rien, mais quand c’est évident…

Dès lors on a construit nos souvenirs, on a mélangé nos vies, on a couru les rues qu’on avait manqué ensemble.
On a viré l’inutile, même celui qui nous avait aidé à devenir qui nous étions, on voulait juste se composer à deux et vivre comme si on devait rattraper le temps perdu à se chercher.

On a retrouvé l’équilibre à deux, à quatre et puis à tous ensuite, quand nous savions qui nous étions, ensemble.

C’était rapide et c’était évident.
C’est passé vite et ça parait faire toujours.

On a décidé définitivement qu’ensemble, c’était mieux.

Et la vie aussi.

Alors on a été surpris, mais pas tellement étonné, d’apprendre, entre deux avions, que la nausée qui m’habitait depuis deux jours n’était pas dû à la liqueur de Myrte du resto de Marcu sur les hauteurs de Propriano.
Non.
C’était pas la liqueur de myrte.
C’est juste la suite tellement logique de notre histoire, parce qu’en vrai, elle méritait pas de point final.
Alors elle a décidé d’y mettre des tas de nouveaux chapitres.


The Loading-Baby approves this story.

« Kof kof » … Y’a d’la poussière ici non ?

Il y a tous ces billets de rentrée, de plus ou moins bonnes nouvelles, de ces enfants qui ont grandi, de ces cartables qu’on a rempli, de ces chambres rangées et ces cheveux bien peignés…
Et moi, je re-déboule sur ce blog après deux mois et demi de silence absolu, sans rien de tout ça.
Oui.
Je sais.

J’ai coupé.
J’en avais besoin, pour tout un tas de raisons (plus ou moins bonnes, certes).
J’ai réapparu de temps en temps sur les réseaux sociaux parce que bon, quand y’a une connerie à raconter, faut bien que je trouve quelque part où la noter.

Ça a fait du bien. Beaucoup.

Mais il est temps de revenir un peu par ici.
Et pour commencer, je vais te faire un résumer en image de ces deux derniers mois, qui ont été ponctués de plus ou moins courtes escapades, mais de beaucoup d’aventuuuuures.

D’abord, je me suis retrouvée à visiter Chenonceaux pour la 2ème fois de ma vie (alors que c’est le seul château de la Loire que je connaisse) un peu par hasard.

Je pense me reconvertir en guide, depuis.

J’ai aussi réussi à faire de la merde avec ma carte bleue sinon.
un matin, j’ai inséré ma CB dans une machine pour obtenir des tickets de métro.
Il faut savoir que la machine « n’avale » pas les carte. Je voyais donc bien la mienne dépasser de la machine.
Sauf que… j’ai jamais pu la retirer.
Genre JA-MAIS.
J’ai dû, au final, l’abandonner là, après avoir fait des acrobaties tout à fait inadaptées au lieu et à l’heure des faits.

Quand j’ai la poisse, je l’ai pas qu’à moitié, du coup, sur un trajet en voiture de plus de 900 bornes, j’ai aussi vécu ça :

On a aussi suivi la coupe du monde

On a aussi fait n’imp à la montagne alors qu’on n’était pas venu là pour souffrir OK !?

Pis on a visité un peu la Corse en mode wannagain à l’arrache (et je te fais un billet sur les bienfait de l’arrache prochainement)

Et aussi, on a fait du camping

 

Voilà.
Tu as fait le tour (ouais ok, plus ou moins) de mes aventures ces deux derniers mois.

Je reviens très vite avec des belles photos de la playa. Parce que y’a pas à dire, c’est à la rentrée qu’il faut les regarder celles-ci !

 

Les dents d’ta mère !


Allez viiiiennnns, on est bien bien bien bien bien….

Rien n’est plus certain que la totale perfection de mes greffons.
Ils sont beaux, intelligents, doués et surtout, dotés d’un humour hors du commun.
J’ai toujours été convaincue de ces points là…
Jusqu’au jour où une première sanction est tombée : ils n’y voyaient pas grand chose et devaient la qualité de leur vue à un gène récessif provenant très certainement d’un ancêtre taupe. Je suis d’ailleurs depuis ce jour en train d’étudier très sérieusement notre arbre généalogique pour comprendre à quel moment ça a pu arriver, cette histoire.

Autant je ne m’étais pas rendue compte de leur vision aléatoire avant de croiser la route d’un ophtalmo, autant, en revanche, j’ai rapidement saisi, sans avoir besoin de l’œil d’un dentiste, que leurs dents n’étaient qu’un regroupement d’anarchistes, bien décidés à vivre leur vie indépendamment de toute considération esthétique et sociale.

C’est ainsi, comme une grande majorité de parents de pré-adolescents, que je me suis retrouvée à devoir organiser mon agenda en fonction de rendez-vous chez l’orthodontiste.

J’ai eu un appareil quand j’avais 11 ans et demi.
Pile pour ma rentrée en 6ème.
Mais j’ai eu cette petite chance de ne pas subir cet affront trop longtemps, et ce ne fût que l’affaire de quelques mois avant que mes dents (du haut) ne reprennent une place adéquate.
On taira, en revanche, le fait que les dents de ma mâchoire inférieure aient commencé à danser la Macaréna après mes 18 ans, tuant tout espoir d’un sourire parfait.


Aie confiannnnnce, crois en moiiiiiiii….

Il a fallu d’abord trouver THE orthodontiste.
Je connaissais l’existence des centres de santé dentaire comme Dentego, regroupant au même endroit des praticiens spécialisés et où on peut prendre des RDV directement en ligne (bonjour, je suis associable au téléphone). Très pratique pour avoir tout sur place au niveau du suivi.
Mais à Lyon, ces centres n’ouvrent que dans le courant de cette année 2018, il m’a donc fallu compter sur le bouche à oreille en attendant.

Voilà maintenant presque une année entière que N°1 affiche un sourire bagué, comme 90% de ses petits camarades (j’exagère à peine), et je pense que je peux faire un petit bilan pour fêter ça.

Déjà, j’aimerais bien savoir ce qu’il s’est passé entre 1992 et 2017.
Alors, oui, moi non plus je n’avais pas le droit de manger des Carambars pendant mon traitement, ok, c’est compréhensible, mais on a intimé l’ordre à N°1 de ne pas croquer. Dans rien.
Genre… C’est à dire ?
Rien… ?
Non parce que croquer dans un quignon rassis je peux comprendre l’intérêt, et lui aussi, mais quand même, même une crêpe ?
Apparemment, oui, même une crêpe, puisqu’on est déjà retourné 2 fois lui faire recoller une bague.
Mettons ça sur la faute à pas de chance et éventuellement que mes crêpes soient faites en bois. Pourquoi pas.

Mais au niveau de l’artillerie dans la salle de bain, on peut s’arrêter deux minutes sur le sujet ?
Perso, sur le rebord de mon lavabo, j’ai du dentifrice, 3 brosses à dents (on est trois, ça se tient) et une petite trousse contenant des produits du type « enduit de lissage » pour parfaire mes cernes et rides.
Depuis un an, on peut y voir trainer 6 types de brosses à dents différentes, 4 dentifrices différents, des mini brossettes de l’espace inter je ne sais pas quoi, des comprimés roses révélateurs de tâche et tout un tas d’autres trucs dans une trousse.
Avec demande express de s’activer trois fois par jour pendant au moins 5 minutes pour que tout soit nickel.


Et qu’ça brille hein !

Alors, bon, je ne suis vraiment pas du genre à me plaindre (si, en fait, si, mais chut), mais en 25 ans, il s’est passé quoi pour qu’on en arrive là ?
Parce que perso, je me brossais les dents seulement un peu mieux, et deux fois par jour puisque j’allais aussi à la cantine et j’ai jamais eu de souci.

Là, N°1 se prend des chasses parce qu’il ne fait pas correctement le job apparemment.
Parce qu’il devrait se brosser les dents pendant la récré, parce qu’il fait pas ci ou pas ça ouhlala, ton traitement ne sera pas parfait blablabla….
Je le vois faire pourtant, il fait ça bien.
Je trouve….
Fin… Je sais que je ne suis pas la plus objective, mais clairement, avec tout son attirail, il fait ça bien mieux que moi à l’époque et pourtant, visiblement, ce n’est jamais assez bien.

Je vis les RDV mensuels comme autant de petits claquages sur les doigts, du coup, et j’ai beau retourner le problème, je ne sais plus trop comment rassurer N°1, qui ressort systématiquement du cabinet avec la démarche d’un dépressif chronique.
Pourtant, le traitement est tout aussi efficace. Je ne te ferai pas la joie de publier un avant/après cette année de traitement parce que personne ne vient ici pour voir des dents d’ado en gros plan, mais je te jure que déjà, c’est un truc de dingue comme c’est revenu en bonne place cette histoire.

Du coup, toi qui me lis et qui vis aussi avec un enfant aux dents de chemin de fer, si tu as des conseils, je prends, je transmets à l’héritier et dans un an, on fait une crémaillère sur le nouveau dancefloor buccal de mon fils (avant d’attaquer celui de Clapiotte, parce que je suis pas objective, mais je vois bien que c’est déjà le bordel là-bas dedans).

Les gosses c’est la merde épisode 912

Mais enfin, ça fait plus de 6 mois qu’on n’avait pas fait de petit récap « les gosses, c’est la merde » par ici les gers !
Faut me rappeler à l’ordre hein, sinon comment on fait ?
Je viens de me prendre 14 fous rire dans le coworking, j’espère que de revoir ces petits souvenirs made by les greffons te fera pareil, en ce beau vendredi de caillante extrême.
Et si tu ne le savais pas encore, en live, ça se passe sur la page FB du blog.

 

6h ce matin, CLapiotte se faufile dans mon lit.
« Maman, j »ai fait un cauchemar je peux finir la nuit ici ? »
4minutes plus tard :
« Bon. En fait, je vais dans mon lit. Tu ronfles trop c’est pire que le cauchemar »
(Elle avait rêvé que les profs étaient des livres vivants qui prenaient les enfants par les pieds pour les mettre dans des cachots… je dois ronfler fort… vraiment)

 

« Nan mais à Koh Lanta ils se construisent des trucs pour leurs épreuves juste pour une seule année ? J’espère que c’est recyclable au moins ! »
Clapiotte cette militante écolo…

Dans la case « talent particulier », N°1 a écrit :
« imiter Super Chinois »
J’oscille entre fierté absolue et honte suprême concernant mon éducation.

 

– Bon Clapiotte, comme tu m’as dit que tu ne comprenais pas vraiment ces histoires de noms et pronoms, tu sais, va falloir penser à vraiment travailler à la maison du coup pour y arriver.
– Mais c’est pas que je comprends pas.
– Comment ça ?
– Bah je comprends.
Mais je comprends pas comment on a donné des noms aux choses et aux gens. Pourquoi c’est comme ça ? Comment on en est arrivé là ?
➡️
Faire rentrer des questions existentielles dans les leçons de grammaires : CHECK.

 

– Maman c’est quoi le Ramadan ?
– C’est le mois de jeûne que pratiquent les musulmans. Ils ne doivent pas manger ou boire jusqu’au coucher du soleil. Ça fait partie de leur religion.
– Ah d’accord.
Tu devrais faire le Ramadan. Ça te ferait maigrir.
Je ne sais même pas pourquoi j’essaye encore d’éduquer ces enfants.

 

Jouer au mime avec Clapiotte, c’est risquer qu’elle se foute à poils et court dans le salon pour mimer « la liberté ».
Elle me fascine chaque jour un peu plus.

 

– Ça c’est quelle note ?
– Sol dièse !
– Et ça ?
– Euh… La mi-molle !
ÇA, C’EST FAIT.
#ClapiotteIsTheNewBeethoven

 

Lesson d’anglais acte 1 scene 44 of the english
– I brush my tits.
– HEIN ?
– I brush my tits !
– Fais voir ton cahier. Ce n’est PAS écrit ça
(—> teeth donc, hein. Bon. )
(oui, j’ai dû lui expliquer du coup. Il le redira pas je pense vu sa tête)

 

« Ça va, tu t’en sors bien comme Maman, c’est cool » [se colle à moi alors qu’il fait 128°c]
12 ans de « maman » aujourd’hui.
J’ai encore un peu le droit de croire que l’adolescence n’aura pas ma peau (à défaut de la sienne)

 

– Maman, vas-y, il joue quel poste Pogba ?
– Demi de mêlée !?
😣😣
Je le fatigue je crois.

 

« Maman, toi, tu fais l’arbre, et tes narines, ça serait des bananes. »
Le cerveau de Clapiotte en mode vacances est au top de sa forme visiblement…


©virginie Dubois Photographer

 

« Clapiotte réalise une année frisant la perfection tant dans son excellent travail que dans son comportement exemplaire ».
Les enfants ne sont que des petits êtres schizophrènes donc.
En voilà la preuve.
#ClapiottelArnaque

 

Clapiotte joue avec une petite fille à la plage, devant les parents de cette dernière :
– Tiens regarde. Là, tu mets bien le seau, tu fais couler, tu touilles juste un peu.
Apres faut attendre quelques minutes…
Et voilaaaaa ça fait de la cervoise !
– C’est quoi ?
– De la bière. Mais ma mère elle dit cervoise.
–> je suis cachée sous la serviette depuis 10minutes.

 

– Oh la la y’a trop de vent j’imagine même pas ma tête…
– Oh bah tu ressembles à un ara là avec ta coiffure.
#ClapiotteMeRassureTousLesJours

 

Cette semaine nous sommes dans l’appartement en bord de mer de ma copine Virginie (photographe à Paris, hein, pour info)
Clapiotte :
 » C’est bizarre y’a beaucoup de verres à vin par rapport aux verres à eau ».
N°1 : « Bwof. Ça m’étonne pas trop. On est chez Virginie hein ».
–> Toi aussi deviens mon ami et fais toi juger par mes greffons.

 

Les mouettes viennent me dire bonjour pendant mon café en paradant devant moi et finissent par s’envoler pour me lâcher des fientes sur les épaules. J’ai définitivement un truc avec les animaux….
(Je pense ré écrire une version trash de Blanche Neige, sérieusement.)

 

Et passer le dernier jour de vacances à traquer…. les poux.
Sous vos applaudissements.
– Nan mais Maman, pas grave, on va pas les tuer, je les garde moi sinon.
#ClapiotteBardot

 

La meuf qui tombe en arrière en voulant ra5ttrapper une balle dans 10cm d’eau et dont le fils hurle  » quand tu tombes t’as encore moins la classe » C EST PAS MOI.

 

– Maman, est-ce que quand on mange bio du coup on est naturiste ?
Sérieux les mecs… je vous la laisse et vous lui expliquez hein…

#ClapiotteDemande

 

Les devoirs de vacances, la bonne éducation, l’apéroooooo.
LA VIE BY CLAPIOTTE

 

« J’ai mal à mon sourire »
Clapiotte ou le résumé des vacances.

 

En un an j’ai eu une entorse en marchant sur une barre de seuil, une tendinite avec un téléphone et un claquage en descendant d’un tabouret de bar.
Pierre Richard a écrit ma vie.

 

– Prêt pour la rentrée les greffons ?
– Mouais… (ils tiennent cet enthousiasme de moi je pense)
– Bon on va peut être faire vos sacs ça sera fait.
– ok
– Elles sont où vos listes de fournitures ?
– …..
-……
Du coup on est parti pour faire un festival de street art à la place.

#OnEstPresquePrêt

 

 

– Si tu regardes bien finalement le bout du nez ça sert à rien.
#LanatomieByClapiotte

Mamannnnn !
– Quoi ?
– Mais je comprends pas comment on est fait !
– C’est à dire ?
– Bah… Y’a un squelette, des organes, du sang et des tas de trucs….
– Et ?
– Bah… On est fait d’un tas de petites couvertures de trucs dégueus les unes sur les autres en fait ? C’est ça ? Et Après ça fait des humains ?


😱😱😱
#ClapiottePrixNobelDeBiologie

 

– C’est trop horrible ma vie.
– qu’est-ce qu’il se passe ?
– Y’a pas de paille dans cette maison.
– ha… Pour faire quoi ?
– un satellite.
HA D’ACCORD.
#ClapiotteDeLaNASA

 

 

 

Et elle traversa la plus grande rue piétonne de Lyon en se demandant pourquoi les gens la regardaient en souriant…
Son Tshirt avait fait un saut perilleux, laissant la moitié de son soutif vivre sa vie tranquillou.
FIN DE LA BLAGUE.
Merci.
AU REVOIR. 🙈🙉

 

– Et donc en histoire, Clapiotte m’a demandé comment on pouvait être sûr que ce qu’il s’était passé c’était vraiment passé vu que c’est passé depuis longtemps…
Je souhaite la bienvenue dans ma vie à la prof de Clapiotte.

 

Clapiotte vient de gagner 12 fois au Chifoumi contre N°1.
– Ha ouais nan mais t’as trop de chance aussi !
– C’est pas de la chance. C’est du talent.
Clapiotte, plieuse de game 3e Dan.

 

 

Conversation Clapiotte – ma grand-mère :

– Moi, je crois en Dieu par exemple. Et toi, ma chérie, tu crois en quoi ?
– Ha non mais moi je préfère croire au Père Noël.
(Je pense qu’au niveau des étrennes on va voir serré cette année du coup)

 

 

 

– Tu goutes, tu fais tes devoirs, tu prends ta douche et APRÈS on construira ton jeu.


Goûte pendant 1000ans. Monte les escaliers, se retourne :
– Faut que je fasse quoi après ?
– Nan mais serieux t’as une memoire de poisson ! Douche et devoirs !
– Ah oui. Mais c’est parce que ça m’intéresse pas.
BON. Je peux pas lui reprocher d’être malhonnête au moins….
#ClapiottesPriorities

 

« Je vais inventer quelque chose qui soufflera du vent pour renvoyer le vent du sol vers le ciel »
Clapiotte, avant le café, clairement, elle va trop loin.

 

– Et tu sais pourquoi on l’appelle Homo Erectus ?
– Parce que c’est le premier à avoir l’érection.
#LÉvolutionByClapiotte : 18 points.

 

 

C’est tout.
POUR LE MOMENT…

On a testé « Faire-Part de France » avec une lectrice

Il y a quelques temps je recevais une proposition pour tester un site de faire-part.
Sur le coup, j’ai un peu rigolé parce que bon, je crois que j’avais même oublié que ce concept existait tellement avoir un nouvel enfant ne me titille pas (mais alors vraiment pas). Ni celle de me (re)marier.
Après, je me suis dit que quand même, y’avait sûrement parmi mes lecteurs des gens que ça pouvait intéresser. En plus, j’ai vraiment un sentiment d’amour des faire-part de naissance. Je trouve ça… charmant. Au sens propre. je suis toujours touchée quand j’en reçois un, même si c’est pour me faire comprendre qu’il n’y aura pas de place pour moi à la table des mariés ! Du coup, j’ai lancé une annonce sur ma page Facebook et c’est là que Séverine est entré dans ma vie.
Elle était enceinte (plutôt beaucoup) et n’avait encore pas eu le temps de se pencher sur la question.
On a dit BANCO et Séverine est donc devenue ma testeuse.
Une chouette expérience que j’espère pouvoir réitérer de temps en temps avec ceux qui seraient partant mais en attendant, voilà de quoi il s’agit.

J’ai donc envoyé Séverine faire son choix sur le site de faire-part de France pour commencer l’expérience.
Elle a choisi son modèle après avoir hésité entre deux et a été bien heureuse d’apprendre qu’elle pourrait également y glisser la photo en 10×10 de son futur nouveau choupi baby à l’intérieur.
Voici son retour :

Les points positifs :

– L’accompagnement pendant la réalisation. Moi, à ce stade, je la laissais se débrouiller seule, elle est donc rentrée en contact avec Faire-part de France quand elle avait des questions et elle a obtenu les réponses rapidement et de façon claire, ce qui lui a permis de continuer tranquillement.
– Le conseil. Séverine voulait mettre la jolie phrase « le premier jour du reste de ma vie ». On lui a conseillé de la positionné au dessus de là où serait la photo. On lui a aussi proposé de choisir une photo plutôt qu’une autre pour un rendu plus harmonieux, ce qui a beaucoup plu à Séverine.
– La rapidité. Au final, pour avoir quand même suivi de loin les échanges entre eux, entre le moment où j’ai envoyé le code à Séverine et la réception de son Chronopost, il s’est déroulé à peine 3 semaines, et entre la validation du BAT final et la réception… UN seul jour donc.
– La qualité. Parce que c’est aussi ce qui importait beaucoup à Séverine. Le fait que ce soit fait en France l’avait déjà convaincu pour le test, mais elle espérait que tout allait être bien joli (pour suivre Séverine sur les Réseaux sociaux depuis un moment, c’est une femme de goût qui ne laisse aucun détail au hasard, je me doutais qu’elle serait intransigeante sur ce point).
Elle a trouvé la qualité du papier et les finitions parfaites, y compris le bout des rubans (elle a vraiment tout regardé, je vous avais prévenu). Rien à ajouter donc, elle était ravie du résultat. Les personnes ayant reçu le faire-parts ont jusque là été tous d’accord sur la qualité également.
– Le petit + qui fait plaisir : dans le colis se trouvaient 2 sortes d’étiquettes portants le prénom du bébé : des rectangulaires et des ovales. Séverine a utilisé les rectangulaires pour les faire-parts et utilisera les ovales pour les dragées du baptêmes, pour un petit rappel du faire-part.
– Le prix. Après discussion avec elle, nous avons calculé que les 130 faire-parts commandés étaient revenus à 200€ TTC, avec les étiquettes et les enveloppes.
Pour avoir fait mes faire-part moi-même, entre le temps que j’y ai passé, l’achat des papiers, l’impression et les enveloppes, je pense que j’en avais largement eu pour 250 euros en tout (et je ne compte pas le temps que ça m’avait pris…).

Les points négatifs :

– L’ergonomie du site web. Séverine n’a pas pu se rendre compte du rendu au fur et à mesure qu’elle choisissait les options de son faire-part avant de recevoir le BAT. C’est clairement le gros point noir de l’experience car elle naviguait à vue, et bon, c’est pas franchement confortable dans une création graphique.
Ceci étant, nous avons bien entendu fait remonter l’information et ils sont très conscients du problème et travaillent dessus… Cela devrait donc être réglé à un moment !
– Le montage. Alors, je l’ai mis dans les points négatifs même si Séverine ne m’a jamais clairement dit que c’était la misère.
Globalement, elle a reçu le colis en kit façon ikea et a monté ses faire-part seule, donc. Elle en faisait quelques uns chaque soir, ce qui peut, on le conçoit, faire pâlir les moins manuels d’entre-nous. A savoir donc, quand même, si vous choisissez un faire-part avec des détails comme des rubans etc..

 

 

Le mot de la fin by Séverine :

« Il faut être honnête y a plus de points positifs en recevant le colis : super qualité ! Il faut vraiment qu ils développent leur site web pour plus d’ infos sur les produits.
Le côté « montage » est un peu long mais super rendu au final,
les liens sont bien coupés ne s’effilochent pas (important quand tu dois les glisser dans petits trous) et les plaques sont bien prédécoupées.
Rapide en plus.
Bonnes finitions. »

Vous n’aurez pas la chance de voir la trombine de son petit garçon, mais je peux vous assurer qu’il embelli le faire-part puissance 5000 et que je souhaite à Séverine et son fils tout le meilleur du reste de leur vie !

La machine à café

Alors que j’avais pris l’habitude de m’enrouler dans ma couette chaque soir et me réveiller aussi froissée qu’elle le matin, me fichant pas mal de la longueur du poil qui couvrait la jambe qui sortait à moitié de cet amas de draps pour compenser le trop plein de chaleur, je me suis réveillée chez lui.

C’était tellement con cette histoire.

Je voulais continuer à ne plus penser à si je ressemblais plutôt à un panda ou à un yéti.
Je voulais croire que j’étais au dessus de tout ça.
Je voulais continuer ma nouvelle vie comme j’en avais envie, en ne devant rien prouver à personne d’autre que moi-même, je me trouvais même douée en la matière tant la situation me convenait parfaitement.
Je vivais comme Cendrillon, en rentrant sagement seule avant minuit, ou presque.

Et voilà que je me réveillais à côté de quelqu’un qui m’avait gardé dans son lit.
A côté de lui.

Lui qui partageait ses nuits avec d’autres au gré de ses envies, en témoignaient les indices féminins savamment disséminés dans son appartement comme pour marquer un territoire qu’il ne souhaitait qu’à lui mais qu’elles tentaient d’investir en créant un ersatz de vie commune imaginaire.

Et voilà qu’il se réveillait à côté de quelqu’un qui se fichait de ce qu’il en penserait.
A côté de moi.

Cette nuit là j’avais été réveillée par mon propre filet de bave filant sur son épaule droite.
Ce matin là, la taille de mon épi défiait l’oubli de démaquillant de la veille.
Un matin assez commun, mais chez quelqu’un.

Il a déposé un baiser sur mon front avec toute la tendresse d’un couple qui a plus de dix ans d’âge.
Il m’a regardée comme si j’étais quand même jolie.
Je lui ai souhaité un sincère bonjour.
J’ai dit quelque chose qui l’a fait rire à propos de la situation.

Parce que je trouvais ça agréable de commencer par en rire avant qu’on se dise qu’on n’en avait pas vraiment l’envie, le temps ou le courage.

Il m’a proposé de le rejoindre dans la cuisine pour partager un café.
Une dernière fois, avant de retourner dans notre jolie vie qu’on s’était chacun égoïstement construit.

C’était assez pénible de se retrouver là, assis côte à côte, faisant face à la machine dont le bouton de chauffe paraissait mettre des heures à s’éteindre avant de briser enfin le silence de son ronronnement.

Il a déposé un mug noir octogonal sous le percolateur en me précisant que c’était à sa mère, comme si ce détail allait importer sur le goût de fuir que j’avais dans la bouche.
Il a penché le loquet sur la droite et le râle du moteur a achevé la tentative de discussion.

En faisant rouler les angles de la tasse sous mes doigts pour sentir la chaleur du café, j’ai souri : ma mère avait la même vaisselle en 1988, et je la trouvais déjà moche à l’époque.

Il s’est levé pour se diriger dans la douche, me laissant en tête à tête avec la machine.
J’ai allumé une cigarette qui trainait sur la table pour embrumer ce moment gênant.
Plus je regardais cette machine à café, plus je me demandais ce que je faisais là et moins j’avais envie de partir.

J’ai refait couler un café.

Puis un autre.

 

Hier, on a ressorti sa machine à café parce que la mienne, qui gagnait largement au concours du meilleur expresso, a rendu l’âme.
On a replongé notre appartement dans le ronronnement de ce matin là.
Et j’ai refait rouler sa tasse entre mes doigts.